AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,8
185 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Dogs ?
5
2 critiques
4
4 critiques
3
12 critiques
2
3 critiques
1
4 critiques
0
1 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
this is my movies
En fait, je suis un peu partagé au sortir de ce film. Rienà dire au niveau visuel ou bien de la thématique, on est bien dans un pur western formellement très beau, qui flirte avec la pose auteuriste mais qui développe, parfois, quelques thèmes intéressants. Indéniablement, il divisera ceux qui auront la curiosité de se pencher sur son cas. Certes, il y a bien quelques tics agaçants ou quelques moments suspendus qui sont tout autant des poses agaçantes que des moteurs du récit. On frôle l'indigence, le foutage de g***** voire même le simple exercice de style censé ouvrir des portes plus grandes pour un cinéaste désireux de percer mais il faut reconnaître un talent au bonhomme, c'est son respect des codes du genre et du message qu'il sous-tend (poids du passé, importance des codes). Rien de neuf sous le soleil au niveau thématique mais il y a, parfois, quelques plans, quelques dialogues, quelques idées qui font du film une vraie réussite. Sa narration est assez déroutante, ne plantant pas forcément tous les persos correctement ou négligeant certaines interrogations (
spoiler:
la fin nous laisse dans un mélange d'angoisse et de plénitude teintée de mélancolie
), le rythme est parfois un peu trop lent (avec des plans qui s'étirent) et c'est parfois un peu obscur à décoder mais on ressent de manière viscérale certaines fulgurances. Un talent à suivre tout de même. D'autres critiques sur
), le rythme est parfois un peu trop lent (avec des plans qui s'étirent) et c'est parfois un peu obscur à décoder mais on ressent de manière viscérale certaines fulgurances. Un talent à suivre tout de même. D'autres critiques sur
Un homme hérite d'un vaste domaine de plusieurs centaines d'hectares, qu'il est bien décidé à vendre. Mais c'est sans compter sur quelques malfrats qui occupent le terrain et y ont leurs habitudes. A ces personnages s'ajoute un policier malade mais ayant la volonté de mener l'enquête jusqu'au bout. La réalisation de ce film roumain ne manque ni d'invention ni d'originalité, mais je me suis quand même passablement ennuyé. Et puis le réalisateur n'a pas pu s'empêcher de faire des gros plans sur des spectacles de violence, procédé que je déteste. 5/10
On se souvient du fascinant "Blue Velvet" de Lynch où un chien retrouvait une oreille coupée dans l'herbe, infestée par les vers. Cette fois, il ne s'agit pas d'une oreille mais d'un pied, encore coincé dans sa chaussure. La caméra serpente à travers l'herbe jusqu'à une sorte de lac où des remontées d'air font craindre le pire. C'est bien d'un membre de pied dont il s'agit, nous sommes quelque part dans la campagne de Roumanie, où les espaces sont glaçants et la chaleur de l'été étouffante. Lynch n'est pas loin dans cette ambiance poisseuse, cet univers morne où tout le monde se méfie de tout le monde, et il règne surtout un vieil air de corruption, comme si Nicolae Ceausescu n'avait jamais vraiment quitté les esprits et les terres désolées. La violence végète dans les regards, et on ne sait pas qui du policier cancéreux, du chasseur de sanglier, ou du jeune-homme nouvellement arrivé dans la demeure dont il vient d'hériter, sont les plus perdus. "Dogs" souffre comme beaucoup de films contemporains d'un format trop long, faisant peser parfois un risque d'ennui, corroboré par l'extrême sécheresse du style. Pour autant, le spectateur se laisse happer par la lourdeur des paysages, la pauvreté morale et intellectuelle de ces paysans. Le génie du réalisateur est perceptible dans le traitement tout particulier qu'il fait de la chienne Police (c'est son terrible nom), qui aboie tout le temps, et dont on pressent la violence latente. Si l'animal n'occupe le centre du film, il donne pourtant le titre du film, cultivant l'ambiguïté du pluriel. "Dogs" est une aventure lente mais angoissante dans les tréfonds de l'Europe de l'Est, comme une allégorie sinistre du populisme et du repli communautaire qui défigurent notre bon et vieux continent.
