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Raphaël O
Édouard Baer signe une comédie dramatique avec du potentiel et une jolie distribution certes mais dépourvue d'humour et de véritable scénario, et trop déstructurée dans l'ensemble pour vraiment accrocher. Vite vue et vite oubliée.
un film ennuyeux, décousu, c'est comme si je me filmais lorsque je faisais un tour. Certes il y a plein de choses loufoques, mais le jeu d'acteurs et le scenario vide ne permettent pas au film de tenir en haleine.
On suit les pérégrinations d'un directeur de théâtre dans la nuit parisienne la veille d'une première. Edouar Baer devant et derrière la caméra campe un personne exaspérant. L'ensemble est assez inégal, on s'ennuie parfois mais on sourit souvent.
Comme une chanson douce, on s’imprègne de l'ambiance;
le rythme s'accélère, on s'étonne; on se laisse emporter !!
C'est fou, c'est drôle, c'est tendre.
J'ai aimé me laisser entrainer dans cette glissade, comme si j'observais l'un de mes rêves.
le rythme s'accélère, on s'étonne; on se laisse emporter !!
C'est fou, c'est drôle, c'est tendre.
J'ai aimé me laisser entrainer dans cette glissade, comme si j'observais l'un de mes rêves.
Un bijou d'humour et de mélancolie, qui ne masque pas la dureté de la vie. Les acteurs sont tous formidables. Je n'ai pas vu le temps passer .
Alors oui Édouard sait nous entrainer dans un Paris magnifique mais surtout le Paris qu'on ne montre pas toujours au cinéma. Mais Edouard Baer a besoin de place, il a besoin d'improvisation on le sent parfois coincé dans cette écran il n'arrive pas à nous dévoiler son génie du rire, du franc et de la spontanéité. Pour ce troisième opus il nous offre un film plus abouti et toujours aussi personnel, mais qui a du mal à nous emporter dans sa virée nocturne. Dommage je me ferais bien accompagnateur dans une vraie nuit.
L’échec cuisant d'Akoibon en 2005 a mis un sacré coup de frein à la carrière de réalisateur d'Edouard Baer. Il lui aura fallu attendre 12 ans pour arriver à monter un nouveau film, qui il le sait est une sorte de dernière chance dans le monde du cinéma en tant que réalisateur. C'est bien pour cette raison d'ailleurs qu'il a multiplié les interviews et autre promo d'ouvert la nuit lors de sa sortie. Je me souviens avoir vu dans une émission de cinéma Baer faire des repérages au Maroc pour un film qu'il n'a jamais fait, et aussi d'un journaliste cinéma disant qu'Akoibon et son énorme plantage avait grillé Baer réalisateur.
Après ces longues années le voici donc une nouvelle fois derrière la caméra et il semble avoir comprit la leçon,son film étant bien plus structuré que les deux précédents qui étaient en roue libre,mais Edouard Baer laisse tout de même à ses impro gaguesques (qu'il est le seul à maitriser) une place prépondérante. Ce ouvert la nuit est un film d'humeur celle d'Edouard Baer. Dans son parcours nocturne Baer nous fait visiter tout un tas d'endroits et par ce biais c'est les gens qui y vivent que l'on voit,et c'est eux qui intéresse Luigi et donc Baer. Les déambulations de Luigi nous font passer des quartiers pauvres aux quartiers riches en quelques instants. Le gars est ouvert à tout le monde,même si il semble se foutre royalement de tout,c'est ce que lui reproche ses collaborateurs,ce qui n'est pas totalement faux non plus. Le personnage de Baer est tout autant sympathique qu'il peut être pénible dans sa relation aux autres,il semble superficiel et léger, rien ne semble pouvoir le toucher,alors que non il porte sur ses épaules le poids du théâtre qu'il dirige. Il cache à la face des autres ses préoccupations,car Luigi pense constamment à ceux qui travaillent avec lui,Edouard Baer étant un homme de troupe,on ne peu que faire le parallèle entre lui et le personnage qu'il incarne. Il y a certainement une part de vrai là dedans,car c'est sa vision de la vie qu'il présente,il aime apporter avec lui à un endroit une humeur de partage et de fantasque qui emballe ceux qui s'y trouvent. A la façon d'une fanfare de musique tzigane qui emballe ceux dont des cuivres arrivent jusqu'à leurs oreilles. C'est d'ailleurs ce genre de musique qui accompagne le parcours fantasque de cet homme. Cet B.O d'Alain Souchon va parfaitement avec l'esprit du film. On passe un bon moment avec ce Luigi et avec Baer car c'est une grande part de lui qui est dans ce personnage,il amuse et enchante même les endroits les moins enchanteurs de Paris.
