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    Mother!
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    833 critiques spectateurs

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    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    295 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2018
    "Mother !" septième film de Darren Aronofsky, intriguait beaucoup avant sa sortie. Certains fans du cinéaste espéraient qu'il remonterait le niveau après son Noé, alors que ce dernier était loin d'être mauvais. Pourtant, avec ce nouveau long-métrage, le réalisateur de "Requiem for a Dream" divise encore plus le public. Il faut dire que le film n'est pas très abordable à première vue, tout dedans étant sujet à interprétation. On peut vite être perdu dans cette histoire qui semble n'avoir aucun sens, avoir l'impression que Aronofsky a complètement pété les plombs derrière la caméra et ne rien y comprendre.

    Cela dit, on ne peut nier les qualités techniques de ce film. Rien qu'avec sa mise en scène, Darren Aronofsky parvient à rendre son film oppressant et y apporte beaucoup de tension. Sa façon de rester toujours au plus près de son personnage principal, le suivre partout où il va, faire des gros plans sur son visage, ses yeux et même utiliser la vue subjective pour se mettre directement à sa place, tout cela renforce le huis-clôt et l'impression d'être cerné de toute part, qu'il n'y a aucune issu. De plus, certaines scènes font preuve d'une violence surprenante mais complémentaire à la violence psychologique éprouvée par le personnage. Enfin, même si on n'est pas fan de Jennifer Lawrence, il faut reconnaître qu'elle est tout de même très convaincante dans ce film.

    Cependant, Darren Aronofsky perd le spectateur dans sa tentative de raconter une histoire métaphorique. Il va assez loin, à l'image de la dernière partie du film qui peut sembler sortir de nul part et rendre le récit encore plus confus. On peut même aller jusqu'à se demander s'il y a vraiment un sens à tout ça finalement. Et cette confusion au cours du visionnage empêche d'une certaine manière d'apprécier le film, de vraiment entrer dedans et de chercher à y trouver un message. On est comme bloqué face au film qui refuse de nous laisser suffisamment de pistes pour qu'on puisse le comprendre vraiment.

    Toutefois, bien qu'on ne comprenne pas forcément le film au premier abord, on n'est pas forcément complètement extérieur à l'histoire. Et grâce aux qualités techniques justement du long-métrage, on peut se raccrocher à quelque chose et ne pas tout rejeter en bloc. Ainsi, le visionnage n'est pas déplaisant, malgré l'aspect déroutant du récit. Et une fois le visionnage terminé, après quelques recherches en quête de sens et d'interprétation, une théorie se démarque des autres : celle sur l'allégorie religieuse et écologique. Cette théorie, qui serait une sorte de relecture de la Bible, suppose notamment que le personnage de Javier Bardem serait la représentation de Dieu, celui de Jennifer Lawrence une représentation de la Mère Nature. Ed Harris serait Adam tandis que Michelle Pfieffer serait Eve. En reconsidérant les événements du film sous ce point de vu, on trouve alors de la profondeur à l'histoire et surtout une véritable satire de la religion et de l'humanité. Le film n'est alors plus un simple délire d'un réalisateur en manque d'inspiration, mais un film qui fait sens et qui marque par sa forme et particulièrement l'originalité de cette forme pour faire passer le message. Car le message en lui-même n'est pas nouveau mais la façon dont il est passé, elle, l'est. Et ça fait plaisir de voir un réalisateur qui essaye d'apporter un peu d'originalité, même si ça semble n'avoir aucun sens dans un premier temps.

    "Mother !" peut être assez frustrant à regarder si l'aspect premier du film ne plaît pas au spectateur et s'il ne parvient pas à trouver du sens dans le récit. Dans ce cas, le long-métrage semble vide et inutile. Pourtant, Darren Aronofsky ne s'est pas juste amusé à faire un exercice de style. Son film a du propos, mais c'est au spectateur de le comprendre au lieu qu'on lui explique. Et malgré la forme de son métrage, le cinéaste américain souhaite que son film soit compris. Il en a peut-être trop fait pour certains, pas assez pour d'autres. Quoiqu'il en soit, il a réalisé un film qui fait réfléchir et ça, c'est déjà beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2018
    Mother!, pour reprendre les propos du prince des Ténèbres Dédo : "De quoi ça parle ? ... On sait pas trop." Le dernier film de Darren Aronosfky, auteur entre autres de Black Swan et Requiem for a dream, tisse en effet sa toile dans les méandres du mindfuck le plus sombre, et ne donne guère lieu qu'à des réactions fortement polarisées entre le dégoût et la passion.

