Mon compte
    L'Île aux chiens
    Note moyenne
    4,2
    6312 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Île aux chiens ?

    300 critiques spectateurs

    5
    62 critiques
    4
    125 critiques
    3
    83 critiques
    2
    26 critiques
    1
    2 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Theo
    Theo

    19 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2024
    L’Île aux chiens, réalisé par Wes Anderson, est une œuvre magistrale qui transcende les frontières du genre pour s’imposer comme une aventure visuelle et émotionnelle inoubliable. Animé en stop-motion, ce film conjugue l’esthétique méticuleuse et l’humour pince-sans-rire caractéristiques d’Anderson avec une narration riche et captivante.

    À travers un décor dystopique, L’Île aux chiens tisse une histoire profondément humaine centrée sur l’amour inconditionnel entre un garçon et son chien. Anderson explore des thèmes universels tels que la loyauté, la marginalisation et la rédemption, tout en les enracinant dans un récit empreint de mythologie japonaise. Le mélange d’un contexte futuriste et de références historiques donne au film une richesse narrative rarement atteinte dans l’animation contemporaine.

    Le film regorge de personnages mémorables, tous portés par des voix impeccables. Chief, interprété avec gravité et nuance par Bryan Cranston, incarne un héros réticent dont l’évolution est à la fois touchante et crédible. Les interactions avec Atari, un garçon déterminé à retrouver son chien, sont le cœur émotionnel du film. À cela s’ajoutent des figures secondaires savoureuses, comme Nutmeg (Scarlett Johansson), oracle du passé, et le narrateur ironique et omniscient, qui relie les intrigues avec finesse.

    Chaque image de L’Île aux chiens est une œuvre d’art en soi. Les décors, faits main, recréent une île sombre et délabrée, mais riche en textures et en détails. Les couleurs soigneusement choisies, oscillant entre des tons terreux et des éclats vifs, reflètent les contrastes entre désespoir et espoir. La fluidité de l’animation en stop-motion, combinée à un montage rythmé, confère au film une dynamique visuelle hypnotique.

    Alexandre Desplat, collaborateur régulier d’Anderson, signe une partition musicale envoûtante, mêlant percussions japonaises et compositions orchestrales modernes. Des morceaux emblématiques du cinéma japonais, comme ceux d’Akira Kurosawa, s’intègrent harmonieusement à l’ensemble, ancrant davantage le film dans sa toile culturelle. La musique devient un personnage à part entière, guidant le spectateur à travers des montagnes russes d’émotions.

    Sous ses airs de conte, le film regorge de commentaires sociaux subtils. La peur instrumentalisée par le pouvoir, la manipulation médiatique et le rejet de l’altérité sont autant de thèmes abordés avec une acuité remarquable. Pourtant, L’Île aux chiens évite l’écueil de la moralisation, préférant inviter le spectateur à réfléchir tout en savourant son humour noir et ses dialogues ciselés.

    Le film, tout en adoptant une esthétique japonaise, respecte la richesse et la singularité de cette culture. L’absence de sous-titres pour le japonais parlé renforce l’authenticité et immerge le spectateur anglophone dans une expérience d’écoute active, un choix audacieux qui reflète le thème central de la communication. Les critiques d’appropriation culturelle manquent de poids face à la sincérité et au soin apporté par Anderson à sa représentation.

    Le climax du film, où la communauté humaine et canine se réconcilie, est d’une beauté rare. Loin des fins convenues, L’Île aux chiens offre une résolution où l’humanité est redéfinie par la compassion et la coopération. Le haïku récité par Atari est un moment de grâce qui sublime l’œuvre, rappelant que même dans un monde brisé, la poésie et l’amour peuvent guérir.

    L’Île aux chiens est bien plus qu’un simple film d’animation : c’est un chef-d’œuvre qui célèbre la créativité sans limites et le pouvoir de l’imaginaire. Wes Anderson livre ici une œuvre à la fois universelle et profondément personnelle, touchant à des vérités intemporelles tout en divertissant avec un style inimitable. Une prouesse artistique qui restera gravée dans les mémoires.
    Nico H.
    Nico H.

    17 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2018
    Whaou(f). Realisation hyper dynamique et débordante de trouvailles, scénario au diapason, c'est riche, ça fourmille d'idées, c'est magnifiquement exécuté, brillamment écrit, sans temps morts, sans fausses notes. Son meilleur film tout simplement et le meilleur de cette année. A ne pas rater.
    robinou20
    robinou20

    2 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Visuellement, c'est incroyable comme Wes Anderson sait si bien faire ! Très beau film ! J'approuve et je recommande donc absolument ce film, dans la lignée des précédents.
    Arnaud P.
    Arnaud P.

