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    L'Île aux chiens
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    Mathilde Russo
    Mathilde Russo

    27 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Totalement genialissime. Le maître de la stop motion à frappé. Un nouveau bijou de Wes à voir et revoir pour saisir tous les détails. Seul mini bémol la fin me semble un peu bâclée. Mais rien qui puisse vraiment ternir ce petit chef d oeuvre.
    saxoman
    saxoman

    17 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2018
    L'île aux chiens est un joyau, un superbe film d'animation que l'on peut déguster avec deux lectures : celle de l'enfant qui va vibrer au triste sort de ces chiens abandonnés sur cette île-poubelle par de méchants humains cupides, ou celle, plus politique du rejet des parias et du pouvoir qui assoit son autorité sur le mensonge et la rumeur. La musique est géniale en collant parfaitement à l'image et les idées se succèdent à un train d'enfer. L'idée de faire parler les chiens avec une langue universelle alors que la langue des humains est volontairement réduite, inverse l'humanité attribuée habituellement aux Hommes et la bestialité à l'animal. Beaucoup d’humour émaille cette histoire triste et je ressort de la salle enchanté !
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Inconditionnel de Wes Anderson, je n'ai pas manqué d'aller voir sa dernière oeuvre, même pas mal à la bourre. Il réunit une fois de plus tout ce que l'on peut attendre du cinéaste américain : style visuel singulier avec un univers à part entière, écriture précise, casting de haute volée, excellente bande originale, mélange de poésie, humour, action et contemplation. Je reste plus fan de ses premières oeuvres (dans le même genre de stop-motion, j'ai préféré "Fantastic Mr Fox"), mais je ne suis jamais déçu quand je sors de la salle quoi qu'il arrive, quelle que soit l'histoire. Arigatou gozaimasu Wes san.
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Il se dégage des films réalisés en stop-motion, c’est-à-dire mettant en scène des figurines fabriquées à la main en pâte à modeler (ce que fait le studio Aardman) ou selon la technique des marionnettes et filmées image par image dans des décors en modèles réduits, un charme particulier. Ce procédé, qui semble avoir quelque chose d’archaïque mais qui, en vérité, garde tout son pouvoir de fascination, Wes Anderson le maîtrise à la perfection comme il l’avait déjà démontré en 2010 avec « Fantastic Mr Fox ». Avec son nouveau film, « L’île aux chiens », il atteint même des sommets d’inventivité qui font merveille et qui ont été récompensés à Berlin où il a obtenu l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur.
    L’imagination n’ayant pas de bornes chez Wes Anderson, le cinéaste nous propose, cette fois-ci, un voyage dans un Japon dystopique, futuriste, réinventé, où le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas bon y vivre, surtout si l’on appartient à l’espèce des canidés. Kobayashi, le maire de Megasaki, mégalopole totalement fictive, a en effet décrété le bannissement de tous les chiens, devenus dangereux parce que porteurs d’une grippe qui pourrait se transmettre à l’homme. En conséquence, ceux-ci sont impitoyablement pourchassés, arrêtés et transférés sur une île-poubelle où règne l’insalubrité et où ils sont abandonnés à leur sort, réduits à ne manger que des détritus. C’est là que décide de se rendre un jeune garçon de 12 ans, Atari, qui n’est autre qu’un neveu et fils adoptif de Kobayashi (ses parents ayant été tués accidentellement). Peu soucieux de provoquer la colère de son potentat de père adoptif, le garçon se fait un devoir de retrouver son propre chien, Spots, qui fut le premier des canidés déportés sur l’île. Or son expédition lui fait rencontrer une bande de cinq chiens qui ne tardent pas à s’attacher à lui au point de devenir ses alliés.
    On n’en finirait pas de raconter toutes les péripéties d’un film qui ne lésine pas dans les rebondissements de toutes sortes. Le scénario multiplie les flash-back (parfois, peut-être, un brin trop explicatifs) et les détours, comme dans un récit à tiroirs. Même si l’on a affaire à un film d’animation, il ne s’agit nullement d’une œuvre destinée aux enfants, mais plutôt à un public d’adultes. On peut d’ailleurs en faire une interprétation clairement politique (ce qui est une totale nouveauté dans la filmographie de Wes Anderson). Le maire Kobayashi et ses conseillers ne sont pas sans évoquer les leaders populistes qui n’ont que trop tendance à pulluler à notre époque, des gens capables des pires manigances et mensonges pour conquérir et consolider leur pouvoir. Heureusement, quelques courageux osent les défier en prenant parti pour les chiens. Quant à un scientifique mettant au point un sérum pouvant guérir les animaux de leur maladie, il représente une gêne plus qu’un espoir pour ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change.
    Les chiens, eux, parqués sur leur île qui, à elle seule, illustre tous les maux de notre temps, toutes les menaces environnementales, toutes les pollutions, les chiens eux-mêmes prennent une dimension politique qui ne manque pas de similitude avec notre actualité. Abandonnés à leur triste sort sur une île-poubelle, ils font penser aux migrants contraints de survivre dans des « jungles » comme ils font penser à tous les parias du monde (et, pourquoi pas, aux lépreux de l’île Molokaï à l’époque de saint Damien). Doués de paroles, ces chiens de conte nous disent, bien évidemment, quelque chose de notre humanité : ils symbolisent toutes les exclusions. Eux-mêmes d’ailleurs, ces chiens, ne manquent pas de personnalité ni de connotations politiques. Dans la bande des cinq canidés qui assistent le jeune Atari dans sa quête, il en est un qui se distingue. Il s’appelle Chief et, contrairement aux quatre autres, ne veut pas entendre parler de maître ni d’obéissance à qui que ce soit. C’est l’anarchiste de la bande, le rebelle, l’indigné. Et pourtant, bien que personnage de film d’animation, son regard finit par changer. spoiler: Non pas qu’il accepte d’obéir à un maître, mais parce qu’il découvre une autre forme de relation, fondée non sur la dépendance, mais sur la bienveillance.

