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I'm A Rocket Man
301 abonnés
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2,0
Publiée le 28 octobre 2024
Alors ça c'est de l'ovni ! Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en me mettant devant cette ile aux chiens mais déjà pas à ça c'est sûr ! Déjà j'avoue que le graphisme m'a gêné car je n'ai pas trouvé ça joli du tout mais c'est surtout que j'ai beau avoir aimé l'histoire, j'ai trouvé ça beaucoup trop spécial !! Déjà le fait de ne pas traduire les dialogues en japonais est un parti pris qui en dit long et ça m'a un peu soulé mais en plus, certains dialogues et certains trips sont vraiment spaces et je n'ai pas trop réussi à accrocher... dommage car l'histoire de ces pitous mis en quarantaine sur une ile me tentait énormément ! C'est raté...
Le cinéma de Wes Anderson ne réussit définitivement pas à me plaire. Pourtant, "L'Île aux chiens" avait l'air d'être un projet très intéressant sur le papier. Au vu des premières images, le style en stop-motion choisie par le film semblait assez propre, et ce fut effectivement le cas. Esthétiquement, le long-métrage est réellement magnifique, avec beaucoup d'idées visuelles réussissant à bien retranscrire les concepts de mise en scène de Wes Anderson. On retrouve forcément beaucoup de symétrie, au sein d'environnements et de décors variés. Je tiens réellement à féliciter toute l'équipe du film pour le travailler effectué, le rendu est très impressionnant. Mais maintenant que cela est dit, j'en viens à mon problème principal avec ce film, mais aussi avec toute la carrière de Wes Anderson en général, à savoir que je m'ennuie fermement devant ces projets. Et je ne parle pas forcément de rythme, car même si je ne le trouve pas spécialement bien maîtrisé, ce n'est pas l'élément qui me gêne le plus et qui me donne cette impression. Le souci va bien plus venir de certains de ces choix de scénario et de la façon dont est racontée l'histoire. À ce niveau-là, cela commence par les personnages, que je trouve assez peu attachants. En vérité, sur tous les protagonistes, un seul est vraiment travaillé, les autres ne servent finalement pas à grand-chose au sein du récit. Un scénario qui traîne finalement pas mal de thèmes, mais sans aller assez loin selon moi. Tout se résout de manière bien trop simple, je n'ai pas eu l'impression d'une véritable réflexion plus poussée que cela sur le sujet qui est posé. Le final ne dégage rien de très fort et emprunte des choix bien trop évidents. Certes, je veux bien comprendre que c'est le style du réalisateur qui veut cela, mais ces décisions me laissent clairement en dehors. Je n'arrive pas à apprécier son cinéma, et ce film me l'a encore prouvé. Je peux comprendre que l'on puisse aimer, mais personnellement, son style me laisse clairement sur le côté. Pour conclure, toujours pas fan.
Je reconnais que le packaging (animation stop-motion, culture nippone, musique) est singulier… mais voilà, je n’ai pas vraiment accroché et ne le recommande pas plus que ça en dépit des nombreux avis favorables. En même temps, est-ce que ce film en aurait eu autant s’il n’avait pas été dirigé par Wes Andersen ? J’en suis pas sûr…
Spontanément, mon regard ne se serait pas porté forcément vers ce film dont la bande-annonce ne m'a pas emporté plus que ça. C'est surtout suite à la critique d'un influenceur cinéphile qui a exhorté ses viewers à le regarder que j'ai emboîté le pas.
Sous ses faux airs de comédie pince sans rire ce film met au pilori bon nombre de méfaits présents dans notre société. La manipulation politique, les pots de vins salutaires, le traitement fait aux animaux, les déchets toxiques, l'épidémie pernicieuse ... le regard pointé vers le prolongement d'un index dénonciateur qui met en cause notre système corrompu, et la négligence de notre environnement. Ironie du sort, c'est en pleine propagation du Coronavirus à travers le monde et une actualité politique sous fond de perversion que j'ai vu "l'île aux chiens" de Wes Anderson.
