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    Folles de Joie
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    4,0
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    101 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Comédie dramatique italienne plutôt sympathique, "Folles de joie" dévoile une intrigue classique et prévisible mais agréable. On suit avec plaisir les aventures de ces deux femmes aux caractères distincts mais au passé compliqué et reliée par cette envie de s'y confronter pour le meilleur et pour le pire. Malgré le bon tandem Bruni Tedeschi/Ramazzotti et une réalisation soignée, "Folles de joie" ne transcende pas le genre et échoue en partie à nous faire ressentir les émotions promises. Les aspects dramatique et comique ne sont pas assez intenses et si on est touché par certaines scènes, cela reste trop superficiel. Long métrage correct qui nous fait passer un bon moment sans toutefois aller au-delà.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Très beau film rempli d'émotions ... qui nous donne un nouveau regard sur la "folie" .. Deux actrices qui jouent parfaitement leur rôle et nous font partager leurs histoires touchantes.
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Ca flirte avec Thelma et Louise mais pas que...

    « Folles de Joie » est une rencontre explosive, des personnages délicieusement loufoques et une Valeria Bruni Tedeschi qui crève l’écran, lumineuse, directive, riche, tendre et folle à lier, elle nous fait rire et pleurer. Elle est merveilleuse en italien.

    Le décor est un lieu de vie plein de lumière et d’Italie, ça chante , ça crie ça vit tout court. Ici on soigne les âmes en béquilles , les âmes perdues que l’on écarte de la société bien pensante.

    Beatrice Morandini Valdirana est bipolaire, insupportable. Elle dirige la poignée de patients, elle délire et ils sont ses manants, ses employées, ses ennemis ou ses amis selon… Donatella Morelli (Micaela Ramazzotti) débarque de l’asile carcérale, elle est dévastée, suicidaire et au bord du lâcher prise (belle performance).

    Béatrice décide de la prendre en main et l’alchimie des deux personnalités est détonante. Le duo fonctionne bon gré mal gré. On va suivre leurs péripéties, ça ressemble un road movie mais à l’italienne avec des tragédies du rien, de l’émotion, de l’amitié et le l’espoir.

    Un petit bijou qui fait du bien au coeur et aux oreilles et Paolo Virzì a un coeur gros comme ça ! Il partage avec nous mille couleurs de la vie. Mélancoliques, folles, joyeuses, ses actrices lui donnent tout et la magie de cinéma italien nous revient.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Ce film constitue un hymne à la psychothérapie institutionnelle! En France, nous avons quelques lieux mythiques comme la clinique de La Bordes ou Sommery. Des lieux de soins, qui sont de véritables leiux de vie, ou le soin ne se réduit pas à l'absorption de pilules anesthésiant la douleur psychique. Le soin, c'est prendre soin de soi, de l'autre, supporter sa propre folie parce qu'on supporte et accueille celle de l'autre. Il ne s'agit pas de domestiquer sa folie pour s'adapter aux normes sociétales, il s'agit de parcourir les sillons de sa propre folie pour éventuellement s'en démarquer en se positionnant différemment. On voit ici combien la visée est contenante et non pas répressive. Bravo pour cette excursion au coeur de la détresse mélancoliforme!
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Il suffit de deux filles roulant dans une décapotable sous un soleil, ici italien, pour que tout de suite on nous ressorte "Thelma et Louise". Si on peut y voir un léger clin d'oeil, "Folle de joie" n'emprunte pas le créneau féministe de son ancêtre américain, troquant sa violence ambiante contre un road-movie déjanté tirant sur le mélo lacrymal.
    Béatrice est un bourgeoise frappadingue, imposant sa folle tyrannie aux pensionnaires d'un centre psychiatrique situé dans une grande maison de maître. Lorsqu'arrive Donatella, aussi brune que l'autre est blonde, aussi introvertie que l'autre est exubérante, la rencontre se transforme en une sorte d'amitié qui tient plus de la béquille que du coup de foudre. Néanmoins, elles vont fuguer, surtout grâce à l'énergie délirante de Béatrice et décider de retrouver l'amant de l'une et l'enfant de l'autre. Le film va les suivre dans diverses péripéties à la fois drôlatiques et pleines d'énergie.
    D'une situation bien écrite, bien dialoguée, nous assistons à un véritable numéro d'actrice. Valéria Bruni-Tedeschi est absolument exceptionnelle dans son personnage de mythomane extravertie, enflammant l'écran comme rarement, emportant tout dans un tourbillon de folie. Aussi impériale dans la démence que dans la colère voire le pathétique, elle donne au film un rythme fou et jubilatoire. Face à elle, Micaela Ramazotti, dans un rôle plus ingrat, arrive à exister car le film a l'intelligence de jouer aussi dans la subtilité. Sans pathos, il questionne sur le sens que la vie peut prendre quand tout semble contre soi, quand la société décide de condamner avec un enfermement sous neuroleptiques. quand un lourd passé empêche un quelconque avenir. Même si la dernière partie, avec son revirement mélodramatique un poil gnangnan, peut paraître un peu facile, il amène une conclusion plutôt sympathique et intéressante qui, mine de rien, emporte le film dans une zone insoupçonnée ( en gros, un sujet du bac philo : l'enfermement pour rendre libre).
    La fin sur le blog
    jacquesecret
    jacquesecret

