Le cinma franais va-t-il continuer longtemps signer des chques en blanc des comiques issus de la tlvision ? Nont-ils pas compris aprs les checs artistiques de La Bostella et dAkoibon, que la folie improvise dEdouard Baer ne fonctionne pas sur grand cran. La preuve encore une fois avec ce Ouvert la nuit qui est tout de mme dune facture technique suprieure, sans doute grce la prsence du grand Yves Angelo derrire la camra. Pour le reste, Edouard Baer que je trouve trs sympathique par ailleurs na rien dautre faire que de parler de lui, de son gocentrisme et dun monde du spectacle dont on a compris quil fonctionne souvent de manire anarchique. Cela ne fait pas un film, et lcriture est trop relche pour tenir le spectateur veill. Bref, personne ne gagne rien produire des films pareils (il tombe au moment o les chiffres dexportation catastrophiques viennent dtre dvoils). Quand on voit lindigence dun tel spectacle, comment stonner du dclin de notre cinma ?
Seul Édouard peut faire du Bear! Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises situations..... alors soit on aime soit on déteste ! Et bien moi j'ai adoré ces joutes verbales ces répliques écrites jusqu'au bout des lèvres.... tout est ...... foutrac et bordélique.... bon l'humour est tres voire trop bobo ou intellectuel par moment ce qui n'est pas facile à recommander à tout le monde. Édouard à parfois tendance à trop s'écouter et penser c'est vachement bien ce que je relique.... La réalisation n'est pas parfaite bon mais quand on aime .... Le scénario est extra du moins à mon goût ! Mais par moment totalement irréaliste... c'est du cirque du rêve du spectacle que diable! Et enfin Audrey T se relève totalement adaptée à ce comique du neo réalisme à l'italienne ! Moi j'aime mais pas tous! C'est pas grave je ne leur en veux pas!
La nuit parisienne d'Edouard Baer a beaucoup, beaucoup de charme. Généreux, composé de personnages hauts en couleurs, l'ensemble dégage un vrai attachement pour ces personnages du bout de la nuit et s'avère assez bien tenu dans le déroulé de son histoire, écueil des précédentes réalisations (assez catastrophique, il faut le reconnaitre) de Baer. Le film est d'ailleurs très bien mis en image dégageant un parfum à la fois tres contemporain et nostalgique. Le portrait de ce metteur s'avère drole, mélancolique, parfois assez noir. Enfin, il faut souligner qu'il s'agissait du dernier rôle du regretté Michel "galilette" Galabru.
« Ouvert la nuit » est un film déroutant au début puis plein de charme voire jubilatoire … à condition d’aimer d’Edouard Baer ! Luigi, directeur de théâtre, a une nuit pour sauver la générale de sa dernière pièce « La Femme et le Singe » alors que tout le monde râle et menace de faire grève du fait du non-paiement des salaires. Cette nuit à la recherche d’un chèque salvateur et … d’un singe, il va la passer en compagnie d’une jeune stagiaire de Sciences Po très carrée dans ses raisonnements et sa démarche contrastant avec la procrastination enfantine et le fantasque flamboyant de Luigi qui va au fil de la nuit à travers Paris, l’entraîner dans une succession des scénettes cocasses avec des répartis parfois cyniques toujours décalées, qui vont petit à petit modifier la vision de la jeune stagiaire. Le rythme du film est soutenu jusqu’à la fin avec un Edouard Baer omniprésent époustouflant s’opposant à une série de personnages typés : la dévouée assistante-bras droit qui pare à tous les oublis et gaffes ; le régisseur qui vit dans une communauté africaine ; les machinos ; le gardien du théâtre ; le dresseur d’animal … sans oublier un metteur en scène japonais intello et très exigeant vis-à-vis des acteurs … dont Michel Galabru dont se fut hélas le dernier film. Le film s’imprègne de la vie nocturne de Paris bien filmée par Yves Angelo et nous entraîne dans des lieux surprenants dans un tourbillon d’humour décalé parfois poétique dans lequel les problèmes matériels de Luigi vont évidemment s’effacer. Il y a un petit côté Fellinien dans ce film qui se déroule dans le monde du théâtre et de la nuit mais le film reste un peu brouillon avec une Sabrina Ouazani (la jeune stagiaire) qui détonne un peu face à Edouard Baer et Audrey Tautou (l’assistante-bras droit).
