Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
missfanfan
89 abonnés
849 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 juin 2016
film sympa mais pas assez attachant pour en faire un chef d'oeuvre les actrices joues bien mais c'est vrai que c'est un peu criard Béatrice est telle vraiment folle ou pas tel est la question
Comédie dramatique italienne plutôt sympathique, "Folles de joie" dévoile une intrigue classique et prévisible mais agréable. On suit avec plaisir les aventures de ces deux femmes aux caractères distincts mais au passé compliqué et reliée par cette envie de s'y confronter pour le meilleur et pour le pire. Malgré le bon tandem Bruni Tedeschi/Ramazzotti et une réalisation soignée, "Folles de joie" ne transcende pas le genre et échoue en partie à nous faire ressentir les émotions promises. Les aspects dramatique et comique ne sont pas assez intenses et si on est touché par certaines scènes, cela reste trop superficiel. Long métrage correct qui nous fait passer un bon moment sans toutefois aller au-delà.
Film à la fois solaire et déchirant, drôle et émouvant, une jolie surprise transalpine qui a réussi à me rendre Valeria Bruni Tedeschi supportable, ayant parfois du mal avec le jeu de cette actrice dans d'autres films. Ici, elle est irrésistible, barrée et touchante. Folles de joie comporte toutefois quelques longueurs qui peuvent le rendre parfois un peu redondant (on a l'impression de tourner un peu en rond pendant une bonne vingtaine de minutes), mais il arrive à la fois à nous faire souvent sourire et à nous tirer les larmes en quelques minutes.
Ce film est une vraie tornade…Béatrice, (Valeria Bruni Tédeschi) porte le film et nous entraîne dans son exubérance, dans une euphorie permanente…cette grande bourgeoise qui se retrouve dans une institution psychiatrique semi – ouverte, arpente cette institution dans des robes aux tissus chatoyants, avec son ombrelle…exhortant les autres pensionnaires à bien travailler…se dispensant, elle, de travailler…tyrannique et superbe…de son histoire on n’en saura finalement assez peu, sinon qu’elle semble avoir transgressé les règles de son milieu et on ne saura pas si cette belle villa qui abrite l’institution est bien un don d’une de ses parentes ou une manifestation de sa propre mythomanie. A l’inverse, Donatella (Miccaela Ramazzotti) la nouvelle entrante est taiseuse, renfrognée, à fleur de peau, en loques, repliée sur elle même…d’elle, on finira par apprendre son histoire, engrossée et abandonnée par le patron de la boîte où elle dance, elle a tenté de se suicider et son enfant lui a été retiré…entre la bourgeoise et la punkette dépressive va se lier une relation ambivalente où Béatrice joue quand même la domination…les deux femmes font profiter d’un retard du car de l’institution qui les emmène travailler dans une exploitation agricole pour se faire la belle…emprunter une automobile puis une seconde… on pense bien entendu à Thelma et Louise, mais en dehors du coté road movie au féminin, nulle hyper-violence, aucune revendication féministe …mais une dinguerie de tous les instants pour profiter de cette liberté…certaines scènes peuvent être drôles dans le coté caricatural des personnages annexes…l’approche du dramatique est beaucoup plus laborieuse, et j’avoue ne pas avoir été convaincu par le coté désespéré de Donatella…le réalisateur Paolo Virzi se prend un peu les pieds dans le mélo et aurait pu rester sur le plaisant jeu de massacre des deux premiers tiers du film… prés de deux heures c’est un peu long …
