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vidalger
326 abonnés
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4,0
Publiée le 12 juin 2016
On retrouve ici avec bonheur Micaella Ramazzoti, l'une des deux folles de ce petit bijou de film italien. L'interprétation brillantissime de Valéria Bruni-Tedeschi, l'autre folle, complète notre plaisir. Sur le sujet difficile de la maladie mentale, le réalisateur réussit la performance de ne jamais nous attrister et de nous faire rire sans se moquer. On se souviendra longtemps de cette maison de santé dans la campagne italienne, de ces portraits de bourgeois et de ces histoires d'amour qui, visiblement, finissent mal en général..quand elles sont trop intenses.
Deux jeunes femmes internées, au tempérament bien différent, vont se lier d’amitié et prendre la clef des champs pour la plus grande de leur folie : la liberté. Dans une telle institution – qui n’a rien de l’asile psychiatrique d’autrefois- Paolo Virzi filme des scènes pas drôles qui font rire ou l’inverse. Il le fait toujours avec une intention débordante de montrer la face du monde telle qu’elle est aujourd’hui, l’Italie en point de mire, mais le reste est à l’avenant… On pourra toujours évoquer « Thelma et Louise » dans le reflet de Béatrice et Donatella, ou bien Mona et Marilyn de « Just like a woman » mais Virzi veille à ne pas mélanger les genres. Il le fait très bien en compagnie de deux comédiennes formidables qui se réfugient comme elles peuvent dans des plans incroyables : Micaela Ramazzotti et Valeria Bruni-Tedeschi. Pour en savoir plus
Un film tendre et bienveillant qui traite avec humour et bienveillance , mais aussi rigueur, de la souffrance psychique. Que celle-ci soit due à des causes physiques ( bipolarité) ou psychologique. Et ceci pour notre plus grand plaisir avec de belles images d'une Italie onirique telle qu'on l'aime
Des rires, des larmes et de la joie ! Cette langue italienne, muse de son cinéma ! Viva italia ! On sort fous de joie ! Valeria Bruni-Tedeschi est transcendée, Micaela Ramazzotti dans une maîtrise parfaite ! De la mélancolie, de la folie, de la haine et enfin de la joie pour cette oeuvre de Paolo Virzì ! A voir et à revoir.
Deux pensionnaires d'un établissement psychiatrique se connaissant depuis peu s'en échappent au cours d'une sortie. Profitant d'abord de leur escapade assez superficiellement, elles vont chacune s'orienter vers des démarches plus personnelles. Ce film est plutôt bien construit, donnant un aperçu des institutions psychiatriques en Italie. La personnalité et le passé des deux protagonistes se dévoilent intelligemment, ce qui leur donne de la profondeur, de réels enjeux et les rend finalement plutôt attachantes.
Une pépite. Une fugue de deux femmes un peu folles sans l'être trop. C'est vraiment drôle, principalement le rôle de Béatrice en mythomane bourgeoise bavarde. C'est aussi intense et poignant de part les histoires personnelles contées. Un rodéo trip à la recherche du bonheur
J'ai adoré ce film. C'est sensible, émouvant, pertinent, bien rythmé. On ne s'ennuie pas et on s'attache aux deux héroïnes. Lors de leur cavalcade, on est amenés à apprendre et comprendre leurs caractères, leurs défauts, leurs qualités, leurs passés, leurs névroses, leurs problèmes et les raisons qui ont fait qu'elle se sont retrouvées "enfermées" provisoirement. C'est sincèrement un film très touchant.
Promu comme une nouvelle comédie italienne et un Thelma et Louise transalpin, Folles de joie surprend en étant absolument ni l'un ni l'autre. Le film de Paolo Virzi est plus proche du mélodrame, avec deux femmes fêlées comme des vases en guise d'héroïnes, l'une solaire (Valeria Bruni Tedeschi, ébouriffante), l'autre lunaire (Micaela Ramazzoti, subtile). Le film n'est pas aussi simple qu'une lecture rapide de son synopsis laisserait accroire. Les scènes de l'institution psychiatriques versent parfois dans l'excès verbeux et hystérique, tendance combattue par l'alchimie étrange qui se dégage de cette amitié entre deux femmes que tout oppose hormis une sorte de bipolarité qui les maintient dans une zone mal définie entre dépression et folie. La dernière partie de Folles de joie est la plus convaincante, une fois les fils de son intrigue démêlés, et il n'est pas interdit de ressentir une vraie émotion (certains appellent cela du sentimentalisme, tant pis) sur la fin. La conclusion de ce film qui est tout sauf joyeux s'avère honnête, intelligente et belle à la fois.
