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    Ce Qui Nous Lie
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Pour commencer, une bande-annonce d'un Klapisch qui me donne envie d'aller voir le film est une chose rare donc c'est déjà pas mal. Connu pour mettre en scène des groupes de gens, leurs sentiments et leurs relations, il s'attaque ce coup ci à une famille de vignerons qui doit reprendre le domaine familial suite aux ennuis de santé du paternel. Insérant des plans de la nature et du temps qui passe, Klapisch réalise presque un documentaire sur la confection du vin où la vigne est immuable et la famille qui la cultive éphémère et en perpétuel mouvement. Un travail sur l'esthétique des plans, ceux avec le trio d'acteurs notamment a été recherché (c'est d'ailleurs un de ces plans dans la bande-annonce qui m'a donné envie de voir ce film). D'ailleurs, ce trio marche bien, même si j'ai plus de mal avec Pio Marmaï que François Civil. Ana Girardot est une agréable découverte.
    Bref, peut-être un peu long mais cette histoire de fratrie est agréable à regarder. Ça donne envie de travailler les vignes en famille 🍇
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Un pur moment de poésie où nous vivons au rythme des émotions des personnages et de la vigne.
    Un vrai klapisch plein de finesse, de psychologie et de réalité.
    Patrizia G
    Patrizia G

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Très beau film pour les amoureux de la Bourgogne, à ceux qui aime la terre, la vigne et les familles, très belle mise en scène, jolies prises de vues et acteurs au top. Il fait du bien !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Dans un domaine viticole de Bourgogne, Juliette et Jérémie s’apprêtent à succéder à leur père à la tête de la propriété familiale. Le décès de ce dernier est l’occasion, pour Jean, l’ainé des trois enfants, de revenir au pays, après avoir bourlingué dix ans et racheté un vignoble en Australie ou il a fondé un foyer. La transmission du patrimoine, autant que les liens de la fratrie sont l’occasion de plonger dans leur enfance à la recherche des racines familiales… et de la vigne.
    Avec des personnages qui auraient pris quelques années, depuis Les Poupées russes et Le Casse-tête chinois, Ce qui nous lie est un Klapisch pur jus. Qui raconte toujours les mêmes histoires tendres et amères de l’apprentissage de la vie et de l’amour. Le film a été tourné près de Beaune, sur un an complet afin de respecter le cycle des saisons. Et cette année de mûrissement de la vigne est aussi celle du passage à l’âge adulte du trio. L’image est très soignée, car le vignoble est photogénique en toutes saisons. Et quelques scènes de liesse de vendanges et de fraternité sont très réussies.
    La petite musique est agréable, si le sujet n’est guère original. Et certaines scènes, notamment sur la famille australienne de Jean virent au mélo. Tandis que la voix off du récitant rend le récit un peu lourdingue. Mais en accrochant des personnages sympas à un magnifique terroir - « c’est en travaillant la terre qu’on sent qu’elle vous appartient et qu’on lui appartient », dit Jean – Klapisch livre un cuvée honorable. Généreuse et gouleyante, mais pas trop persistante en bouche. Ça ne vaut pas un Cep d’or, mais un bon coup de Meursault et de Pommard !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Un bon film français comme on devrait en voir olus souvent. Les acteurs sont bons, le scénario aussi, la réalisation intéressante, rien à redire
    islander29
    islander29

    873 abonnés 2 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Un joli film, avec des personnages intéressants et des paysages de vignobles sublimes.....peut être que son unique défaut est le manque de densité du scénario, notamment les conflits qui restent en termes bien superficiels. . Pour le reste le film propose une histoire qui au fond peut désigner un conflit de génération......quelques notes d'humour, mais pas assez (les grasses matinées), un mélodrame et un voyage lointain, (ça ne vous rappelle rien, une certaine auberge....) des réflexions sur le métier de vigneron, sans jamais être techniques, on reste dans un univers plutôt serein, et un film qui aurait pu éviter quelques longueurs.......On reste aussi sur le sentiment que Klapish a du mal à se renouveler, et qu'il s'assagit considérablement, on est très loin du péril jeune quelque part..... A voir pour se changer les idées......
    Claudine G
    Claudine G