Hormis son aspect accusateur qui se distingue tout du long, l'autre caractéristique du film qui saute aux yeux dès la première seconde c'est son design très multi-facettes. J'ai pu m'en rendre compte encore davantage en regardant le Making off du film et l'envers du décor notamment avec le travail minutieuxqu'il a fallu à l'ensemble de l'équipe d'animations pour mettre en mouvement ces petits personnages d'une façon assez incroyable. Ils prennent vie dans des décors fait main de maquettes peaufinées dans les moindres détails, en y incluant des effets spéciaux et d'autres effets numériques et même des estampes japonaises, le tout lui conférant un style sans doute unique en son genre. Clap Clap Clap
Cependant, l'allure et le style rigide est guindé des marionnettes les rendant presque inexpressifs contraste totalement avec l'émotion censée être véhiculée par le film. On voit souvent ( un peu trop ) les yeux des personnages animés dégoulinant de larmes abondantes alors que ni leur gestuelle, ni leur voix très monocorde ne se cale avec l'émotion ressentie. Tout est censé se passer dans le regard, mais leur regard ne m'a pas transcendé J'image sans trop me mouiller que cette dichotomie était voulue par le réalisateur pour amplifier ce contraste et donner au film une identité plus forte et un style singulier dans son ensemble, alors après tout pourquoi pas ... Mais je trouve cette disparité trop marquante pour que j'arrive à passer outre ou/et adhérer à son choix.
On peut reprocher au film également son rythme sinusoïdale, mon nez s'allongerait si je dirais que j'ai été happé de la première à la dernière minute par cette épopée canine.
Un travail sérieux a également était fait avec la bande son du film, mêlant différents genres, orientaux et plus occidentaux gardant cet esprit arc-en-ciel, il en est de même pour le doublage.
Je tiens de nouveau à louer le travail d'artiste fait par cette production, c'est vraiment à saluer. Malgré tout, et comme toujours, mon premier critère de notation concerne le plaisir que j'ai pu ressentir, peu importe le statut dont un film jouit ou non, et à ce titre il était à la croisée des chemins, en son centre. 2,5/5
DINGO. Le meilleur ami de l'homme aux abois. Et oui Anderson est un génie. Et oui Anderson est un fou. Et oui, je n'ai pas envie de rire avec ce congénère. Shogun chien, attaque!!! Le clébard a la rage, je suis rongé par les parasites. L'esthétique, la symétrie, trop propre pour mon éducation. Je courre à la chasse à cor et à cri. A ranger dans la rubrique chiens écrasés.
La patte Wes Anderson est bien là, mais le scénario bien que mignon, m'a paru un peu long par moment, et manquant de rythme. Il pose toutefois d'importantes questions sur notre comportement, la manipulation médiatique, et l’oppression de minorité.
Que dire ce film d'animation ? Je suis bien embêté... mais la première chose serait d'avouer ma déception. J'étais véritablement ravi à l'idée de visionner "L'ïle aux chiens", la grande majorité des avis étant plus que positifs. Seulement voilà, j'ai trouvé que le film se donnait beaucoup de prétentions pour pas grand-chose. Certes les graphismes, les animations, les décors sont magnifiques ! J'ai aussi beaucoup aimé l'originalité du style, de la narration et de l'ambiance un peu moins niaise que dans certains dessins-animés. Le seul défaut pour moi - et c'est un défaut majeur - c'est l'histoire. Vraiment ça ne va pas du tout ! J'ai l'impression que le réalisateur est un pro dans l'animation (il n'y a rien à dire là-dessus) mais on dirait plus un film prétexte qu'un vrai chef-d’œuvre. A mon sens le visuel est là, pas l'histoire. Je trouve cette histoire inachevée, pas assez exploitée et surtout horriblement plate. Elle manque cruellement d'originalité et de personnalité : tous les personnages sont fades, quasiment tous les mêmes, ils sont antipathiques... Le rythme est très mal construit : un début et une fin corrects mais un milieu très lent. Je trouve également que les réalisateurs sont passés à côté de l'enjeu central ; cette histoire n'est pas une histoire d'action, il fallait alors se concentrait sur l'aspect poétique et psychologique. Mais non, rien. Une seule scène m'a ému, je trouve qu'il aurait fallu construire une vraie traversée initiatique, une course qui transforme les personnages (n'est-ce pas l'intérêt majeur du voyage ?) spoiler: et pas simplement le chien domestique qui devient sauvage et le chien sauvage qui devient domestique. Ce film manque cruellement d'émotion et de profondeur ! La fin est horriblement niaise ; je ne suis pas contre les happy-ends mais il faut alors que le chemin traversé est été savoureux, or là je me suis ennuyé.
