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officiel76
47 abonnés
411 critiques
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1,5
Publiée le 19 juin 2017
quelle déception, on sait à chaque situation ce qui va se passer ensuite. il n'y a qu'un mot à dire devant cette bluette sentimentale qui fleure bon tous les clichés du monde à savoir le vin, le terroir, l'héritage, la famille, la rupture, la mort, la rédemption, le pardon, la réconcialiation, l'absence (si, si, il a tout mis la dedans, une espèce de gloubiboulga qui fait que tout est superficiel) : Klapish a vieilli. il fait du cinéma pantouflard pour les ménagères de plus de 50 ans. ça ronronne..c'est commercial à souhait.
Un film très agréable de Cédric Klapisch qui fait quelque chose de complètement différent de ce qu'il fait d'habitude. Exit la ville, bienvenue à la campagne ! Ça se voit que ça lui tenait à cœur de changer d'environnement, les paysages sont merveilleusement filmés. Dès le générique on est plongé dans l'univers du vin avec ces effets des saisons sur la vigne. Pio Marmai, Ana Girardot et François Civil forment un très bon trio. Leur histoire est à la fois drôle et touchante. En effet, au delà de l'histoire assez dramatique à plusieurs égards (deuil, séparation, dilemme de la vente), il y a des scènes vraiment très drôles. Une belle petite histoire devant laquelle on passe un excellent moment.
J'ai été pris par cette histoire de succession. Nul besoin d'aimer le vignoble. C'est vraiment la transmission de savoir et patrimonial. Le casting est crédible en fratrie. Qui a vécu une succession pourra s'y retrouver. Succession poison des familles ?
Comme tous les films de Klapish depuis des années, le film souffre d'un manque cruel d'ambition, c'est plat, sans grande saveur. Le réalisateur place ici son histoire dans une exploitation viticole, c'est le seul véritable intérêt du film. Ceux qui n'ont jamais fait de vendanges pourront voir un aperçu du travail quotidien, pour les autres, pas grand chose à se mettre sous la dent. L'histoire est très moyenne (surtout celle du fils aîné qui englue le film dans une sorte de surplace), le reste n'est pas nouveau (reprendre ou pas l'exploitation familiale, si oui de quelle manière ?). Les acteurs s'en tirent pas mal. La réalisation est sans éclat (voix-off flashs back moyens).
Marrant de constater à quel point un film qui obtient une jolie note moyenne de 4 ne se voit afficher en premières pages que des critiques négatives par le simple truchement des icônes « J’aime / j’aime pas » / « Jean qui rit / Jean qui pleure »…Ça sent le lobby anti-Klapish dans le petit monde Germanopratin qui n’a jamais cueilli un raisin, et c’est pourquoi je lui attribue avec un grand plaisir la note maximale de 5. Pourquoi ? Parce que «Ce qui nous lie » magnifie ma région natale au fil de ses 4 saisons : Des images sublimées, des acteurs épatants, beaux et attachants, une immersion quasi documentaire dans le monde viticole des Grands crus, une saga terrienne certes convenue mais touchante, et le bonheur de revivre une Paulée, d’entendre entonner un ban bourguignon et retrouver l’émotion à fleur de peau que j’avais ressentie en 2002 pour l’Auberge Espagnole. Du très grand Klapish avec beaucoup d’Humanité, n’en déplaise au journal éponyme dont la critique assassine de Vincent Ostria lui reproche « un goût de renfermé »…Mais ça ne m’étonne pas puisqu’il œuvrait avant pour les Inrocks où il est de bon ton de détester ce que le vulgum pecus apprécie...
Excellent film pour un hommage au meilleur vignoble au monde . Effectivement j'y allais à reculons mais finalement la lenteur du film nous prend ... et un excellent trio de jeunes acteurs pour interpréter les 3 gosses du vigneron mort. Le meilleur Klapish depuis longtemps
Difficile de mal noter ce film. On passe plutôt un bon moment, la nature est bien filmée, les acteurs sont plutôt bons. Mais j'ai eu l'impression que Cédric Klapisch ronronnait, qu'il assurait. Pas d'originalité, pas de prise de risque, un brin de facilité quand il cherche à susciter l'émotion. En définitive c'est assez efficace mais très convenu.
Après 10 ans d’absence, Jean revient d’Australie en Bourgogne à l’annonce de la maladie de son père. Il retrouve ses frère et soeur, Jérémie et Juliette, à la tête d’un vignoble et d’une propriété terrienne. Après le décès de leur père, ils devront gérer l’héritage et les frais de succession.
