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iceman7582
48 abonnés
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3,0
Publiée le 20 août 2018
Évocation des mouvements nationaliste corse et de leurs "combats", ce film se laisse regarder rien que pour la découverte du thème. Ceci dit, le rythme est assez lent et peut rebuter plus d'un spectateur.
Film sur le quotidien des nationalistes Corses................Réalisation correcte, qui se regarde sans ennui..............2 étoiles et demie...............!!!!!!!!!
C’est avant tout un film qui sonne très réaliste (cf la scène de la prison) à l’image d’un documentaire sur le lien indéfectible entre banditisme, nationalisme, autonomisme, indépendantisme et Corse. Tout semble parfait : les acteurs, les dialogues, la photo, la BO (coup de cœur confirmé pour cette musique corse). Mais le gros problème c’est qu’on s’ennuie et on finit par se perdre : on a du mal à saisir entièrement les tenants et aboutissants de l’histoire à cause d’un scénario complexe, les enjeux, les rivalités alors que la cause est commune, de trop nombreux personnages pour de trop nombreuses factions rivales. En fait le réalisme qui faisait la force du film le dessert tout autant : c’est plus un documentaire qu’un métrage. L’ensemble est tout de même marquant. On n’était pas loin d’un grand film, dommage.
Ce film porte bien son nom avec beaucoup de bruit et de violence, mais pour pas grand-chose au final. Le réalisateur nous plonge dans un univers violent duquel il ne ressort que des scènes de bagarres et de meurtres, et peu de dialogues et de faits. Je ne m'attendais pas à un film explicatif seulement, je m'attendais à un autre style d'immersion qu'une simple succession de scènes sans fond. Il n'y a pas vraiment de véritables réflexions psychologiques puisque les personnages ne sont jamais développés tandis que les différents thèmes "abordés" ne sont jamais traités. En fait, les personnages parlent de beaucoup de choses, mais il n'y a rien qui est creusé. Je ne suis peut-être pas assez intéressé par la Corse et son histoire, car vraiment, j'ai trouvé ce film complètement dénué d'intérêt. Déjà que l'histoire ne m'a jamais emballé, j'ai trouvé le film mal structuré, brouillon et visuellement assez moche. Les acteurs sont naturels, il doit y avoir une grande improvisation dans les dialogues ce qui les force à en faire souvent trop. Bref, un film très pénible à regarder et vraiment ennuyeux.
Je n'y connais rien à l'histoire de la Corse et encore moins les conflits présents dans ce film. Mais, il est vrai que la situation corse n'a été trop rarement prise au sérieux au cinéma. Une Vie Violente s'apparente à un film dramatico judicio-politique qui n'est pas ouvert à tous. Je pensais plutôt affronter un film plus familiale ou à l'inverse assez froid, noir mais finalement, je me retrouve face à un film sans environnement irrespirable ni assez familial (mal placé de mettre des images d'archives dans cette réalisation par contre, mauvais cadrage qui rend le film amateur). Le scénario avait affiché plusieurs points, mais je pense n'avoir pas tout compris à ce film aussi la faute à la complexité des personnages de ce film, pas toujours louches et où les acteurs passent bien à côté de leur film. Il faut attendre malheureusement les premiers règlements de compte pour attirer l'intérêt d'un public qui s'est bien ennuyé pendant 1h15 !
Décidément, je continue de perdre mon crédit pour ces films qui racontent des histoires mais bien trop complexes pour en ressortir quoique ce soit de positif.
Plongée réaliste dans les conflits nationalistes corses des années 90, "Une vie violente" séduit par sa clarté politique et par une mise en scène en décalage permanent avec la tension ambiante. Le film distingue de manière très nette deux formes d'engagement : l'une serait uniquement politique et intéressée, l'action ne servirait qu'à se placer auprès des hommes de pouvoir; l'autre est ouvertement marxiste – un mouvement révolutionnaire qui n'a de comptes à rendre qu'au peuple. C'est dans le second groupe que va se placer Stéphane, étudiant parisien qui retourne dans sa Corse natale pour assister aux funérailles de son ami d'enfance. Thierry de Peretti détaille alors la montée de ce jeune homme dans une structure organisée, les procédés employés par celle-ci pour être reconnue et les rivalités avec d'autres groupes aux motivations divergentes par une précision des dialogues et une maîtrise tranquille de la mise en scène. Jamais cette dernière ne rend l'action plus spectaculaire qu'elle ne l'est mais s'efforce par une distance cohérente et par de lents mouvements de caméra à rester dans une position observatrice. Si cette réalisation est puissante, sa retenue met en évidence la difficulté à problématiser davantage les motivations politiques de ses personnages, d'où cette impression que le film possède en lui un potentiel immense mais qui ne jaillit jamais totalement, comme si le souci tout à fait louable de s'en tenir à un point de vue externe empêchait l'apparition de fulgurances formelles. On retiendra tout de même d' "Une vie violente" des qualités indéniables de mise en scène qui laissent espérer de la suite de la carrière de Thierry de Peretti.
