Derniers Avis : Moonlight - Page 25

Sobre, pudique, mais tellement brillant ! L'évolution d'un Afro Américain à travers trois phases phares de sa vie. Un film profond qui terrasse tous les clichés des films gangsta et offre quelques scènes sublimes, et une réflexion profonde sur l'évolution d'un homme. Un chef d'oeuvre, tout simplement.

Magnifique film en 3 parties sur un seul personnage, bouleversant.
De l'enfance à l'âge adulte, 3 acteurs tout en fragilités et en émotions.
Une mise en scène sophistiquée au service d'un message émouvant
sur la construction difficile d'une identité.

On reste accroché du début à la fin ! Le regard des autres prend tout son sens dans cette histoire qui captive. Le héros transmet beaucoup de vulnérabilité. L'ensemble est très réussi.

J'ai eu vraiment du mal à m'intéresser à ce sujet de ce jeune des cités faisant son come out sans doute à cause du non identification au personnage. Après le jeu d'acteur est bon mais ça ne me permet pas de bien le placer dans la course aux oscars.

Bien, beau film mais je n'ai pas été touché plus que ça.

Je n'ai pas adhéré à "L'équation - caricature" toute faite (ghettos noir Pauvre la Mère droguée mal aimante le père absent = Un Chiron Gay Grand, "beau" (on le comprends "grâce" a des longueurs épuisante sur son corps "Musclé") un peu barbe à papa et ... Dealer de drogue.

Trop simpliste, linéaire et prévisible. Il y a beaucoup de longueurs et pas mal d'invraisemblances...

Mais le sujet reste très intéressant avec une belle bande-son.

Un film dont on ne sort pas ébahi, mais dont on peut saluer le message et le choix de l'histoire racontée pour le faire passer. Au delà de ce que raconte Moonlight, tout à chacun en proie au doute, à la remise à question peut y voir des réponses, une aide. Filmé simplement sans fioritures. La morale est belle, la réalisation agréable, manque peut-être un vrai travail sur la bande-son pour en faire un chef d'oeuvre.

De Barry Jenkins(2017)
Une réussite pour le second (ou troisième) film Barry JENKINS. Sur un thème plus tôt difficile non sur l'homosexualiité mais la découverte de son homosexualité dans un milieu noir qui plus est un quartier ravagé par les trafics et la drogue. La grande force du film est de tracer le cheminement d'un gamin troublé par ce qu'il ressent en lui même et qu'il ressent au dehors comme dangereux car non compris ou rejeté. De voir son cheminement, son questionnement et son renoncement au travers les trois époques de sa vie. Ce par trois acteurs vraiement admirable de justesse, de sincérité et de vérité.
Le jeune Alex R. HIBBERT jouant le gamin 'Little'
Ashton SANDERS dans le rôle de 'Chiron' et Trevante RHODES
dans le rôle de 'Black' .
L'autre grande qualité du film est la justesse mais surtout la pudeur avec laquelle c'est filmé.

la recherche de sois présent dans ce film nous apporte une expérience sentimentale inattendue, au sein des ghettos, le tout filmé et éclairé d'une façon fluide et intelligente. Le scénario est déconstruit et construit à la fois, montrant et reliant les 3 phases de la vie d'un individu en quête de lui même. Ce film présenté la complexité d'un individu à se construire et s'assumer sans tenir compte de ce que la société attends de nous. Des acteurs qui ne jouent pas mais qui vivent leur personnage, une histoire touchante, ce film vaudra bien quelques récompenses aux oscars !

