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pietro bucca
58 abonnés
1 210 critiques
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3,0
Publiée le 24 octobre 2017
Je dois dire que je suis un petit peu déçu, car je m'attendais a un peu mieux. Le film n'est pas désagréable en soi, et après une première partie plutot interressante et une actrice principale qui est, elle meme excellente, malgré un rythme un petit peu "piano-piano". On se dit que cela va monter crescendo. Et effectivement, cela monte crescendo, mais cela part aussi dans tous les sens, quelque fois meme spoiler: a la limite du n'importe quoi, qui me feront meme venir a deux ou trois moments, le sourire. Je dois dire aussi qu'onspoiler: voit un peu venir de loin le manège qui s'opère avec ces gens si envahissants, que toute la terre entière aurait fichu a la porte, excepté le mari de cette pauvre fille . A noter tout de meme, la chute finale qui est magistrale.
Aie aie aie, on a le grand retour d'Aronofsky plus chaud que jamais avec Mother ! Un film d'horreur ultra violent où horrifisme, perversion et conflits dominent. Il avait déjà réalisé des films bien spasmants et étourdissants, mais là il a tout éclaté. C'est selon moi, son troisième meilleur film. Aussi compex que Pi, traumatisant que Requiem for a dream, sympa que Black Swan et délicat de temps à autres que The wrestler. Beaucoup n'ont pas compris l'histoire, ou même le sens du film. Laissez moi vous expliquer sans trop spolier : C'est une œuvre allégorique dont l'écrivain représente Dieu, sa femme représente l'épouse de Dieu et la maison représente la Terre. Beaucoup n'ont également pas supporté le film le trouvant trop dur à voir et nerveusement insupportable malgré un manque de scènes crues. Très stylisé et bien mis en forme, un décor très particulier qui se limite à une simple maison, mais qui va au fil du temps se faire massacrer et agresser par des inconnus. Excellentes interprétations de Jennifer Lawrence et Javier Bardem. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 5/5
En sortant de la salle de cinéma, j’etais plutôt troublée et pensive. J’ai trouvée le film tres bien réalisé tres bien cadré cependant je n ai compris qu’a la fin le film. Je trouve ça pitoyable de payer 8€ une entree de cinema pour un film qui dure 2h et ou on ne comprend seulement l’histoire qu’a 2min de la fin. Je ne le conseille pas personnellement pour des personnes qui veulent juste se divertir, mais je le conseille pour des personnes qui comprennent bien et qui réfléchissent bien tout au long.
Mother ! est le premier film de Darren Aronnofsky que je voie. Et je n’ai pas été déçu ! Les acteurs sont géniaux (mention à Michelle Pfeiffer) et parfaits (pas d’erreur de casting). Le scénario est réfléchi et intelligent, plusieurs interprétations sont possibles, et surtout durant la deuxième partie, il y a un délire, juste énorme, et je suis rentré dedans, c’est pourquoi j’ai aimé ce film. La fin est la fin qu’il fallait. Ce film est un pur chef-d’œuvre ! 5/5.
Déroutant, dérangeant, déstabilisant, malsain, perturbant, tant de termes qui nous sont proposés afin de qualifier cette nouvelle expérience offerte par Darren Aronofsky, mais l’on retient surtout que Mother ! se révèle comme une œuvre qui, une fois achevée, ne laisse assurément pas le spectateur en paix et poursuit sa torture bien après la fin de la projection. Le réalisateur de Black Swan et de The Fountain fait vivre au spectateur, une fois encore, une expérience d’une rare intensité dans ce thriller fantastique extrêmement anxiogène. A travers ce huis-clos sombre et dérangeant, Darren Aronofsky repousse les limites du thriller auquel il joint les codes du cinéma d’horreur, et ceci avec brio. Aronofsky écrit et réalise un film où se retrouvent une fois de plus les thématiques de son cinéma, l’obsession, la psychologie perturbé, une certaine ambiguïté entre réalité et fantasme, tous ceci magistralement mis en scène a travers une ambiance véritablement malsaine, rarement aussi poussé dans le cinéma. Un film qui ne laisse assurément pas indifférent, et qui happe le spectateur dans son cycle infernale de la première à la dernière seconde.
