Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
mat niro
360 abonnés
1 840 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 14 mai 2016
L'histoire se déroule en Corrèze où Aurélie (Adelaïde Leroux) travaille dans un hôtel-restaurant. Elle partage son temps entre son travail, un club d'ornithologie, un vieux monsieur dont elle prend soin et sa mère. Mais un homme va faire irruption dans sa vie (Nicolas Abraham) et bouleverser son existence. Adelaïde Leroux est une vraie révélation de par sa sensibilité et la justesse de son jeu. On retrouve un peu l'esprit de "Mon roi" à la campagne avec ce manipulateur mythomane qui promet de la sortir de sa sombre condition en l'emmenant par exemple ouvrir un restaurant à Abidjan. Malgré un petit budget et des acteurs ne possédant pas un nom "ronflant", on peut faire un film agréable et par instant rempli d'émotion. Une bonne surprise.
Vu à Uzerche, au cinéma Louis Jouvet, l'un des meilleurs endroits pour voir ce film tourné à Aubazine, à quelques kilomètres. Ce film a capturé en images (magnifiques) et sons (superbes et nuancés) la spécificité de cette campagne valonnée, sa vie propre. Adélaïde Leroux est bouleversante, et les autres acteurs très justes aussi. C'est un beau film, calme et puissant, et traversé d'orages. À voir. Dommage qu'il n'y ait pas eu plus d'Uzerchois dans la salle.
Drame basé sur le coup de foudre d’une femme dont la vie amoureuse est au point mort (son seul lien de cœur est un vieillard sénile), le développement de l'histoire (déboires amoureux, naïveté et mensonges...) ne parvient pas donner du rythme à ce film terriblement lent (on croirait un « Derrick ») .L'interprétation est correcte et crédible, en particulier Adélaïde Leroux. De beaux paysages, certes, mais ce film reste moyen.
Quel bonheur de découvrir "le chant du merle" et ses paysages corréziens très bien mis en valeur.Adélaïde Leroux illumine l'écran par sa sincérité et sa complicité avec le papa du patron du restaurant dans lequel elle travaille...Nous étions à l'avant première et avons assisté au débat animé par Frédéric Pelle et sa compagne Orlanda laforêt et avons découvert les "dessous" de la réalisation de ce film touchant et sincère.
Je trouve que le film n'a pas exploité ses possibilités.....On dénoncera une certaine mollesse du scénario, un rythme sans caractère (on peut avoir de belles lenteurs au cinéma).......L'actrice principale Adelaide Leroux est elle convaincante et sa relation avec le vieil homme est touchante et sincère......Par contre son histoire d'amour manque d'émotions, autant dans la façon de la filmer, trop de scènes crues, une certaine naïveté des dialogues et peu d'échanges hors du lit......Les paysages de Corrèze semblent superbes, mais là aussi je suis resté sur ma faim......La musique elle est parfois belle.......ce n'est certes pas un mauvais film, mais il est assez neutre dans le fond comme la forme....A vous de voir.....
Je vous recommande vivement ce film de Frédéric Pelle plein de simplicité et de grâce. On est tout de suite émus par le personnage d'Aurélie (magnifiquement interprétée par Adélaïde Leroux) enfermée dans sa vie qui l'ennuie et qui semble pouvoir changer lorsqu'elle rencontre François, plus vieux et plus libre qu'elle. Beaucoup de justesse et de force, le tout servie par de très belles images. Foncez-y !
Le film parle d’un coup de foudre, de la détresse amoureuse d’une femme, d’une vie révée. Aucun doute sur la sincérité du film. L’histoire, les personnages tous donnent un ton très authentique. Mais le rythme est lent, très lent. L’histoire qui se déroule devant nous n’a pas vraiment d’intérêt. Le personnage d’Aurélie attire la sympathie au début. Ensuite, on s’agace par autant de « mollesse » et on s’en désintéresse.
La jeune actrice Adelaïde Leroux est parfaite, naturelle et touchante. Elle est l’atout du film.
Le chant du Merle est un film dramatique très sincère. Cette critique n’est que mon avis. Je suis passée à cote. A vous de voir.
Un petit bijou de délicatesse et d'émotion contenue. J'ai découvert ce film en avant première à Brive et je le recommande vivement pour son authenticité et la sincérité de son actrice principale.
film émouvant avec des paysages qui représente bien la corrèze les personnages sont autentiques le suspense est à son comble l intrigue est trés bien ficelée en tout plan ce film est une trés bonne surprise et je le recommande à toutes les générations.
Après des études de commerce et une reconversion dans le cinéma qui l’a amené à devenir l’assistant de René Féret, puis à réaliser 6 court métrages tous adaptés de nouvelles écrites par l’écrivain américain Stephen Dixon, Frédéric Pelle a réalisé en 2010 son premier long métrage, "La tête ailleurs". Six ans plus tard, il présente son 2ème long métrage, un film dont il a écrit le scénario avec sa compagne Orlanda Laforêt et qui est dédié à René Féret, lequel avait apporté sa pierre à l’écriture des dialogues peu de temps avant de décéder, en avril 2015. Dans le monde de la littérature, un roman racontant les tourments d’une jeune femme naïve séduite par un bel homme au bagou bien affirmé aurait toutes les chances d’entrer de plain-pied dans un genre ne jouissant pas d’une grande estime, le roman de gare. "Le chant du merle" serait-il un « film de gare » ? Pas vraiment ! Ne serait-ce que par le côté presque documentaire de ce film, dont le scénario s’inspire de la véritable histoire d’une serveuse d’un hôtel restaurant de la France profonde qui existe dans la vraie vie et dans lequel "Le chant du merle" a été tourné. De même, ce n’est pas un caprice de scénariste qui fait d’Aurélie un membre assidu d’un club d’ornithologie : la Ligue de Protection des Oiseaux est bien présente à Aubazine et l’ornithologue Jean-Michel Teulière, qu’on voit animer un atelier d’observation des oiseaux, jouit d’une grande réputation dans tout le Limousin. D’une durée réduite (80 minutes), "Le chant du merle" est un « petit » film très attachant, ce genre de film plus riche qu’il n’y parait et qui, longtemps après qu’on l’ait vu, reste bien présent dans la mémoire. Son réalisateur a particulièrement bien réussi à intégrer les comédiens professionnels dans la vraie vie du cadre très « France profonde » dans lequel le film a été tourné : un petit village de Corrèze et son hôtel restaurant, qui accueille aussi bien touristes de passage que représentants de commerce.