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Revo67
16 abonnés
175 critiques
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3,5
Publiée le 14 avril 2018
Dans le style animation,c’est très réussi, une imagination débordante et un univers très original. On est pris dans cette histoire ,c’est bien rythmé avec une pointe d’humour.Les chiens ont de bonnes bouilles et les voix en anglais sont agréables.
Un peu décevant, mais une réalisation magnifique en stop motion, musique et bruitage (originaux). Le scénario était un peu prévisible et Wes aurait pu exploiter un peu plus le monde qui l'a créé.. impliquer les chat dans le complot par exemple.. Je le conseils tout de même, peut être que je n'était pas dans le bon "mood" pour le regarder. J'ai préféré fantastic mister fox.
Un film de Wes Anderson, c'est forcément esthétiquement magnifique. Le travail à été colossal, les personnages sont fins, les décors complexes. Je n'ai pas vraiment accroché à l'univers de l'île des déchets, mais les images du monde des humains sont époustouflantes, avec des mises en scène théâtrales. Le mélange entre les marionnettes 3d et tout ce qui relève du dessin 2D s'accorde très bien. Je suis impressionnée de voir un film où le graphisme occupe une place aussi importante. Les écritures verticales s'accordent très biens avec la photographie et même le choix de placer les sous titres sous l'écran est malin. Il est aussi judicieux de laisser des parties en japonais, que l'on ne peut pas comprendre. J'aurais presque adoré voir un film muet. Je regrette un début étrangement rythmé : les plans sont saccadés et rapides, ce qui empêchent de profiter des décors et donne... le tournis. Au delà des images je n'ai pas trouvé l'histoire sincère. Il y a évidemment un discours politique, mais celui-ci ne semble pas vraiment critique, on dirait qu'il ne sert qu'à mettre en forme une histoire, mais je ne sens pas vraiment la profondeur d'un propos. Mais bon, le génie de Wes Anderson à vraiment le mérite d'exister !
Un conte ancien et moderne, éternel, qui dresse un pont entre le cinéma insulaire d’Anderson qui menaçait un jour d’être englouti et le monde extérieur, celui d’un public ébloui et reconnaissant
Un film relevant plus souvent du délire de génie du stop Motion qu’autre chose. La photographie est excellente, l’animation est absolument remarquable, nous offrant des séquences sublimes (la préparation des sushis, par exemple, est somptueuse ), dissimulant un scénario assez inintéressant et tombant vite dans des clichés ou des incohérences. Wes Anderson oblige, les personnages sont attachants (mais moins que dans ses autres films) ,mais au final...assez creux.C’est dommage...
Comment dire ? Ce film est fascinant - par sa photographie, son montage, son univers - et repoussant, par la froideur de ses personnages et le doublage déclamatoire. Un objet cinématographique certainement unique, mais peut-être trop.
C'est surtout sa technique originale- un peu dans le style d"AnomaLisa" qui m'a fait apprécier cette animation dont les péripéties des héros se suivent agréablement, ce qui n'est pas le cas de leur situation et si l'on s'en tient au déroulement de l'histoire, c'est un bon film. Par contre, le discours laisse dubitatifspoiler: (une histoire de dynastie humaine locale qui déteste les chiens à travers des générations jusqu'à les contaminer pour les expédier sur une île poubelle) tout autant que le coté foutraque et excessif qui s'immisce dans les films japonais en général, dans la seconde moitié. Quelques détails incongrus témoignent d'un scénario qui parfois part à la dérive.spoiler: Soit que ce n'est pas le bon chien qui est mort dans la cage, mais alors était-ce une autre cage puisque celle de () avait été emportée, et pourquoi son collier était-il dans cette cage. Si aucun chien n'avait de clef pou ouvrir, pourquoi auraient-ils eu l'idée de jeter le collier dans la cage près d'un chien mort? Comment expliquer que cette île possède encore un réseau électrique opérationnel, car des chiens peuvent y regarder la télévision et une usine de traitement des déchets "mal-fonctionelle" est tout de même alimentée? Pourquoi également, la seule personne qui s'insurge contre le "lavage de cerveau" dont sont victimes les habitants de la ville est une étudiante américaine? D'accord elle est utile pour nous faire comprendre ce qui se passe, puisque les personnages humains parlent japonais (du moins dans la version que j'ai vue) et qu'il y a parfois des interprètes pour traduire leur propos lors des scènes télévisées. Je soupçonne cependant le parti-pris des auteurs d'obtenir ainsi un débouché commercial chez les plus gros consommateurs d'Occident.
Et puis c'est quoi ces plans écœurants de fabrication de sushis, qui nous montrent combien la vie de la faune aquatique est peu respectée alors qu'elle un chaînon essentiel de la vie sur Terre.
Enfin, ce film fait partie des 3 ou 4% de films dont les dialogues sont agréables à écouter, ça n'est pas rien. L'un dans l'autre, trois étoiles et demi semblent une notation équitable.
