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    L'Île aux chiens
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    300 critiques spectateurs

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    Vador Mir
    Vador Mir

    263 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2018
    Il y a un très gros casting (en VO comme en VF) la musique est super et l'animation vraiment sympa. Beaucoup de bonnes idées, c'est original... ceci dit, les critiques sont un peu trop dithyrambiques, c'est un bon film d'animation, c'est intelligent, mais le rythme est un peu lent et on s'ennuie parfois.
    Cine vu
    Cine vu

    147 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Au delà d’un conflit.

    Un portait de famille confronté au deuil. L’histoire se compose en trois tableaux .

    Première partie : L’arrivée soudaine de l’armée israélienne pour annoncer à Michael et Dafna, la mort de leur fils Jonathan, jeune soldat de 19 ans.
    Puis en plan rapproché la douleur du père, que l’on va suivre dans l’appartement. Sous le choc il est désorienté, mais la colère prend le dessus.
    Sa femme, sous sédatif, s’abrite dans le sommeil.

    Lior Ashkenazi est saisissant et multiple, une performance incroyable qui nous renverse.
    Seulement l’armée s’est trompée de soldat et Michael exige le retour, immédiat de son fils.

    Deuxième partie : On rejoint quatre jeunes soldats postés au poste frontière entre Palestine et Israël. Ils sont chargés de vérifier chaque véhicule de passage. En plein désert quatre jeunes hommes à peine sortie de l’enfance, qui s’ennuient écrasés sous le soleil, parfois la barrière se lève, non pour faire passer un ange mais un dromadaire.

    Le cadre est surprenant, une zone sinistrée, un van déglingué, un parasol au-dessus du poste de garde et une chambre en tôle qui bascule dans la boue. Les gamins laissent passer le temps, dansent, se racontent des histoires et se relayent par deux pour assurer les gardes.
    Une ambiance particulière où quelques voitures vont passer et chacune est une histoire dans l’histoire. Les lampes torches, la tension palpable, les palestiniens angoissés et les jeunes soldats trop inexpérimentés pour affronter un vrai conflit.

    Un terrain de jeux dangereux où peut se jouer le pire. On va croiser trois voitures et chacune avec des passagers désorientés par la violence de ce conflit sans fin.

    Un couple sans histoire passera sans trop de difficulté, puis un deuxième.
    Là, les soldats inquiets font sortir le couple, la femme, vêtue comme pour un mariage, va rester sous la pluie, humiliée, en attendant l’autorisation. Cette scène est bouleversante, son désespoir est poignant mais d’un regard son mari va tenter de la rassurer, c’est dans le non dit que le scénario est le plus parlant.
    La troisième voiture transporte de jeunes palestiniens joyeux et insolents, mais un malentendu va déclencher le pire. Jonathan est sous le charme de la jeune femme dans la voiture et d’un regard il est amoureux. Ce gosse est plein d’imaginaire, il raconte en dessins l’histoire de sa famille et de son père, c’est cocasse et triste.

    Troisième partie, nous voilà de retour dans l’appartement à Tel Aviv. Michael et Dafna semblent s’être séparés et le chagrin est présent. Une confrontation avec une complicité remplie de tendresse où le couple se dévoile enfin.

    Tout est parfait : la réalisation, la lumière, la photo, le scénario et le casting.

    Un film à voir absolument pour nous éclairer sur un pays en guerre et les conséquences collatérales pour deux peuples, des gens ordinaires qui n’ont rien demandé, rien revendiqué, mais subissent le pire.
    Jack G
    Jack G