Si Darren Aronofsky a ajouté un point d'exclamation à la "Mother" de son titre, c'est très probablement parce qu'il veut bien se faire comprendre. L'effet produit ? Il semblerait qu'il nous indique un grand film, une oeuvre délirante et immense, une expérience cinématographique dont on ne revient pas indemne.
Le synopsis et les bandes-annonces laissaient entrevoir un thriller psychologique. Ce n'est pourtant pas le cas ; on a le droit a un thriller plus classique, celui d'un couple dont la tranquillité allait bientôt être perturbée par l'arrivée d'invités inattendus ... Le réalisateur utilise d'ailleurs cette intrigue pour continuer à nous induire en erreur pendant plus d'une heure, non sans talent. Alors qu'un couple a priori bien sous tous rapports est invité pour une nuit dans cette gigantesque maison. Leur attitude va soulever une légère inquiétude chez la femme, puisque ces invités, bien trop polis, vont doucement prendre possession de la demeure ...
La mise en scène est sobre, pour ainsi laisser toute la place à un quatuor d'acteurs au diapason. Michelle Pfeiffer excelle en figure cynique face à une Jennifer Lawrence virginale, tandis que Javier Bardem et Ed Harris semblent cultiver une étrange amitié. Les échanges sont grinçants, et les quelques rires sont nerveux. Aronofsky prend un malin plaisir à développer une relation vénéneuse, devenant très vite irrespirable.
L'insertion d'éléments fantastiques permet de donner une autre ampleur du film, qui lorgne alors sur le "Rosemary's Baby" de Polanski, avant de plonger dans un déluge de bruit et de fureur. L'occupation de la demeure se fait beaucoup plus brutale, des fans de l'auteur ne cessant vouloir pénétrer à l'intérieur. Le flot ininterrompu de cette foule avide et sans gêne offre les pleins pouvoirs à Aronofsky, qui se sert de ce chaos visuel pour livrer tout son savoir-faire. Ce dernier acte cathartique est évidemment celui qui scindera le public. Le réalisateur veut parler de tout, quitte à perdre tout son public. De l'intimité du couple aux affres dévorantes de la célébrité, de la relation homme/femme mis en rapport avec cette même célébrité. Tout se mélange pour former un requiem visuellement prenant.
Jennifer Lawrence, qui subit un calvaire christique parfois dur à supporter, livre ici sa plus belle performance. Comme le spectateur, qui s'identifiera ou non à elle, elle ne comprend rien. Ici, Dieu et ses humains, rongés par le même orgueil, organisent ensemble une fin du monde que "Melancholia" (de Lars Von Trier) évoquait plus finement.
L'auteur des pénibles "Black Swan" et "Noé" et du formidable "The Wrestler" renaît-il de ses cendres ou franchit-il définitivement le perron de l'Enfer ? Sa dernière production apporte en tout cas un vrai début de réponse.