    8 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2016
    "Thelma et Louise" chez les zinzins n'est pas qu'un raccourci mais illustre bien l'histoire de ces deux femmes, chacune étant là le négatif absolu de l'autre...
    Si l'on s'en tient à l'histoire de cette fugue qui se déroule sur quelques jours seulement on peut parler d'une réussite totale: la mise en scène épouse au millimètre près la fureur "hystérique" des situations où les rares moments d'accalmie précédent la fureur violente des réactions...
    L'interprétation est remarquable à tous les niveaux, même dans les petits rôles, mais Valéria Bruni-Tedeschi confirme, s'il en était besoin, l'étendue de son jeu talentueux dans ce rôle de grande bourgeoise mythomane et complètement allumée. C'est une vraie performance car on "croit" vraiment à son personnage de bout en bout, elle n'exagère rien !
    Juste un petit bémol pour ceux qui ont déjà mis les pieds dans une structure psychiatrique, un jour, pour y visiter proches ou amis. On ne peut se défaire d'un nœud à l'estomac tant l'atmosphère du lieu - aussi agréable le cadre soit-il... - nous rappelle des souvenirs souvent pénibles, voire douloureux.
    "Folles de joie" est à voir. Cette belle réalisation fait partie du cru 2016 de la Quinzaine des Réalisateurs
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Il y a dans le cinéma de Paolo Virzi un allant et un élan, une générosité, qui pour ma part m'enthousiasment.

    Certains (probablement les Cahiers du Cinéma par exemple) trouveront peut-être que les actrices en font trop, que le scénario n'hésite pas à utiliser de grosses ficelles, et que le mise en scène est pleine d'effets de petit malin.

    Toute cela est vrai en partie, et contribue au charme du film. Votre ressenti dans la salle de cinéma dépendra de la façon dont le jeu outré de Valérie Bruni Tedeschi va vous happer, vous emporter, ou non. Son débit de moulin à parole sous amphétamine et son décolleté abbyssal ne génèrent pas une confiance immédiate, et peut même susciter, on le comprend, une forme de rejet.

    L'art de Virzi est de maintenir le film dans un état d'équilibre précaire : on hésite pendant tout le film à qualifier les deux héroïnes de folles, certaines de leurs élucubrations s'avérant finalement vraies.

    Folles de Joie oscille donc entre deux pôles : un mauvais goût hystérique et plaisant, et un sentimentalisme tire-larme à l'italienne. A ne conseiller qu'aux coeurs d'artichaut, orientation latine, dont je pense faire partie.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2016
    A 52 ans, 12 long métrages au compteur, le réalisateur italien Paolo Virzi ne jouit pas d’une très grande notoriété dans notre pays. Dans sa production passée, on compte pourtant un certain nombre de films qui prouvaient qu’on pouvait toujours compter sur le cinéma italien : "Catarina va en ville", "Chaque jour que Dieu fait", "Les opportunistes". Dans "Les opportunistes", Valeria Bruni Tedeschi interprétait déjà le rôle principal et c’est lors du tournage de ce film que l’idée est venue à Paolo Virzi de réunir Micaela Ramazzotti, son épouse, et Valeria dans un film se déroulant dans l’univers psychiatrique. "Folles de joie" a permis à Paolo Verzi de faire ses premiers pas au Festival de Cannes, ce film faisant partie cette année de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs. Dans ce film, c’est à la vision d’un combat livré par deux femmes quelque peu « fêlées » pour se fondre dans le monde des gens « normaux » que nous invite Paolo Virzi. Un sujet délicat à traiter dont le réalisateur italien se sort avec les honneurs, entre drame et comédie, entre rires et larmes, grâce, en particulier, à deux comédiennes parfaitement à l’aise dans leurs rôles de femmes pas très bien dans leurs têtes, amochées par la vie et les médicaments.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Béatrice et Donatella se rencontrent à la Villa Biondi un centre d'accueil pour femmes condamnées par la justice mais psychologiquement trop fragiles pour demeurer en prison. La première, aristocrate extravertie, prend la seconde, femme fragile et taiseuse, sous son aile.
    Cette rencontre de deux folies menées par le désespoir est contée avec la fantaisie des grandes comédies italiennes. Ca va vite, ça tchatche, ça crie, ça insulte, ça pleure et c'est terriblement et désespérément drôle. Valeria Bruni Tedeschi est irrésistible dans ces débordements et tient définitivement bien le rôle de l'aristo borderline. A ses côtés, Micaela Ramazzotti, dans un rôle au caractère plus complexe, est, elle aussi, parfaite. Tels l'Auguste et le clown blanc, elles nous mènent dans une course folle entre humour et émotion. Car l'émotion pointe son nez régulièrement tout le long du film, jusqu'à s'installer plus ouvertement dans son dernier quart. On craint alors que le cinéaste verse dans l'excès de bons sentiments. Mais, il n'en est rien. L'émotion se présente naturellement,sans lourdeur, ni agression.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Un très très beau film mené avec brio avec la formidable Valeria BT. Quelle actrice..... Une comédie sur un sujet douloureux et une amitié vive entre deux personnages fragiles et en détresse parlant avec futilité de sujets graves et sincères. Une incursion dans la folie douce mais avec en arrière-plan ce drame de la vie.
    David F.
    David F.

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2016
    un petit bijou de sensualité et d'émotion, à voir absolument ! Un des plus beaux films que j'ai vus !
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