Mon compte
    Moi, Daniel Blake
    Note moyenne
    4,2
    8457 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Moi, Daniel Blake ?

    439 critiques spectateurs

    5
    105 critiques
    4
    194 critiques
    3
    89 critiques
    2
    29 critiques
    1
    14 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    La cinquantaine bien entamée, Daniel Blake est un charpentier en arrêt de travail suite à l’infarctus dont il a été la victime. Il se bat pour obtenir une pension d’invalidité ou, à défaut, une indemnité de chômage. Il rencontre au « job center » Katie, une mère célibataire dans la même situation de précarité que lui.

    Que celui qui n’aura pas été ému aux larmes par « Moi, Daniel Blake » se dénonce sur le champ. Ce film bouleversant ‎ferait pleurer les pierres. Ken Loach y décrit, non sans ironie, un système anonyme et humiliant, prisonnier d’une logique de rentabilité, qui écrase ceux qu’il est censé secourir. Ce système ubuesque et déshumanisé, organisé avec des Call centers et des Printemps de Vivaldi, nous l’avons tous connu, qu’il s’agisse de s’inscrire à Pôle Emploi ou de changer le forfait de son abonnement Internet. Sa critique nous est immédiatement sympathique. Face à lui, des Daniel et des Katie tentent tant bien que mal de survivre et de conserver leur dignité. Leurs efforts et leurs échecs nous brisent le cœur.

    Ken Loach n’a pas usurpé la Palme d’or qui lui a été décernée à Cannes. Elle a couronné un film autant qu’une œuvre toute entière dédiée à la dénonciation des injustices faites aux plus vulnérables. Pour autant, si l’on refuse, à rebours de toute correction politique, de se laisser kidnapper par la charge lourdement lacrymale que charrie « Moi, Daniel Blake », ‎on osera deux critiques. Elles visent tant le dernier film de Ken Loach, que ses réalisations précédentes voire qu’un nombre significatif de films britanniques, tous d’ailleurs excellents, qui s’inscrivent dans la même veine (on pense par exemple à « Hector » sorti en décembre 2015 dont j’ai dit ici tout le bien que je pensais).

    Ces films se répètent. Ils dénoncent l’inhumanité d’un système capitaliste qui broie les individus et insulte leur dignité. Déjà en 1993, Ken Loach m’avait ému aux larmes avec « Raining Stones ». C’était il y a près d’un quart de siècle. On pourrait lui reprocher de faire du surplace. Il répondrait peut-être que son indignation est toujours légitime car la situation des plus pauvres ne s’est pas améliorée, voire s’est aggravée.

    Mais un autre malaise peut être pointé. Il vise une gauche bobo – à laquelle je m’identifie volontiers – qui se délecte des films de Ken Loach – ou de ceux des frères Dardenne ou de Philippe Lioret. Cette gauche bobo‎ adore ces films marqués au fer du réalisme social qui prennent fait et cause pour les plus marginaux. En témoigne l’an passé le succès, mérité, de « Fatima » de Philippe Faucon ou de « La Loi du marché » de Stéphane Brizé. Elle les applaudit le samedi soir à l’UGC Danton ou au MK2 Beaubourg. Et puis, elle va dîner dans un restaurant japonais du 5ème et rentre dormir dans l’appartement parisien confortable dont les salaires d’une vie de smicard ne suffiraient pas à acheter la place de parking en sous-sol.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2016
    Constat impitoyable de la férocité de l'un des Etats les plus riches du monde contre les pauvres. Les personnages sont tout à fait crédibles, ça sonne juste, sauf peut-être la scène finale, mais ça manque sans doute un peu de souffle. Mais c'est drame hélas banal, comme il s'en déroule quasiment chaque jour, et des deux côtés de la Manche. Ken Loach reste fidèle à sa révolte. L'hypocrisie des médias qui louent son film tout en approuvant les mesures qui conduisent à de telles situations laisse pantois.
    bouddha5962
    bouddha5962

    56 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Ken Loach nous offre une satire sociale sur le régime social britannique qui vous fera couler les larmes de désarroi.

    Les acteurs sont simplement exceptionnels et d'une simplicité émouvante. Daniel Blake (Dave Johns) a fait un malaise cardiaque et ses médecins lui interdisent de travailler. Il tente alors de demander une pension d’invalidité, mais le médecin conseil lui indique qu’il est apte à travailler. Il doit alors s’inscrire au chômage pour tenter de subvenir à ses besoins car le temps de faire appel pour contester la demande de pension d’invalidité qui lui a été refusée, il doit « pointer » au pôle emploi… Un rouage compliqué qui est tordu et pousse les nécessiteux à lâcher les rennes des contraintes… Il va rencontrer dans ces jobs centers (pôle emploi britannique) une jeune fille désoeuvrée : Katie (Hayley Squires) qu’il va aider à reprendre confiance en elle.