    12 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Amateur de Wes Anderson j'attendais ce film de pied ferme et je n'ai pas été deçu. Original et surtout esthetiquement reussi, l'île aux chiens m'a plu, tout simplement.
    A découvrir
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Quel incroyable film ! bien sur, il est inutile de présenter l'esthétique unique et si personnel de Wes Anderson, il est donc sans intérêts de parler des somptueux décors, des prises de vues onirique incroyables, de la gestion des couleurs grandiose... lorsque l'on connaît ce cinéaste. En revanche, l'un des gros points forts de ce film ( outre son histoire, son visuel et ses personnages absolument atypiques ) et le rythme donné à la mise en scène par son montage et par les percussions, qui sont réellement un orgasme pour les yeux et les oreilles car tout est rythmé à la perfection.
    En tout cas, ce film est vraiment génial ( bien qu'un peu complexe pour les plus jeunes ) et en certains points atteint l'apogée visuelle et de mise en scène du Réalisateur.
    Samwasch
    Samwasch

    2 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2018
    Super, perle, chef d'oeuvre. Génial à regarder, très dynamique, original et touchant. Bravo, à aller voir sans retenu pour passer un beau moment. :-)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 avril 2018
    Un film qui a du chien et de la gueule !

    Wes Anderson avait déjà sévi dans le passé avec des œuvres mémorables telles que la Vie Aquatique avec Bill Murray ou encore l’inénarrable Grand Budapest Hôtel. Fan de ce créatif hors normes, je ne pouvais manquer de me rendre sans délai à l’ Ile aux Chiens. Je n’en attendais pas moins de Mr Anderson mais la surprise et le plaisir tinrent largement leurs promesses. Au-delà d’une maîtrise totale de la technique Stop Motion type « L’Etrange Noël de Monsieur Jack », le film est d’une extrême poésie tout en vilipendant à tour de bras les exclusions et les racismes de tout poil. Une fable politique à la gloire du « vivre ensemble » sans la mièvrerie hollywoodienne habituelle. Nous transportant comme par magie dans un Japon légèrement futuriste (ou pas), nous baignons dans une atmosphère asiatique empruntée aux vieux films nippons d’antan genre Kurosawa et les références à ce cinéma classique sont légion. Aussi j’ai pu apercevoir avec un certain délice la Grande Vague de Kanagawa par Hokusai qu’ un certain Hergé avait pastiché à une autre époque dans Les Cigares du Pharon. Chacun a les clins d’œil qui le font vibrer. Il faut tout de même saluer le travail colossal entrepris sur ce film, aucun détail n’est laissé au hasard, tout porte la patte du maître, tout est minutieusement calibré. La musique très rythmée accompagne l’ensemble de façon remarquable, comme pour mieux souligner l’emballement démoniaque de la machinerie du scénario. On est aux antipodes des guimauves sucrées et indigestes de certains Disney, et pourtant cela pourrait intéresser grandement un enfant de douze ans. Il n’ y a absolument aucun temps mort dans le film, haletant et bourré d’idées diverses et malgré l’action inventive la réflexion est présente en permanence. D’ailleurs on se demande si vraiment on regarde un film ou si on est en train d’assister à un drame en direct, pour ma part, j’étais en totale immersion, captivé par l’ambiance sonore et visuelle sans cesse renouvelée de détails que parfois on a du mal à saisir au vol. Il y a forcément un zeste de Stanley Kubrick dans cet Anderson , dans la façon de faire défiler l’histoire, dans la structuration des espaces. Le film est noir bien sûr même si quelques petites touches subtiles d’ humour (noir) ou gags burlesques apparaissent parfois et nous font sourire.

    Le film est une arme formidable contre toutes les « dictatures » corrompues et le « trumpisme » lénifiant.

    En résumé, du très grand Anderson qui nous sert une nouvelle louche de son immense talent .