    Il est très difficile de parler de Mother! sans en spoiler le scénario ; je m'adresse donc ici à ceux qui ont vu le film. Pour les autres, je vous conseille de le voir avant de commencer votre lecture.

    Pourquoi le film a-t-il laissé de marbre bon nombre de spectateurs et a recueilli à sa sortie un accueil plutôt mitigé, voire carrément froid ? La faute revient à mon sens à un scénario qui se veut purement métaphorique, jouant avec plusieurs niveaux de lecture, et qui va grimper pas après pas l'escalier qui mène à la folie pure et simple, dévoilant au passage quelques scènes difficilement soutenables.

    Bon, okay, c'est un film métaphorique, ça, je pense que tout le monde l'aura compris. La question qui reste en suspend est : bordel, Mother!, de quoi ça parle ?

    Je pense que Mother! parle de la confrontation entre deux idéaux : d'un côté, celui de devenir une mère ; de l'autre, celui d'être un artiste renommé et adulé. Ces deux idéaux incarnés allégoriquement par Jennifer Lawrence et Javier Bardem agissent comme deux éléments chimiques non miscibles, à l'image de l'huile et de l'eau : l'un prenant le dessus sur l'autre sans jamais parvenir à une fusion (Comprendre ici la référence à la fusion amoureuse.

    Explications de la symbolique du film :

    spoiler: Le personnage interprété par Jennifer Lawrence semble éperdument amoureux de celui de Javier Bardem. Elle est nouvellement arrivée dans sa vie à lui, déjà bâtie à l'image de la maison qu'ils habitent tous deux mais qui est la propriété du mari, et visiblement comme remplaçante d'une ancienne épouse. Les premières scènes du film plantent le décor de la relation qui unit le mari et la femme : elle, cherchant à se faire une place dans cet univers qui n'est pas le sien, transformant la maison, bâtit finalement pièce par pièce cet idéal de vie à deux qu'elle espère obtenir. Lui, absent, obsédé par son oeuvre et l'inspiration qu'il peine à retrouver, ne montre que peu d'attention pour son épouse et semble même ennuyé par sa présence. Cet espoir de parvenir à soigner cette relation bancale va prendre vie dans les murs de la bâtisse, qui deviennent organiques. Cette forme de vie semble autant incarner l'espoir que l'amour et l'énergie que met Jennifer Lawrence à essayer de sauver cette relation de couple étouffante et autophage. À mesure que le désespoir apparaît, le "coeur" de la maison se meurt et les murs s'effondrent. La couleur ocre/jaune que Jennifer Lawrence applique sur les murs du living room et les cachets effervescents qu'elle prend afin de calmer ses angoisses semblent avoir un effet apaisant à court terme sur cet organe vivant qui petit à petit s'étiole. De même, la tâche de sang qui persiste sur le sol de la chambre de l'enfant malgré ses efforts pour l'éponger et le cacher, peut refléter l'inefficacité de ses efforts pour combler les failles de cette relation... Jusqu'à même former un trou béant dans les fondations de la maison. C'est un peu ce que résume la réplique de Michelle Pfeiffer "Vous donnez, vous donnez... C'est jamais assez." La rupture brutale dans cette harmonie feinte intervient avec l'arrivée du couple d'admirateurs incarné par Ed Harris et Michelle Pfeiffer : ravivée par l'admiration, la soif de reconnaissance et de célébrité tend à faire basculer Javier Bardem dans la négation totale des désirs et envies de son épouse : de son besoin de proximité et d'exclusivité avec son époux à son amour, cette "maison" qui lui est chère et jusqu'au fruit de leur amour. Le délire psychotique sur lequel repose l'intrigue va ensuite aller crescendo jusqu'à voir la relation entre Jennifer Lawrence et Javier Bardem se détruire, se consumer et finalement s'éteindre. Deux fondus en blanc vont toutefois court-circuiter cette montée irrémédiable en puissance de l'horreur, lors de la conception puis de la naissance de l'enfant, où Jennifer Lawrence va pendant un court laps de temps retrouver une paix relative. Mother!, ce n'est pas seulement l'histoire d'une destruction, c'est aussi celle d'une création. Le créateur est ici incarné par Javier Bardem, auteur atteint du syndrome de la page blanche qui va littéralement cannibaliser l'amour de sa compagne (Qu'il désigne comme étant "sa muse" dans le film) pour parvenir à retrouver l'inspiration. Obnubilé par la célébrité, se complaisant dans la divinité que lui confèrent ses lecteurs, il n'hésite pas à laisser cette vénération fanatique balayer sa vie sentimentale et privée, Comme prisonnière d'une boucle sans fin, l'histoire est amenée à se répéter puisque la scène d'ouverture du film (où Javier Bardem extrait des cendres de sa précédente compagne une sorte de pierre précieuse symbolisant l'amour qu'elle lui porte) et la scène de fin sont quasiment identiques (À l'exception près qu'il s'agit là de Jennifer Lawrence.)