D'une animation réussie à un traitement de ses personnages et de l'humour particulièrement réussi, il faut bien avouer que Wes Anderson sait y faire. Bien que je ne sois pas un adepte du réalisateur, je me suis laissé convaincre à l'île aux chiens. A la fois tendre, drôle et cruel, Wes Anderson imagine une sombre dystopie dans laquelle les chiens sont tous envoyés sur une île déserte. Même si je trouve qu'Anderson se perd un peu dans ce qu'il essaye de raconter, il est impossible de ne pas reconnaître la sublime animation et la réalisation du bonhomme. En bref, du Wes Anderson comme à son habitude.
Voilà un film bien étrange qui m'a laissé perplexe en sortant de la salle : l'ai-je apprécié ou non ? Qu'est-ce qu'il m'a apporté ? L'animation très originale m'a plu et n'est pas sans rappeler l'art du bunraku, donnant corps aux personnages et créant une certaine intimité que l'on retrouve dans ces spectacles de marionnettes. La musique s'inscrit également dans ce style asiatique même si elle me paraissait forcer un peu trop les émotions, rendant certaines scènes excessivement dramatiques ou stressantes. Le scénario, quant à lui, reste plutôt classique et l'on ne peut s'empêcher de chercher le symbolisme de cette histoire de déportation animale : le surpeuplement ? le rejet des migrants ? On reste un peu sur sa faim. Par ailleurs, un point était assez dérangeant : beaucoup de dialogues japonais ne sont pas traduits. Certes, le spectateur est invité à se placer du côté de l'animal, qui parle anglais, et qui ne comprend pas le langage humain mais ce choix est assez frustrant lorsqu'on a peu (ou pas du tout) de notions en japonais (on se sent exclus de certaines scènes, et le gamin, en particulier, nous reste étranger). Je pense que ce qui me gêne le plus, c'est ce regard américain sur la culture japonaise : tous les clichés sont au rendez-vous (les haïkus, les tambours, la notion de déshonneur et de sacrifice etc.). L'humour décalé reste appréciable. En bref, je me suis rendu compte que je n'avais pas ressenti grand-chose pendant ce film, sauf le sentiment d'avoir vu quelque chose de bizarre. Je ne regrette pas de l'avoir vu, mais je n'y retournerai pas.
Je ne suis pas une super fan du film d’animation ni du théâtre Kabuki , mais j’aime bien ce que fait Wes Anderson, donc je me suis dit qu’il parviendrait peut-être à me réconcilier avec les deux genres : pari réussi, j’ai bien aimé ce joli conte sur fond de révolte citoyenne/ canine face à la tyrannie politique et l’endormissement des foules. Beaucoup de fraîcheur, de poésie, de fantaisie, de personnages attachants tour à tour drôles, émouvants ou caustiques, un joli graphisme fourmillant de détails et une intrigue à laquelle on se laisse prendre. Un moment de cinéma très sympa !
Histoire qui sort de l'ordinaire (il y a du message si on y regarde de plus prêt), et le tout filmé en stop-motion. Ne pas hésiter à le voir ! (y compris Fantastic Mr. Fox du même réalisateur, non moins excellent) Et sinon il faut le faire tout de même: l'Île aux chiens n'a pas rapporté un os ou un bâton, mais un ours (d'argent au Festival de Berlin) à son réalisateur.
Dans L'Île aux chiens, Wes Anderson pousse encore plus loin son exploration d'une esthétique soignée, atteignant une épure quasi calligraphique. Chaque plan est composé comme un tableau, où chaque élément est minutieusement placé. Cette attention au détail crée une atmosphère unique et envoûtante qui nous plonge au cœur de cet univers onirique.
L'histoire, simple en apparence, est pourtant riche en émotions. Elle nous parle d'amitié, de loyauté et de courage, des thèmes universels qui résonnent chez les petits comme chez les grands. Le jeune Atari, à la recherche de son chien, est un personnage attachant et plein de détermination. Les chiens, eux, sont tous plus attachants les uns que les autres, chacun avec sa personnalité bien marquée .
Les références culturelles sont omniprésentes, mais toujours utilisées avec finesse et intelligence. Anderson ne se contente pas de faire un simple catalogue de clichés, il les détourne et les réinvente pour créer un univers unique et attachant. Les clins d'œil à Akira Kurosawa sont évidents, mais on retrouve aussi l'influence d'autres grands maîtres du cinéma japonais comme Hayao Miyazaki. Cette richesse culturelle ajoute une profondeur au film et témoigne de l'érudition de son réalisateur.
L'Île aux chiens est un film qui m'a agréablement surpris. .C'est un véritable voyage sensoriel qui nous transporte dans un monde où l'imagination n'a pas de limites
Tout l’esprit de Wes Anderson : un message fort sous un format très original. L’animation magique nous transporte. On ressent beaucoup d’empathie pour tous ces chiens pris au piège. La liste des acteurs qui les doublent est hallucinante.