    Lorsque la précarité est dépeinte avec une telle pudeur, il est aisé de comprendre pourquoi ce film a reçu la palme d'or.

    Des scènes de la misère sociale sont présentées avec détachement et sobriété et nous touchent par leur réalisme.

    Une film d’une qualité rare et d’une émotion intense.

    A voir absolument.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    35 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Ça commence comme un sentiment d'injustice fort et lourd devant ce que subissent constamment les grands bretons en situation de précarité, situations induites par la privatisation des services publiques et l'ultra libéralisme issu du Thatcherisme. Lorsqu'en octobre 2016 le magazine "Le point" titre "Thatcher le meilleur programme pour 2017 ?", on peut frissonner de ce qui pourrait arriver bientôt aux services publiques français.
    Ça se poursuit avec un flot d'émotions, les acteurs sont excellents, l'histoire est tragique et laisse la place principale à l'humain.
    Bref, j'ai vu le dernier Ken Loach, le film qui a eu la Palme d'or cette année et je dois dire que je l'ai aimé.
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    Remarquable ce film !
    Nous suivons les galères d'un monsieur veuf, malade qui a un mal fou à pouvoir obtenir une indemnité suite à un grave problème de santé et qui doit malgré tout en parallèle chercher du travail.
    Nous suivons également les galères d'une femme mère célibataire au chômage et qui ne s'en sort pas.
    Le réalisateur nous montre, pour ces deux personnes, certaines absurdités de l'administration britannique.
    (en particulier quand la femme arrive avec juste quelques minutes de retard à son rendez-vous à l'anpe et qu'on refuse de la recevoir et qu'on lui dit qu'elle aura en plus des sanction alors qu'elle est nouvelle dans la ville et qu'elle s'est perdue).
    La femme doit également obtenir à manger auprès de la banque alimentaire et une scène extrêmement poignante nous est montrée à ce sujet.
    Le monsieur et la femme vont devenir amis et s'entraider.
    C'est vraiment très sensible, très touchant et très poignant comme histoire.
    J'apprécie de genre de film parlant de la précarité.
    La palme d'or à Cannes est amplement méritée.
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    Ken Loach se lance, pour ce qui est apparemment son dernier film, dans un combat - plus politique que cinématographique, hélas ! - contre le système social actuel, dérivé du capitalisme sauvage qui n'a pour objectif que de venir à bout des citoyens comme Daniel Blake. Le constat et la critique exercés par Loach sont aussi terribles que lucides, témoignent de l'absurdité et de la violence d'un système trop mécanique, inflexible et non adapté au cas par cas. Le discours secoue mais il aurait mérité d'être plus nuancé et moins manichéen, ce qui aurait renforcé l'engagement du cinéaste; car la façon dont Loach divise deux catégories de personnages (d'un côté, les employés du "job center" sont tous pourris; de l'autre, les chômeurs ont tous la main sur le cœur) n'est en aucun cas un miroir exact de notre société : une représentation simpliste d'autant plus problématique qu'elle s'inscrit dans un cinéma réaliste. Trop soucieux de vouloir plaire à tout le monde et de rendre ses victimes attachantes, ce qu'elles sont tout de même, Loach tombe dans un mélo bien gras, trop tire-larmes, procédé totalement antithétique à la mise en place d'une complexité qui s'imposait mais qui n'émerge jamais. Mais s'il y a bien le surgissement d'une émotion dans "I, Daniel Blake", c'est dans ce personnage de menuisier qui refuse ce qu'on lui ordonne de faire et qui décide de rester littéralement hors-norme, jusqu'à écrire son CV à la main et non pas le rédiger informatiquement. C'est ce combat-ci qui importe et qui rend le film émouvant malgré le bon nombre de défauts énoncés; cette bataille acharnée atteint son paroxysme dans une scène magistrale spoiler: où Daniel Blake tague les murs du "job center"
    , acte de protestation fort accompagné d'un humour salvateur, qui procure d'ailleurs au film quelques respirations bienvenues. La Palme d'Or 2016 est donc un film aux intentions louables mais fait de raccourcis difficilement pardonnables, mis en scène de façon parfois maladroite et trop larmoyant pour pleinement convaincre.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    "moi Daniel Blake " palme d'or un peu décrié du dernier festival de cannes est un drame touchant et humaniste.En effet cette œuvre sociale qui dénonce le système aberrant anglais touche par sa cruelle vérité et par la composition si réaliste des acteurs.
    Loïck G.
    Loïck G.