    Oui, même dans un film de ce genre, on peut aborder les sujets les plus graves et faire évoluer les personnages de la plus belle des manières. Tout le film, ajoutons-le, est un régal pour les yeux autant que pour l’intelligence. Chaque plan, chaque scène, abondent de mille détails et de surprises à n’en plus finir. Le travail réalisé par Wes Anderson et ses collaborateurs mérite tous les éloges.
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Une histoire racontée par Wes Anderson, c'est tout de même une belle invitation... Avec des toutous aux réactions si humaines. Nous voila plongé dans un fable aux décors cauchemardesques et dérisoires, c'est une réussite artistique rare ou l'on a presque parfois l'impression de se trouver devant des peintures animés. Et l'excellente musique d'Alexandre Desplat d'achever la réussite poétique de l'oeuvre en adoptant des tons très orientaux dans cette satire politique qui interroge la sécurisation de la société. Les chiens sont un peu ressemblants dans les attitudes mais le gamin, Atari au langage non sous-titré, est très attachant.
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Un mois et 10 jours. Voilà la durée de cette rétro consacré à Wes Anderson que j'avoue avoir un peu fais trainé ... Isle of Dogs, le dernier des longs-métrages aux programmes étais aussi mon dernier inédit. J'ai entamé ce voyage au cinéma avec The French Dispatch ( une déception ), je la conclue avec ce film d'animation franchement déroutant. Dans le meilleur des sens !

    Fantastic Mr. Fox m'avais fais forte impression lors de sa découverte, de sa revisite également, je dois dire qu'ici la démonstration surpasse toutes mes attentes. Anderson boutique une entreprise incroyable, il gagne en texture, en relief, il puise loin et cherche à repousser ses limites à fond. Le texte est aussi incroyable, à ce jeu, son film le plus dingue avec The Life Aquatic with Steve Zissou et The Grand Budapest Hotel. Il me faudra le revoir pour tout comprendre.

    Il y'a toutefois un hic. Un hic que je retrouve dans son dernier film en date. Il y'a bien de l'émotion dans le film, c'est même certain. En revanche, je trouve qu'il force le trait, veut en faire trop étalage. L'accident que j'aime tant chez lui semble bien calibré, arrive sans spontanéité. A bord du Darjeeling Limited, trouvait la cadence pour " cassé " touts les ressorts habituels. Isle of Dogs marque dans sa conception et dans sa démarche radical, on saisit toute sa dramaturgie. Les raccourcis et " petites arnaques " plombent sa portée encore bien plus lointaine ...

    D'un coté, ce n'est peut-être pas plus mal. Comme je l'ai écris, il me faudra de toute les manières le recevoir pour bien percevoir tout son emboitement.

    Pour finir, j'ai adoré reprendre le chemin identique d'il y a six ans, il reste une valeur sure et pourtant à chaque fois, une plus value se fait encore plus sentir. Une filmographie exquise, qui compte dans le paysage. Merci.
    tupper
    tupper

    136 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2018
    Sous couvert d’une fable fantastique techniquement impressionnante et esthétiquement magnifique, Wes Anderson réussit avec humour, finesse et cynisme à aborder des thèmes sociétaux et politiques aussi grave que la dictature, le populisme, la ségrégation, la déportation... Original, beau, concernant. Un grand moment de cinéma.
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    **Une grippe canine frappe la ville de Megasaki au Japon. Le maire Kobayashi décide d'exiler la totalité de la population canine sur une île pleine de déchets. Le neveu du maire, Atari, va tenter une opération de sauvetage à bord d'un petit avion pour retrouver son chien spot. Atari va être aidé dans son aventure par 5 chiens déportés: Chief, Boss, Rex, King et Duke.**

