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ROINE
4 abonnés
26 critiques
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5,0
Publiée le 29 octobre 2021
J'ai beaucoup aimé ce film qui nous plonge dans le milieu nationaliste des années 90 marquée par la guerre fratricide. Cela aboutira malheureusement à l'assassinat du préfet Erignac. Mais je comprends aussi les mauvaises critiques car si on n'a pas connu la Corse des années 90 on ne peut rien comprendre aux dialogues voire même au scénario dans sa globalité. C'est un film fait par un Corse pour les Corses
On dirait presque un documentaire, tant les acteurs sont naturels et semblent tous débutant. Mais c'est une façade, c'est très bien joué, et même si on ne comprend pas tout ce qui s'est passé, c'est extrêmement intéressant. Ne pas se fier à la bande annonce, c'est beaucoup plus passionnant qu'il ne peut le paraître.
À la vision du nouveau film de Thierry de Peretti, Une vie violente, on comprend aisément ce qui a intéressé Charles Tesson, le Délégué général de la Semaine de la critique, section parallèle du Festival de Cannes qui a pour ambition de défricher les nouveaux territoires de la carte mondiale du cinématographe. En effet, cette fresque politique, historique et intime, d’une folle ambition, brille par sa puissance tragique dans un geste radical qui épouse la force de l’engagement viscéral de Stéphane (son personnage) pour la cause indépendantiste. La suite sur Le Passeur critique.
Plutôt pas mal, j’ai apprécié regarder ce film malgré que, pour moi, je trouve dommage de pas avoir du tout approfondie les scènes de vengeance. On arrive toujours après ou alors c’est gentillet, certes c’est peut-être voulu mais en tout cas c’est ce qu’il me manque un peu dans ce film, de la violence. A part ça, le message est bien écrit, retracé la vie d’une partie de la jeunesse corse est réussi. Typiquement, je ne l’ai pas vécu du tout. Je m’y suis fort intéressé et surtout je vis très souvent cette scène où les mères dînent à table et parlent de cette jeunesse entres elles. Chaque réplique est déjà sorti de la bouche de ma mère ou de ma grand-mère, et merci pour ça.
Je ne comprends pas l'accueil plutôt favorable de film par la critique. C'est un pensum d'un ennui abyssal, où l'on ne comprend rien à ce qui se passe (pourquoi une bagarre éclate soudain dans une soirée entre amis?) et aux enjeux politiques (mais les protagonistes savent-ils finalement mieux que nous pourquoi ils s'entretuent?). Et, ce qui n'arrange rien, la diction soi-disant "naturelle" des acteurs les rend à peine audibles (le défaut d'articulation est décidément une maladie du cinéma français contemporain!).
Déçu par ce film dont j'attendais de mieux saisir la psychologie des nationalistes corses et l'engrenage de la violence.Mais comme les dialogues sont la plupart du temps inaudibles, que leur contenu parait très inconsistant, que l'essentiel du film se passe dans l'ombre, que les personnages sont difficiles à identifier, que je n'ai pas compris qui étaient les ennemies (autres fractions, mafia, Etat,etc.) je me suis vite ennuyé. Voila donc un film qui dessert tout le monde : les jeunes militants politiques, la Corse,etc.
La fabrique du passage à la violence au sein d’un milieu aux normes élastiques, tantôt rigides, tantôt effacées, donne un film sobre et efficace. En sortant de la salle, une personne m’a interpelé gentiment en me demandant si ça m’avait plu. J’ai répondu « plus ou moins » car je ne savais pas s’il s’agissait de juger le nationalisme insulaire ou la démarche du cinéaste. Sans me laisser développer, elle m’a dit « Moi j’ai adoré parce que je suis Corse ! ».
Film insupportable mais qui reprend les maux et attitudes qui enferment les corses : orgueil, absence de conviction, haine exacerbante et finalement rien dans les têtes . J'ai été fatigué dès le début et vouloir tout dire et montrer obtient les effets contraires à ceux attendus. Je préfère le cinéma coréen ou japonnais, moins bavard, moins frimeur et tout en délicatesse.
Une vie violente retrace, à travers le parcours tragique d'un jeune militant nationaliste au mitan des années 90, la déréliction de cercles indépendantistes s'abimant dans le banditisme et la criminalité organisée.
Non-spécialiste du nationalisme et de cette période de l'histoire de l'île, le film peut rebuter au premier abord, tant ces problématiques ne sont traitées que sur un mode sensationnel dans les média. Le film est mi-didactique, mi-fictionnel, prenant parfois des allures de docu-fictions. Les personnages sont foisonnants et leurs liens entre eux, limpides pour le réalisateur, sont parfois un peu difficiles à saisir, mais rien d’insupportable pour qui est un minimum attentif. Les idéologies qui sous-tendent les actions du héros sont explicités, même si on ne s'attarde pas trop la-dessus, et la violence qui imprègne tous les milieux saute vraiment à la figure. Les "problèmes" peuvent survenir n'importe où, n'importe quand: Au café, en soirée, chez soi. Je n'ai pas la connaissance pour voir si c'est véridique ou pas, mais les milieux autonomistes montrés à l'écran sont d'une grande virilité, pour ne pas dire machisme, à croire que le "combat pour la cause" n'était qu'une affaire d'hommes, les femmes ne brillant que par leur résignation et leur fatalisme.
Bref, une vie violente est un film à ne pas louper.
Une vie violente est remarquablement mis en scène avec cette caméra un peu loin de l'action qui cadre large,cette violence sèche dans les scènes de meurtre,ses discours intellectuels sur le bien fondé de l'engagement politique et de ses dérives.Malheureusement le scénariste ne nous explique pas grand chose sur les motivations et les revendications des personnages,que l'on a par ailleurs du mal à cerner,sans parler des femmes bien trop souvent figurantes ou fades à l'exception de la mère du héros.Le jeu des acteurs entre amateurs et professionnels est de plus inégal.En résumé :un très bon metteur en scène mais un film pas entièrement satisfaisant à mon goût.
Film brouillon, manque d'infos permettant de tout comprendre, film corse réservé aux Corses. A un côté presque documentaire, parfois comme si c'était filmé en caméra cachée. Les acteurs sont bons et crédibles mais je n'ai vraiment pas réussi à rentrer dans l'histoire qui guide pas assez
Un grand film pour plusieurs raisons: avec justesse et sous forme de documentaire fiction, il décrit l'engrenage qui a conduit une partie de la jeunesse sur le chemin de la violence, l'ambivalence de cette violence, la porosité existante entre certains membres de groupes politiques et la criminalité. Il est montré des travers de la société corse de manière brute en abandonnant les habituels clichés.