Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ykarpathakis157
4 652 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 4 septembre 2020
Ce qui nous lie est un film 30% trop long, plutôt prosaïque et dépourvu de gros plans.Il y a des acteurs capables de tenir leurs rôles correctement. Mais tous ça combiné à un scénario très ordinaire et à une histoire ennuyeuse. Alors vous avez deviné que j'étais déçu. Et il y avait des moments où je me demandais si je regardais une vidéo sur la façon de faire du vin (désolé, c'est du vin français). C'est clairement mieux que celui fabriqué ailleurs dans le monde car ils tenaient peut-être à nous impressionner dans ce film. Ensuite comparez cet effort à certains des films merveilleusement poétiques qui sont sortis en France et vous vous demandez pourquoi ils ont fait celui-ci. Je peux penser à de meilleures façons de perdre mon temps...
klapisch sort de sa zone de confort ! Il quitte le marasme urbain et ses acteurs fétiches pour dépeindre une histoire simple et belle. Les acteurs sont terriblement touchants, humains, vrais avec leurs qualités et défauts attachants. Les non dits du début du film s'éclairent progressivement apportant des déferlantes d'émotion. Le génial réalisateur dévoile sa carte à un "rythme agricole", avec sensibilité, précisant les protagonistes au cœur des vignes et des caves. Je suis ressorti ému, heureux avec l'étrange impression d'en avoir avoir appris sur ma propre personnalité.
Un film pas mal avec une histoire de rivalité entre familles qui est plutôt bien vue, les thèmes ne sont pas nouveaux (le temps qui passe, les rivalités) mais assez bien vues.
LES RAISINS DE LA COLERE. Mi figue mi raisin. A mon tanin, mon écorce à mes forces. Klapisch et les 4 saisons du vin, de ses racines, de ses envies et de ses souvenirs d'ivresse. La Bourgogne et ses célestes vendanges, peut être, celui qui cherche son vin, cet air de famille qui se noue et se dénoue. Mon royaume à l'honneur mais pas une grande année.
Ce qui nous lie, jolie promesse qui s’évapore bien au-delà de toute part des anges. Malgré une assez belle photographie, une honnête direction d’acteurs de la part de Klapisch, on s’emmerde ferme durant ce téléfilm de 1h45 à 7,8 m€. A chaque scène, à chaque fausse intrigue on se prend à regretter de ne pas voir l’excellent « Tu seras mon fils », sur le même sujet, et dans le même milieu viticole, mais dans le Bordelais. Ce qui manque à ce film pour qu’il en fut un, c’est qu’il y eu un scénario, et qu’il y eu une intrigue. Avec 6 m€ de patrimoine dans des actifs viticoles, on emprunte sans problème les 500 000 euros nécessaires pour payer les droits de succession. Dès lors, que retenir ? C’est qu’un film de bobo sur la province, ça ose tout, et c’est même peut-être à ça qu’on les reconnait : les vendanges sont réalisées non par des gens du cru, des gitans et des Polonais mais par des banlieusards (dont une « Africaine du Finistère » qui aurait fait 1000km pour une semaine de travail …), les gentils petits jeunes refusent les produits phytosanitaires (comme si ce n’était qu’une question de volonté sans impact sur les techniques et les rendements). Bref, il y manque de tout : des tanins, de la charpente et de la longueur en bouche.
La structure de cette histoire familiale est simple mais très agréable à suivre. On rit, on s’émeut, on s’attache aux personnages, l’enfance n’est jamais bien loin et notre relation à la terre et la nature est très présente, ce qui nous vaux, par la même occasion, de belles images de vignobles. La distribution des rôles, d’Ana Girardot à Pio Marmai, en passant par François Civil, fait également partie de la bonne cuvée de ce très bon Klapisch.
Après « Premiers crus » sorti en 2015, voici « Ce qui nous lie » sorti en 2017 et toujours sur la vie de propriétaires d’un vignoble, tous les deux en Bourgogne. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai vu les deux films mais j’ai eu une sorte de lassitude, de redite à voir ce deuxième film sur le sujet. Pourtant, c’est bien joué – les 11 personnages principaux sont tous très bien interprétés – et les décors sont bien mis en valeur mais cela manque de rythme et surtout d’histoire.
Deux frères et une sœur se retrouvent après la mort de leur père à devoir gérer la propriété familiale et l'exploitation vinicole. L'un revient de 10 ans d'absence, le second vient de fonder une famille et la fille cadette essaye d'exprimer son très grand talent pour le vin. Chacun va trouver doucement sa place en veillant à respecter la mémoire des parents décédés et les valeurs du patrimoine. Le film se déroule au rythme des saisons et oublie d'approfondir les personnages et leurs émotions. L'histoire aurait pu nous captiver alors qu'elle nous laisse en retrait un peu au bord de la vigne. On ne s'ennuie pas car les acteurs sont attachants et crédibles mais on ne se passionne pas non plus comme si cette vie ne nous regardait pas. Décevant.
Le vin est une partie intégrante de la culture française et pourtant la viticulture est un aspect très peu présent dans notre filmographie nationale (preuve une fois de plus qu’elle reste globalement très parisienne). Ce qui nous lie est un des rares longs métrages traitant ce thème. On y retrouve les thématiques pouvant y être associées : la famille, l’héritage, le partage amical, l’ivresse… mais aussi ses aspects les plus sombres comme la concurrence et les difficultés financières. Le film de Cédric Klapisch peut donc être vu comme un petit guide de ce domaine. Si le film se révèle assez anecdotique au regard de l’Histoire du cinéma (même si tous les aspects sont très bons : réalisation, scénario, interprétation…), il peut être vu comme une œuvre à voir pour tout étranger souhaitant appréhender la culture française profonde.
Ce n'est sans doute pas le meilleur Klapisch mais rien que pour les dialogues souvent savoureux, pour les paysages viticoles magnifiques (et jamais rébarbatifs) et pour la prestation des 3 acteurs incarnant cette fratrie, je vous invite à le visionner sans modération comme le bon vin dont il est question tout au long du film. Moi qui ne boit jamais de vin, j'aurais pu passer au travers de ce que raconte le film mais le talent de Klapisch est là et on est conquis quasi de bout en bout malgré quelques longueurs et inégalités de dialogues.