Après ces longues années le voici donc une nouvelle fois derrière la caméra et il semble avoir comprit la leçon,son film étant bien plus structuré que les deux précédents qui étaient en roue libre,mais Edouard Baer laisse tout de même à ses impro gaguesques (qu'il est le seul à maitriser) une place prépondérante. Ce ouvert la nuit est un film d'humeur celle d'Edouard Baer. Dans son parcours nocturne Baer nous fait visiter tout un tas d'endroits et par ce biais c'est les gens qui y vivent que l'on voit,et c'est eux qui intéresse Luigi et donc Baer. Les déambulations de Luigi nous font passer des quartiers pauvres aux quartiers riches en quelques instants. Le gars est ouvert à tout le monde,même si il semble se foutre royalement de tout,c'est ce que lui reproche ses collaborateurs,ce qui n'est pas totalement faux non plus. Le personnage de Baer est tout autant sympathique qu'il peut être pénible dans sa relation aux autres,il semble superficiel et léger, rien ne semble pouvoir le toucher,alors que non il porte sur ses épaules le poids du théâtre qu'il dirige. Il cache à la face des autres ses préoccupations,car Luigi pense constamment à ceux qui travaillent avec lui,Edouard Baer étant un homme de troupe,on ne peu que faire le parallèle entre lui et le personnage qu'il incarne. Il y a certainement une part de vrai là dedans,car c'est sa vision de la vie qu'il présente,il aime apporter avec lui à un endroit une humeur de partage et de fantasque qui emballe ceux qui s'y trouvent. A la façon d'une fanfare de musique tzigane qui emballe ceux dont des cuivres arrivent jusqu'à leurs oreilles. C'est d'ailleurs ce genre de musique qui accompagne le parcours fantasque de cet homme. Cet B.O d'Alain Souchon va parfaitement avec l'esprit du film. On passe un bon moment avec ce Luigi et avec Baer car c'est une grande part de lui qui est dans ce personnage,il amuse et enchante même les endroits les moins enchanteurs de Paris.
Pour sauver son théâtre, Luigi (Édouard Baer) entreprend un voyage au bout de la nuit, accompagné d’une stagiaire de Sciences-Po (Sabrina Ouazani). Voyage fantasque et drôle, plein de poésie, de sensibilité et de tendresse. Comme toujours, Baer excelle dans son personnage détaché et attachant, égoïste et le cœur sur la main, drôle et attendrissant. Audrey Tautou est magnifique dans son rôle de régisseuse, nounou, amie fidèle, presque mère. Sabrina Ouazani confirme son jeune talent dont on entendra encore beaucoup parler. Gregory Gadebois crève toujours l’écran dans ses quelques apparitions et tous les autres acteurs jouent comme une bande de copain, avec un plaisir évident. La mise en scène de Paris la nuit est superbe, le montage est sans aucun temps mort, les dialogues savoureux et du tac au tac et la musique est parfaitement choisie. Une excellente comédie dont on sort joyeux et léger.
Freakin Geek
Ouvert La Nuit c’est presque 1h30 de One Man Show d’Edouard Baer. Une comédie à l’humour décalé et absurde qui porte clairement sa marque. On embarque avec un grand plaisir dans cette tournée dans Paris et cette visite dans les coulisses d’un théâtre qui sonne un peu comme un Birdman à la française. Il n’y a que quand il veut se lancer dans des scènes plus poétiques que le film devient plus lourd et ennuyeux mais fort heureusement ce ne sont que de courts passages qui ne doivent pas vous empêcher d’aller voir le film si vous êtes fans d’Edouard Baer, Audrey Tautou ou Sabrina Ouazani. [lire la critique complète sur le site]
Un film curieux d'Édouard Baer ou les acteurs sont excellents et se battent pour sauver un spectacle car les fonds ne sont pas là et nous decouvrons auprès des connaissances du directeur de Théâtre joué par Édouard Baer Paris la nuit avec ses endroits et personnes qui vivent la nuit.La musique est belle et on se laisse aller.
Evidemment, un film dans lequel le héros se ballade la nuit dans une ville, de rencontre en rencontre, c'est forcément très difficile à réussir (le niveau de Fellini Roma est difficile à atteindre), sans parler des contraintes de décors, figurants, bref de budget. Ici certaines scènes sont sympas, mais il y en a peu, et tout tourne un peu autour du charisme d'Edouard Baer, donc soit on l'apprécie beaucoup (c'est mon cas) et on est indulgent, soit on l'apprécie peu, et alors ce film doit certainement être vite pénible... Comme dans La Bostella le thème central c'est quand même la panique d'une troupe, et de savoir si le talent va permettre ou pas de sauver in extremis la situation...Ca part dans tous les sens, ce qui a tendance à me plaire, mais je connais plein de gens qui ont horreur de ce genre de film...
Bon j’ai vu « ouvert la nuit »... enfin j’ai envie de dire … je l’attendais assez vivement je le confesse.. J’avoue être un grand fan d’Edouard Baer depuis longtemps …surtout depuis que j’ai pu le voir au théâtre Marigny pour sa pièce Miam-Miam. J’avais adoré… j’étais comme un gosse qui découvre le théâtre pour la 1ère fois et c’est ce soir-là que j’ai compris qu’Edouard Baer n’était assurément pas un acteur comme les autres...son personnage de poète mélancolique et nonchalant me parlait ...