Je n'ai pas compris non plus certaines petites prétentions, certains petits signes nous invitant à voir un message caché, une vision plus profonde du dessin-animé. J'ai cherché, je n'ai pas trouvé... Simplement parce que ces signes ne mènent à rien, cette lecture seconde n'existe pas (on fait croire que si mais non... Déception !). Je trouve donc que tous ces petits éléments ne servent à rien, mis à part à se donner des airs de grand film. spoiler: Que symbolise l'opposition chats (Asiatiques) chiens (Américains, occidentaux) ? Pourquoi l'action se passe au Japon ? Je trouve ces petites oppositions assez bizarres, voire carrément dérangeantes, on dirait que les Américains sont ultra nationalistes (quasi tous les personnages gentils où subversifs sont associés aux Occidentaux : chiens japonais aux noms anglais, étudiante américaine... A quoi sert le personnage de Spots ? Mis à part faire un parallèle stérile avec Chief... Cette gémellité ne sert à rien. Pourquoi ce décor si sombre au Japon ? Pour dénoncer la pollution ? Les Américains ne polluent pas peut-être ? Il y a une sorte de message sous-jacent moralisateur assez illégitime.
Bref, un beau film d'animation uniquement sur le plan visuel, si vous recherchez à film avec une histoire... Eh bien passez votre chemin. Ce film n'est nullement poétique et original comme il veut le prétendre !
Sincèrement, je comprends TOUTES les critiques élogieuses concernant « L’Île aux chiens » et n'ai d'ailleurs nullement envie de les contredire : elles sont toutes justifiées, pertinentes, et que l'on puisse voir un dessin animé aussi différent des schémas habituels est une chance : je vous conseille à ce titre l'excellente critique de l'homme grenouille si vous voulez un avis positif de qualité (en plus, si cela peut aider les copains!). Maintenant, vous l'aurez compris : si vous écris tout ça, c'est que je ne l'ai pas tant aimé que ça, ce film... D'une certaine manière, je suis constant : j'avais déjà peu apprécié « Fantastic Mr. Fox » et espérais que cela serait différent cette fois : il n'en est rien. J'ai presque envie d'écrire que rien ne m'a vraiment plu ici : trop d' « andersoneries », de changement de ton, de rythme, de digressions, les personnages étant si nombreux que j'ai eu d'emblée beaucoup de mal à savoir qui était qui, les uns et les autres étant rarement assez caractéristiques pour que l'on fasse une vraie différence. Je décrochais parfois totalement alors que le point de départ est séduisant, le scénario réservant quand même de belle choses, le fait de ne jamais savoir ce qui va se dérouler par la suite ayant aussi des avantages. De plus, Wes Anderson reste un réalisateur doué : certains passages musicaux sont un régal, le travail sur le son également. Le film a ses moments, et sans y avoir été vraiment sensible, l'animation a du chien (qu'est-ce qu'on rigole!). D'ailleurs, dans la dernière partie je me suis plus senti concerné : un peu de suspense, d'intensité... Tout ce que je n'avais presque pas ressenti auparavant. Bref, voilà une œuvre bien difficile à critiquer, dont l'approche « radicale » en séduira certains comme elle rebutera les autres : je suis entre les deux, conscient des qualités mais peu réceptif à ce traitement déconcertant presque à tout point de vue. Mais qui sait, peut-être qu'un deuxième visionnage sera bénéfique à mon regard sur ce qui restera certainement l'OFNI de l'année.
Avec une animation absolument magnifique, l'Île aux chiens se démarque de très loin des divers films d'animations qu'on peut voir régulièrement à l'affiche. Malheureusement c'est l'une des rares choses qu'il fait mieux que le film d'animation moyen. Avec une narration agréablement juste et fine, l'Île aux chiens peine a s'élever au delà de la fable pour enfant malgré des efforts remarqués et remarquables pour amener des sujets intéressants comme le dilemme de l'appartenance dans la relation Homme-Animal.