    A recommander sans limites, laissez vous embarquer sur cette surprenante Ile aux Chiens.
    ( Et pourtant je préfère les chats lol)
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 211 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Wes Anderson apporte à chaque film la démonstration que l'on peut encore être réalisateur à Hollywood sans faire de concession sur ses visées artistiques, écrire ses propres scénarios, bénéficier de budgets conséquents, recueillir des critiques élogieuses et en sus faire gagner de l'argent à ses producteurs (hormis "La vie aquatique" aucun film du réalisateur n'a perdu de l'argent). Tim Burton avait précédé Anderson dans cette voie mais goûtant à la célébrité, il a finit par quelque peu formater son talent en le confiant aux Studios Disney. Pour le moment Anderson reste fidèle aux trois producteurs (Jeremy Dawson, Steven M.Rales et Scott Rudin) qui l'accompagnent depuis des années. Son style si particulier où la rêverie s'accompagne d'une méticulosité obsessionnelle, consubstantielle à son accomplissement, nécessite sans aucun doute un environnement familier propre à la sérénité créative. L'animation déjà entrée dans l'univers d'Anderson avec "Fantastic Mr. Fox" en 2009 est ici mise au service d'une histoire" japonaise" imaginée en commun avec Roman Coppola, Jason Schwartzman et Kunichi Nomura. Vu deux ans après sa sortie mondiale, le film revêt une forme prémonitoire des plus curieuses. spoiler: Dans un Japon dystopique, une grippe canine fait des ravages parmi la population de Megasaki (tiens ! tiens!) tenue d'une main de fer par un maire autoritaire. L'hygiénisme qui n'est pas une chose inconnue au Japon amène la population à accepter que tous "les meilleurs amis de l'homme" soient déportés sur "l'île poubelle" où sont stockés les déchets de la ville. Atari, un jeune garçon (en réalité le neveu du maire) a volé un petit avion pour retrouver son chien . Il va se lier d'amitié avec cinq mâles "alpha" de l'île et fomenter une rébellion pour ramener la population de Magasaki à la raison
    . Wes Anderson avait visé juste quand on sait la panique qui saisira peu après les gouvernements et les populations occidentales, consentant à des réductions de liberté drastiques pour éviter le retour des pandémies qui ont de tout temps frappé l'humanité. Mais le cinéaste n'a réellement jamais revendiqué la volonté de faire passer des messages à travers ses films, d'autres le faisant de manière plus convaincantes que lui. C'est donc l'aspect visuel qui frappe encore une fois avec cette façon si particulière, tenant tout à la fois de la géométrie et de la poésie pure de présenter l'environnement dans lequel évoluent ses personnages. L'animation en volume qui puise ses origines chez Willis H. O'Brien ("King Kong" de Cooper et Schoedsack en 1933) et chez son disciple Ray Harryhausen (" Jason et les Argonautes" de Don Chaffey en 1963) est ici portée à un niveau de sophistication qui s'il atténue un peu la magie du procédé, permet au réalisateur d'asservir complètement la technique à ses désirs. Le résultat certes fascine mais presque pour lui-même et c'est peut-être à terme le piège dans lequel Anderson devra éviter de tomber. En attendant, le spectateur peut embarquer sans crainte et en bonne compagnie pour l'île aux chiens.
    titicaca120
    titicaca120

    391 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2018
    avec l'île aux chiens le réalisateur nous entraine dans une aventure incroyable
    ou les chiens sont devenus des indésirables , des ratés des moins que rien.
    heureusement le petit pilote va tout faire pour rétablir la vérité.
    champ visuel rétréci images seconde par seconde Wes Anderson nous offre un spectacle sublime.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    A force parfois d’un souci aigu de l’esthétisme, le cinéma de Wes Anderson peut paraître perché et très rébarbatif. Cette fois, avec son « Ile aux Chiens », il s’attaque à ce qu’il sait faire de mieux : le film d’animation. On se souvient de son autre film très anthropomorphique « The Fantastic Mr Fox » qui racontait les déambulations modernes d’un renard. Nous voilà plongés dans un autre univers urbain, celui des japonais, qui ne déroge pas à la tyrannie d’un pouvoir centralisé, où dominent la pollution, la corruption, l’autorité et la tuerie généralisée. Sauf, qu’au lieu des hommes, les victimes sont des chiens parlants que les autorités confinent sur une ile remplie d’ordures pour se protéger des virus.

    Drôle de clin d’œil que ces chiens qui parlent anglais et ces japonais qui parlent japonais, que des speakerines traduisent lorsqu’il s’agit de l’affreux maire. Pour une fois dans le cinéma d’Anderson, on s’amuse beaucoup. Il s’agit d’ailleurs d’un cinéma engagé qui s’attache à regarder avec humour l’état de notre planète, et la façon dont nous traitons la différence. A l’instar d’un Montesquieu en son temps, le réalisateur met en scène son récit dans une contrée orientale, comme pour mieux dénoncer un mode de gouvernance totalement arbitraire et violent.
    A cela s’ajoute une esthétique absolument superbe. Les chiens sont magnifiquement dessinés, et le film constitue à lui tout seul un exercice de bravoure dans les effets. On imagine le temps passé à animer ces personnages. Pour autant, le réalisateur ne se contente pas de soigner que l’image. La bande-son est proprement enivrante. Le spectateur est particulièrement bluffé par les percussions japonaises qui donnent un rythme drôle et envoutant au récit. D’ailleurs, tout le film est pris dans une énergie incroyable que des dialogues d’une rare drôlerie accompagnent.