Une curiosité pour moi : Valeria Bruni Tedeschi en italien dans le texte, et « accessoirement » le meilleur film que j'ai eu l'occasion de voir avec la dame. On sent chez Paolo Virzi un évident désir de renouer avec la grande comédie italienne, ce à quoi il ne parvient pas totalement mais en partie, ce qui est déjà positif. De l'excès, mais dans le bon sens du terme, et une volonté de transformer ce duo mal assorti a priori sans originalité en quelque chose de savoureux, notamment à travers leurs échanges et ce « road trip » pratiquement improvisé à travers la Toscane. Malgré quelques lourdeurs ou aspects trop inexploités spoiler: (les nombreux conflits familiaux, l'avocat fou amoureux ou les bourgeois désœuvrés obligés de louer à des tournages pornos pour arrondir les fins de mois ), le réalisateur fait preuve d'un étonnant équilibre entre humour et émotion pour que l'on s'attache aisément à ses deux personnalités, nous faisant même prendre un malin plaisir à démêler le vrai du faux dans les récits souvent délirants de la belle Valeria. Aussi élégamment éclairé que photographié, l'œuvre prend une tournure légèrement mélodramatique dans sa dernière ligne droite, spoiler: pardonnant un peu trop ses fautes à Donatella (Micaela Ramazzotti, touchante, très juste), mais le faisant toujours avec douceur et sincérité, évitant très joliment toute caricature. Une émotion se fait alors sentir, à l'image de ce dénouement spoiler: légèrement amer, tout en gardant intelligemment une note d'espoir . Dans une logique un peu similaire, Virzi réussira nettement moins l'année suivante son « Échappée belle » sur les routes américaines. En attendant, voilà une production italienne faisant honneur à sa tradition cinématographique : séduisant.
L’échappée belle à la fois drôle, touchante, et d’une folie contagieuse, de deux pensionnaires d’un institut psychiatrique, interprétées brillamment par un duo d'actrices complémentaire, avec une Valeria Bruni Tedeschi au sommet de son art. 3,75
Après "Les opportunistes", Paolo Virzi met en scène deux folles échappées d'un institut dans un road movie aussi déjanté qu'émouvant. Le réalisateur doit énormément à ses deux actrices qu'il avait déjà dirigées en l'occurrence Micaela Ramazzotti et Valeria Bruni Tedeschi qui sont tout simplement excellentes surtout la première qui dégage une grande fragilité ce qui rend son personnage très attachant et touchant au fur et à mesure qu'il se dévoile. Les deux sont très différentes, mais se complètent parfaitement. On a Beatrice qui est loufoque, mythomane et qui en fait des tonnes puis Donatella qui comme je l'ai dit juste avant est plus dans la retenue. Les deux ont chacune leur partie puisque la première heure est bien déjantée voir hystérique et totalement axée sur la folie tandis que la seconde est plus dans l'émotion et les sentiments quand les deux femmes se dévoilent à travers des scènes en rapport avec leur passé. J'ai clairement préféré cette seconde partie qui est vraiment émouvante et pleine de tendresse, mais l'ensemble est réussi, c'est un très bon film à la fois amusant et attendrissant.
Très spéciale cette histoire. Une déjantée mythomane (Valeria Bruni Tedeschi) enfermée dans un hôpital psychiatrique, fait la connaissance d'une nouvelle arrivante (Micaela Ramazzoti, belle découverte) au caractère totalement opposé. Ces deux là vont tellement s'entendre qu'elles finissent par s'évader de leur hôpital. On suit alors leurs péripéties et on apprend, progressivement, pourquoi elles ont été internées et on comprend leur drame. L'amitié viendra à bout de tout les obstacles et la fin, qu'on ne dévoilera pas, est positive. Curieux mais intéressant.
Thelma et Louise. L’histoire d’une femme au tempérament hors norme qui vit dans une institution psychiatrique. Un jour une autre nana débarque et les deux vont se faire la belle et affronter ce qui les a mené dans ce centre. On peut commencer par un grand bravo à Valeria Bruni Tedeschi qui campe avec perfection un personnage formidablement écrit, parfois agaçant ou déconcertant, souvent très drôle et surtout si libre. Il s’agit là de l’atout majeur d’une comédie dramatique qui manque parfois de souffle. On suit avec grand intérêt les aventures individuelles et collectives de ces deux donzelles et on est tantôt émus tantôt amusés. En bref, un film féministe à sa façon, bienveillant et assez prenant qui aurait dû être davantage concentré sur son sujet et qui mérite d’être vu en VO (la VF n’est pas une réussite).