Wes Anderson est un créateur atypique aux univers complètement loufoques avec un casting 4 étoiles qui lui reste fidèle de film en film. On pourrait le qualifier de rolls royce du cinéma indépendant américain. Conquis avec son The Grand Budapest Hotel, L’île aux chiens ne pouvait que me convaincre : des messages sociétaux, un mélange entre les traditions et le modernisme, une mise en scène synchronisée... Pourtant, je suis resté assez de marbre lors de mon visionnage. Il faut alors diagnostiquer le problème pour en apporter une conclusion satisfaisante : cela ne découle pas de la trame principale habile - aux allures d'un conte qui narre le conflit opposant le groupe des chats et des chiens - et qui pose les bases d'un Japon steampunck. Peut-être des nombreux messages de tolérance et de pacifisme ? Probablement pas même si je dois le reconnaître que le film engageant devient sur la longueur pompeux et cela au détriment de notre histoire. La mise en scène ? Absolument pas. C'est probablement le point fort du film. Le crayonné est magnifique, les décors inspirés et inspirants ; le tout animé offre une saisissante expérience visuelle singulière dans l'industrie cinématographique. Je ne compte même pas les différents effets sonores et bande-son d'une justesse sans égard. Malgré tout ces atouts, je ne suis jamais entré dedans. L'intrigue devient rapidement simpliste avec un happy-end alors connu à l'avance. De plus, les personnages souffrent d'un background qui empêche le spectateur de s'identifier à leurs destins. A la sortie de mon visionnage, j'étais mitigé. Voulant apprécier le film, ayant une grosse attente, je n'en ressors que déçu. Le moment fut agréable mais trop long et sincèrement inintéressant. Dommage !
Wes Anderson nous revient avec cette fable canine. La bande son est somptueuse avec des percus d'enfer. Problème la mise en scène symétrique pollue le film comme le propos politique qui tombe un peu à l'eau. A voir en vo pour entendre un casting de voix impressionnant.
Depuis « The Grand Budapest Hotel » en 2014, nous avions hâte de découvrir la nouvelle œuvre inventive de Wes Anderson. Pour ce retour, il renoue avec ses marionnettes qui ont fait le charme de « Fantastic Mr. Fox » en 2009. Mais « LÎle aux chiens » est loin d’être aussi réjouissant. En raison d’une grippe canine, le maire ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville sur l’île aux poubelles. Mais le jeune Atari se rebelle et part sur l’île retrouver son fidèle compagnon. Entouré d’une bande de chiens, il va alors découvrir une conspiration politique. C’est le film le plus engagé d’Anderson et par la même occasion, son plus sombre. En rejetant les chiens, le cinéaste donne écho à une société devenue ingrate à tout séparer. Cette fable pour l’égalité est pourtant bien pessimiste et donne rarement l’occasion au spectateur de sourire. Le thème musical nui d’ailleurs énormément à l’ambiance déjà pas très gaie de l’histoire. Quant à la mise en scène, signature de Wes Anderson, elle ne surprend plus et les personnages en stop motion et les décors ne sont pas là non plus pour rehausser le ton. On remarquera aussi le manque significatif de personnages féminins qui va en deçà de l’idée générale du film. Enfin, le trop plein de légendes et de langues non sous-titrées épuisent fortement notre intérêt. « LÎle aux chiens » déçoit grandement par son manque de fantaisie et de légèreté. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Première grosse déception pour un film de W.Anderson que j'aime habituellement beaucoup. C'est un réal qui a "la carte" d'où les bonnes critiques mais n'empêche : une bonne partie de l'animation est d'une laideur sans nom, la hype du Japonisme pour toucher un public plus jeune n'apporte rien au propos, il n'y a aucun humour qui fonctionne. Le jeu blanc et très plat qu'on trouve dans ses films avec vrais acteurs ne convient pas du tout à l'animation. Au moins j'ai bien dormi.
Je ne dirais pas que c'est nul, je n'ai toujours pas réussi à entrer dans l'histoire et l'univers.Le film est trop soporifique j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand choses d'intéressant Malgré qu'il y ait une morale intéressante , je n'ai pas apprécié ce film.