"Dogs" est une aventure lente mais angoissante dans les tréfonds de l'Europe de l'Est, comme une allégorie sinistre du populisme et du repli communautaire qui défigurent notre bon et vieux continent.
L'atmosphère pesante de la campagne roumaine profonde est plutôt réussie. Mais le scénario de ce thriller très noir est un peu faible et les caractères des principaux protagonistes peu fouillés, à part peut-être celui du vieux policier malade, le personnage le plus intéressant. Surtout, les plans sont terriblement et inutilement longs, ce qui donne un petit côté "art et essai" pénible à ce film qui manque singulièrement de rythme. On ne s'ennuie pas toujours, mais on attend souvent avec une certaine impatience que l'image se décide à bouger.
Dogs du réalisateur roumain Bogdan Mirica, a reçu le prix de la Critique Internationale dans la section Un certain Regard au dernier Festival de Cannes. Il y a dans Dogs, un côté western, un côté thriller rural, une dénonciation politique de la société roumaine d’avant et d’après Ceausescu…Roman, un jeune homme de la ville vient prendre possession de la maison et des terres que son grand père lui a cédé, un domaine de 550 hectares prés de la frontière bulgare , prés du Danube, une terre assez inculte que son grand père a régulièrement acquis, devant notaire y compris pendant la période communiste…muni des titres de propriété, Roman cherche à vendre au plus vite aidé par un ami prenant au passage sa commission…Roman apprendra vite que son grand père était à la tête d’une bande de trafiquants qui profitait largement de la situation du domaine…le reste de la bande, un ramassis d’affreux, bêtes et méchants qui semblent soumis à leurs seules pulsions, ne l’entend pas de cette oreille et souhaite faire échouer la vente…tout au long de ce film s’installe une atmosphère poisseuse, la peur se glisse dans ces paysages écrasés de soleil, la nuit des phares de voitures trouent l’obscurité…le seul chien du film, Police, hurle à la mort sur d’hypothétiques sangliers…le rythme est lent, le jeu des acteurs hiératiques , la violence est plus suggérée que montrée, elle s’établit de manière sourde et insidieuse…dès le début, un travelling magnifique, montre un étang, plutôt une vasière, où des bulles viennent éclater à la surface…et libérant tout à coup un pied….un pied que l’on retrouve chez le policier du coin, qui l’examine longuement sur sa table à manger, avec comme accessoires, sa fourchette et son couteau…un grand moment d’humour noir…ce policier, à la stature d’un shérif, est magnifiquement interprété par Gheorghe Visu, mourant , résigné et désabusé il est sans illusion sur son propre avenir, son duel avec Samir , tueur psychopathe est très « Règlement de compte à OK Corral » …on ne dévoilera pas toutes les péripéties de ce film noir et prenant, il vaut la peine d’être vu.
dominique P.
C'est assez difficile pour moi de noter ce film donc je mets pile la moyenne.
Il a été présenté dans la sélection "un certain regard" à Cannes.
Le propos est intéressant et le film présente du suspens.
Cependant, le rythme est lent, l'atmosphère est glauque et c'est assez pénible dans l'ensemble.
Aussi il y a de la violence.
Un homme hérite d'un grand territoire à la mort de son grand-père mais ce dernier était chef d'un réseau mafieux.
Le petit fils veut vendre mais un des hommes de main du grand-père va se débrouiller pour que rien ne change.
Toute cette histoire est vraiment terrible et dure.
Il a été présenté dans la sélection "un certain regard" à Cannes.
Le propos est intéressant et le film présente du suspens.
Cependant, le rythme est lent, l'atmosphère est glauque et c'est assez pénible dans l'ensemble.
Aussi il y a de la violence.
Un homme hérite d'un grand territoire à la mort de son grand-père mais ce dernier était chef d'un réseau mafieux.
Le petit fils veut vendre mais un des hommes de main du grand-père va se débrouiller pour que rien ne change.
Toute cette histoire est vraiment terrible et dure.