    205 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Un excellent trio de jeunes acteurs qui, chacun dans son personnage, a bien assuré son rôle. Mais quel métier!!! Les vendanges c'est toute l'année, à chaque saison, sans timing vraiment précis car il faut jouer avec la météo, la récolte en plein soleil n'est pas une mince affaire, de plus choisir les bonnes grappes qui feront les délices de nos papilles demandent non seulement un odorat mais également un goût raffinés. Je n'y connaissais rien dans ce métier mais j'ai vu avec ce film que ce n'est pas un jeu d'enfant. La Bourgogne est vraiment une très belle région. Quant à la famille, entre le passé et l'avenir, chacun a sa théorie, mais une chose est sûre le lien qui les unit est très fort et l'attachement à la terre, une corde solide. J'ai passé un agréable moment et ce que je peux dire c'est que ce film est un excellent crû.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Un film vrai sur la famille et sur les liens avec la terre. Drôle, émouvant.... Simplement magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Tres tres bon film!
    C'est un film avant tout sur la famille, et le fratrie. Film toujours juste et drôle. Mention spéciale à Francois Civil! Je recommande!
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    299 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2017
    Un excellent drame familial, joliment mis en scène et brillamment interprété par une belle brochette de jeunes acteurs au dynamisme communicatif. Pio Marmai en tête est particulièrement ​convaincant. L'histoire n'est pas follement originale mais "Ce qui nous lie" a le mérite de se placer son action dans un vignoble, avec ce que cela implique comme enjeux économiques et familiaux. On rit autant qu'on pleure deux heures durant, une durée qui passe très bien au final.
    vidalger
    vidalger

    324 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2017
    Verre à moitié plein : ce n'est pas le meilleur cru de Klapish, malgré un casting et une interprétation très relevés et une image particulièrement soignée. Les beaux paysages de la côte bourguignonne, justement distingués par l'UNESCO, sont mis en valeur de façon habile, en jouant sur l'effet des saisons. L'aspect documentaire, un peu trop appuyé parfois, dit l'ambition du réalisateur à nous montrer un milieu et une ambiance qu'il apprécie et l'enthousiasme qui l'anime visiblement quand on parle de vigne ou de vin. Verre à moitié vide : comme dans beaucoup de films ayant la vigne ou le vin comme toile de fond [je pense à Tu seras mon fils de G.Legrand ou Premiers crus de J. Le Maire par exemple] on ne trouve pas vraiment de ressort narratif pour soutenir l'attention du spectateur hormis la reprise d'une idée éculée d'héritage et de changement de génération. On a un peu de mal à se passionner pour les affres de ces malheureux trentenaires qui ont la douleur d'hériter chacun d'un patrimoine de 2 millions d'euros...Les quelques traits d'humour klapishiens sont parfois de vrais bonheurs - l'interprétation des signes des conversations éloignées ! - mais ne suffisent pas à étouffer notre ennui.
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2017
    Le dernier long métrage de fiction de Cédric Klapisch était sorti sur nos écrans à la fin de l’année 2013. Il s’agissait de Casse-tête chinois, le dernier volet de la trilogie commencée en 2002 avec "L’auberge espagnole", continuée en 2004 avec "Les poupées russes" et tournant autour du personnage de Xavier, interprété par Romain Duris. "Ce qui nous lie" faisait partie des projets de Klapisch depuis 2010, mais trouvant que beaucoup de temps s’était déjà écoulé depuis "Les poupées russes", il a préféré tourner "Casse-tête chinois" avant de s’attaquer à ce film sur le monde du vin.