    Je comprends tout à fait qu'on puisse ne pas aimer Mother!, même si je fais partie des rares personnes qui l'ont apprécié. Bien que difficile à décoder, je trouve malgré tout qu'il fait force de proposition sur un large panel de films insipides dont on ne retient même pas la moitié du scénario.

    Plus que ça, le film impose une ambiance étouffante et intrigante, qui exige et obtient une réaction (Quelle qu'elle soit) de son public. Le travail de la lumière, du son et du cadrage (Avec ces plans qui talonnent Jennifer Lawrence de quelques dizaines de centimètres à peine) rendent pleinement hommage au genre du thriller et confèrent à l'ensemble du film son côté oppressant et malsain.

    De plus, et ce n'est qu'une affaire de goût, j'aime énormément Javier Bardem et Jennifer Lawrence. Je n'en dis pas plus, No Country for old men, Happiness Therapy, chut.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    33 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2018
    Il y a dans ce “Mother!“ tant de positifs comme de négatifs, qu’il est difficile d’en apprécier pleinement ses qualités réelles. Dans sa première moitié, D.Aronofsky livre un suspens angoissant et bizarroïde, qui ouvre tellement de portes et captive par les multiples questions qu’il suscite. La folie ambiante monte crescendo, le réalisateur-scénariste pousse le bouchon toujours plus loin vers l’étrange et l’inattendu, vers un paroxysme étouffant. Puis s’opère une courte pause, comme bienvenue, sans réponse mais respirante. Enfin, le réalisateur ré-édite sa nouvelle partie, avec encore plus d’excès, avec toujours aucune lisibilité, mais malheureusement cette fois-ci, c’est beaucoup moins digeste. La gourmandise du début se conclut par une overdose frustrante. Que cette histoire ne donne aucune réponse et brouille constamment toutes les pistes mises en place, pourquoi pas? mais quel est l’intérêt d'un tel acharnement ? Et si l’arrivée du bébé peut être considérée comme l’arrivée du Messie, le réalisateur, qui a déjà fait naufrage avec le biblique “Noé“, est à nouveau ici coupable de grossièreté bourrative inutile. Mais, paradoxalement, c’est aussi le retour du talentueux réalisateur de “Black Swan“ et de “Requiem For A Dream“, apte à créer une ambiance unique jouant des extrêmes, le tout par une technicité de haut vol, par une caméra qui virevolte autour de son héroïne pour mieux l’étouffer, ainsi que par ses plans millimétrés d’une rigueur hors-pair. J.Lawrence est très convaincante dans la souffrance qui lui est imposée, le reste du casting assure également dans la dramaturgie survoltée et insignifiante que le réalisateur a bien voulu leur imposer. Inclassable, incompréhensible, excessif, comme intense, trippant et démentiel, “Mother“ donne la sensation d’un plaisir dubitatif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Bon film, bien que très étrange, trop étrange. spoiler: Le film n'a aucun sens du début à la fin.
    The Claw
    The Claw