Quand j'entends "proche Thelma et Louise"..sans doute mais loin d'être aussi enthousiasmant ! Pénible à suivre, j'ai assisté à un défilé de spectateurs exaspérés, fuyant...Moi même je me suis forcé. Le jeu des actrices n'est pas mite en doute, mais leur hystérie est fatigante, surtout en ce qui concerne Valeria Bruni Tedeschi !!! Le plus beau....c'est la séquence de l'évasion en décapotable - affiche du film. Elles en ont plus qu'un grain, je ne suis pas convaincu par l'intérêt d'un tel film, EPUISANT !! **
C'est l'histoire de deux femmes au destin brisé qui vivent à la villa Biondi, une institution recueillant des êtres souffrant de troubles mentaux. Deux personnages désaxés et cabossés par la vie : Beatrice (Valeria Bruni Tedeschi, dans un grand numéro d'hystérique débraillée, n'a jamais été aussi bien), une mythomane sans gène et bavarde, au-delà du supportable et Donatella (Micaela Ramazzotti, sorte d'Hillary Swank italienne), fragile, tatouée et rongée par l'obsession de revoir son fils, dont elle a perdu la garde. Elles s'enfuient ensemble à la recherche de moments de bonheur et de liberté, semant le chaos à tous les virages… C'est à la fois très drôle et très émouvant. Ces femmes sans filtre, affranchies des conventions, perdues et délirantes, sont absolument elles-mêmes, spontanées comme des enfants. Beatrice et Donatella n'ont plus les codes et n'ont plus rien à perdre. Les voir batailler pour continuer d'exister, faire preuve d'extravagances et d'irrévérence est assez jubilatoire à observer. Mais tout cela résulte évidemment de chagrins immenses, de blessures toujours à vif, du sort qui s'acharne parfois plus souvent qu'à son tour. L'émotion affleure alors au gré des péripéties qui se succèdent. Le réalisateur pourtant ne tombe jamais dans les travers du mélo, son ton est résolument joyeux et optimiste, malgré les obstacles en travers de la route. La lumière belle et chaude qui illumine son film donne une furieuse envie de passer ses vacances en Italie.
Une mythomane virevoltante nous emporte dans un tourbillon logomachique, à la recherche d'instants de bonheur. Folle et joyeuse, attachante, extrême, agaçant la société trop sérieuse tout en débridant sa morosité. La bipolarité offre ce mélange unique de sincérité émouvante et de mauvaise foi exaspérante. Valeria Bruni virtuose dans ce registre!
Deux femmes. La première d'une curiosité maladive, et toujours pourvue d'une joyeuse extravagance, est issue d'un milieu favorisé, dont il semblerait que la fortune initiale ait été mise à mal par ses excès. La deuxième, mère d'un petit garçon, victime de la lâcheté d'un homme méprisable, est sombrée dans la marginalité et une profonde dépression. Paolo Virzì, s'appuie essentiellement sur ce duo pour réaliser avec une belle efficacité ce nouveau long-métrage. Entre discordes et hurlements, rires ou pleurs, conflits quasi permanents et divergences en tout, sa réalisation, à la fois simple et maîtrisée, fonctionne parfaitement. Les dialogues trouvent, dans la version originale, une résonnance toute particulière. Une magnifique bâtisse en plein cœur de la Toscane, se veut être le lieu pour remettre sur les rails ces femmes qui, au milieu de quantité d'autres, feront tout pour recouvrer une certaine forme de liberté. Le rôle tenu par Valeria Bruni Tedeschi lui offre toutes les possibilités. Agacer au plus au haut point par son incroyable débit vocal, faire rêver au travers de ce que fut sa vie dans des endroits magiques, émouvoir quand elle se tourne vers ce qui reste d'elle au plus profond. Elle est remarquable de bout en bout. Micaela Ramazzotti, méconnaissable est tout aussi parfaite dans des beaux moments d'émotion pure, d'hystérie complète ou de désarroi profond. Deux grandes actrices dans ces rôles opposés et un seul point commun, beaucoup de souffrances psychologiques derrière un semblant de vie et des fous rires pour oublier.