Mon compte
    Mother!
    Note moyenne
    2,9
    6195 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mother! ?

    838 critiques spectateurs

    5
    146 critiques
    4
    153 critiques
    3
    105 critiques
    2
    116 critiques
    1
    115 critiques
    0
    203 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Florent B.
    Florent B.

    76 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Alors là je suis mitigé ! Bonne prestation de Jennifer Lawrence, qui excelle à merveille dans son rôle à la fois inquiétant et énigmatique. Un casting 4 étoiles au service d’un scénario tordu à souhait. Le mythe d’Adam et Ève, la création perpétuelle de Dieu ( il faut le préciser, incarner avec brio par Bardem ), s’embarque dans un délire visuel dont seul Aronofsky a le secret. Certes c’est choquant, dérangeant, mais trop farfelu pour moi. Je comprends parfaitement le message transmis par le réalisateur de Black Swan, mais à aucun moment je n’ai ressenti quoique ce soit. Je suis resté sur ma faim, malgré les acteurs et un cadrage magnifique.
    Yasmine T.
    Yasmine T.

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Surement le film le plus étrange que j'ai vu.
    J'ai apprécié l'ambiance des 15 premières minutes, pensant qu'il s'agirait d'un thriller façon huis-clos. La suite du film monte crescendo dans une forme d'absurde et de gore qui laisse la grande majorité des spectateurs dans une incompréhension totale. Lorsque le générique de fin est (enfin) apparu, toute la salle était sous le choc. Mais un mauvais choc.
    Je n'avais peut-être pas compris la grille de lecture et la métaphore qu'est censé représenter le film mais pour moi rien n'était fait pour qu'on comprenne.
    Je ne conseille vraiment pas.
    conrad7893
    conrad7893

    305 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    Un film étrange auquel je n'ai pas adhéré malgré l'interprétation impeccable de jennifer lauwrence.
    Je n'ai pas compris l'histoire je suis passé à côté .
    Dommage
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    bon je n'accroche vraiment pas à ce réalisateur, je vais simplement ne plus regarder ce qu'il fait, je n'ai aucun de ses films.
    2 etoiles pour l'esthetisme, et surtout pour les 4 acteurs.
    Mais je ne rentre pas dans le délire du réalisateur, je vois bien ce qu'il veut dire et toute la symbolique de l'histoire mais ce n'est vraiment pas mon trip.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2018
    Mother! Est une oeuvre métaphorique relativement bien conçue et si vous aimez les films qui n'hésitent pas à bousculer leurs spectateurs en les plaçant dans des positions cognitives inconfortables, foncez !
    Vous devez juste, pour apprécier ce film, savoir aller, facilement, au delà de ce que vous voyez et de vos aprioris immédiats.

    Quelques précisions par contre : Cette oeuvre ne parle absolument pas de "mère nature", d'humanité ou de religion, ceux qui croient cela sont totalement à coté de la plaque. Le film n'est pas non plus scindé en deux parties (thriller puis horreur) ... non ... car Mother! n'est ni un Thriller, ni un film d'horreur, ni même un film dramatique. Il possède bien des éléments intrigants et des images "horribles", mais il ne fait pas partis de ces genres ... voir spoiler.

    spoiler: Mother! est un film psychologique/philosophique (c'est ça, sa véritable classification), qui anthropomorphise le processus de création d'une oeuvre et place en le personnage central (Jennifer Lawrence) celle de l'Inspiration, la muse, mère des idées que seul l'auteur juge bonnes ou mauvaises et qui parfois, peut les rejeter avec indifférence totale ou au contraire les décortiquer violemment pour se les approprier. Inspiration qui n'a aucun contrôle sur les dérives de l'imaginaire rationnel ou irrationnel de l'auteur... Inspiration qui n'a plus lieu d'être, qui disparaît, usée, brûlée, pour fournir son "diamant", une oeuvre achevée.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    113 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Après nous avoir livré sa version du déluge quelque peu désopilante (le clinquant Noé), voici donc une nouvelle digression du décidément très auto satisfait Aronofsky sur les textes Bibliques qui, une fois encore, projette toute sa mégalomanie artistique et la limite de sa propre réflexion sur un sujet qu'il finit par complètement dévoyer au profit d'une vision très anthropomorphiste de la nature divine, réduisant celle-ci à une figure puérile et irresponsable en quête de reconnaissance permanente (genre pervers manipulateur narcissique) et qui n'aurait de raison d'être que dans la satisfaction que lui procure l'adoration dont elle fait l'objet.