    297 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    La fibre sociale de Ken Loach n’en finit pas de remuer les consciences à travers l’affirmation de ce quotidien gris poisseux de milliers de gens, confrontés à un système économique de plus en plus sclérosant. Comme le dit Daniel Blake, ce maçon de 60 ans, à peine, qui pour la première fois pointe au « Job center », « Je peux vous construire une maison en une semaine, mais je ne comprends rien à votre Internet ». Le début d’un parcours de galérien dans les arcanes inhumains d’une administration stupide où une jeune mère célibataire se retrouve elle aussi engluée. La rencontre de ces deux êtres (Dave Johns et Hayley Squires, exceptionnels, vrais, naturels…) fonde la revendication essentielle du cinéma de Ken Loach ouvrant sur le monde des perspectives sinon plus radieuses, du moins conformes au respect que l’on peut attendre de l’homme et de ses consorts. C’est filmé avec peut-être moins d’impétuosité qu’autrefois, mais avec une telle générosité dans le geste et l’acte que le résultat est une fois encore à la hauteur d'un des plus grands cinéastes européens.
    Pour en savoir plus
    LeFilCine
    LeFilCine

    165 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Ken Loach a donc décroché sa deuxième palme d’or lors du dernier festival de Cannes avec Moi, Daniel Blake. Il nous propose un long-métrage dans la même veine que La Loi du Marché, film français sorti dans les salles un an auparavant et qui avait consacré Vincent Lindon. Comme Stéphane Brizé, Ken Loach présente donc la misère sociale et les lourdeurs administratives qui pourrissent la vie des gens d’en bas. Sauf que les personnages survivent ici dans le cadre peu engageant de la ville de Newcastle, dans le nord de l’Angleterre. Ce contexte britannique nous laisse, en tant que spectateur français, un peu à distance, en tout cas au début du film. En effet, on se sent assez peu concerné par les problèmes de recherche d’emploi et autres formes de tortures administratives spécifiques à ce pays. Dans la première partie du film ce Daniel Blake nous ennuie plutôt qu’il ne nous apitoie. Puis soudain, au milieu du film, la carapace finit par se briser parce qu’il y a cette jeune femme, en grande difficulté avec ses enfants, qui emporte avec elle toutes nos émotions. Ce n’est donc pas l’interprète de Daniel Blake (Dave Johns) mais plutôt l’actrice Hayley Squires, l’interprète de cette jeune et bouleversante Katie, qui transforme le film. Cette dernière est plus convaincante que ce Daniel Blake, personnage qui suscite peu l’empathie. La deuxième partie du film ne peut donc que laisser une trace indélébile dans le cœur des spectateurs. Même si le final est attendu et un peu trop facilement larmoyant, Ken Loach réussit un film social fort, dans lequel le message de solidarité et de fraternité face à la pauvreté surpasse tout le reste, ce qui fait de Moi, Daniel Blake une palme d’or amplement méritée.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    56 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2016
    A Newcastle, Dan Blake ne peut plus prétendre à son allocation de handicap car le service d'évaluation l'estime apte à travailler, alors que son médecin le lui interdit. Il va essayer d'effectuer les recours possibles et au cours de ses démarches, il va rencontrer une femme seule avec ses deux enfants ayant aussi des difficultés administratives.
    Ce long-métrage démontre très bien les difficultés qu'il peut y avoir en Angleterre pour faire valoir ses droits. Il traite plus précisément de la précarité des personnes âgées n'étant pas en âge de solliciter la retraite, des handicapés et des familles monoparentales. La vie quotidienne de ces personnes et les extrémités que cela peut entraîner sont très bien amenées. J'estime que des émotions positives sont aussi communiquées à travers la solidarité et la personnalité des différents personnages, sans que cela ne soit mélodramatique. Je trouve que Ken Loach a vraiment réussi son film car il traite son sujet très justement.
    sebou36
    sebou36