Ce film bénéficie d’un casting vraiment sympathique : Pio Marmaï, Ana Girardot (tout en finesse), François Civil (vu dans 10% la série TV de Cédric Klapisch), Florence Pernel, Eric Caravaca …
Malgré les drames et les conflits qui peuvent opposer les protagonistes, des solutions se profilent et les émotions transmises par le film sont au final très positives : c’est un film qui fait du bien au moral, les décors bourguignons n’y sont pas étrangers.
Ce qui nous lie, pour faire bref, présente les habituels défauts d'un Klapisch, qui pourront être vus suivant le point de vue comme des qualités : une grande générosité dans la mise en scène qui avoisine souvent la facilité ou le mauvais goût, une bonne direction d'acteur, qui peut s'approcher du cabotinage, et une faculté assez sidérante à réussir certaines scènes et à en rater d'autres.
On retiendra ici un scénario assez faiblard (on a l'impression d'avoir vu ce type de situation mille fois), mais des acteurs plutôt convaincants, à l'image d'Ana Girardot, que j'ai trouvé excellente.
Parfois, Klapisch parvient susciter une émotion brute qui nous tire (presque) des larmes : c'est la force de son cinéma désinhibé et éternellement adolescent. Si l'impression générale est cette fois plutôt négative, c'est parce que le contexte de ce film (le milieu des vignerons bourguignons) supporte moins bien le style déluré et foutraque de Klapisch que celui des étudiants de L'auberge espagnole.
Ce qui nous lie est loin d'être un bon film (le nombre de clichés et de facilités qu'il empile est colossal), mais il faut reconnaître à son réalisateur le talent de nous faire ressentir la libération sensuelle et rythmée qu'est une Paulée, et celui de nous amuser par une ou deux trouvailles rondement menées (comme Pio Marmaï qui invente par deux fois des dialogues de scènes observées).
Voilà un bon cru que ce film tourné sur un an, en Bourgogne, au rythme des saisons et de la vigne. Ce n’est pas un documentaire sur la viticulture et l’œnologie même si chaque étape est évoquée avec précision telle que le choix de la date des vendanges, l’encadrement des vendangeurs, la taille de la vigne ou le résultat des fermentations malolactiques. Le sujet est bien celui des liens familiaux, parents-enfants et au sein d’une fratrie, avec l’importance des souvenirs d’enfance et des non-dits qui peuvent faire mal longtemps après. Le scénario reste réaliste et ancré dans le quotidien avec, notamment, le problème des droits de succession élevés (500 000 €) lors de foncier viticole hors de prix, les inconvénients de l’indivision, la toxicité des produits phytosanitaires et l’esprit âpre au gain des voisins viticulteurs. Une mise en scène équilibrée, qui, malgré les tensions de certaines situations, privilégient aussi les moments de joie et de convivialité (fin des vendanges par exemple). C’est moins violent qu’une pièce de Tennessee Williams ou un film de Luchino Visconti mais tout aussi efficace. Sans oublier la musique qui colle bien au rythme du film et la belle chanson éponyme interprétée par Camélia Jordana.
Très joli film retraçant bien le monde la viticulture en mêlant une très belle histoire de famille. Les acteurs jouent "vrai" et on passe un très bon moment.
très très joli film tout en sensibilité, on ne s'ennuie pas, c;est juste la vie des vignerons en Bourgogne. Vraiment à voir. Les acteurs tout en simplicité. Bravo
Pas d'intrigue, peu d'émotion, lent et plat. Un film télé et encore! Dans mon canapé je me serais sans doute endormie! L'étoile que je lui donne est destinée aux comédiens qui jouent les deux frères . Pour le reste: TRÈS DÉCEVANT.
Il y a ceux qui crachent, et ceux qui avalent. Le vin dégusté. Voilà ce que le falot Jérémie réussit à dire à son méchant beau-père, un jour de grand courage. C'est-à-dire qu'il y a deux sortes de vignerons, ceux sans générosité (comme le très riche Anselme, avant tout un homme d'affaires), et ceux qui savent "Ce qui nous lie" (l'amour de la vigne), comme son moins riche gendre - héritier indivis (avec un frère aîné et une cadette) de 6 millions d'euros de terres viticoles bourguignonnes (dont on ne nous cèle rien des attraits cinégéniques, 5 saisons durant), quand même. C'est sans doute le (seul) message de cet ultra médiocre nouvel opus Klapisch..... Plutôt court en bouche.