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FaRem
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3,5
Publiée le 5 octobre 2016
Après "Les opportunistes", Paolo Virzi met en scène deux folles échappées d'un institut dans un road movie aussi déjanté qu'émouvant. Le réalisateur doit énormément à ses deux actrices qu'il avait déjà dirigées en l'occurrence Micaela Ramazzotti et Valeria Bruni Tedeschi qui sont tout simplement excellentes surtout la première qui dégage une grande fragilité ce qui rend son personnage très attachant et touchant au fur et à mesure qu'il se dévoile. Les deux sont très différentes, mais se complètent parfaitement. On a Beatrice qui est loufoque, mythomane et qui en fait des tonnes puis Donatella qui comme je l'ai dit juste avant est plus dans la retenue. Les deux ont chacune leur partie puisque la première heure est bien déjantée voir hystérique et totalement axée sur la folie tandis que la seconde est plus dans l'émotion et les sentiments quand les deux femmes se dévoilent à travers des scènes en rapport avec leur passé. J'ai clairement préféré cette seconde partie qui est vraiment émouvante et pleine de tendresse, mais l'ensemble est réussi, c'est un très bon film à la fois amusant et attendrissant.
Très spéciale cette histoire. Une déjantée mythomane (Valeria Bruni Tedeschi) enfermée dans un hôpital psychiatrique, fait la connaissance d'une nouvelle arrivante (Micaela Ramazzoti, belle découverte) au caractère totalement opposé. Ces deux là vont tellement s'entendre qu'elles finissent par s'évader de leur hôpital. On suit alors leurs péripéties et on apprend, progressivement, pourquoi elles ont été internées et on comprend leur drame. L'amitié viendra à bout de tout les obstacles et la fin, qu'on ne dévoilera pas, est positive. Curieux mais intéressant.
Thelma et Louise. L’histoire d’une femme au tempérament hors norme qui vit dans une institution psychiatrique. Un jour une autre nana débarque et les deux vont se faire la belle et affronter ce qui les a mené dans ce centre. On peut commencer par un grand bravo à Valeria Bruni Tedeschi qui campe avec perfection un personnage formidablement écrit, parfois agaçant ou déconcertant, souvent très drôle et surtout si libre. Il s’agit là de l’atout majeur d’une comédie dramatique qui manque parfois de souffle. On suit avec grand intérêt les aventures individuelles et collectives de ces deux donzelles et on est tantôt émus tantôt amusés. En bref, un film féministe à sa façon, bienveillant et assez prenant qui aurait dû être davantage concentré sur son sujet et qui mérite d’être vu en VO (la VF n’est pas une réussite).
Un joli petit film sans prétention avec deux actrices épatantes. Deux beaux portraits de femmes. Du cinéma italien avec beaucoup de sensibilité même s'il manque un je ne sais quoi de plus réaliste.... Un film sur la shizophrénie, la folie douce. Valeria Bruni Tedeschi est impeccable et Micaela Ramazotti émouvante et très juste... Evidemment, Thelma et Louise n'est pas loin mais ce film est bourré de charme....
Un road movie déraisonné avec 2 actrices magistrales. Valeria bruni tedeschi est époustouflante dans le rôle de cette femme mythomane et survoltée . C'est le rôle de sa vie pour moi et micaela ramazzotti très juste également dans le rôle de cette femme fragile, blessée par la vie . Le duo d'actrices est évident. Des situations cocasses mais tellement tristes au final . Une belle histoire
septiemeartetdemi.com - Quelle limite entre le bonheur et la folie, entre la raison et l'acceptation résignée de son propre sort ? C'est ce qu'explore ce film dont le thème est psychologique s'il en est, puisque les folles du titre sont littérales et que l'histoire va nous faire réfléchir à la légitimité de la loi quand l'amour en tous genres entre en jeu. Ce n'est pas un hasard si les deux femmes tenant les rôles principaux vont semer l'anarchie sur leur parcours, que ce soit sous sa forme chaotique ou idéologique.
Bon, on ne fait pas de drame en Italie sans verser dans le revendicatif, mais il y a bien un défaut dont on puisse parler : comment prendre au sérieux le message politique lancé par une œuvre qui donne tout crédit à des personnes causant des problèmes si monstrueux ? Et pourquoi trouvent-ils leur compte après avoir passé leur temps à se cogner la tête contre le mur en béton armé du bon sens ? Il est presque dommage que le film se presse d'enchaîner les plans aussi vite que la langue est parlée pour s'échouer sur cet écueil. Toutefois, ce n'est pas là le fondement de l'histoire, qui soulève avant tout les sujets de l'humanité et de l'individualisme.
Est-ce que la tolérance médicale de personnes trop différentes n'est pas une forme raffinée d'hypocrisie ? Tout en gardant les proportions justes de ce qui fait des gens bons et mauvais, le film nous fait remettre en question toute forme de pensée, jusqu'à l'empathie la plus sincère, à cause de ces ce genre de motifs. C'est là la vraie réflexion politique et ce qui fait du film qu'il est beau. On aurait aimé avoir le temps de réfléchir plus profondément sur le sens de chaque scène, mais ainsi est le cinéma italien, et comment lui en vouloir quand il est mené par deux grandes actrices ? Il n'aurait pas fallu les discriminer aux récompenses car c'est là une vraie faute de goût critique qui ne sait pas voir la force et l'insécabilité d'un duo.