Que dire... Quand je vois les éloges de la presse et de certains spectateurs, j'ai l'impression d'être d'un autre monde... Mon seul intérêt dans ce film aura été d'essayer de situer les quartiers de paris au fil du film, le reste étant plus que pathétique... et le mot est faible...
Ouvert la nuit est l'archétype du film inégal. En effet, si de bonnes idées paraissent à certains moments, elles sont souvent annihilées dans les séquences suivantes. Par exemple, utiliser Michel Galabru ou Yoshi Oida dans des rôles caricaturaux et vraiment drôles c'est bien, mais lorsqu'Edouard Baer interprète une caricature de lui-même, ça devient tout de suite plus compliqué. Tout simplement, on n’arrive pas à croire en un personnage aussi cynique, égocentrique et “je-m'en-foutiste”. L'écriture de son personnage manque tellement de nuance, à tel point que certaines scènes virent rapidement à l'hystérie. Audrey Tautou et Sabrina Ouazani ne sont pas innocentes et y contribuent fortement par le biais de prestations qui sonnent un peu faux. Le film comporte une certaine dose d'humour « à l'ancienne » (si on peut dire), qui parfois fait sourire mais aussi livre de véritables moments gênants. L'histoire en elle-même ne raconte pas grande chose, reste assez prévisible et paraît même parfois longue. Dans un style « comparable », Birdman exposait bien plus de choses sur la crainte de l'artiste face à sa propre condition. Au final, on ne sait pas trop ce qu’a voulu faire Baer : se la jouer Fellini avec 8 et demi ? Se faire une Traversée de Paris version mondaine ? Dommage car Ouvert la nuit comporte une certaine tendresse envers les personnages secondaires (qui sont tous des rôles de composition, c’est important de la noter !). On y trouve aussi de très belles séquences de couché et de levé de soleil, bien travaillées par le chef opérateur Yves Angelo, rendant Paris aussi belles qu’on peut l’imaginer… En bref, Ouvert la nuit reste un film assez moyen, limité dans son écriture , avec des péripéties parfois trop longues et des dialogues agaçants, même s'il comporte (malgré tout) de belles séquences, emplies de bienveillance et de mélancolie.
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Quand Edouard Baer en fait trop..... pourtant je l'aime bien, mais là il me rappelle les mauvais côtés - genre tartine de miel qui dégouline de Fabrice Luchini qui en fait des longueurs .. des longueurs - heureusement ça lui a passé !! Pour ma part, c'est soporifique, ( je me suis endormi) et pénible. l'histoire de du singe.. bof..... !! Je me suis ennuyé, car pas drôle, et ce ne sont pas les dernières image de Michel Galabru, qui feront remonter la tendance, désolé....ni même le jeu de Sabrina Ouazani..... Bref, à ne pas voir.... !! **
Quelle misère ! Edouard Baer est un directeur de théâtre bordélique, irresponsable, narcissique et pathétique par moments. Il va passer une nuit dans Paris, la veille d'une première, à tenter de trouver un singe et de l'argent pour payer ses employés. J'aime pourtant beaucoup cet acteur, mais là, le scénario est à l'image du personnage : farfelu, fouillis et totalement navrant ! C'est globalement une oeuvre ni drôle ni triste qui donne envie de sortir de la salle avant la fin ! Désolant ! Deux points positifs : quelques images sympas de notre capitale la nuit et le plaisir de voir une dernière fois Monsieur Galabru.