Le petit-fils du mort
Dogs est un de ces rares films dont l’univers tout entier habite le spectateur. Quelques notes proches du Western habillent un film souvent contemplatif, interprété avec brio et ponctué de scènes plutôt grandioses. Privilégiant les lents travellings avants (comme dans la scène d’ouverture du film) et les plans larges, Bogdan Mirică, pour ce premier métrage, confère une aura singulière à un récit non dénué d’humour noir. Noir, le récit l’est en effet complètement. On se tue ouvertement dans ce film de menace sourde où la police (avec un chef aux allures de shérif) est moquée au travers d’un cabot nommé Policia qui se transforme en petit toutou devant le caïd du coin. Ce caïd semble régner sur un no man’s land qui appartient au « presque » personnage principal (car il n’y en pas ici, il n’y a que des rôles égaux) à la suite d’un héritage dont il compte bien liquider les terres en quelques jours. Mais rien ne se passe si bien que prévu. Avec une ambiance feutrée et épurée, mais qui sait aussi exploser, le film distille de la peur (avec des plans de nuit, des bruits, des lumières qui surgissent). Il crée surtout des personnages passionnants, tous convaincus de leur laideur intérieure, mais comme empêchés de faire autrement. Le décor l’est aussi (passionnant), comme cette maison ouverte à tous les vents, d’où des bruits d’insectes s’échappent.
Dogs est un de ces rares films dont l’univers tout entier habite le spectateur. Quelques notes proches du Western habillent un film souvent contemplatif, interprété avec brio et ponctué de scènes plutôt grandioses. Privilégiant les lents travellings avants (comme dans la scène d’ouverture du film) et les plans larges, Bogdan Mirică, pour ce premier métrage, confère une aura singulière à un récit non dénué d’humour noir. Noir, le récit l’est en effet complètement. On se tue ouvertement dans ce film de menace sourde où la police (avec un chef aux allures de shérif) est moquée au travers d’un cabot nommé Policia qui se transforme en petit toutou devant le caïd du coin. Ce caïd semble régner sur un no man’s land qui appartient au « presque » personnage principal (car il n’y en pas ici, il n’y a que des rôles égaux) à la suite d’un héritage dont il compte bien liquider les terres en quelques jours. Mais rien ne se passe si bien que prévu. Avec une ambiance feutrée et épurée, mais qui sait aussi exploser, le film distille de la peur (avec des plans de nuit, des bruits, des lumières qui surgissent). Il crée surtout des personnages passionnants, tous convaincus de leur laideur intérieure, mais comme empêchés de faire autrement. Le décor l’est aussi (passionnant), comme cette maison ouverte à tous les vents, d’où des bruits d’insectes s’échappent.
Vous feriez mieux de regarder les nouvelles et ils vous raconteront mieux ce genre d'histoire. Un mauvais film allongé au point de s'endormir. Quel est le but d'un thriller, c'est de nous captiver. Donnez-le à un éditeur américain pour supprimer les mauvaises scènes et vous obtiendrez une belle vidéo Youtube de 10 minutes. Tout est faible dans ce film, la caméra, la mise en scène, le jeu des acteurs. Bien que l'histoire soit vide, certaines lignes auraient fait le bonheur de meilleurs acteurs. Seul Vlad Ivanov (Samir) parvient à créer un personnage significatif en jouant un méchant qui vous fait vous réveiller. Bien que sa scène finale soit mauvaise. Et à la fin, le vieux policier, 80 balais ou plus marche à l'horizon avec sa chemise défaite. Sérieusement ?...
Le scénario est prévisible mais le duo fonctionne très bien car crédible. C'est l'histoire de deux rangers (Lulu la chienne et Briggs le soldat) traumatisés par la guerre, qui vont s'apprivoiser, s'apprécier et se sauver mutuellement.Ce road movie permet à Channing Tatum, habitué à des rôles musclés, de dévoiler sa part de sensibilité et de vulnérabilité, quant à la chienne elle est attendrissante et émouvante. En leur compagnie nous passons un bon moment, même si certaines scènes pourraient être plus abouties.
Excellent film, superbe utilisation des moyens cinématographiques, beaux cadres, soutenant le suspense d'un héritage qui bouleverse la vie des personnages. Les protagonistes sont des caractères très forts, menant un conflit auquel rien ne semble échapper et qui continuent leur inflexible trajectoire sans compromis. Un vrai chef d'œuvre.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse