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chrischambers86
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3,0
Publiée le 18 mai 2020
Avec cette histoire de fratrie autour du vin, Cèdric Klapisch avait envie de passer à autre chose, de parler du rapport de l'homme et de la nature! Loin du brouhaha des grandes villes comme Paris ou Barcelone, le rèalisateur choisit de tourner en Côte-d'Or avec des acteurs d'une nouvelle gènèration auxquels on s'attache : Pio Marmai, Ana Girardot et François Civil! Amateur de vins, Klapisch nous promène au coeur de la Bourgogne! Sous sa camèra, on dirait un tableau sur le thème des quatre saisons! Le travail dans les vignes qui correspond à la saison où s'est tournèe est aussi juste que le jeu des acteurs! Du coup ça rend crèdible tout l'èchelonnement du temps qu'il va y avoir dans l'histoire! La mise en scène, elle, reste constamment fine et touchante! A l'image de Ana Girardot! Pas un grand cru de Klapisch mais un film mèlancolique sur le temps qui passe avec quelques dialogues savoureux! Les amateurs de Bourgogne seront vraiment aux anges...
Un Klapisch familial et émouvant. Le film possède quelques longueurs, mais dans l'ensemble on y rit parfois, on est ému souvent. Et le trio d'acteurs porte ce film fraternel à merveille.
Sans surprise, Klapisch se paie une tranche de vie familiale autours d’une fratrie qui se reforme avec le décès du paternel. Un vrai film d’auteurs avec un trio plutôt efficace, après la mise en scène en flashbacks et retour à l’enfance alourdit le film qui apporte certaines longueurs. Bon film du dimanche sans plus.
les films de C. Klapish sont bien mais se ressemblent. Toujours les mêmes ingrédients : un mélange de souvenirs d'enfance dans une même fratrie, des querelles mal digérées qui remontent à la surface, des caractères bien trempés, des vies personnelles compliquées... bref rien de très nouveau dans le style "air de famille". Alors oui c'est sympa mais ça s'essouffle surtout quand c'est trop long et que l'histoire n'avance plus...
Une fort belle histoire sur les racines familiales et terrestres, les complications de l'amour, le goût des choses. Un film qui pour moi donne un sens à "ce qui nous lie", par delà d'autres enjeux, les liens enracinés dans les veines comme les pierres fructifient, et fructifient encore. C'est très émouvant, amusant parfois, souvent juste. Un film qui parle de ce qui importe, et des choix à faire, pour garder ces liens, constamment, dans les coeurs et les mémoires. J'ai bien aimé,
Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.
L'histoire de la vie, du temps qui passe, qui file entre nos doigts comme du sable fin. L'histoire d'une famille vigneronne qui se pose des questions existentielles, une histoire finement ciselée avec des acteurs remarquables et filmé avec soin et délicatesse.
Encore un très beau film de Klapisch ! Des plans très travaillés et d'une grande beauté, des acteurs parfaits, un thème de la transmission et du lie(n) intemporel et universel et en prime la découverte pour les non initiés de l'art de la vigne, et l'amour du terroir. Un très beau film
Un Klapisch intimiste, attachant, qui interroge le passé et le lien qui lie un fils à son père, à sa famille et au-delà, à sa terre natale. Belle réflexion sur la question de la transmission d'un héritage et de sa transformation. Les acteurs sont beaux et magnifiques de naturel, la photographie est superbe. Certains plans coupés auraient dus être intégrés, celui du curé par exemple. Cela aurait donné davantage de clefs au spectateur sur le parcours intime du personnage principal (superbe Pio Marmaï)
Avec ses airs de documentaire, cette chronique familiale dans les vignobles ne m'a pas séduite. Tout cela ne m'a pas paru convainquant. L'ennui s'est rapidement installé.
Un chef-d’œuvre passé totalement inaperçu. Certes, quelques critiques ont vu ça et là son potentiel, mais pas entièrement, et la machine institutionnelle du cinéma Français s’est peu mobilisée. Et pourtant, comme il en y a à en dire sur ce petit bijou de Cédric Klapisch ! Le réalisateur réalise l’exploit de contenter à la fois un public de connaisseurs, et un public de néophytes. Ceux qui connaissent bien le monde du vin n’ont pas manqué d’apprécier l’extrême précision documentaire du scénario. Quant à ceux qui n’y connaissent rien, ils ont pu s’enrichir d’une foule d’informations importantes sur le monde viticole, sans avoir une seconde, l‘impression de subir une conférence sur le sujet. L’intrigue, en effet, est un tissu très subtilement construit sur des problématiques personnelles et familiales, où peut se reconnaître n’importe quel individu vivant sur cette planète. Mais ce tissu est aussi construit sur des problématiques propres au monde viticole français. S’il avait été défendu, et bénéficié d’une promotion nationale et à l’internationale, ce film aurait pu être nominé dans des festivals européens tels Canne, Venise, ou Berlin. Tant sa forme que son fond rendaient « Ce Qui Nous Lie » éligible à être présenté également aux festivals de Sundance, dans l’Utah, de Tribeca, à New York, de Toronto, au Canada, ou de Melbourne, en Australie.
C'est un excellent film avec des valeurs, de vraies valeurs ! ! ! Vive le patrimoine français, vive nos agriculteurs qui nous bonne à boire et à manger ! ! !