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    Abracadabra
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    2,7
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    41 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Très bon film espagnol, avec un sujet aux premiers abords vu et revu (une autre personnalité dans le corps d'un proche), mais qui est ici traité de façon originale et bien sympathique. Si vous aimez les films qui change de genre durant la séance, allez y, vous ne serez pas déçu !
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Une comédie sur la schizophrénie, c'est plutôt rare....On va dire que celle ci fait rire parfois jaune, mais qu'elle est assez déjantée et jubilatoire......Le scénario est fin, et nous fait explorer l'inconscient d'un couple, où le mari est un "petit" schizophrène.....Bien sur il y a peu d'intériorité comme chez Woody Allen, mais les actes du monsieur le montre jaloux et possessif avec des rêves incongrus de possession...Le film est animé, nerveux, et les dialogues toujours accrocheurs .....Le père est doué en maths si l'on juge de ses explications de maths à sa fille de 16 ans (différence entre un suite et une série, peu être pas très intéressant au fond) mais i est surtout obsédé par sa femme. Le film est très distrayant, virevoltant parfois, avec des scènes gore, car le monsieur peut être assassin (dénonciation de la violence en Espagne)
    et jaloux......Schizophrénie et jalousie, il y a là une réelle relation........Le film va loin si l'on veut réfléchir;....Mais il, est drôle malgré tout et nous gratifie d'allusions au cinéma plutôt bien vues ( Taxi driver avec un chauffeur qui ressemble de loin à De Niro et aussi de belles références musicales ( 2001 odyssée de l'espace, Mike Oldfield ( Ommadawn ou tubular bells ?...
    La réplique de la femme à la fin devant l'alter ego de son mari en dit long et m'a laissé très songeur spoiler: " je suis toi quand tu n'es pas toi" Je ne l'ai pas entièrement décryptée
    ......Je sais qu'elle parle de schizophrénie dans une très belle scène à la Stanley Kubrick....
    Il me semble in fine que c'est une comédie plutôt intelligente, que ce soit dans le message ou la technique et qui sans être un chef d'œuvre, vaut bien une heure et demie au cinéma....Je la conseille sans insister
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Cinq ans après la réussite de Blancanieves (dix Goya dont celui du meilleur film), Pablo Berger signe à nouveau une belle réussite avec Abracadabra (qui sort en France huit mois après l’Espagne !). Après son adaptation muette et moderne de Blanche-Neige, il offre une comédie fantastique très plaisante, visuellement très belle et très bien interprétée. Même si le film est souvent drôle, Pablo Berger arrive avec bonheur à flirter avec d’autres genres (drame, poésie…) sans, pour autant, créer de rupture de ton brutale. Le film arrive donc à mener le spectateur vers différents rivages tout en gardant une certaine homogénéité et en passionnant de bout en bout. Pablo Berger est donc bel et bien un cinéaste à suivre qui signe à nouveau une belle réussite.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Pablo BERGER continue son chemin avec des films bien à lui (Blancanieves) et "Abracadabra" est lui aussi un un peu décalé dans la production actuelle.
    Mélange d'ironie - de rires jaunes - d'une certaine cruauté - de tendresse et puis quelques fulgurances violentes, oui ce film n'est pas d'en l'air du temps, mais j'ai vraiment aimé ce scénario original servi par un trio d'acteurs terrible, Antonio de la Torre ayant q'en à lui 2 rôles pour le prix d'un !
    C'est précis, bien filmé & monté avec une bande Son très sympa.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Il y a 5 ans, un film étonnant avait réalisé un véritable carton aux Goya espagnols en engrangeant la bagatelle de 7 prix dont ceux du meilleur film, du meilleur scénario original et de la meilleure actrice. Son titre : "Blancanieves". Son réalisateur : Pablo Berger, à qui on ne connaissait jusque là que la réalisation d’un seul long métrage, "Torremolinos 1973". Un film étonnant, pourquoi ? Parce que muet, en noir et blanc et mettant en scène une troupe de toreros nains !