    **L'île aux chiens** est un film d'animation de **Wes Anderson** qui sortira le **11 avril 2018**.
    Après le très réussi **Fantastic Mister Fox**, le réalisateur américain revient au film d'animation dans une nouvelle aventure bluffante.
    Annoncé depuis plusieurs mois par une bande annonce vraiment maline, le film est un plaisir pour les yeux et les oreilles. Réalisé en stop motion, l'île aux chiens soigne particulièrement le détail du scénario et de ses personnages.
    Les véritables héros du film sont les chiens déportés. Se concentrant sur les 5 chiens précités dont les dialogues sont désopilants et sur Spot, le réalisateur dresse un portrait des canidés particulièrement bien vu, touchant et souvent drôlatique (Oracle, le Carlin "devin" au regard bleu perçant qui regarde la télévision pour établir ses prédictions m'a vraiment beaucoup plu ainsi que les 5 chiens guest stars qui éternuent toutes les 3 répliques... ).
    C'est une odyssée que vont vivre Atari et ses compagnons à 4 pattes pour retrouver Spot et sauver l'ensemble des chiens de l'île de la folie meurtrière des hommes et d'autres périls (les "prétendus" chiens cannibales..). Le dénouement du film est particulièrement touchant sauf si vous n'aimez pas les animaux.

    Derrière cette fable décalée, enfantine et touchante qui traite de l'exclusion massive du meilleur ami de l'homme, Wes Anderson dresse le constat d'un monde et de son pays, les Etats-Unis, qui gèrent les réfugiés avec peu d'humanité par peur de l'autre. Wes Anderson célèbre également le Japon.

    Si certains ont trouvé que le réalisateur n'allait pas assez loin dans le pamphlet, j'ai pour ma part trouvé le film équilibré et je suis satisfait que le film ait conservé la fraîcheur de la fiction et du divertissement

    La bande originale d'**Alexandre Desplats** est superbe.

    Pour les voix, on retrouve notamment **Bryan Cranston**, **Bill Murray** et **Scarlett Johanson**.
    Michael R
    Michael R

    107 abonnés 1 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Une histoire, une narration et une animation originales avec un casting qui a du chien ne peuvent laisser insensible. Encore un coup de génie de la part de Wes Anderson !
    bouddha5962
    bouddha5962

    62 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Un très joli film animé où les apparences ne font pas toujours bons ménages.
    Les animaux prennent la parole et plus d’humanité que les Hommes de notre planète.
    De l’humour, de l’amitié et un zeste de fraternité font de ce dessin animé une belle histoire.
    Je conseille fortement !
    brunocinoche
    brunocinoche

    98 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2018
    Dès les premières images, on sait que l'on est dans un film de Wes Anderson, signature des plus grands. Si l'on pense beaucoup à "Mr Fox", autre film d'animation du cinéaste, les chiens ayant ici remplacé les renards, "L'île aux chiens" formidablement écrit, drôle, intelligent et décalé, ressemble finalement à toute l'œuvre du cinéaste. On y retrouve ce goût pour les personnages désœuvrés à la recherche de leurs repères, à la recherche d'affection et de reconnaissance. Mais, il y a aussi dans ce film un petit plus que tous els films de Wes Anderson n'ont pas, une dimension politique; car, en dénonçant les pratiques d'un gouvernement asiatique rejetant la communauté canine, il ne faut pas être devin pour y voir une dénonciation de la politique inhumaine de Trump. Outre la qualité du scénario, signalons aussi une observation très juste de certains rituels japonais ainsi que le remarquable travail d'Alexandre Desplats pour la B.O. L’île aux chiens.
    miouze
    miouze

    58 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2018
    La bonne surprise de la semaine. Plusieurs niveaux de lecture font de ce film d'animation un conte animalier, politique, d'amour, d'espoir, qui soulève des ... dysfonctionnements dirons-nous, d'hier et d'aujourd'hui, par bien des côtés.
    Le dérangeant est finement distillé mais bien là quand même.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    32 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2018
    Wes Anderson nous sert encore une fois un film magnifique, tant du point de vue visuel que du point de vue des dialogues et de la BO. Un film à la fois 'enfantin' mais aussi porteur d'un message humaniste et politique.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2019
    Atypique, drôle, intelligent. Sur un canevas a priori peu avenant (une histoire de chiens malades sur une île poubelle au Japon...) et avec des partis pris esthétiques peu glamours, Wes Anderson a réalisé une animation réjouissante qui cumule l'intérêt d'un récit d'aventures, vivement emballé, et celui d'une allégorie politique tout en échos à l'actualité. Où il est question de manipulations gouvernementales, de fake news et autres rumeurs, de ségrégation sociale, d'exil, d’extermination... L'inventivité narrative et visuelle est permanente. Le souci du détail, toujours là. L'humour, pince-sans-rire. Le casting vocal, en or. Et la qualité littéraire (niveau de langue, diction), délicieusement décalée.
    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Un cinéaste comme Wes Anderson, c'est quelqu'un qui pose son empreinte sur un film. C'est comme remarquer la marque d'un vêtement au premier coup d'oeil, son cinéma est unique. Une petite entreprise qui est source de génie. Il y a cet humour cocasse qui rend le film à mi-chemin entre burlesque et comédie british. Il y a ce travail titanesque du stop motion qui rend plus vrai que vrai cette tribu canine. Ambitieux, exigeant, intelligent, pertinent, infiniment drôle, un bijoux visuel et une maestria de plans qui se succèdent les uns après les autres. Royal. *TOP 4 FILM 2018*
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