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Fred D
29 abonnés
46 critiques
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4,0
Publiée le 28 mars 2018
Voilà un film qui clairement ne mettra pas tout le monde d'accord.
Alors que l'on pouvait s'attendre au vu de sa bande annonce a un film d'une violence extrème et a un rythme des plus soutenu, on a ici un film relativement lent avec certes de bonnes scènes d'actions ultra violentes, mais dont l'intrigue repose plus sur les relations entre les personnages, les longs discours et les point de vu qu'ils échangent tout au long du film.
En cela, Genocidal Organ est le digne héritier des films de Mamoru Oshii en général et de son célèbre Patlabor 2 en particulier.
A mes yeux ici ? Un excellent thriller politique doublé d'une excellente reflexion sur le monde qui nous entoure.
Au yeux des autres ? Je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion !
Voici le dernier film du projet Itoh. Comme l'indique le titre, le film évoque via des réflexions philosophiques, et la traque d'un individu par des commandos américains, de la notion de génocide, et de la capacité d'une société entière à massacrer ses semblables. Ce qui rend l'œuvre originale, au-delà de la partie métaphysique, c'est la vision qu'on une partie de la population japonaise, aussi bien de l'ingérence américaine, que de la critique de la société humaine en tant que civilisation. Le film est l'opposé même du terme manichéen : le héros et le méchant de l'histoire sont tous les deux américains, intelligents, brillants, et parfaitement intégrés à la société, et partagent sur le papier plus de points communs qu'ils ne veulent l'admettre. On reprends un thème cher à Oliver Stone : l'ennemi est en nous-même. En dénonçant les dérives de la lutte anti-terroriste, par la restrictions des libertés individuelles, par le contrôle des comportements humains via l'exploitation des données personnelles, le film livre une critique si actuelle des problèmes rencontrés aux USA par le déploiement de l'intelligence artificielle et de la reconnaissance faciale mise au point par les géants du web, que l'armée, le FBI et les polices locales souhaitent mettent en oeuvre. Le visual novel date pour mémoire de 2007, c'est dire l'avant-gardisme et la visionnarisme de feu l'auteur Keikaku Itoh, décédé en 2009. La mise en scène emprunte beaucoup à l'imagerie américaine, dépeignant un monde réel tout en étant légèrement futuriste. Le réalisateur arrive à alterner les scènes d'action, le quotidien du héros en dehors de ses missions, et les séquences philosophiques. Le seul point noir est que les phases d'exposition sont trop rapides, et manquent souvent de nous perdre tant le rythme et le niveau d'explication est élevé. Je ne suis pas certain qu'un spectateur n'ayant pas déjà vu de grands films remplis de thématiques fortes et complexes puisse rester attentif jusqu'au bout. Genocidal Organ est clairement l'œuvre la plus aboutie de la trilogie Itoh et je comprends l'acharnement du studio Manglobe, et des producteurs de la case NoitaminA, de continuer l'adaptation du film malgré la faillite du studio en 2015. Chapeaux à toute l'équipe du film qui se sont vraiment surpassé et ont montré ce qu'est la grandeur de l'Animation Japonaise.
Excellent film qui dénonce le stratagème utilisé (entre autre) par George W bush aprés le 11 septembre et qui a debouché sur le PATRIOT ACT, les gens qui n'y connaissent rien en géoplitique et manipulation de masse ne comprendrons rien et mettrons une mauvaise critique du style ; "heu jai pas tout compris" Quand on ne comprends pas on se tait , on s'applique,on se renseigne et on revisionne le film.
Après The Empire of Corpses puis Harmony, Genocidal Organ est le troisième volet de la saga Project Itoh 3, même si chaque épisode peut se voir indépendamment. Alors que le second épisode offrait un scénario complexe et ouvrait de nombreuses questions philosophiques dans une image splendide, ce nouvel opus est quant à lui encore plus épineux. Nous sommes une nouvelle fois dans un futur proche et un attentat nucléaire a plongé le monde dans les ténèbres. C’est alors que des sociétés vont tout miser sur les technologies de l’information pour remonter jusqu’aux terroristes. Au lieu de partir d’un point A à un point B, le réalisateur préfère alterner les époques pour alambiquer davantage son intrigue. Image sombre, personnages agressifs, scénario violent et mise en scène laborieuse, Project Itoh 3 : Genocidal Organ finit par être indéchiffrable voir incompréhensible. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un animé un peu étrange. Il y a bien certains concepts philosophiques intéressants développés, surtout dans la seconde moitié, mais il n'en reste pas moins une histoire quelque peu brouillonne, et surtout lente. C'est une intrigue que je suppose être d'inspiration japonaise, de par son concept extrême, financée par les américains, et je n'ai pas été convaincu par elle. Le potentiel est un peu gâché.
Un film de politique fiction S.F. intéressant et intelligent. En moins : il est ultra violent même si cela fait parfaitement partie du tout et que ce n'est pas le principal, il est aussi un peu trop sûr de lui avec sa conclusion affirmative bien que ce soit assez justifié dans le film lui même et construit de cette façon, dernier reproche il allègue et c'est ce qui lui sert de base des théories sur le langage qui ne sont à mon sens que des demi vérités un peu trompeuses car ce n'est pas un sujet bien connu. En plus : le tout est complexe mais très bien construit et ceux qui ne comprennent pas ne sont simplement pas les bons spectateurs comme le dit un autre avis, il y a un vrai déroulé qui dévoilent le sujet par des explications et l'on comprend ce qui motive le principal personnage y compris la romance qui joue un rôle important. Le début m'a rebuté car il est assez sec, conformiste et violent, mais je ne regrette pas d'avoir persévéré. Au juste je trouve le style et le sujet de ce film utile et excellent mais aussi moyen et péremptoire par certains aspect, ma note est dans cette moyenne qui reste cependant favorable.
Scénario confus et assez ridicule, particulièrement dans le dernier tiers où les motivations de ce fameux John émergent. La théorie ampoulée de « l’organe du génocide » est en réalité une enfilade de poncifs sur l’instinct de conservation, sur la nature double de l’être humain et au final sur l'importance de la paix dans le monde. Un discours qui une fois retirés les artifices de langage ne déparerait pas dans un concours bien connu.