Luigi (qui se prénomme en fait moins exotiquement "Louis") est directeur du théâtre parisien de l'Etoile (quartier chic - on reconnaît Marigny). Nul autre que Edouard Baer ne pouvait incarner ce Luigi-là, sur une histoire du même, et une mise en scène toujours du même... Et l'acteur est le principal atout du réalisateur, assurément ! L'exercice nombriliste qu'est cet "Ouvert la nuit" est au résultat (mutatis mutandis, bien sûr) une sorte d'"Impromptu" (de Paris, et pour ce début du 21e siècle), du théâtre dans le théâtre.... Comme dans l'illustre précédent (de Versailles, et datant de 1663), il y est question de création, et de la difficulté des derniers instants avant le lever de rideau (les financiers et autre mécène de 2016 ayant remplacé le monarque, les salaires impayés des intermittents bloquant les derniers "filages", quand les comédiens de la troupe de Molière se plaignaient du manque de temps pour apprendre les rôles, les fâcheux de tout poil étant une espèce toujours très répandue aujourd'hui, etc.). L'argument est opportun chez EB, donc - mais.... les saynètes (après une introduction rythmée) s'enchaînant, durant la courte nuit d'été précédant la première de l'intello "La Femme et le Singe", sont très inégalement opportunes et troussées... Et même interprétées (avec une Sabrina Ouazani en net "maillon faible", côté "rôles principaux"). D'où une notation "moyenne".
Catastrophe, c'est pas drôle, du grand n'importe quoi en matière de scénario, pathétique au point que l'on a envie de partir avant la fin. Edouard Baer ne fait rire que lui.
Les premiers plans sont longs, à travers le théâtre animé des dernières répétitions: on se croirait dans un remake de Birdman. Le style change quand les trompettes de l'aventure à la Kusturica retentissent, la traversée de Paris en road-trip commence pour le faux-cul qui ne se cache pas et la beure bourgeoise qui subit les préjugés (qui sonnent faux) de Baer. Les personnages sont tous attachants, les acteurs très à la hauteur. Le Paris que l'on découvre ne tire pas assez avantage des personnages des métros et bus de nuit. Un feel-good movie énergisant.
Sinistrement malveillant. Edouard Baer passe sont temps à être odieux sous couvert d'humour et montre bien le caractère très limite de ce genre de satire. Sans ôter la dimension narcissique qui met mal à l'aise de voir ce personnage détestable adulé par toutes les personnes qu'il rencontre.
Le film est, avec un mépris rare, raciste, sexiste, alimentant la culture du viol et flirtant impunement avec la pédophilie.
Épargnez-vous ça ; passez plutôt un coup de fil à votre famille ou à une personne que vous aimez bien :)
Une Audrey Tautou magistrale, Sabrina Ouazani au jeu magique, un Edouard Baer génialement délirant et schizophrène, l'histoire pétillante d'un poète de la vraie vie. On connait tous un Brigand des Bars la nuit, les lumières de la ville la nuit qui ensorcellent un homme largué , à la dérive, dans une ville mutante coloré bigarrée dans ce monde multiple, douloureux comme un Border-Liner..... Toile tendue ou les animaux sont au maquillage; - pourquoi? " - Bin, c'est moi! , c'est Mamie ! " tendresse et magnificence du Délire! Ce film se regarde comme un Combas, ou un Keith Harring sous particules fines, vitesse limitée en ville et priorités à droite. Bref; du grand Edouard Baer! NatH
Que dire, au départ j'y vais parceque j'ai un apriori favorable concernant E Baer, à l'arrivée j'ai vu un film étrange ni réussi ni raté un OCNI objet cinématographique non identifié. C'est brouillon, mal éclairé, rien qui ne fasse rire, rien non plus pour s'émouvoir. En fait à part les d'acteurs qui font chacun dans leur coin le job rien de bien génial, je passe à autre chose ce soir il y sur canal "le goût des merveilles" et ça ça donne envie d'aller au cinéma