Retour très attendu pour le clivant Darren Aronofsky et ses films donnant tant et tant de travail interprétatif au spectateur. Le point d'exclamation du titre lui-même appelait déjà à sa dose de cogite sur la portée symbolique de l'intrigue présentée. Le pitch minimaliste contribuait lui aussi au mystère. Sur la base toujours casse-gueules du huis clos, trouvant ici pour cadre ici une immense demeure isolée, le film débute comme une simple pochade : celle concernant un invité sans-gênes s'incrustant un peu plus chaque jour dans la vie de ses hôtes. La drôlerie provient surtout des réactions ambivalentes du couple, l'une est légitimement outrée de son comportement quand l'autre est prêt à prétexter toutes les circonstances atténuantes pour défendre l'attitude de « l'intrus ». Mais le mystère va bien vite s'épaissir à mesure que la maison se remplira, de même que la mise en scène basculera de la sobriété initiale à l'artillerie lourde déconcertante. Aronofsky reprend ici son schéma gagnant « rise and fall » (ascension/chute) déjà utilisé dans ses films majeurs tels Requiem for a dream ou Black swan. Corrosif, subversif, quasiment hilarant à regarder au premier degré, le film dégage simultanément une gêne, des hauts le cœur, stimule notre imaginaire, nous plonge dans des références historiques et religieuses pour un rendu unique. Que dit de notre monde l'effondrement de cette maison ? De quels métaphores le déchirement de ce couple se fait-il l'écho ? Par son refus d'explications complètement palpables, le film divisera son auditoire, frustrant les spectateurs attendant un twist formel et laissant une étrange sensation à ceux qui se seront laissés emporter par ce « voyage ». Une chose est sûre : nous voilà face à une œuvre ambitieuse, prête à aller au-delà des standards hollywoodiens pour décliner une variation sur la vie au sens large, d'où quantité de sous-thèmes pas perceptibles à la première vision. Les interprétations ambiguës de Jennifer Lawrence et surtout Javier Bardem se mettent au service du message pour donner plus d'épaisseur encore à l'ensemble. Une expérience cinématographique riche, peut-être qui sait la pierre angulaire d'un genre nouveau, assurément une œuvre qui trouvera sa place avec le temps.
J y suis allée en tan qu'inconditionnelle de Jennifer Lawrence mais suis vraiment déçue car on ne sait vraiment pas dans quelle aventure on se lance ; c'est plein de clichés ; le couple d 'inconnus qui débarque en se révélant super envahissant et auquel on ne met aucune barrière (absolument pas crédible) et à partir de leur arrivée on sait que ça va partir dans tous les sens et le summum du n'importe-quoi sont les scènes finales gores, complètement dépassées et déplacées. Qu 'est ce que Darren Aronofsky a voulu démontré ? le saura-t-on jamais ?
Darren Aronosvky sait créer des paraboles sur la féminité, ici il va plus loin que Black Swann et explore encore le féminin dans sa dimension protectrice et créatrice en opposant sa vision du monde à celle du mâle créateur... dans la veine de Carrie ou Rosemary's baby... Quelques plans maladroits mais une atmosphère incroyable,c'est un grand film assurément!
Vraiment n'importe quoi ce film, c'est l'anarchie totale. Les réactions de l'actrice principale sont difficilement compréhensibles. Pourtant les deux acteurs sont géniaux et il y a un beau jeu, mais le scénario est complètement absurde. A fuir surtout pour les plus jeunes ou âmes sensibles
Un conseil, faites autre chose. Autant Jennifer Lawrence est extraordinaire, autant le scénario se dilapide complètement dès la 2ème partie du film. A vouloir être original, on se retrouve dans une mise en scène outrancieuse avec une histoire pour le moins décevante. C'est dommage car le film commence plutôt bien, l'atmosphère est étrange et a quelque chose d'envoutant, il y avait matière à faire un film qui sortait de l'ordinaire. Mais là , on devine une intention maladroite de troubler le spectateur. Résultat? On est déçu, on attend la fin avec impatience...Choquer pour choquer, aucun intérêt
Ce film relève tout simplement d'un genie pure, il ne faut pas se cramproner a une logique il faut le vivre comme si on etait personne principal, ressentir chaqu'une de ses émotions bon film a vous
Ce film est un grand film, on ne sait quoi penser à la fin car le réalisateur a voulu nous faire rentrer dans un univers et à la fin on se retrouve déstabilisé puisqu on imaginait pas cette issue. Ce film à plusieurs sens, il faut voir les doubles ou triples sens, notamment sur le sens même de l humanité et ce que nous sommes réellement dans nos travers, dans nos rapports les uns les autres. Il faut réfléchir pour comprendre ce film, ce n est pas un film que je qualifierais de léger. S'il y a quelque chose à comprendre. À voir