    On peut voir 3 registres dans "Ce qui nous lie", dont un qui est totalement documentaire, un autre qui n’en est pas très loin et un dernier vraiment fictionnel. Le premier est consacré à la vie d’une exploitation vitivinicole bourguignonne, sur une période de 12 mois. Il commence par des vendanges et se termine un an après, sur de nouvelles vendanges. Il a nécessité un tournage très particulier : quatre sessions de 3 à 4 semaines chacune, chacune de ces sessions étant liées à une saison et montrant ce qu’est, dans une exploitation vitivinicole, l’activité qui s’y déroule. Ce volet est parfaitement documenté et même, osons le dire, trop bien documenté : on a en effet parfois la sensation que Klapisch a voulu trop bien faire et qu’il est tombé dans le défaut du film un peu trop scolaire. Le deuxième registre, proche du documentaire et plutôt bien traité, c’est celui consacré aux problèmes que pose l’héritage entre 3 enfants dans une entreprise familiale comme l’est une exploitation vitivinicole. Quant au troisième registre, celui-là purement fictionnel, il s’intéresse à l’évolution personnelle de 2 frères et d’une sœur que les événements amènent à intégrer de plain pied le monde des adultes, chacun avec ses propres problèmes, ainsi qu’à l’évolution des rapports qu’ils entretiennent entre eux. Il y a Jean qui passe son temps à hésiter quant à son avenir, Juliette qui s’affirme de plus en plus et Jérémie qui aimerait bien qu’on le prenne, enfin, au sérieux. Le challenge de Klapisch, c’était de faire en sorte que l’articulation entre ces 3 registres se fasse de façon harmonieuse : reconnaissons que, si l’effort pour y arriver est indéniable, le résultat n’est pas toujours pleinement satisfaisant.

    A la vision de "Ce qui nous lie", on se félicite donc de la prestation des interprètes du film et on devrait se féliciter d’avoir trois films pour le prix d’un. Malheureusement, l’articulation entre les trois registres n’est pas toujours heureuse et on ressort de la projection avec l’impression mi-figue, mi-…raisin d’un film qu’on aurait souhaité aimer davantage.
    Isabelle Migneaux Panis
    Isabelle Migneaux Panis

    6 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2017
    Vu en avant-première avec l'équipe ce soir . J'ai adoré!!! Du très bon Klapisch. Du cinéma qui fait du bien, qui berce nos souvenirs d'enfance, guérit nos blessures éducatives, réconcilie nos différents. L'image est superbe, magnifiant la Bourgogne et les vignes d'une saison à l'autre, le milieu viticole particulièrement bien filmé (mélange de fiction et de documentaire pour ce qui touche au vin). Le casting est juste, avec une vraie alchimie entre les acteurs, tous plus émouvants, drôles, vrais les uns que les autres .... Un feel good movie à la française particulièrement reussi!
    Jorik V
    Jorik V

    1 278 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Cédric Klapish s’est essayé à de nombreux genres durant sa carrière mais force est de constater qu’il n’a pas son pareil lorsqu’il fait le choix de croquer des tranches de vie dans leur plus simple expression. Il l’a prouvé avec sa trilogie culte et auréolée de succès inaugurée avec « L’auberge espagnole », poursuivie avec « Les Poupées russes » et terminée avec « Casse-tête chinois », où il dessinait le portrait d’une génération entière entre amitiés et amours, joies et désillusions. Il s’attaque ici au portrait d’une fratrie dans le cadre des vignobles de Bourgogne. Et il le fait une nouvelle fois avec un sens aigu de l’observation et une toujours une énorme dose d’humanisme. L’acuité de son regard sur les personnages qu’il met en scène se conjugue toujours avec rires et émotion. « Ce qui nous lie » est à la fois une preuve éclatante (et paradoxale) de la simplicité et de la profondeur de son œuvre.

    Quelques films se sont prêtés à prendre le vin comme toile de fond, du surestimé « Sideways » outre-Atlantique à « Tu seras mon fils » chez nous, mais jamais le poids des racines, le sens de la terre et l’amour du vin n’avaient été aussi bien rendus sur grand écran quand bien même ce n’est pas le sujet du film. Mais, par petites touches, il parvient à nous faire ressentir sur une année ce qu’est la fabrication d’un vin, des vendanges aux premières séances de dégustation. D’ailleurs ces séquences donnent au film de belles couleurs, du générique de début très naturaliste aux plans larges sur les vignobles aux rendus à chaque fois différents. Mais sa réalisation ne se contente pas de magnifier la Bourgogne. Un plan sur des mains qui s’effleurent en faisant la vaisselle ou un autre sur un frère et une sœur se fondant derrière l’aîné de la fratrie montrent que Klapish ne se limite pas à filmer platement l’histoire qu’il a entre les mains mais, au contraire, regorge d’idées de mise en scène.