    6 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage". S'il y a bien une expression pour résumer ce film d'animation au style atypique, c'est bien celle-ci.
    Huit ans après son Fantastic Mr. Fox, Wes Anderson (surtout connu pour avoir réalisé le déroutant Grand Budapest Hôtel) renoue avec le registre de l'animation en utilisant, qui plus est, la même technique de stop motion. Véritable hommage à la culture nippone, L'île aux chiens puise principalement ses racines dans les films d'Akira Kurosawa, considéré comme l'un des réalisateurs japonais les plus célèbres de l'histoire.
    Wes Anderson est déjà connu pour son style visuel unique et difficilement descriptible, et nous prouve une nouvelle fois toute l'originalité de son art créatif. De fait, il n'est pas aisé de classer ce cinéaste dans une catégorie particulière, dans la mesure où son style est très éclectique. Même si L'île aux chiens reste un film d'animation, son esthétisme et la teneur de son intrigue se rapprochent davantage du genre dramatique. L'utilisation soutenue des gros plans, les couleurs sombres et les nombreux silences entraînent un certain sentiment d'oppression, de sorte que les sourires des spectateurs peuvent être comptés sur les doigts d'une seule main. Toutefois, ce ton sérieux et dramatique n'est pas à enlever au crédit du film, tout comme les nombreuses séquences japonaises non-traduites. Après tout, le plus souvent, l'important n'est pas dans les propos échangés mais dans les émotions retranscrites.
    Finalement, ce style atypique place le spectateur dans une situation embarrassante mais force est de constater la richesse graphique et visuelle de cette neuvième réalisation d'Anderson, au scénario touchant et aux expressions faciales soignées. Et bien que le nombre d'entrées dans les salles obscures reste assez timide (environ 400 000 entrées en France), les critiques n'ont pas manqué de souligner la qualité artistique de cette nouvelle création made in Anderson, en offrant au réalisateur l'Ours d'argent du meilleur réalisateur lors de la Berlinale 2018.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2021
    Une fable animalière à la fois poétique et complètement dingo signée Wes Anderson, visuellement foisonnante, à revoir sans doute pour en apprécier la richesse.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    161 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2020
    Un film soyeux comme la fourrure d'un saint Bernard, tendre comme un cocker faisant jouer ses muscles LAOM et intelligent comme un Border Collie; ce Isle of dogs ("I love dogs") porte bien son nom. C'est du Wes Andersen tout craché avec son rythme long, son traitement du sérieux par une insouciance absurde, son obsession de la symétrie, son humour raffiné et sa beauté qui ne l'est pas moins. Une nouvelle oeuvre d'art poétique qui ne cède jamais à la facilité, à la fois lent et envoûtant. Une friandise qui pourrait vous laisser la truffe humide.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    J'ai toujours apprécié l'univers de Wes Anderson, mais avec une réserve, la construction millimitrée de ses films ayant souvent tendance à brider les ressentis. L'utlisation de l'animation semble libérer le réalisateur de cette difficulté. Très riche visuellement (en même temps d'une originalité réjouissante), "l'Ile aux chiens" délivre également de belles émotions.
    DarioFulci
    DarioFulci

    107 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2021
    Wes Anderson revient au film animé dans un délire poétique et fantaisiste clairement marqué par son auteur. Et pour une raison qui m'échappe je n'ai pas du tout accroché. Le scénario est assez bordélique, les personnages ont un goût de déjà-vu (conf. Fantastic Mr Fox), l'humour ne m'a pas fait rire. Je me suis ennuyé à en piquer du nez...
    Une déception qui ne retire en rien les qualités de la forme du métrage et de son réalisateur. Mais ce jour-là je n'étais tout simplement pas dedans. Une seconde vision réhabilitera peut être mon opinion. En attendant c'est le film de Wes Anderson que j'ai le moins apprécié.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2018
    Depuis trois films, Wes Anderson nous livre des oeuvres plus incarnées, ce qui manquait à ses premiers opus, faibles en contenus et constitués de juxtaposition de vignettes. Moonrise Kingdom et The grand Budapest Hotel étaient plus forts et plus sensibles. L'île aux chiens s'avère entre deux. Très brillant sur le plan technique avec la manipulation en stop motion de toutes ses superbes marionnettes dont nous percevons les poils de chien tressaillant sous le vent, riche sur le plan politique (le problème des migrants, la manipulation des dictateurs sur le peuple, la question écologique), L'île aux chiens est souvent personnel et parfois alternativement triste, tragique (le début du film) ou très tendre (les relations entre les chiens, sociales, familiales ou amoureuses). Notons des moments de grâce lors des scènes d'amour (la chienne doublée par Léa Seydoux est remarquable) ou de fraternité, les plus habitées, alors que les scènes d'action ne sont pas d'une grande originalité. La version française, excellente, est dominée par Vincent Lindon et Mathieu Amalric. La musique d'Alexandre Desplats,d'où ressortent les sons des batteries à la japonaise, est très réussie. Le film pêche cependant par son rythme parfois trop lent (la scène dans le parc d'attraction) (20 minutes en trop) et, à contrario, par des passages où tout va trop vite. C'est le défaut de ce film plaisant comme de l'oeuvre inégale de Wes Anderson. Peut être faut il le revoir tant qu'il grouille d'informations et de message
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2019
    Un film d'animation plutôt original, décalé et drôle, qui pointe certains travers humais. Comment ne pas voir dans ces chiens qu'on envoie dans une île inhospitalière le triste sort réservé de tous temps aux migrants ? Le message est toutefois assez grossier. Les héros sont un orphelin, des chiens éclopés et une étrangère, ici une Américaine. Les méchants sont naturellement très méchants. La masse est uniquement spectatrice. Ces facilités amoindrissent la force du film, qui garde toutefois une certaine fraîcheur, grâce entre autres à des dialogues réussis et souvent drôles ou émouvants.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    Sans perdre de sa créativité, de son gout du détail, de la symétrie, W. Anderson s'aventure dans l'animation avec gourmandise, dans un conte au rythme plus apaisé que d'habitude, avec un scénario sans surprise, mais chargé d'un message politique grave mais simple à décoder. Plaira sans doute aux adolescents. Vu dans une version anglaise, le casting des voix françaises est tel que pour une fois la VF doit être une expérience qui vaut le coup.
    DVD sstitré en anglais novembre 21
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2018
    quelle imagination ! à la fois dans le scénario, le jeu des marionnettes, les dialogues ... quelle inventivité
    Zeu d'Homme
    Zeu d'Homme