    Ainsi donc, c'est avec effarement que nous assistons à cette parodie de cinéma qui se complait ad nauseam dans de la symbolique ultra lourdingue, transformant progressivement un huit clos dans un premier temps assez classique en un bordel sans nom à mesure que les enjeux déjà très largement éventés par une narration reprenant grossièrement la genèse (Adam et Eve, le pécher originel, Abel et Cain) finissent par se muer en une fresque Dantesque sur l'apocalypse frappant une humanité dépeinte comme uniformément hystérique (la question étant de savoir si le réalisateur lui même s'associe au troupeau qu'il dépeint?).

    Du coup, inutile de dire qu'il est pour le moins difficile de s'époumoner devant ce qui relève bien plus de l'égo trip d'un réalisateur en pleine crise de nombrilisme artistique que d'un film à part entière tant cette vision étriquée des saintes écritures (qui à défaut de l'être réellement pour peu qu'on rejette ce qualificatif fédèrent malgré tout bien plus que le cinéma de Darren!) ne reflète au final que la frustration d'un type s'imaginant plus capable de créer que le Dieu hypothétique (pour les croyants du monde entier) à qui son film fait injure.
    Kylian 440
    Kylian 440

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Film excellent mais la plupart des gens ne vont pas comprendre l histoire car effectivement, c est un vrai chef d oeuvre. je ne vous spoilerais pas mais ce scénario a vous en faire tomber par terre et à vous en faire débattre et réfléchir pendant des semaines est juste excellent.je pense que les 2,6 étoiles sur ce film, c est juste car les gens n ont pas compris le scénario qui est très complexe,mais excellent .
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Ce nouveau film de Darren Aronofsky connut en France un accueil mitigè! Du fait que "Mother !" s'èloigne d'une rèalitè concrète et socialement acceptable, il est clair que cette descente aux enfers va en dègoûter plus d'un! C'est au demeurant un film malsain et hallucinant qui a fait couler ènormèment d'encre en crèant une vive rèaction! Une sorte de huis-clos qui prend rapidement des tournures cauchemardesques où l'on suit Jennifer Lawrence (saisissante) en gros plan dans une histoire haletante, brutale et sans pitiè! Le spectateur vit le film du point de vue de Lawrence en vivant l'expèrience avec elle! La mise en scène d'Aronofsky est tellement forte que le mètrage est particulièrement crèdible dans les èmotions qu'il veut faire passer telles que la peur, l'oppression, l'obsession ou l'incomprèhension! Beaucoup d'interprètation sont d'ailleurs intèressantes ce qui donne envie de visionner "Mother !" une seconde fois même si l'expèrience est difficile à vivre! Une vraie (et bouleversante) proposition de cinèma avec une construction à la "Requiem for a Dream", notamment ce final très « aronofskyen » à vous fendre le coeur! Les âmes sensibles sont prièes de s'abstenir...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Un des meilleurs films que j'ai pu voir.
    Tellement de références et de messages. Ou comment l'humanité traite notre mère nature
    .Extraordinaire
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Premier aveu : j’avoue ne pas avoir su quoi penser sur le moment de « Mother !». Un thriller psychologique à huis clos ? Deuxième aveu : durant la grossesse de Elle, après le débarquement de quelques individus dans sa maison, j’avoue avoir cerné le propos ! C’est tard me direz-vous, peu importe, le monde ne s’est pas fait du jour au lendemain ! C’est un thriller psycho-biblique !!! Me voilà, tel un processeur, à replacer mon puzzle, à identifier Ed Harris, Michelle Pfeiffer et son comportement envers le diamant, les frères Caïn et Abel, et enfin cette grossesse soudaine en une nuit ; mon esprit se stabilise enfin quand retentit le chaos dans lequel je suis pris et me surprends à mon grand étonnement à anticiper quelques situations que d’aucuns diront «téléphonées » comme la révolution, la guerre, le fanatisme. Darren Aronofsky concentre ses angoisses, ses fantasmes, toutes les tares de l’Humanité dans cette maison et autour de cette Mère. La dimension biblique que j’ai perçue assez tard est évidente. Sa vision de l’Humanité est terrifiante et cependant je suis enclin de la partager. Je ne suis pas du tout optimiste. A défaut de ne pas croire en dieu, je ne crois pas plus en l’Homme ! Dans « tare », c’est l’Homme que je vise. C’est le serpent qui se mord la queue : qui de l’homme ou de la religion va plonger l’Humanité dans le chaos ? La religion ? C’est l’Homme qui l’a créée. L’Homme, assurément sous couvert de la religion. Le fanatisme a plusieurs formes, fanatisme pour un dieu, un démon, un artiste, en l’occurence Lui (Javier Bardem). A propos de Lui, j’ai eu aussi une autre lecture. L’amour de ses admirateurs se meut en fanatisme. Ils croient en Lui, en ses actes, en ses paroles. Et Lui ? N’est-il pas fanatique de ses admirateurs ? Le fanatisme est étranger à l’Amour. Croire n’est pas croyance et croyance n’est pas nécessairement Amour. Par contre, le Pardon serait-il Amour ? C’est ce que suggère Aronofsky. Le pardon serait, selon le réalisateur, la clé pour éviter l’effondrement de l’Humanité. Il est vrai qu’il est difficile de pardonner. Pardonner à son ennemi a plus de poids que de pardonner à son ami. Pardonner l’assassin de son enfant a plus d’impact que de pardonner un juge qui a puni votre enfant pour un larcin. Le Pardon serait Amour selon Aronofsky. Si tous les hommes se pardonnaient pour leur débordements excessifs, pour leurs indélicatesses, pour leurs crimes, l’Humanité serait -elle pour autant sauvée ? Pardonner ce serait vraiment croire en l’Homme. En Dieu accessoirement ! Pardonner pour autant d’excès ne serait-ce pas aussi du fanatisme ? Elle, la Mother ne peut pardonner les agissements de son mari, Lui. spoiler: Encore moins envers ceux qui ont déchiqueté son enfant.
    Et pourtant, Mother offre à Lui son coeur par amour car il lui en reste pour Lui. Cet amour qui reste paraît indispensable pour recomposer l’Humanité. spoiler: Une autre Mother sera mise à l’épreuve
    . Comme dans les écrits religieux, on s’aperçoit que la femme a encore le mauvais rôle. Elle passe pour un être égoïste. Lui, passe pour un être désintéressé, charitable, philanthrope. La femme bafouée, comme Eve, la toute première qui aurait fauté (?!), sur laquelle retombe la responsabilité des péchés de l’Homme. Responsable ? Non, coupable ! Ben voyons ! Elle a cédé à la tentation, par sa curiosité, par son égoïsme, par son exclusivité. Un film complexe, confus, clivant où j’ai été particulièrement sensible sur le travail du son. A ne pas découvrir un soir de grande fatigue. Très bonne prestation de Jennifer Lawrence. A voir en V.O, évidemment.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Très déçu de ce film, le réalisateur c'est trop attardé sur des détails qui n'ont aucun liens avec la moral de l'histoire.
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur

    19 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    Tellement de choses à dire à la sortie de la séance qui me laisse scotché, perplexe, sonné même par ces 2 heures incroyables, intenses et inoubliables dont je vais reparler pendant plusieurs jours (et qui me feront réfléchir également pendant plusieurs jours !).
    Alors soyons clairs, pour moi Darren Aranofsky est un génie, un créateur hors pair et chacun de ses films est un événement. A mes yeux, The Fountain, Requiem for a dream, Black Swan et The Wrestler sont des musts et font partie de mes 100 films a voir avant de mourir.
    Maintenant concentrons nous sur Mother, cet ovni fantastique dont on ne ressort pas indemne. Déjà, sur la forme, le film est une pure réussite, Aranofsky choisissant de filmer très prêt, quasi collé à ses acteurs pour nous faire ressentir leurs émotions et leurs angoisses. Tiens d'ailleurs parlons des acteurs tout de suite, puisque le casting est absolument parfait : Javier Bardem est ambigu, a la fois touchant et effrayant, Michelle Pfeiffer est incroyablement troublante et dure dans son rôle de femme d'Ed Harris mais c'est surtout a Jennifer Laurence qu'il faut rendre hommage. Voilà le film de sa carrière ! Et oui, Aranofsky sait faire ressortir le meilleur de ses héroïnes (Portman, Weisz) et ici Jennifer Laurence est phénoménale ! On est à des années lumière de la saga Hunger Games, elle est devenue femme, une femme forte, une mère courageuse, a la fois bouleversante et intense dans son jeu !!! On notera des images d'une beauté rare, une intensité (je vais employer ce mot toutes les 2 lignes mais c'est vraiment le mot qui résume le mieux ce film !) de chaque plan et un univers onirique et poétique qui nous embarque très loin.
    Maintenant parlons du fond, de ce scénario que peu de monde va comprendre du premier coup, du but (ou non) du réalisateur quant à son message, de cette hallucination totale qu'il nous livre la. Clairement a la sortie du film, mes critiques seront partagées, on aime (on adore meme) ou on passe à côté mais impossible de reste indifférent ! Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus car ce serait gâcher toute la surprise, la puissance, la violence de cette dernière demie heure, mais je peux vous donner une piste de réflexion sur la religion (genèse, apocalypse, mère nature...). Pour moi tout s'explique ou presque si l'on parvient à trouver la bonne lecture et putain, c'est une grosse claque qu'on prend ! Je finirai en vous disant simplement que vous parlerez du film longtemps après que les lumières se soient rallumées, ce film vous marquera, comme Requiem a marqué son temps.
    Il y a quelques jours je me disais que ça faisait très longtemps que je n'avais pas dit "wahou" devant un film tant ils sont tous redondants et puent le déjà vu (mon dernier wahou remonte à Interstellar il me semble ou peut être The Revenant), et bien voilà un grand Wahou !!!!!
    Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    Contrairement à ses réalisations précédentes qui avaient bénéficié d’une relative unanimité, ‘Mother!’ a provoqué des réactions épidermiques et tranchées, où le rejet pur et simple se retrouvait plus souvent que la bienveillance. Il est vrai qu’Aronofsky tendait le bâton pour se faire battre, n’ayant jamais rechigné, et cette fois ci moins que toute autre, à endosser la parure du grand cinéaste incompris, dont la profondeur de la vision artistique et philosophique ne serait accessible qu’à quelques élus triés sur le volet. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ‘Mother!’, pas parce qu’il est sans défauts, pas parce que son message est d’une intelligence inédite, mais parce que je ne croyais pas qu’un réalisateur américain, certes ‘Auteur’ mais faisant partie de la A-list des cinéastes bankables, pouvait encore faire preuve d’une telle radicalité. Dans une grande maison plantée au milieu de nulle part, “Elle� décore et répare le manoir suite à un incendie, tandis que “Lui� sèche devant la page blanche de son futur roman. Cette quiétude assoupie cesse le jour où un visiteur sonne à la porte, bientôt rejoint par son épouse intrusive. Lui les accueille, même si Elle n’aime pas beaucoup voir leur tranquillité bouleversée. Dès lors, tout ira en empirant. S’agirait-il d’un home-invasion à basse vitesse ? La première demi-heure, où la caméra d’Aronofsky suit à la trace la jeune femme désorientée par la présence de ces visiteurs dans le dédale de son palais campagnard pourrait le laisser penser, de même qu’il est difficile de ne pas noter de troublantes similitudes avec certains huis-clos domestiques de Polanski -quoique Aronofsky s’en défende-, comme ‘Le locataire’ ou, évidemment, ‘Rosemary’s baby’ (puisque comme son titre l’indique, il sera question de maternité dans ‘Mother!’). Toutefois, plus les visiteurs affluent, plus leur comportement devient intrusif, sans-gêne, agressif même...tandis que son équilibre à Elle se dégrade, mais que son mari semble ironiquement retrouver une certaine joie de vivre. On en est alors à émettre plusieurs épisodes et, si on écarte assez vite le Fantastique pur et dur (“Elle� serait morte ? Ca ne tient pas, et Aronofsky est trop malin pour s’abaisser à ce vulgaire tour de passe-passe), on explore les possibilités qu’Elle soit affligée d’une maladie mentale, que plusieurs détails semblent renforcer. Mais ‘Mother!’ n’en était alors qu’à son tour de chauffe : de sourdement dérangeante, l’atmosphère devient ouvertement malsaine. De tendu, le climat plonge dans la folie et la sauvagerie la plus abjecte. C’est à ce moment que beaucoup de spectateurs, dégoûtés par des débordements qui leur sembleront injustifiables, lâcheront l’affaire. Pourtant, c’est aussi à cet instant qu’on comprend que ‘Mother’ est définitivement à aborder comme une allégorie onirique (ou plutôt cauchemardesque) et pas comme un récit littéral, et que cette crudité graphique, que son emphase démonstrative rend parfois maladroite et indigeste, se trouve finalement assez justifiée. Sachez donc que si la métaphore de l’acte de création et du narcissisme qui l’accompagne est suffisamment évidente pour que tout le monde soit en mesure de la saisir, il existe un second degré de lecture, curieusement cohérent lorsqu’on prend la peine de le décortiquer, qui mêle l’écologique et le religieux et constitue en quelque sorte un droit de réponse adressé à ceux qui l’avaient accusé de prosélytisme naïf avec le mésestimé ‘Noé’. ‘Mother’ est une oeuvre complexe et inégale, parfois prétentieuse, souvent boursouflée...mais dont le jusqu’au-boutisme laissera immanquablement des traces, ce qui n’est plus le cas de 95% du cinéma américain contemporain.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 septembre 2018
    Bonjour à tous ce film est avant tout une performance d'acteur. Pour les interprétations je laisse libre soit à tout le monde de penser ce qu'il veut où lire les analyses pondued par Pierre Paul Jacques (des apôtres en somme...). pour ma part je suis resté extrêmement dubitatif comme quoi les goûts et les couleurs...
    Kelly C.
    Kelly C.

    24 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2018
    Je vous conseille de ne pas lire la et les critiques avant de le voir. Cela risque d’être ardu de tenir jusqu’au bout mais lorsque l’on connaît l’objectif du film, on trouve cela, fantastique.

    C’est une magnifique interprétation des écrits sacrés. Une vision dans la lignée du précédent film, du même réalisateur, Noé�; que j’avais déjà trouvé brillante. C’est une très bonne réflexion sur l’humanité.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top