Derniers Avis : Moonlight - Page 24

Moonlight est divisé en trois parties : l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte. Même si l'évolution de l'une à l'autre est d'une justesse et d'une connexion incroyable, il n'en reste pas moins qu'il me manque quelques réponses à certaines questions, la plus importante est spoiler: que devient Juan ? Ce père spirituel qui a tant d'importance dans l'enfance de Blue et qui disparait on ne sait comment dans les deux autres parties...
Ensuite, certains reproches à Moonlight d'être "Plat", je leur répondrais qu'au moins il n'y a pas de fioriture, ni d'artifice, on ne cherche pas à mentir sur la réalité de certains jeunes noirs homosexuels qui grandissent dans les quartiers tendus. Ici, il y a une grande partie de la réalité, entre une mère toxico et prostituée, la prison et les humiliations. A voir absolument.

Un film qui retrace la difficulté d'être gay pour un jeune noir dans un quartier difficile de Miami dans une famille monoparentale avec une mère accro au crack.
Les trois époques, enfance, adolescence et âge adulte sont bien relatée et impeccablement interprétée à chaque fois.
Mais j'ai trouvé le film un peu lent.

Un film doux, subtil, poétique et romantique... La narration des étapes marquantes d'une vie, de 10 à 30 ans : les relations familiales, la quête de soi, entre blessures et rencontres marquantes, l'homosexualité difficile à admettre...
Superbes acteurs et superbe esthétique. Mon favori pour la course aux Oscars !

On se laisse emporter par cette histoire de vie qui est parsemée de douleurs et de tendresses. Un film fort, qui conduit à réfléchir en profondeur sur l'être et le paraître. À voir sans aucune hésitation !

A quoi diable peut bien servir ce film boursouflé, prétentieux -et qui ne va nulle part?

Trois âges dans la vie de Chiron, qui vit dans un quartier quasiment noir à cent pour cent, avec une mère droguée (Naomi Harris). Enfant, on l'appelle Little, il est élancé, et il se fait tabasser par tous les autres gamins;. on ne sait pas pourquoi: parce qu'il a une démarche plutôt gracieuse? Alors il traîne, avec sa sacoche d'écolier sur le dos..... Un dealer -mais attention: un dealer-au-grand-coeur, faut pas confondre avec un dealer ordinaire! le prend sous son aile, comme un substitut de papa. On regrette qu'il meure aussi tôt, car l'acteur Maharshala Ali, a une présence absolument fascinante!

Acte 2: ado, il se fait toujours tabasser par des gros balèzes à dreadlocks, y compris un jour par son meilleur ami, Kévin. Et pourtant, il s'est passé quelque chose, avec Kevin.... A la suite de cela, Chiron explose les boulons. Il est bon pour le centre de redressement.

Acte 3: dix ans plus tard. Chiron se fait appeler Black (Trevante Rhodes). Il est devenu dealer, à son tour, il a des diamants aux oreilles, des colliers d'or autour du cou, de fausses dents en or (faut pas mégoter) et des tablettes de chocolat qui auraient rendu Schwarzenneger fou de jalousie. Bref, nous quittons un gracieux marathonien kényan, nous retrouvons Mike Tyson. Serait ce une pub géante pour anabolisant? Dealer, oui -mais toujours seul! Et quand il retrouve Kevin (Andre Holland) devenu un brave cuisinier sans histoires, spoiler: son petit coeur fait "poutouclouc.... poutouclouc....poutouclouc
...." Inutile de dire qu'on n'y croit pas une minute, même quand les deux se regardent avec des yeux de merlan frit...

On se doute bien que cela ne doit pas être facile d'être homosexuel dans le climat machiste de ces banlieues déshéritées. Mais ce n'est pas cela que Barry Jenkins nous raconte! De ce patchwork de petites scènes qui composent le fil de la vie de Chiron, il reste de belles images -filmées le plus souvent de très près, en très gros plans mais une impression globale de chichiteux, de m'as-tu-vu qui prend complètement le pas sur la vérité humaine.

Surprenant par son mélange de dialogues explicites et d'ellipses, mélangeant les genres avec subtilité, ce portrait d'un jeune homme à la dérive est une réussite du cinéma indépendant.

Au final, ça faisait longtemps que je n'avais vu un film aussi nul :
Après avoir consulté les critiques des spectateurs d'Allociné, c'est avec confiance que je suis allée voir ce film, pensant ressortir de la projection "transformé" dixit l'affiche sic..... Alors je ne sais plus quoi penser de la véracité et de l'objectivité des critiques des spectateurs. Ce film est une suite de clichés, ce serait un moindre mal si l'histoire était originale, si elle avait du "fond", mais c'est d'une platitude consternante. Peu de dialogue, mais heureusement car le peu qu'il y en a n'en fait pas regretter la rareté. Quand à l'originalité du traitement des images, que dire..... l'originalité n'est pas un gage de qualité. Au final, ça faisait longtemps que je n'avais vu un film aussi nul. J'espère que le site réservé aux critiques n'est pas "acheté" et que l'on peut encore y lire de vrais critiques de vrais spectateurs. Si la mienne venait à disparaître, j'aurai ma réponse