    La version américaine est tout aussi intéressante que la version française. Le doublage qui a été fait relève d’un véritable jeu d’acteurs. Wes Anderson a participé à la mise en scène des voix de Huppert, Duris, Lindon, Almaric, etc., ce qui démontre un attachement du réalisateur à faire des films projetés dans des pays étrangers une œuvre à elle toute seule.

    « L’ile aux Chiens » constitue un petit chef d’œuvre d’animation, de satyre politique et d’humour.
    norman06
    norman06

    354 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Mêlant le côté décalé et créatif de son cinéma avec l’univers des meilleurs mangas, Wes Anderson propose un conte délicieusement anthropomorphique et renouvelle le film d’animation. Un bonheur !
    Santu2b
    Santu2b

    257 abonnés 1 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2018
    Vous avez aimé "Fantastic Mister Fox" ? Alors, jetez-vous sans hésiter sur "L'île aux chiens", la nouvelle merveille animée de Wes Anderson ! Le film est une franche réussite de bout en bout, modèle de rythme, de poésie et de subtilité. Pour les yeux tout d'abord, le long-métrage est un bonheur absolu ; festival de couleurs et de gaieté qui prouve combien le cinéaste maîtrise le stop motion. "L'île aux chiens" se dédouble en outre d'une métaphore politique sur le totalitarisme, loin d'être convenue ou sentimentaliste. Bien au contraire, le propos est décalé et chargé d'une suggestion bienheureuse. Avec leur air parfois teinté de manières british, les personnages sont irrésistibles et bien doublés dans l'ensemble. Encore un coup qui fait mouche pour Anderson, décidément l'un des cinéastes américains les plus inspirés actuels : pour peu, on lui demanderait de ne se consacrer qu'à ce genre-là.
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    W.Anderson est définitivement un alien dans le paysage cinématographique actuel avec cette fable animalière dans un Japon miné par les déchets. Visuellement impeccable bien que déroutant, fourmillant de détails et de dénonciations politiques actuelles. Une fable poétique, originale qui ne peut pas laisser de marbre.
    Flowcoast
    Flowcoast

    60 abonnés 1 205 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2018
    Ce film, aussi curieux étais-je, m'avait déjà fait tilter via ses affiches publicitaires assez originales. Finalement, Wes Anderson arrive à tout faire dans ce film : un univers particulier et des images bien différentes que tout, des dialogues plus forts des fois attachants et drôles, une histoire vraiment puissante et un parallèle des animaux (des chiens) avec celui des humains : des chiens malades exilés sur une île, ça ne vous rappelle rien ? Même chose, à l'image des grands dessins animés (un peu moraliste), ce film prend source auprès des personnages, les chiens, au personnalité très différente. Un moyen aussi d'humaniser ces chiens à travers ces films, là où chaque animal a son histoire. Parfois l'histoire est légère, parfois les images sont très fortes (critique de la politique, du totalitarisme et surtout de la bêtise humaine la plus totale et absurde). Justement, L'Ile aux chiens sans en faire trop démontre (même facilement) l'absurdité du geste des politiciens et du peuple complice face à la déportation des chiens. Ce film est vraiment complet de la première à la dernière minute.
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    41 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Encore un excellent film de Wes Anderson et probablement le meilleur film de ce printemps.

    Le cadrage, la photographie sont une fois de plus parfaitement maîtrisés.
    La musique qui accompagne le tout est au poil.

    Mais ce qui fait le chien du film est l'intelligence du scénario et les différents niveaux de lectures possibles.

    Qu'on y voit des références à la seconde guerre mondiale, au conflit Israelo-Palestinien, à la politique de Donald Trump, c'est au final l'intolérance qui en prend ici pour son grade.
    L'intolérance, mais aussi la bêtise de certains due au manque de curiosité et de culture scientifique.
    C'est à dire, ne pas avaler tout ce qu'on nous sert sans vérifier les sources et en les recoupant.

    Wes Anderson (je pense) nous fait ici part de ses angoisses pour le monde dans lequel on vit et se dirige de plus en plus, cherchant à opposer les uns aux autres, le tout au profit d'une Oligarchie.

    Les voix (vu en VO) des différents protagonistes collent parfaitement, et les acteurs sont tous très bons dans cet exercice.

    Une Fable de La Fontaine des temps modernes en quelque sorte.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top