    60 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Drôle d'histoire n'est-ce pas, vu un tel résumé ? En fait, quand ça commence on trouve ça un peu étrange, puis ça devient de plus en plus fou. Et puis, j'ai finalement vu (cru voir) où Darren Aronofsky voulait en venir. Et donc, j'ai mon interprétation du film. Et franchement, quand on voit le film comme ça, c'est vraiment pas mal du tout, je dirais même que c'est un super film.
    En fait, je crève d'envie de vous livrer mon interprétation avec les balises Spoiler, mais j'aurais quand même peur que certains regardent mon interprétation avant d'avoir vu le film. Et puis, de toutes façons, j'ai cru comprendre que beaucoup en avaient la même interprétation que moi. Donc ça me rassure : je ne suis pas complètement fou.
    Mais franchement, si vous ne l'avez pas vu, regardez le. Ca vaut le coup d'oeil.
    Ah punaise! Quand j'y repense...
    Dawasta
    Dawasta

    52 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Darren Aronofsky revient avec un huit-clos anxiogène, sombre et dérangeant. Bien que longue à démarrer, la première partie a de quoi nous intriguer. Le spectateur partage l’incompréhension et l’impuissance de Jennifer Lawrence face à des situations aussi absurdes et dérangeantes que celles d’un cauchemar. Tout est filmé de son point de vue. La caméra est littéralement collée à l’actrice et multiplie les gros plans oppressants. L’ambiance est celle d’un Stephen King et d’un David Lynch, entre « L'Échelle de Jacob » et « Rosemary's baby ». Puis le film continue de monter en intensité, jusqu’au moment où on comprend où tout cela nous mène... et au moment où on décroche... Oui car la métaphore religieuse manque cruellement de subtilité. Et là Aronofsky en fait beaucoup trop. On assiste donc aux principaux épisodes de la Bible (on voit venir la scène du bébé à des kilomètres) avant un climax (à la Carrie) spoilé par le début du film lui-même ! La deuxième heure parait bien longue.
    Les thèmes de prédilection du réalisateurs n’ont pas changé (la folie, la souffrance, la solitude, la descente aux enfers) et ce film trouve donc parfaitement sa place dans sa filmographie. Mais au-delà des images chocs, du bruit et de l’hystérie qu’il génère, il lui manque un message, quelque chose qui va plus loin que la représentation d’un concept (ici la relecture biblique). Pas le genre de film que j’ai envie de revoir en tout cas (et ma note est généreuse). (Moyen)
    Matis C.
    Matis C.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2023
    Mother ! est un concentré de merveilles originales si peu commune que l'on ne peut passer à côté. Dans ce film sombre dans lequel la fantastique Jennifer Lawrence, une fois de plus parfaite, nous fait vivre un moment véritablement éprouvant, nous confirme les talents de Javier Bardem. Bien que les critiques soient pour le moins divisées à son sujet, je persiste à dire qu'il s'agit d'une perle rare. En effet, il est de plus en plus rare de voir des films qui nous font ressentir les sensation procurées par ce long métrage. Chaque élément du film en cache un autre, toute chose est métaphore ainsi qu'étude de la société, tant dans des aspects sociaux ou psychologiques que religieux ou autre. Il y a tant de façon différentes de comprendre et de ressentir ce film que l'on ne pourrait les compter. Ce film est tout simplement unique, et on ne peut qu'avoir une idée de ce qu'il représente tant que l'on ne l'a pas vu. J'étais septique avant d'aller le visionner dans les salles obscures, je ne pensait pas qu'il pisse être tant bouleversant que cela. Mais je me trompais amèrement. C'est tous ces éléments qui prouvent une fois de plus que Darren Aronofsky est un immense réalisateur, ce qui fut déjà constaté dans Black Swan et Requiem for a Dream, et que Mother ! est un chef-d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 avril 2018
    N' importe quoi ce film. Je suis déçue, on se pose pleins de questions mais on y trouve pas les réponses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 avril 2018
    que du bonheur ! du trash de l ésotérisme , un film qui ne laisse pas indifférent.
    il faut admettre que le concept ,entre la foi et l agnostique est troublant. j'ai pas trop aimé"black Swan" mais celui là j'adore !
    pour public averti.
    Albert D.
    Albert D.