Un jeune homme écorché par un père absent et une mère droguée. Absence de repère total, identité sexuelle clairement pas défini. En position de victime vis-à-vis de ses copains de classe. Une solitude intérieure qui le rend mutique et au demeurant très sauvage. Moonlight est un portrait contemporain qui va au-delà d'une simple couleur de peau. C'est un sujet universel et multiculturaliste, sans frontières, dans ce monde fait de dictat et convention. La mise en scène force le trait avec des couleurs chaudes et une bande son ancestrale. Du reste, le film manque de carburation au moment de passer au chose sérieuse. Absence d'intensité émotionnelle, non-dialogue qui fini par donner du tort au propos de base. C'est curieux, intéressant mais inabouti.

C'est un excellent film. Le film suit la vie d'un jeune garçon black et homosexuel dans un quartier difficile. Le réalisateur a aussi travaillé sur la difficulté du jeune héros avec sa mère complètement dépendante de la drogue. Mise en scène maîtriser et réussi. Seule la fin du film est légèrement décevante mais le film est dans sa globalité excellent.

Acclamé par la critique et outsider inespéré des oscars 2017, Moonlight s'avère être un film extrêmement intéressant avec de bonnes intentions, pas toujours juste, mais au final réussi, notamment dans sa subtilité. En fait, ce qui m'a le plus plu, c'est la dernière partie. Parce qu'elle cristallise et conclu d'une très belle manière ce que les deux premières parties avaient commencé à construire. Dans celles ci, on ne voyait pas souvent véritablement où on voulait en venir et le mutisme du personnage principal pouvait même parfois rebuter. Effectivement, les enjeux sont assez faibles et l'on peut parfois se poser la question de l'intérêt de ce que l'on regarde. Heureusement, la dernière partie vient faire écho de manière magistrale aux deux premières et permet au film de trouver son équilibre et son identité propre. De fait, l'évolution physique du personnage dans la troisième partie couplée aux réminiscences de sa personnalité passée proposent un dernier quart extrêmement touchant et subtil, qui fonctionnera pour certain et tombera à plat pour d'autres.

Car effectivement, même si la photo est magnifique de même que la bande originale, le film repose sur cet équilibre extrêmement fragile et quiconque n'arriverait pas à s'y investir émotionnellement passerait totalement à côté.

Moonlight est donc un film qui n'est pas exempt de défauts mais propose une idée de mise en scène et de scénario suffisamment intelligente pour captiver.

A voir !

Le sujet aurait pu être traité tellement différemment ! L'intrigue est d'une lenteur incroyable, il ne se passe presque rien et les seules actions et dynamiques sont clichées. Nous ne sommes pas plongés dans le film, on le regarde sans émotion. Dommage car l'ambiance, les costumes, le décor, la façon de filmer sont sympa. Je ne partage pas du tout les avis élogieux et j'en suis très déçue !

Mon avis en quelques mots:
C'est long, c'est lent, et du coup, c'est ennuyeux.

Bien qu'il raconte une belle histoire et aborde des sujets intéressants, Moonlight ennuie de par son traitement, sa lenteur et ses longueurs. On attend qu'il arrive quelque chose, mais il ne se passe rien ou presque. Le jeu d'acteur relève le niveau d'une narration qui peine à captiver et à toucher, sans pourtant faire de ce film une oeuvre incontournable, loin s'en faut. Un film d'auteur pour amateur de palme d'or et autres films multi-primées.

Retrouvez la critique complète pour ce film et bien d'autres sur mon blog au lien suivant:

Un beau film à l’image très travaillée, qui n’arrive malheureusement pas à éviter les clichés et à transmettre toute l’émotion attendue... Mon avis complet sur

Comme un témoin perpétuellement présent, la caméra suit les pas d'un enfant qui devient un adolescent qui devient un adulte.
Comme un témoin impuissant, le spectateur voit l'enfer de ses jours, de tous les jours de ses jours.
Tordu de terreur, il ne parvient pas à se protéger de la violence quotidienne de ses camarades de classe, ou bien il ne sait pas. Il n'a pas de père. Il en trouvera un autre.
Son seul refuge est la maison de sa mère, toxicomane, cliente de son père de substitution. Et ainsi de suite jusqu'à la résilience.
Si ce film, qui laisse avant tout parler les images, peut parfois sembler lent, c'est peut-être le signe que le message est passé. Par sa justesse, la cohérence des situations et de sa dramaturgie, le formidable travail de Barry Jenkins a par-dessus tout le mérite de faire résonner à claire-voie le nom de Chiron.

Poignant, fort, intemporel, émouvant sans tomber ni dans le voyeurisme ni dans le larmoyant. Superbement interprété par les 3 Chiron. Bref, sublime!