Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
frederic-briones.com
22 abonnés
97 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 août 2017
Sans être aussi prenant (sur la durée) que ces grands frères Conjuring 1 & 2, un bon film qui fait le job (largement mieux que le premier opus des aventures de la poupée possédée) : à savoir poser une ambiance, distiller petit à petit des indications tout va partir en sucette à un moment donné, puis faire la bascule dans le frissons, via des effets spéciaux distillés au compte goutte, et des effets plateau visant le sursaut régulier du spectateur... A moins d’être terriblement blasé, on cède volontiers aux réactions escomptées...avec une certaine délectation... Les actrice jouent plutôt bien, même si certains personnages sont traités de manière un peu superficielle... La mise en scène est efficace...L'isolement des lieux est perceptible... Tout juste quelques (petites) longueurs empêchent une note meilleure...
Soyons toutefois bon public et ne boudons pas ce petit plaisir...en attendant un prochain Conjuring ou autre pépite ibérique (les œuvres et les réalisateurs ibères et latinos sont les meilleurs en ce moment pour vous ficher la trouille au cinéma...
Dans la famille suites réussies je voudrai Annabelle 2 ! Alors on est bien loin du 1er niveau frayeurs, car ici on a peur !!! Les origines du mal prend au ventre et fait peur (sans abuser des jump scare). Et surtout le final donne tout son sens au premier film. Ne le regardez pas seul dans le noir !
CATASTROPHIQUE. C'est le premier mot qui me vient en tête pour ce film, si l'on peut encore appeler ça un film. C'est long, mou, et sans surprise ni frayeur, pas sur qu'il aurait fait peur à un enfant de 10 ans. Trop prévisible, longueurs inutiles rendent ce film limite soporifique. Film d'épouvante, je rigole. A déconseiller et surtout aux amateurs du genre.
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 20 octobre 2018
Attention l'infâme poupèe est de retour! Après le succès de "Annabelle", une suite... ou plutôt une prèquelle ètait logique : on reprend la même poupèe dèmoniaque mais pas le même metteur en scène ni les mêmes acteurs hormis Annabelle Wallis pour l'èpilogue! Disons pour faire court que le rèsultat est mieux ficelè que le premier volet! L'histoire est celle d'une pension de jeunes filles qui va se retrouver à habiter dans la famille Mullins! Sauf que là bas il va se passer des èvènements ètranges [...] Les thèmatiques sont viscèralement abordèes, les personnages sont bien dèveloppès, le mystère plane au-dessus du film, on est pris dans ce huis-clos et on sursaute beaucoup! Du coup, on a envie de revoir la suite, à savoir le premier volet! Reste tout de même un casting assez insignifiant (Stephanie Sigman, Anthony LaPaglia, Miranda Otto...) et quelques incohèrences scènaristiques pour se dèmarquer des autres films du genre! Heureusement l'ambiance à la « Conjuring » remonte le niveau d'un cran avec deux, trois passages flippants dans la chambre fermèe à clè...
Le filon Annabelle ayant fonctionné il était logique d’avoir un nouvelle opus, ici les origines de cette poupée maléfique. S’il y a quelques passages très réussis, on ne peut pas passer sous silence un scénario qui accumule les facilités et les non sens quand ça l’arrange. Mais aussi un montage un peu curieux qui ne va pas crescendo mais fait plutôt montagne russe. En fait tout manque de finesse pour faire vraiment peur de la musique de cordes saturée en passant par des jump Scare vraiment grossiers. Ceci dit le cahier des charges est tout de même plutôt bien rempli et on passe un moment pas désagréable, mais tellement éloigné de la qualité des deux premiers Conjuring auquel on est forcé de le comparer.
Classique mais réussi. Une bonne mise en tension, scénario construit pour une dernière demie heure "animée". Plus sanglant, rythmé et réalisé que le 1er, ce prequel tient la distance. Regret de na pas avoir des interprétations marquées et remarquées, simplement dans leur rôle, sans plus. Au final, laisse les portes ouvertes évidemment pour une suite. 3/5 !!!
Indéniablement meilleur que le 1er opus, ce qui n'était pas spécialement dur. Sandberg revient ici aux origines de la poupée maléfique, et nous apprend le pourquoi du comment cette fameuse poupée c'est retrouvé possédé. L'ambiance est nettement plus posé et se rapproche beaucoup plus d'un Conjuring sans atteindre le même niveaux bien entendu. Le film comporte pas mal de screamers mais ceux-ci sont relativement bien placés. Les acteurs sont très correctes et la direction artistique fait le taf. On se retrouve donc devant une bonne surprise et n'oublier pas de resté jusqu'à la fin du générique.
Annabelle Création, le second film de la franchise consacré exclusivement ( ou presque ) à la poupée maléfique remonte une fois encore le temps pour nous raconter les Origines de ses tourments. Comme son nom l'indique la " création " sonne comme le démarrage de tout pourtant il n'en est pas son centre, du moins pas complètement ...
David F. Sandberg le réalisateur du très bon Lights Out se fixe de narré l'histoire d'Annabelle mais se focalise surtout sur ces codes et autant le dire tout de suite à ce jeu, il s'y perd. Car oui, la connexion n'opère pas réellement avec le scénario que l'on devine bien vite. On voit tout venir à grand pas, les Jump Scare font leurs effets mais son enfilade coup sur coup brise complètement l'idée. Il n'y a pas assez de choix ici, son originalité ne peu donc qu'être contesté. La peur n'est pas très tenace.