    54 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Un beau film sensible et juste. C'est une situation qui pourrait se présenter en France également, tant les politiques essaient de maintenir artificiellement le taux de chômage sous les 10%. Mais il est à 30%. Personne n'est dupe. C'est bien avec des artifices comme ceux démontrés ici que l'on triture les vrais chiffres.
    Et non, ce n'est pas du misérabilisme, et non, Ken Loach e s'est pas absenté lors des prises de vues. Il y a des jours ou les bobos des Inrocks, de Libé et du Monde mériteraient qu'on leur ferme leur clapet! J'en ai vraiment marre de ces imbéciles qui se permettent de juger de façon condescendante et pédante des réalisateurs qui les valent 1000 fois. La plupart des critiques devraient essayer de faire des films au lieu de pérorer du haut de leur perchoir. C'est dit!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 novembre 2016
    Nouvelle chronique sociale du réalisateur Ken Loach dénonçant l’absurdité d’un système rigoriste dans l’octroie des aides sociales, « Moi, Daniel Blake » retrace l’histoire de Daniel Blake, un charpentier sexagénaire ne pouvant plus travailler pour raisons médicales, souffrant d’une maladie cardiaque, sauf que l’administration britannique ne lui accorde pas de pension d’invalidité car il n’est pas invalide au sens qu’il peut utiliser ses bras et ses jambes. Il est donc contraint attendant le résultat de son appel de faire des démarches de recherches d’emploi alors qu’il ne peut pas travailler pour toucher une pension de chômage. On suit donc Daniel Blake dans ses démarches procédurales kafkaïennes non sans une pointe d’humour même si le film est avant tout un drame social. Ce personnage principal est vraiment intéressant par sa lucidité, son sens de la répartie et son humanité. On est également touché par une autre victime du système, Katie, jeune mère célibataire, dans la détresse avec ses deux enfants qui va avoir le soutien de Daniel Blake. La relation « père fille » est très touchante. Malgré quelques facilités dans l’écriture néanmoins ( spoiler: la scène où Katie ouvre une boite de conserve pour se nourrir à la pension alimentaire, même si elle meurt de faim, est assez grossière, même si elle donne sur une des scènes les plus émouvantes ; le fait que Katie tombe un peu trop facilement dans la prostitution, ça manque de transition ; la fin est prévisible
    ), Moi, Daniel Blake est une œuvre très émouvante à voir au regard notamment de ses personnages principaux très attachants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 novembre 2016
    Ce film est à voir de toute urgence pour le commun des mortels ! C'est la société des moins lotis qui y est décrite telle qu'elle, sans filtre, sans maquillage avec beaucoup de pudeur et ça vous coupe le souffle, ça vous laisse une sensation désagréable dans la gorge ; ca faisait longtemps que je n'avais pas entendu un silence si lourd dans la salle après la projection. Le drame humain et sociétal dans toute sa splendeur et l'inhumanité de l'autre côté o* plus vous souffrez, plus on vous enfonce. Quand je lis les critiques de certains qui dénoncent le fait qu'il n'y ait pas d'espoir, alors on a pas vu le même film ! L'espoir c'est l'autre, son amitié, sa main tendue pour au moins 5 minutes dans la journée, ce sont tous ces moments qui permettent de tenir encore un peu....et puis pour décrire l'espoir, il faudrait qu'il y en ai et ça dans l'Angleterre qu'on nous vend comme modèle social, pas sûr qu'on en trouve. Un film que la haute société, celle qui fait nos lois qu'on subit, devrait voir de toute urgence ....
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Incontournable. Peut-être pas le meilleur des Ken Loach, mais le plus actuel.
    La critique du système britannique d’aide sociale, particulièrement aberrant, a valeur universelle. KL montre avec une précision chirurgicale, la chute de gens qui, soudain, ne sont plus ‘’adaptés’’ à notre monde .
    Un veuf d’une soixantaine d’année, Daniel, et une mère célibataire, Kate, rejetés par le système britannique d’aide sociale, s’épaulent et se créent progressivement une sorte de famille.
    La plupart des films de Ken Loach faisaient référence à des luttes collectives, qu’elles soient patriotiques ou sociales. Moi, Daniel Blake montre, lui, des luttes solitaires. Nos deux héros sont esseulés, et reforment un semblant de famille pour se protéger mutuellement. La seule référence à la solidarité ouvrière n’a qu’une valeur de références historique, nostalgique : elle a disparu avec l’industrie.
    Certes, des gens s’aident encore les uns les autres, mais ils le font au titre d’une sorte de de résistance individuelle. La visite à la ‘’food bank’’ est la seule trace d’une organisation de la solidarité, du reste superbe (cas d’école montrant l’intérêt de l’accompagnement des personnes accueillies que promeuvent aussi les Restos du Cœur).
    Les acteurs sont excellents, sobres mais touchants, avec une mention spéciale pour la fille de Kate. On sourit souvent, on rit un peu, on verse peut-être quelques larmes, on sort un peu sonné mais content d’avoir été là…
    Michel C.
    Michel C.

    240 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    Magnifique !! C'est un "Ken Loach" et donc une référence... Il nous fait plonger dans les méandres administratifs... qui se passent outre manche - mais cela pourrait être de ce coté-ci sans problème. La difficulté des pauvres et démunis est poignante et l'interprétation de Dave Johns et Hayley Squires et la mise en scène sont tous simplement parfaites... Palme d'or tellement méritée.. rien à dire, sauf mon admiration pour un incontestable Chef d’œuvre !!**
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top