    7 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Alléché par le casting Aronofsky, Jennifer Lawrence, Michele Pfeiffer, Javier Bardem, j'ai loué. Gros bof. Si c'est une allégorie, elle est ennuyeuse. Insignifiant, déplaisant, interminable, et à la fin : tout ça pour ça. Une de mes plus grosses déceptions de l'année
    Kamal G.
    Kamal G.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2018
    Superbe film aux allures métaphoriques et théologiques.
    C'est typiquement le genre de films qui sépare , soit on ne pige rien et on est scandalisés soit on voit bien le fils dès le début, et on prévoit d'une certaine manière la suite.
    Ambiance hystérique , oppressante qui rappelle ces quelques moments de la vie.
    Des scènes brutales et sanglantes, qui rappellent le rite païen qui revient à la mode.

    Ce film est décidément religieux, vous serez déçu si vous ne l'êtes pas.
    isa_dijon
    isa_dijon

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2018
    Mais qu’est ce que c’est que ce nanard hollywoodien ?! Non mais au secours ! Ce film n’a ni queue ni tête ! C’est une perte de temps !
    altifab
    altifab

    1 abonné 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2018
    La première claque depuis très longtemps, ce film est un chef-d'oeuvre.
    On est plongé pendant près de deux heures dans une ambiance profondément malsaine.
    Ce n'est très clairement pas un film facile à voir et j'avoue, j'ai été obligé de chercher quelques explications clés sur Internet.
    Mais je n'étais pas si loin que ça dans les sentiments qui m'ont habités durant la projection. Cette dualité de propos que le réalisateur a habilement traité. Une fois ceci fait, je peux maintenant crier au génie.

    Il y a ainsi deux sujets de fond qui sont traités en parallèle:
    - En premier lieu, spoiler: l'emprise psychologique d'un homme pervers narcissique (Lui, le poète) sur son épouse (Mother!) à la santé mentale fragile. Le pervers narcissique utilise sa proie jusqu'à la détruire, puis passe à une autre cible. Avec cet éternel recommencement.

    - Le second est plus subtile au début puis très clair au fil des évènements. spoiler: Il s'agit d'un récit biblique où Dieu (Lui) créé la Terre avec Dame Nature (elle la maison), et jouit du culte des Hommes envers lui. On y voit Adam et Eve, Cain et Abel, la colère de Dieu envers Adam et Eve (à noter que le réalisateur a évité d'utiliser le fruit défendu, ici symbolisé par un coeur en cristal, brisé par Eve), les 7 péchés capitaux, les tables de la loi, Jésus et certainement d'autres symboles mais je ne suis pas assez calé dans ce domaine pour les avoir identifié. Jusqu'à l'apocalypse qui est censé remettre tout à zéro.


    Le réalisateur se permet donc de juger de manière sévère spoiler: le dieu divin, égoïste, narcissique
    , à travers les traits d'un poète dont l'oeuvre touche au plus profond de nombreux Hommes, jusqu'à lui causer des problèmes.
    Il exprime aussi la folie humaine lorsque celui-ci tient en adoration un artiste (un créateur), et vis-à-vis de la nature qui lui donne tant et est détruite par l'Homme.

    Ce film va certainement me remuer encore quelques temps.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 avril 2018
    ARGH je suis obligée de mettre une demie étoile!!! Il n'y a pas de mot pour qualifier ce que je ressens au sujet de ce film. spoiler: C'est bon, j'ai bien compris le rapport biblique, Jésus, la nature humaine blablabla mais bon sang, à un moment faut arrêter la masturbation intellectuelle!
    Je n'ai rien contre les films qui prennent leur temps, et j'ai donc attendu patiemment la fin, et j'ai fini en colère. Ce film est immonde!!!
    Fabien S.
    Fabien S.

    491 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Un bon drame fantastique sur la naissance teinté d'horreur et de suspens. Un très bon film de Darren Aronofsky.
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