Coté technique et rendu du film tiens la route, sans être à nouveau très innovent Sandberg capte une ambiance et laisse filé sur le même ton pour une aventure assez angoissante mais aussi très délectable. Les acteurs et actrices se livrent une bataille dans les clous, aucunes mauvaise notes n'est à notés, rien de bien fou non plus.
J'en reviens maintenant à son ambition de rattacher ce film à l'Univers de Conjuring et donc à son prédécesseur. Il y'a une démarche que l'on peu situé, comprendre, il y'a un sens, mais c'est toutefois une petite déception. Le premier film faisait le job parfaitement, lui rajouter une genèse pouvait être astucieux ... La mayonnaise ne prend pourtant pas. La faute à qui ? Peu importe ...
Un film qui officie très bien comme divertissement malgré ses quelques carences.
Après le décevant premier volet sorti en 2014, David F. SANDBERG créé la surprise en réalisant un film d'horreur efficace sur les origines de la création du mal. Ce deuxième opus de la saga "Annabelle" parvient même à surpasser les films de la franchise "Conjuring". L'avènement de ce réalisateur permet de revenir aux fondamentaux à défaut de révolutionner le genre. Ce dernier fait monter la tension à partir d'une mise en scène propre et soignée. Cette poupée maléfique parvient enfin à nous donner des sueurs froides.
Idéalisée pour certains, redoutée par d’autres : les confrontations ne manquent pas lorsque l’on cite « Annabelle », un nom aussi doux que préalablement (et faussement) innocent. L’histoire n’était pas forcément écrite, mais les faits n’ont pas manqué de diversifier l’idéologie collective ; force de constater que chaque jugement, aussi profond soit-il, doit être mesuré. Nous sommes en 1970, Angleterre, lorsque la mère d’une certaine Donna découvre une ancienne poupée Ann Raggedy chez un antiquaire et en fait l’achat. Sa fille de 24 ans, alors en école d’infirmière, allait par la suite subir des épreuves effroyables. Personne, ni même son entourage, n’était véritablement prêt à en subir les frais. Bien loin de toute civilisation urbaine, « Annabelle 2 : Les forces du Mal » ouvre son récit de manière contemporaine dans une petite bourgade au sein de laquelle une famille dite « lambda » s’offre à une vie paisible. Le père, fabricant de poupées, s’éprend de passion pour son métier, sa femme, s’occupe à ses diverses activités, alors que leur fille profite paisiblement du bon air. Mais tout ce beau monde sera marqué à vie par un événement tragique. Si le ton est clairement lancé, les plans fixes et l’épuration de l’image plongent le spectateur dans une sorte de terrain plat brumeux ; chacun sait ce qu’il va arriver, mais dans quelles circonstances ? Ce sentiment indéfectible qu’est l’angoisse restera le fil conducteur du long-métrage : les évènements successifs rendant la psychose de plus en plus palpable. Après un premier opus efficace bien que parfois téléphoné, l’univers d’ « Annabelle » s’étend avec professionnalisme et dynamiste grâce à une utilisation intelligente du terme d’ « origin story », à savoir un travail en profondeur sur l’origine du mythe. Personne ne semble vraiment intouchable et, que l’on soit « meneur » ou « suiveur », l’épée de Damoclès pèse lourd, et parfois, très lourd. Porté par un casting particulièrement convaincant, et sous la direction d’un David F. Sandberg concerné, la Warner a su ne pas tomber dans la facilité en conjuguant l’effrayant de l’innommable. Lorraine Warren cita un jour lors d’une visite au musée de l’Occulte que la caméra « pouvait filmer Annabelle, mais qu’elle ne la regarderai pas. Elle a causé bien des malheurs à bien des personnes ». Chacun est donc prévenu.
Pour le second épisode d'un spin off de film d'horreur grand public, le film sauve les honneurs, très largement. Assez fan de James Wan, j'ai adoré ses deux *Insidious* et plutôt pas mal apprécié les *Conjuring* bien que je les trouve légèrement en dessous. C'est sous la houlette de producteur qu'il officie quant au suivi des spin off que sont *Annabelle 1 & 2*. Je n'ai pas vu le premier, je ne serai donc pas en mesure de comparer.
Tout ce que je peux dire, c'est que le film se révèle plus fin que l'on pourrait s'y attendre et réserve quelques phases plutôt bien senties. Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, il s'agit d'une *origin story* tout ce qu'il y a de plus classique mais, grâce à une belle photographie, une interprétation convaincante côté adultes comme enfants et une mise en scène relativement intelligente bien que convenue (dans la lignée des films d'horreur de qualité de ces dernières années), le film bénéficie d'un regain de vitalité et se laisse suivre avec pas mal d’enthousiasme, mais il ne sera malheureusement pas l'objet de futurs cauchemars.
En clair, au vu de son statut de suite commerciale dénuée de toute volonté artistique et seulement animée par un appât du gain monstrueux des producteurs au vu du succès du premier volet et de la série *Conjuring*, le film se débrouille vraiment bien et surprend par sa sobriété et son envie de bien faire.
Pour les amateurs de film d'horreur qui ont écumé toute leur vidéothèque, le film n'a pas à rougir de faire l'objet d'une petite soirée cinéma d'horreur.
Autant le premier Annabelle était un navet autant cette suite sans être exceptionnelle reste de bon niveau. On retrouve les parties angoissantes qui font le succès de ce genre mais surtout une histoire meilleure que son prédécesseur.