Derniers Avis : Mother! - Page 11

Il aurait pu être bien ce film, il aurait pu. Mais il ne l'est pas. De toute façon, d'entrée de jeu, ça se sent que ça ne va pas coller. Jennifer Lawrence se réveille seule dans son lit et hop, à peine a t-elle l'oeil ouvert qu'elle sent qu'il y a un truc pas net. Franchement, Aronofsky aurait laissé passer cinq minutes entre le réveil et ces impressions, j'aurais fermé les yeux, mais là non. C'est trop quoi. Suite à ça, on use des artifices habituels du film d'épouvante et Jennifer Lawrence déambule ça et là dans la maison, mais ça dure trop longtemps et ça ne donne rien. Bon, quand se ramènent Ed Harris et Michelle Pfeiffer, ça prend un peu de poil de la bête, mais ça ne dure pas assez longtemps. Et on retombe à nouveau dans un truc bien lourd et bien long. Arrive le moment où tout dérape. Ce moment qui, dans la tête d'Aronofsky, devait être celui aidant à la compréhension de l'intrigue. Enième échec car on vire alors dans un n'importe quoi sans aucune maîtrise et qui donne l'impression que ce bon vieux Darren s'est pris un bon cocktail de stups qu'il a du mal à encaisser. Au final, la seule chose qu'Aronofsky aura réussi à faire, c'est de regrouper un casting prestigieux.

La démence...Darren Aronofsky est vraiment un maître quand il s'agit d'explorer les tréfonds obscures de l'âme humaine. C'est un huis clos dans cette immense maison mais surtout une merveille de descente aux enfers pour la pauvre Jennifer Lawrence qui aura vraiment donné de sa personne dans cette oeuvre. Ed Harris et Michelle Pfeiffer sont parfaits en immondes intrus invasifs. Mais que dire du final qui est un délire totale à peine croyable tant c'est merveilleusement réalisé. La marque de fabrique d'Aronofsky qui j'éspère, nous proposera encore de nombreux scénarios aussi originaux que l'on prend telle une immense claque dans la figure...

Un film d'une absurdité totale. De la violence gratuite, un scénario qui n' a aucun sens. Passez votre chemin si vous ne voulez pas perdre 2 heures.

J'avoue , on a parfois un peu de mal pour expliquer certaines scènes, mais l'ambiance du film dès le début vous scotche sur votre siège..
Un peu de fantastique , beaucoup de gore apocalyptique a de quoi diviser et je le comprends ,, bon moi j'ai adoré, et une chose est sûre ce film ne vous laissera pas de marbre..

Drôle de film on voit dans cette femme une sorte de méchanceté envers les amis de son mari ce qui désole le plus le spectateur au delà des mots je dirais que cette femme est une psychopathe qui préfère la solitude avec son mari j'ai vraiment pensé en regardant ce film que cette femme deviendrait plus compréhensible avec les amis de son mari .

Un film qui fait du bien. J'ai rarement été autant transporté par mes émotions lors d'un visionnage de film. J'apprécie d'autant plus le film grâce aux diverses interprétations.

Mother! est un film allégorique à l’esthétique très soignée. Jennifer Lawrence livre une de ses meilleurs prestations devant la caméra de Darren Aronofsky. spoiler: Les faits et évènements racontés dans film sont inspirés de la Bible, avec une dose de syncrétisme puisque la terre est ici personnifiée à travers le personnage de Jennifer Lawrence (=Mother). La religion n'est pas pour autant le sujet principal. En effet, Darren Aronofsky développe un propos sur la création artistique, le rapport entre l'auteur et son public. Le personnage démiurge de Javier Bardem illustre ce propos. D'autre sujets sont abordé dans ce film, à savoir : l'écologie et le féminisme (le dernier est une supposition de ma part). Jennifer Lawrence représente la terre-mère. Elle se démène pour tenir en bon état la maison alors qu'elle est squattée par des humains irresponsables qui y sèment le désordre et commettent des dégradations. Pendant ce temps, Javier Bardem (le créateur-artiste) ne se préoccupe pas de ce que "Mother" subit et lui laisse supporter toute la charge qu'implique le fait d'accueillir les hommes.

Darren Aronofky fait le choix audacieux de ne mettre aucune musique extra-diégétique.
Ce film peut paraître prévisible pour ceux qui comprenne l'allégorie en cours de route, cependant, j'ai apprécié la manière dont le réalisateur nous montre le déroulement. Aussi, la manière dont les faits se produisent rend certaines scènes surprenantes. La réalisation a un style certain et le casting est excellent.

Aucune étoile pour l'actrice la moins expressive de toute l'histoire du cinéma.
Du coup j'en ai zappé le film...
Lamentable. Une Kristen Stewart en puissance... .