Un joli petit film sans prétention avec deux actrices épatantes. Deux beaux portraits de femmes. Du cinéma italien avec beaucoup de sensibilité même s'il manque un je ne sais quoi de plus réaliste.... Un film sur la shizophrénie, la folie douce. Valeria Bruni Tedeschi est impeccable et Micaela Ramazotti émouvante et très juste... Evidemment, Thelma et Louise n'est pas loin mais ce film est bourré de charme....
septiemeartetdemi.com - Quelle limite entre le bonheur et la folie, entre la raison et l'acceptation résignée de son propre sort ? C'est ce qu'explore ce film dont le thème est psychologique s'il en est, puisque les folles du titre sont littérales et que l'histoire va nous faire réfléchir à la légitimité de la loi quand l'amour en tous genres entre en jeu. Ce n'est pas un hasard si les deux femmes tenant les rôles principaux vont semer l'anarchie sur leur parcours, que ce soit sous sa forme chaotique ou idéologique.
Bon, on ne fait pas de drame en Italie sans verser dans le revendicatif, mais il y a bien un défaut dont on puisse parler : comment prendre au sérieux le message politique lancé par une œuvre qui donne tout crédit à des personnes causant des problèmes si monstrueux ? Et pourquoi trouvent-ils leur compte après avoir passé leur temps à se cogner la tête contre le mur en béton armé du bon sens ? Il est presque dommage que le film se presse d'enchaîner les plans aussi vite que la langue est parlée pour s'échouer sur cet écueil. Toutefois, ce n'est pas là le fondement de l'histoire, qui soulève avant tout les sujets de l'humanité et de l'individualisme.
Est-ce que la tolérance médicale de personnes trop différentes n'est pas une forme raffinée d'hypocrisie ? Tout en gardant les proportions justes de ce qui fait des gens bons et mauvais, le film nous fait remettre en question toute forme de pensée, jusqu'à l'empathie la plus sincère, à cause de ces ce genre de motifs. C'est là la vraie réflexion politique et ce qui fait du film qu'il est beau. On aurait aimé avoir le temps de réfléchir plus profondément sur le sens de chaque scène, mais ainsi est le cinéma italien, et comment lui en vouloir quand il est mené par deux grandes actrices ? Il n'aurait pas fallu les discriminer aux récompenses car c'est là une vraie faute de goût critique qui ne sait pas voir la force et l'insécabilité d'un duo.
La "folle" cavalcade de deux échappées d'une pension pour malades mentaux nous laisse entrevoir leur douloureux passés, leurs émotions mais aussi leur humanité. Valéria Bruni est épatante en bouillonnante extravertie.
Convaincant et entraînant, "folles de joie" fait le job mais sans plus. Si dans l'ensemble le film bien maîtrisé et s'en sort correctement, il manque cruellement d'originalité pour pleinement convaincre. Que ce soit la mise en scène qui manque de fulgurances, l'écriture sans réelle inventivité ou meme l’interprétation très convenue des deux actrices, tout dans ce long métrage manque de profondeur et de prise de risque. Un film sympathique qui se regarde agréablement mais qui ne révolutionnera pas votre culture cinématographique.
Beaucoup d'émotion et rire pour ce petit film qui a tout d'un grand. La folie douce est superbement jouée par l'actrice principale, la fin est émouvante
J'ai lu que ce film était le film italien de la décénie 2010. Je ne le qualifierais pas comme tel. J'ai lui que ce sont deux folles qui jouent les Telma et Louise. On est assez loin dudit film.
Si Micaela Ramazzotti joue bien et Valeria Bruni-Tedeschi a la tête de l'emploi pour le rôle qu'elle tient, ce film manque de profondeur, il ne nous fait pas palpiter et on devine la fin qui est décevante. Bref, on regrette que l'action n'accélère jamais vraiment et qu'on n'est jamais vraiment surpris.