    Il y a des réalisateurs qui donnent l’impression de faire toujours plus ou moins le même film. C’est un reproche qu’on ne pourra pas faire à Pablo Berger ! Face à la difficulté que représente la réalisation d’un film venant prendre la suite chronologique d’une œuvre totalement atypique, le réalisateur espagnol a choisi de se lancer dans le contraire absolu : une comédie dramatique bavarde et très, très colorée.. Dire qu’il a parfaitement réussi cette volte-face serait mentir. Il n’en reste pas moins que Abracadabra n’engendre pas la mélancolie et s’avère plaisant à regarder.
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2018
    « Je est un autre ». La célébrissime formule de Rimbaud est prise à la lettre par Pablo Berger dans ce film plein de fantaisie, mais malheureusement assez poussif. Le cinéaste avait pourtant donné, en 2012, la preuve éclatante de son talent en revisitant, de manière très originale, à la manière d’un film muet, l’histoire de Blanche-Neige dans l’Andalousie des années 1920 (« Blancanieves »). « Abracadabra », lui, sous ses airs fantasques, n’atteint jamais les mêmes sommets d’originalité. C’est un film beaucoup plus convenu, surtout dans sa deuxième moitié.
    Au début du film, en effet, on peut se laisser séduire. On s’amuse sans retenue de découvrir la pauvre Carmen (Maribel Verdu) encombrée d’un mari (Antonio Torres) qui se soucie davantage de football que de quoi que ce soit d’autre. Elle a beau avoir revêtu ses atours les plus somptueux pour se rendre à un mariage, cela ne fait ni chaud ni froid au machiste indécrottable avec qui elle partage sa vie. Jusqu’à ce qu’au bénéfice d’une séance d’hypnose organisée au cours du banquet de noces, le mari ne devienne quelqu’un d’autre. Le voilà changé du tout au tout : prévenant, prenant sa part des tâches ménagères, aidant sa fille à faire ses devoir de mathématiques, lui qui était jusque là totalement ignare dans ce domaine, … C’est un autre homme, mais est-ce vraiment l’homme idéal ?
    Carmen n’est pas au bout de ses surprises. L’esprit qui a pris possession de son mari n’est peut-être pas celui de l’homme parfait, loin de là. Il se pourrait même que ce soit celui de quelqu’un de peu recommandable. Telle est l’histoire totalement farfelue que raconte le cinéaste, manifestement assez peu inspiré, au point de recourir à des loufoqueries de moins en moins intéressantes (l’introduction d’un chimpanzé dont on se demande quel est son rôle, si ce n’est de faire du remplissage). La curiosité bienveillante qu’on ressentait au début du film s’émousse rapidement au fur et à mesure de son basculement dans un récit sanglant des plus quelconques.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Si Pablo Berger a du style, le cinéaste fait bien attention à ce que ce ne soit jamais le même, tournant chaque film en réaction au précédent. Ainsi, Abracadabra ne ressemble en rien, au moins sur la forme, à Blancanieves. Ce dernier était en noir et blanc, muet, d'époque et mélodramatique, le petit nouveau se distingue par la flamboyance de ses couleurs dans une comédie qui flirte avec un mauvais goût certain. Cependant, Berger avoue qu'il a toujours mis dans ses films trois ingrédients de base : l'émotion, l'humour et la surprise. Contrat rempli dans Abracadabra, assez azimuté mais qui ne s'emballe vraiment que dans sa deuxième partie avec un scénario qui lâche enfin les chevaux. Inutile d'essayer de déflorer l'intrigue qui de toutes manières ne s'appuie sur aucun réalisme, le mieux est encore de se laisser faire dans cette histoire d'hypnose et de schizophrénie sans chercher à tout prix où est le message. Tout juste peut-on remarquer que Berger fait à nouveau oeuvre de féministe avec notamment un portrait féroce du macho ibérique, épinglé dans tous ses travers. S'il est vrai que Abracadabra n'a pas la grâce miraculeuse de Blancanieves, le film possède suffisamment d'originalité pour séduire, nous offrant au passage une scène vraiment magique de danse. Maribel Verdu est une fois de plus remarquable, accompagnée du meilleur acteur espagnol de ces dernières années, le caméléon Antonio de la Torre.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    22 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2018
    J’ai hésité à donner 3 étoiles à cette comédie dramatique, mais la raison et l’intime conviction de me trouver devant une œuvre mineure, même si elle a le mérite de surprendre avec des images loufoques d’un monde que j’appellerai « onirico-allucino-squizophrenique », le tout dans une atmosphère kitche (hortera en espagnol)....
    blacktide
    blacktide

    60 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    De l’autre côté du miroir

    « C'est du vent le cinéma, de l'illusion, des bulles, du bidon ». Une magnifique arnaque si l’on veut, d’histoires sans fin et de science des rêves. Il faut au moins lui reconnaître cela à ce bon vieux Gabin : il s’y connaissait en Grande Illusion. Cette brise légère, ce gouffre aux chimères plutôt, qui chaque matin caresse les regards, de mille et uns cinéphiles, cinéphages et autres bouffeurs de pellicules, pour le plaisir de leurs beaux yeux. Car avant de n’être que mise en scène et direction d’acteurs, le cinéma existe à travers un souffle, une âme, un sortilège. Il ensorcelle, il dissimule, il simule, il se crée un prestige, un fantasme. Oui, dans Abracadabra, il est avant tout question de cinéma, et de grande illusion : Pablo Berger la travaille, la modèle, lui donne une forme, une fibre populaire. Et dans le reflet de cette illusion renaissante, s'y envolent les palettes du conte, de libellules à la sauce ibérique, et de boules à double facette.

    Puisqu’Abracadabra est une œuvre qui a tout du tour de magie : elle respire l’artifice, l’improbable, le sens du spectacle et la frustration. Jusqu’à atteindre une certaine forme d’hypnotisme. A la manière d’une salle obscure, où l’évasion se fait immobile, d’une plongée dans le noir au basculement vers un autre monde. Illusion, ainsi soit-il. Comme pour faire face à un réel sans passion, Pablo Berger y compose un univers décalé, coloré, presque irréel, où se mélangent les genres, et s’exorcisent les démons conjugaux.

    De l’autre côté de son sublime Blancanieves, l’épure muette de son noir et blanc laisse place à un déchaînement pop et abracadabrantesque. Dissonant, et pourtant, relativement analogue. Que ce soit dans sa fantasmagorie moderne, ou son esprit dénonciateur (un sous-texte autour du déclin conjugal, des violences relationnelles qu’il implique, et la nécessité de se redécouvrir), Pablo Berger décortique le regard, et nos façons d’être, lui-même très influencé par l’esperpento et la narration picaresque. Il enrobe ses histoires dans une étoffe délirante, et cherche l’émotion dans un décalage proche d’une certaine réalité.

    Opérant des basculements, et des détournements de codes, à la manière du Cinéma de son confrère De La Iglesia, Abracadabra mute de la banale comédie de mœurs au drame fantastique tartiné d’un arrière goût de thriller. Cet esprit transgenre transmis par l’écriture baroque et déformante de son script permet à Pablo Berger d’interroger les doutes et émotions de sa Carmen, perdue dans l’état des lieux de son couple. L’ouverture se déguste d’ailleurs en Volver. Les traits sont marqués, et les femmes d’Almodovar ne sont jamais loin, au détour de quelques talons hauts et sourires libérés. Discours féministe à l’appui, il y explore une fracture, un manque, dans des désirs qui semblent conjugués au passé, et un amour qui s’est essoufflé, dans l’indifférence du mari.

    Pablo Berger met ainsi en lumière ce moment précis où le couple se brise, là où le mari n’est plus qu’un étranger pour sa Femme. Alors, elle s’évade, dans des vêtements colorés, dans l’artifice et la mise en valeur. Comme pour tenter de le reconquérir, d’attirer son attention au moins une dernière fois. Dans tous ses états, telle la Carmen de Mérimée, elle envoûte de ses charmes, hypnotise (elle-même hypnotisée) et n’existe que dans la tragédie de sa passion amoureuse. L’irruption du fantastique au cœur du récit se vit par conséquent comme une transformation fantasmée, un dernier cri à l’aide de l’imaginaire, et une sorte de remise en question de l’homme idéal. Qui est véritablement l’être aimé ? Celui qui est autre, ou celui qui ne change jamais ?

    Personne aux deux personnes, les identités se perdent, et le cœur se singe. Ciao/ Adios el macho. Et dans le bouleversement qu’engendre cette possession, Pablo Berger célèbre la beauté de la femme (é)perdue, comme une fleur qui ne fane jamais, mais se renouvelle sans cesse. Il y a quelque chose de magique dans cette redécouverte. Comme une première fois, et ses regards étincelants. A l’image de cette danse passionnée et mouvementée sur l’hypnotique Abracadabra du Steve Miller Band, et le rapprochement des corps comme une confidence, un aveu sur I’m Not in Love. La magie de ces fièvres du samedi soir, sans doute.