    15 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Séance rattrapage à l’instant dans mon cinoche qui le ressort. Vu en VO.
    C’est beau, c’est ultra minutieux, travail d’artiste hautement orfèvre, graphiquement sidérant, voix des acteurs géniales, visuellement dingue avec une animation parfaite, style ultra léché, réalisation impeccable, cadrage somptueux... mais c’est tellement beau que du coup, pour moi, manque d’émotion, d’intensité tellement j’ai été hypnotisé par la direction artistique.
    Les enjeux scenartiques ne sont pas non plus suffisamment mis en tension de mon point de vue.
    Roub E.
    Roub E.

    1 001 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Je ne vais pas en dire grand chose, je n’ai tout simplement pas accroché. J’ai trouvé l’esthétique plutôt bonne c’est assez joli à regarder, mais franchement l’histoire .. Du coup je me suis rapidement ennuyé et je n’ai pas retrouvé la maestria dont avait fait preuve Wes Anderson dans son précédent film Grand Budapest Hôtel que j’avais adoré.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    162 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2023
    Revoir Moonrise Kingdom ayant positivement infléchi mon avis quant au cinéma de Wes Anderson, et l'occasion se présentant de découvrir L'Ile aux Chiens en la présence de son réalisateur, j'attendais avec impatience de regarder ce long métrage, qui à sa sortie ne m'attirait pas des masses...

    Comme je m'y attendais (désormais), j'ai passé un excellent moment. Ce film foisonne de détails et de trouvailles esthétiques, aussi bien visuelles qu'auditives. Et à l'instar de Moonrise Kingdom, ce long métrage fourmille de références cinématographiques. Tout d'abord au Japon et notamment au grand Akira Kurosawa. Mais aussi, semble-t-il, à Masaki Kobayashi, cinéaste nippon un peu moins connu mais néanmoins très important dans l'histoire du cinéma japonais et mondial.

    On retrouve aussi plein de références culturelles, du théâtre Nô aux jeux vidéos (le jeune héros s'appelle Atari), en passant par les nouvelles technologies, l'art du sushi, les Yakuzas, évidemment, ou encore les mégalopoles surpeuplées comme Tokyo, avec la ville fictive de Megasaki. Mais des références qui sont toujours traitées de façon originale et intelligente, ce qui en fait tout sauf un catalogue de clichés touristiques. Anderson a réussi à s'approprier les codes nippons pour mieux les détourner, pour notre plus grand bonheur.

    Dans l'ensemble, Wes Anderson signe-là un de ses meilleurs films, tout en accomplissant l'exploit de réaliser un modèle de film d'animation particulièrement sophistiqué et ambitieux, alors que ce n'est pas son domaine de prédilection à l'origine. Bref, une fois de plus, je vous tire mon chapeau Mister Wes !
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2018
    Mordant de tendresse, voilà une île fidèle à son maître. Wes Anderson est un magnifique donneur, celui d'un homme qui aime transmettre un semblant de bonheur, cependant je reste quand même sur ma faim. Le film est formidable, beau et sale comme j'aime. Ce qui raconte est super-intéressant et profond. Malheureusement, il me manque ce petit truc, ce pincement cette sensation que le film ne prend pas assez son temps. 
     J'aurais aimé que le film soit plus contemplatif. Il donne énormément, voire trop par moments et m'a fait perdre toute émotion. Sinon, que cela est agréable de retrouver la symétrie de sa mise en scène un véritable bonheur. 
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