Bref tout ça pour dire que ce film je l’attendais beaucoup … trop ? on y vient ;)
Le pitch en 2 mots d’abord.. «Ouvert la nuit » c’est donc l’histoire de Luigi, Directeur du théâtre de l’Etoile à Paris, à la veille de la 1ere de la nouvelle pièce « La femme et le Singe », à qui il arrive toutes les galères du monde et qui a une nuit pour leurs trouver… une solution (… à ces galères) … Voilà pour le pitch, plutôt sympa, et qui reprend un peu celui de Miam-Miam, la pièce dont je vous parlais quelques lignes auparavant.. (c’est peut-être aussi pour ça que je l’attendais autant)
Bon alors j’en pense quoi ? Pour moi, ce film c‘est Edouard Baer tout craché … dans sa poésie.. sa folie … son génie.. mais aussi dans ses mauvais côtés..
Il nous séduit autant par sa chaleur humaine et le côté attachant de son personnage (de lui ?) qu’il nous déçoit par le manque de passion qu’il nous procure …
Au travers ce road trip burlesque et poétique, Edouard Baer nous peint une fresque humaine attachante au travers les thèmes qui lui sont chers (le théâtre, la nuit, Paris, l’amour, la vie) mais jamais bouleversante …
En effet, la magie qui opère en live au théâtre a plus de mal à opérer au cinéma … et ses tirades devenues cultes demeurent ici aussi improvisées…qu’inégales .. Le Happening s’étirant tout au long du film…poussant à l’extrême le film autour de son personnage (de lui ?) et ses traits loufoques…
Néanmoins, après une nuit de sommeil … j’en garde le côté touchant, le côté charmant et mélancolique … car j’y repense en souriant … et ce côté imparfait et quelque peu forcé ne me fait pas oublier son côté sincère et personnel …
Ne dit-on pas : « les choses sont toujours justes quand elles sont dites avec le cœur» ? … Donc Ouvert la nuit ? Je dis … oui :)
Bref tout ça pour dire que ce film je l’attendais beaucoup … trop ? on y vient ;)
Le pitch en 2 mots d’abord.. «Ouvert la nuit » c’est donc l’histoire de Luigi, Directeur du théâtre de l’Etoile à Paris, à la veille de la 1ere de la nouvelle pièce « La femme et le Singe », à qui il arrive toutes les galères du monde et qui a une nuit pour leurs trouver… une solution (… à ces galères) … Voilà pour le pitch, plutôt sympa, et qui reprend un peu celui de Miam-Miam, la pièce dont je vous parlais quelques lignes auparavant.. (c’est peut-être aussi pour ça que je l’attendais autant)
Bon alors j’en pense quoi ? Pour moi, ce film c‘est Edouard Baer tout craché … dans sa poésie.. sa folie … son génie.. mais aussi dans ses mauvais côtés..
Il nous séduit autant par sa chaleur humaine et le côté attachant de son personnage (de lui ?) qu’il nous déçoit par le manque de passion qu’il nous procure …
Au travers ce road trip burlesque et poétique, Edouard Baer nous peint une fresque humaine attachante au travers les thèmes qui lui sont chers (le théâtre, la nuit, Paris, l’amour, la vie) mais jamais bouleversante …
En effet, la magie qui opère en live au théâtre a plus de mal à opérer au cinéma … et ses tirades devenues cultes demeurent ici aussi improvisées…qu’inégales .. Le Happening s’étirant tout au long du film…poussant à l’extrême le film autour de son personnage (de lui ?) et ses traits loufoques…
Néanmoins, après une nuit de sommeil … j’en garde le côté touchant, le côté charmant et mélancolique … car j’y repense en souriant … et ce côté imparfait et quelque peu forcé ne me fait pas oublier son côté sincère et personnel …
Ne dit-on pas : « les choses sont toujours justes quand elles sont dites avec le cœur» ? … Donc Ouvert la nuit ? Je dis … oui :)
Pour Édouard Baer évidemment, sa verve excentrique et son univers foutraque. Mieux structuré le film aurait gagné à l'être.
Les premiers plans sont longs, à travers le théâtre animé des dernières répétitions: on se croirait dans un remake de Birdman. Le style change quand les trompettes de l'aventure à la Kusturica retentissent, la traversée de Paris en road-trip commence pour le faux-cul qui ne se cache pas et la beure bourgeoise qui subit les préjugés (qui sonnent faux) de Baer. Les personnages sont tous attachants, les acteurs très à la hauteur. Le Paris que l'on découvre ne tire pas assez avantage des personnages des métros et bus de nuit. Un feel-good movie énergisant.
Abrutissant, abêtissant, célébré par la critique presse ce film sur le théâtre n'est qu'un étalage de niaiseries, de comportements abusifs et de suffisance.
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