    Comme toujours chez le cinéaste, on apprécie également cette manière toujours aussi juste de prendre la température au sein d’un groupe. Ces séquences mettant en scène les fin de journées des vendangeurs transpirent le vécu et la chaleur humaine. Mais le noyau du film est le drame familial qui se joue et l’héritage qui en découle. Et si certains moments sont très émouvants (grâce à de subtils flashbacks ou des dialogues pudiques mais explicites), on ne tombe jamais dans le pathos ou dans l’excès lacrymal. L’émotion vient naturellement, sans crier gare, par la force d’un trio d’interprètes parfaits et complémentaires. Comme toujours l’humour n’est pas absent et on rit également souvent de bon cœur comme lors de ces scènes où les deux frères imaginent les dialogues de personnages de loin. Si le film n’est pas exempt de quelques longueurs il fait constamment chaud au cœur et plaisir à voir. Une comédie dramatique impeccable sur les liens familiaux, pleine d’humanité et de beaux sentiments nobles qu’il serait dommage de ne pas déguster.
    Benjamin A
    Benjamin A

    716 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Alors que j'ai découvert son cinéma assez jeune, je dois bien reconnaître que j'aime beaucoup Cédric Klapisch, notamment sa façon de dresser le portrait d'une génération (Le Péril Jeune, sa saga L'Auberge Espagnole...) ou de tisser des liens entre humains, étudier les rapports familiaux ou encore les tranches de vies (Un Air de Famille).

    Ici, il s'intéresse à la transmission d'une génération à une autre et aux rapports familiaux, que ce soit entre enfants ou avec les parents, et il choisit le cadre ô combien passionnant de la Bourgogne et du vin, mes contrées en plus. C'est d'ailleurs là que le film est une réussite, dans la façon de mêler le côté intime d'une famille, avec celui de la saison des vignerons, sachant rendre les deux passionnants et se les faire entrecroiser avec brio, mais surtout mélancolie, justesse et même humour, Klapisch écrivant un scénario bien ficelé.

    C'est à travers ses personnages qu'il transmet une certaine émotion, teintée d'une dose de nostalgie où il est question de la transmission, que ce soit des biens ou de la pensées, et du passage à un vrai âge adulte, à l'heure où il faut réellement faire des choix. Ils sont aussi bien écrits que joués (notamment Pio Marmai et Ana Girardot) et attachants, ils rendent les enjeux principaux passionnants, et arrivent à nous faire ressentir ce qu'ils pensent, leurs doutes et sensations. Klapisch montre souvent une vraie justesse dans leur traitement ainsi que les rapports qu'ils vont entretenir.

    Néanmoins, et sans que ce soit vraiment gênant, il pêche parfois dans les histoires secondaires, comme celle opposant nos protagonistes évidemment bio face à un autre viticulteur qui ne l'est pas, où là il montre même quelques lourdeurs, notamment dans le message (les non-bios ne sont pas systématiquement des assassins de la planète...). Il se montre moins lourd avec le passage "australien", bien que pas toujours très bien traités, mais qui lui arrive à transmettre une certaine émotion, et même profondeur aux personnages.

    Le contexte de l'oeuvre est passionnant et surtout assez juste, il y évoque la vinification sans être dans la caricature et on retrouve plusieurs aspects de ce métier aussi exigeant que passionnant. L'humour est au rendez-vous, grâce aux trois jeunes protagonistes, tandis qu'il sait manier les non-dits pour exprimer des sentiments, notamment entre le père et le fils aîné. Ce qui nous lie a aussi la chance de bénéficier d'une bande son agréable, ainsi que d'un travail sur les lumières et les prises de vues vraiment réussi, Klapisch sachant sublimer ce qu'il met en scène.

    Tout en nous emmenant au cœur du vignoble bourguignon, Cédric Klapisch étudie les sentiments humains et les rapports fraternels à travers les quatre saisons vues par la vigne, sachant alterner avec justesse entre mélancolie et humour.
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