    Comme dans la fable déroutante Rêve de Singe de Marco Ferreri, la figure du singe prend elle aussi une importance toute particulière : non seulement symbole d’une virilité à retrouver et d’un machisme à poignarder, elle jonche le récit pour personnifier la schizophrénie, la pulsion meurtrière tout en étant le reflet de l’étranger intérieur. Tuer le singe, seule manière d’être véritablement libre au final. Dans cette même logique, les libellules se font décoratives, comme pour symboliser l’envol en germe dans la quête de Carmen. Émancipation réaffirmée par son dernier acte pluvieux : Abracadabra invite donc les femmes à reprendre le contrôle de leur vie, par l’abandon et la fuite en avant. Se détourner des Hommes pour construire sa propre destinée et repartir sur des bases solides en somme. Radical, et un peu déconcertant. Comme une inversion au Calmos de Bertrand Blier, et ses femmes à délaisser pour du bon pinard et du pâté.

    Dans l’absurde et le burlesque, Pablo Berger se construit son petit univers, impitoyable et hypnotique, là où s’écume le kitsch visuel et le plaisir du conte. L’étrangeté vient par ailleurs alimenter le comique de situation : d’une visite d’appartement influencée par L’Exorciste, à un meublé échangiste plus suédois qu’hispanique, Abracadabra ne manque pas de dérision, dans son portrait émancipatoire. Une œuvre qui a du slip, pour sûr. Maribel Verdú rayonne, tandis qu’Antonio de la Torre en impose, entre tendresse, « beaufitude » et animalité. Abracadabra surprend donc, par sa fraîcheur ibérique, mais surtout par sa maîtrise des tonalités : de la légèreté comique à la délicatesse de sa fantaisie, Abracadabra manie sa formule magique comme un concentré de dureté dans l’existence, et de magie dans l’(extra)ordinaire. L’influence Allenienne, peut-être, comme une rose pourpre de Madrid qui aurait rencontré son Homme irrationnel.

    I see magic in your eyes
    I hear the magic in your sighs
    Just when I think I'm gonna get away
    I hear those words that you always say:
    Abra-abra-cadabra.

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    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2017
    "Abracadabra" est un film de genre, une comédie fantastique comme les Espagnols savent si bien le faire. La force du film est ce mélange des genres aussi étonnant qu'efficace. La base est celle d'une simple comédie familiale qui parle notamment de l'émancipation de la famille et de problèmes de couple puis vient s'ajouter des rebondissements dans le registre du fantastique puis l'histoire prend un virage vers le thriller psychologique avec toujours quelques petites touches d'humour noir. En plus, des différents registres, le réalisateur se permet même quelques clins d'œil sympathiques à d'autres films. Concernant l'histoire, il s'attarde sur Carmen qui est perdue entre son amour pour son mari même si celui-ci est difficile à vivre et son attirance pour son "nouveau" mari qui enfin lui donne tout ce qu'elle attend. La performance de Maribel Verdú et d'Antonio de la Torre qui passe d'un rôle à l'autre est remarquable. C'est une comédie réussie qui est assez drôle grâce notamment à pas mal de personnages secondaires bien déjantés comme le professeur, le couple ou encore l'agent immobilier complètement fou. Ils viennent égayer certaines scènes qui n'avaient au départ aucun potentiel comique et qui finissent par être amusantes. C'est un peu toute l'histoire de ce film qui aurait pu être un énième film de spoiler: possession
    et qui est finalement une comédie bien divertissante et originale.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    En 2013, Pablo Berger nous surprenait avec son Blancanieves, film muet en noir et blanc qui revisitait Blanche Neige. Changement de registre total avec Abracadabra, une comédie déjantée où un mari totalement macho et irritable qui n’accorde guère d’attention à sa femme et à sa fille, va se voir habité par l’âme du parfait époux, enfin presque. Le film prend également une tournure psychologique avec cette femme oubliée aux yeux de son mari et qui va être tourmentée par ce changement radical. Abracadabra offre de nombreux moments drôles et ose parfois nous dérouter quant à la profonde personnalité de l’âme perdue. Berger ose également les références improbables à l’Exorciste ou La Fièvre du Samedi Soir jusqu’à nous offrir un final épuré et plein de sens.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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