Moonlight n'est pas le grand film attendu. J'avais pas aimé la bande-annonce (quelque chose entre un clip de hip hop un peu trop léché et une pub "Schweppes") mais j'avais peur de louper un chef d'oeuvre à cause de mes à priori à 2 balles, et puis 8 nominations aux Oscars… J'y suis donc allée, pleine d'entrain, prête à ramasser une grande baffe…. Bon. Ça démarre pourtant assez fort, avec une première partie pleine de promesses, quand Chiron a une dizaine d'années (et quand la caméra veut bien se stabiliser un peu, merci..) Mais la photo est un peu fade, et ce parti-pris esthétique m'a parfois éloignée du propos, car trop artificiel (la vie est moche, donc l'image est grise.. Même la mer évoque davantage la Mer du Nord que les Bahamas, alors qu'on est à Miami.. Ok, admettons). Pour les 2 autres parties, en revanche, ça se gâte. L'histoire se met à stagner, l'ensemble devient mou, et l'évolution du personnage quasi inexistante, ou pire, pas très intéressante. Un peu à l'image de la dentition en or de Black: ça en jette, mais c'est beaucoup d'esbroufe. Alors après, j'admets que les acteurs sont tous déments, vraiment tous, et que les 2 nommés aux oscars mériteraient bien la statuette, mais là où je m'attendais à prendre une méga baffe de cinéma, Barry Jenkins s'est contenté de me balancer 2-3 pichenettes. Décevant mais 2,5 quand-même pour les acteurs.

Film très bien fait. Dommage que la banalisation des amours homosexuelles soit devenue un must du cinéma d'aujourd'hui

Le pari était audacieux, car dés les premières images, "Moonlight" pose ses valises dans un quartier noir défavorisé gangréné par la drogue et son trafic. Le spectateur est ainsi plongé dans l'archétype du film du gangster-movie. Mais très vite le ton change, emprunt d'une belle humanité et de profondeur dans ces personnages à l'agressivité palpable. Car Barry Jenkis raconte l’apprentissage d’un jeune Noir homosexuel dans un ghetto de Miami.Avec pudeur et sensibilité, porté par une bande son superbe, il décline son film en trois chapitres, jeunesse,adolescence et vie d'adulte, et little,Chiron et Black ne font qu'un, se structurent les uns et les autres avec intelligence et cohérence. Ne cédant à aucune facilité ni scène choc, le réalisateur dresse un portrait fragile et plein d'amour, résolument moderne. Somptueux.

Plusieurs choses à retenir de ce film: avant tout pour moi, le réalisateur qui aime jouer avec la caméra: la scène de la baignade est superbement tournée et l'utilisation des flous particulièrement pertinent. Et puis il y a les messages, à tiroir: chacun peut y retenir celui qu'il souhaite, ils sont nombreux (le destin, l'éducation...). spoiler: Celui que j'ai retenu et qui apparaît avec force finalement, c'est que gay ce n'est pas une maladie, ça ne s'attrape pas, c'est inné
. J'adore l'idée que cette évidence soit enrobée dans un ensemble de pistes que chacun écoute selon sa sensibilité. Un plaisir de retrouver "Remy Danton", l'âme tourmentée de Franck Underwood dans House of Cards.

Je ne m'attendais pas aux proportions du film. Grosse partie sur l'enfance et peu adulte...
Il est dit néanmoins beaucoup de choses sur des vies, des traumatismes et la vie en banlieue.

Amazing movie ! From homophobia to poverty related issues... this committed film will teach you some beautiful life lessons, under really good cinematographic compositions !

Superbe film ! De l'homophobie jusqu'aux problèmes liés à la pauvreté... ce film engagé vous transmettra de belles leçons de vie, sous de très bonnes compositions cinématographiques !

Désolé de ne pas participer au concert de louanges mais j'ai trouvé ça mortellement ennuyeux.
Mise à part Naomie Harris, prodigieuse dans chacune de ses scènes, le reste est plat et sans intérêt. Quant à la morale, ben pardon, mais je la trouve douteuse...
C'est flou pendant un bon tiers du film, saccadé (le caméraman est celui de Rosetta et il n'a toujours pas pris son traitement Parkinson). Et tellement loooong ! On compense l'absence de scénario par des plans et des scènes sans intérêt où il ne se passe strictement rien.
C'est tout à fait crédible, ok, bien vu, surement... So what ? Tellement vain !
Bref, j'ai eu l'impression que ça durait trois plombes. Et d'un seul coup, c'était fini. Ça aurait pu s'arrêter 10 mn plus tard... Ca aurait aussi pu (dû ?) s'arrêter 20 mn plus tôt...
Bref, l'ennui total.