La "folle" cavalcade de deux échappées d'une pension pour malades mentaux nous laisse entrevoir leur douloureux passés, leurs émotions mais aussi leur humanité. Valéria Bruni est épatante en bouillonnante extravertie.
Je n'ai pas accroché à ce portrait de femmes, bien que j'ai apprécié la performance de V. Bruni Tedeschi en femme exaltée et mégalo. De ce réalisateur je gardais un bon souvenir du film les Opportunistes mais ici je n'ai pas retrouvé un thème que j'aimais je pense. A revoir en VO peut-être car cela doit changer un peu les choses quand mêmes.
En Italie, dans une institution psychiatrique, Béatrice (Valeria Bruni Tedeschi) fait valoir son comportement excentrique entre mythomanie et bipolarité, jusqu'au jour où une nouvelle patiente arrive (Micaela Ramazotti) avec un lourd passé. Le film va donc basculer dans la folie avec une escapade hilarante, touchante et souvent grave. Les dialogues sont percutants, incessants et donnent un rythme fou à ce film. VBT est excellente dans ce rôle de psychotique, aristocrate déchue, au phrasé corrosif. Un véritable régal avec une fin teintée de mélancolie mais aussi d'espoir. Sortez vos mouchoirs!!!
Une comédie dramatique en plusieurs tons. La découverte de l'univers des héroïnes, habilement réalisée, éveille efficacement l'intérêt. Puis le film s'emballe pour une succession de scènes sur vitaminées, à l'image du personnage principal (Valeria Bruni-Tedeschi s'en donne à cœur joie), et de péripéties trépidantes, un peu racoleuses et insuffisamment crédibles. Quelques traits d'humour en agrémentant toutefois agréablement le déroulement. Les scènes de conclusions montrent au contraire plus de retenue et sont plutôt délicates, abandonnant la surenchère au profit du sensible et de l'émouvant. Au final un cocktail inégal, mais qui laissera quelques traces.
C’est la rencontre de 2 femmes dans une institution, la villa Biondi, qui héberge des femmes souffrant de troubles mentaux : Béatrice (extraordinaire Valeria BRUNI-TEDESCHI), mythomane, fantasque,spoiler: ayant ruiné sa famille à cause de son escroc d’amant Renato et Donatella (Micaela RAMAZZOTI, épouse à la ville du réalisateur), tatouée de partout et souffrant de l’éloignement de son jeune fils Elia spoiler: (adopté par une famille vivant à Viareggio au bord de la mer Tyrrhénienne) . Très beau film sur la folie « ordinaire » où les 2 femmes, certes immatures, sont émouvantes car il s’agit, avant tout, de femmes qui souffrent et qui sont attachantes, notamment Béatrice, par l’énergie qu’elle dépense pour vivre tout simplement. Sans oublier un scénario bien construit qui permet de découvrir, pas à pas, l’histoire des 2 personnages.
Quel joli film ! Les deux actrices sont merveilleuses, Valera Bruni est extravertie, solaire, épuisante et tourbillonnante, là ou Michaela Ramazotti, toute en retenue et en émotion nous offre une composition poignante et sombre.
Ce film est une bouffée d'air pur et une invitation à vivre, tout de suite sans plus attendre. Touchant, drôle, deux actrices absolument fabuleuses, un condensé de réussite.
Convaincant et entraînant, "folles de joie" fait le job mais sans plus. Si dans l'ensemble le film bien maîtrisé et s'en sort correctement, il manque cruellement d'originalité pour pleinement convaincre. Que ce soit la mise en scène qui manque de fulgurances, l'écriture sans réelle inventivité ou meme l’interprétation très convenue des deux actrices, tout dans ce long métrage manque de profondeur et de prise de risque. Un film sympathique qui se regarde agréablement mais qui ne révolutionnera pas votre culture cinématographique.
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1,0
Publiée le 1 septembre 2020
Donatella et Beatrice sont ce qui dans notre monde politiquement correct est normalement méprisé en tant que femmes faibles stéréotypées mais pour certaines raisons elles sont appréciées des critiques et du public. Les deux sont délirants avec une très mauvaise compréhension de la réalité et dépendent d'amis et de parents pour un soutien financier et moral. Elless n'acceptent aucune responsabilité pour leurs actions et blâment le monde entier pour leurs malheurs. Leur contribution au bien-être des autres est inexistante. Donatella est issue d'une famille riche et Béatrice est une punk danseuse de boîte de nuit, couverte de tatouages, issue d'une famille brisée. Ces deux femmes pathétiques se lancent dans une évasion de leur établissement mental et traversent une série d'aventures humiliantes et dignes de grincements de dents jusqu'à la fin du film. Je donne une étoile pour les actrices qui ont fait un excellent travail pour incarner deux personnages très peu aimables...