Déçu par ce film dont j'attendais de mieux saisir la psychologie des nationalistes corses et l'engrenage de la violence.Mais comme les dialogues sont la plupart du temps inaudibles, que leur contenu parait très inconsistant, que l'essentiel du film se passe dans l'ombre, que les personnages sont difficiles à identifier, que je n'ai pas compris qui étaient les ennemies (autres fractions, mafia, Etat,etc.) je me suis vite ennuyé. Voila donc un film qui dessert tout le monde : les jeunes militants politiques, la Corse,etc.
Très bon film! il n'a pas vocation d'expliquer les mouvements nationalistes mais de relater un récit personnel d'un jeune nationaliste Corse, et de le relater surtout d'un point de vue interne, en transmettant les valeurs, les convictions politiques certes, mais surtout les émotions (qui sont souvent mises à l'écart dans ce genre de films). L'acteur principal est d'ailleurs remarquable et tient le rôle parfaitement ! Je recommande vivement.
Loin du spectaculaire hollywoodien, cette trajectoire d'un idéaliste en terrain corse est filmée aussi simplement que la réalité. Rien n'est fait pour donner du charisme aux protagonistes. Ils sont montrés tels qu'ils sont. Ce qui fait la qualité du film c'est justement ce refus du sensationnel pour raconter un fait très français. Mais attention ce n'est pas non plus un film-pensum ou une enquête assommante. La volonté de coller le plus au réel nous donne des personnages et des faits très vrais. La famille dans son intimité, ses réactions, ce qui mine de rien détermine le parcours d'un engagement. Une vision passionnante qui tranche avec tout ce que l'on voit actuellement en la matière autant au cinéma qu'à la télévision.
Les films corses sont rares. Avec Une Vie Violente, Therry de Peretti film la jeunesse corse au début des années 2000 en évoquant l’histoire du mouvement indépendantiste et ses dérives mafieuses. Entre guerre de clans et luttes nationalistes, le film nous entraîne aux côtés des comédiens avec une grande liberté. L’improvisation des mots et des gestes nous ferait presque imaginer cette caméra posée pour un documentaire. C’est justement ce manque de structure qui la lutte ambiguë. Quel en était l’objectif ? Le spectateur n’a d’empathie pour personne, tellement chacun est cruel. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Je m’attendais à un film explicatif , narratif du milieu du FLNC , des jeunes de cette Corse de fin des années 90 . Or on nous plonge sans comprendre dans un monde inconnu , cruel , successions de scènes sans vraiment comprendre... Dommage...
La fabrique du passage à la violence au sein d’un milieu aux normes élastiques, tantôt rigides, tantôt effacées, donne un film sobre et efficace. En sortant de la salle, une personne m’a interpelé gentiment en me demandant si ça m’avait plu. J’ai répondu « plus ou moins » car je ne savais pas s’il s’agissait de juger le nationalisme insulaire ou la démarche du cinéaste. Sans me laisser développer, elle m’a dit « Moi j’ai adoré parce que je suis Corse ! ».
J’avoue n’avoir jamais bien compris les tensions qui secouent régulièrement la Corse. Je comptais donc sur ce film pour pallier à cette lacune, mais je suis sorti de la salle de cinéma aussi ignare qu’avant la séance… J’ai seulement compris, comme le répète un personnage du film, que les ‘’parisiens’’ ne peuvent rien comprendre à la Corse. La messe est dite, vous avez payé une place de cinéma pour voir un film qui ne vous regarde pas ! Le ‘’héros’’ du film est incarcéré pour un péché véniel, et se radicalise en prison. Malheureusement, cette séquence est à peine effleurée et traitée de façon assez brouillonne. Une occasion manquée de mieux comprendre un processus sur lequel on s’interroge beaucoup. Ceci dit, c’est bien joué et plutôt agréable.