Un parfait mélange d'émotions, à savoir culpabilité, pardon, rancœur, regrets, remords.... tout dans un seul film... on ne comprend pas tout dès le départ, mais après, c'est l'évidence même... Dans mon TOP 10

Alors là je suis mitigé ! Bonne prestation de Jennifer Lawrence, qui excelle à merveille dans son rôle à la fois inquiétant et énigmatique. Un casting 4 étoiles au service d’un scénario tordu à souhait. Le mythe d’Adam et Ève, la création perpétuelle de Dieu ( il faut le préciser, incarner avec brio par Bardem ), s’embarque dans un délire visuel dont seul Aronofsky a le secret. Certes c’est choquant, dérangeant, mais trop farfelu pour moi. Je comprends parfaitement le message transmis par le réalisateur de Black Swan, mais à aucun moment je n’ai ressenti quoique ce soit. Je suis resté sur ma faim, malgré les acteurs et un cadrage magnifique.

Surement le film le plus étrange que j'ai vu.
J'ai apprécié l'ambiance des 15 premières minutes, pensant qu'il s'agirait d'un thriller façon huis-clos. La suite du film monte crescendo dans une forme d'absurde et de gore qui laisse la grande majorité des spectateurs dans une incompréhension totale. Lorsque le générique de fin est (enfin) apparu, toute la salle était sous le choc. Mais un mauvais choc.
Je n'avais peut-être pas compris la grille de lecture et la métaphore qu'est censé représenter le film mais pour moi rien n'était fait pour qu'on comprenne.
Je ne conseille vraiment pas.

Un film étrange auquel je n'ai pas adhéré malgré l'interprétation impeccable de jennifer lauwrence.
Je n'ai pas compris l'histoire je suis passé à côté .
Dommage

bon je n'accroche vraiment pas à ce réalisateur, je vais simplement ne plus regarder ce qu'il fait, je n'ai aucun de ses films.
2 etoiles pour l'esthetisme, et surtout pour les 4 acteurs.
Mais je ne rentre pas dans le délire du réalisateur, je vois bien ce qu'il veut dire et toute la symbolique de l'histoire mais ce n'est vraiment pas mon trip.

Mother! Est une oeuvre métaphorique relativement bien conçue et si vous aimez les films qui n'hésitent pas à bousculer leurs spectateurs en les plaçant dans des positions cognitives inconfortables, foncez !
Vous devez juste, pour apprécier ce film, savoir aller, facilement, au delà de ce que vous voyez et de vos aprioris immédiats.

Quelques précisions par contre : Cette oeuvre ne parle absolument pas de "mère nature", d'humanité ou de religion, ceux qui croient cela sont totalement à coté de la plaque. Le film n'est pas non plus scindé en deux parties (thriller puis horreur) ... non ... car Mother! n'est ni un Thriller, ni un film d'horreur, ni même un film dramatique. Il possède bien des éléments intrigants et des images "horribles", mais il ne fait pas partis de ces genres ... voir spoiler.

spoiler: Mother! est un film psychologique/philosophique (c'est ça, sa véritable classification), qui anthropomorphise le processus de création d'une oeuvre et place en le personnage central (Jennifer Lawrence) celle de l'Inspiration, la muse, mère des idées que seul l'auteur juge bonnes ou mauvaises et qui parfois, peut les rejeter avec indifférence totale ou au contraire les décortiquer violemment pour se les approprier. Inspiration qui n'a aucun contrôle sur les dérives de l'imaginaire rationnel ou irrationnel de l'auteur... Inspiration qui n'a plus lieu d'être, qui disparaît, usée, brûlée, pour fournir son "diamant", une oeuvre achevée.

Après nous avoir livré sa version du déluge quelque peu désopilante (le clinquant Noé), voici donc une nouvelle digression du décidément très auto satisfait Aronofsky sur les textes Bibliques qui, une fois encore, projette toute sa mégalomanie artistique et la limite de sa propre réflexion sur un sujet qu'il finit par complètement dévoyer au profit d'une vision très anthropomorphiste de la nature divine, réduisant celle-ci à une figure puérile et irresponsable en quête de reconnaissance permanente (genre pervers manipulateur narcissique) et qui n'aurait de raison d'être que dans la satisfaction que lui procure l'adoration dont elle fait l'objet.

Ainsi donc, c'est avec effarement que nous assistons à cette parodie de cinéma qui se complait ad nauseam dans de la symbolique ultra lourdingue, transformant progressivement un huit clos dans un premier temps assez classique en un bordel sans nom à mesure que les enjeux déjà très largement éventés par une narration reprenant grossièrement la genèse (Adam et Eve, le pécher originel, Abel et Cain) finissent par se muer en une fresque Dantesque sur l'apocalypse frappant une humanité dépeinte comme uniformément hystérique (la question étant de savoir si le réalisateur lui même s'associe au troupeau qu'il dépeint?).

Du coup, inutile de dire qu'il est pour le moins difficile de s'époumoner devant ce qui relève bien plus de l'égo trip d'un réalisateur en pleine crise de nombrilisme artistique que d'un film à part entière tant cette vision étriquée des saintes écritures (qui à défaut de l'être réellement pour peu qu'on rejette ce qualificatif fédèrent malgré tout bien plus que le cinéma de Darren!) ne reflète au final que la frustration d'un type s'imaginant plus capable de créer que le Dieu hypothétique (pour les croyants du monde entier) à qui son film fait injure.