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Pauline_R
181 abonnés
398 critiques
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4,0
Publiée le 9 janvier 2017
Coup de coeur pour cette comédie décalée à l'image de son réalisateur : très drôle, doux dingue et plein d'esprit, avec un trait de mélancolie. Troisième film d'Edouard Baer et de loin le plus réussi : si vous aimez le bonhomme, foncez le voir, sinon passez votre chemin car le bonhomme y est omniprésent, omnipotent. La première partie est tout simplement un bijou d'humour, balancé entre cynisme, absurde et (très) bons mots ; ça s’essouffle un peu en seconde partie mais le film garde son charme intact jusqu'au bout. Baer nous conte une ode à la liberté, une ode à Paris, une ode à l'improvisation. De quasi tous les plans, il ne se donne pas forcément le bon rôle, jouant un personnage "attachiant", à la fois cynique, fantasque, inconscient et égoïste... mais affreusement charmant et touchant. Il constitue autour de lui une troupe avec des visages marqués et remarqués, avec une mention particulière pour Sabrina Ouazani et Michel Galabru dont c'est la dernière apparition sur grand écran. Et elle est chouette, très chouette.
Le 3e film d’Édouard Baer, un film à son image, drôle, foutraque, attachant… Luigi (Edouard himself, évidemment) est directeur d’un théâtre à la santé fragile. Patron fantasque, rêveur et iconoclaste, il a une nuit pour sauver son établissement, payer ses employés, trouver un singe acteur pour satisfaire les exigences de son metteur en scène et retrouver l’estime et la confiance de sa meilleure amie (Audrey Tautou). Flanqué d’une stagiaire au caractère bien trempé (Sabrina Ouazani, très bien), il va frapper à toutes les portes tout en écumant les bars de la capitale… C’est un film charmant, léger et drôle. Un peu vain tout de même, comme un bonbon qui pétille et qui fond vite en bouche. Mais pour qui aime son auteur -comme c’est mon cas, c’est un moment gracieux, poétique et d’une grande humanité. Edouard Baer évoque une idée du théâtre (la sienne) un peu utopique, délivrée des contingences bassement financières, où l’argent ne serait jamais une entrave à la création. Peuplé de figures étranges, de personnages burlesques ou extravagants, OUVERT LA NUIT est un voyage original et fort sympathique, où le grand Michel Galabru fait sa dernière apparition.
Ouvert la nuit est le troisième long-métrage d’Edouard Baer à la réalisation. Le film vaudra tout d’abord pour la dernière apparition du Michel Galabru au cinéma, décédé le 4 janvier 2016. Ouvert la nuit suit Edouard Baer et Sabrina Ouazani dans leur traversée de Paris la nuit. Sur le papier, le film est un hommage à la ville qui ne dort jamais. Pourtant la caméra est trop souvent centrée sur les comédiens et ne montre pas tant que ça la ville, si ce n’est deux trois plans sur les toits et deux trois bouffons censés représenter les citadins des arrondissements. Du coup, le film perd de son sens et son intérêt. Ouvert la nuit n’est en réalité que la boucle de la balade d’un directeur loufoque de théâtre parisien. Si Sabrina Ouazani et Audrey Tautou donne un peu de chaleur à l’ambiance, l’acteur-réalisateur lui, finit par nous gonfler. En fin de compte, Ouvert la nuit n’a aucun fond puisque n’approfondit jamais ses visites dans le quartier de Montreuil, ses problèmes d’argent au travail ou encore sa relation avec ses enfants. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Édouard Baer nous propose un personnage méprisant et attachant, à qui de (trop) longues péripéties lui arrivent une nuit dans la capitale. Alors que les personnages est bien métrisé, le scénario lui l'est un peu moins créant ainsi des longueurs. Mais le bonheur que procure ce film nous fait rapidement oublier les défauts notables.
Ouvert la nuit est le troisième long-métrage du comédien Edouard Baer. L'acteur-réalisateur interprète un directeur de théâtre dans laquelle il veut trouver un singe dans la capitale de Paris dans le but que sa représentation soit une réussite. Ce n'est pas gagner pour celui-ci accompagné d'une serveuse/stagiaire, ils ont bien du mal à s'entendre... Le film se révèle monotone dont la manière il est raconté et s'essouffle rapidement sur la durée. Nous avons peu de surprise et d'enjeux dans ce road movie nocturne. Cependant, Ouvert la nuit représente parfaitement la personnalité d'Edouard Baer en particulier son écriture dans les dialogues. Il se veut sympathique et détestable au possible ! L'acteur y arrive très bien. Pour les rôles secondaires, Sabrina Ouazani s'avère charmante et moins vulgaire que dans la comédie Pattaya, Audrey Tautou n'a rien à faire ici, elle est quai inexistante et le regretté Michel Galabru, émouvant pour son tout dernier rôle au cinéma. Une musique de Jazz dans les rues de Paris qui devient vite irritante et extrêmement répétitive dans les séquences. Edouard Baer n'est pas Woody Allen (ex : Minuit à Paris) ! Cela n'est jamais drôle, on peut sourire parfois grâce à l'énergie du comédien mais ça s'arrête là. Alors, Ouvert la nuit essaye de s'inspirer des films de Woody Allen avec cette musique de jazz, cette balade nocturne dans la Ville lumière mais cela est peu divertissant et vite ennuyant. Un essai loupé !