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Cinéphiles 44
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2,5
Publiée le 4 juin 2018
Depuis « The Grand Budapest Hotel » en 2014, nous avions hâte de découvrir la nouvelle œuvre inventive de Wes Anderson. Pour ce retour, il renoue avec ses marionnettes qui ont fait le charme de « Fantastic Mr. Fox » en 2009. Mais « LÎle aux chiens » est loin d’être aussi réjouissant. En raison d’une grippe canine, le maire ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville sur l’île aux poubelles. Mais le jeune Atari se rebelle et part sur l’île retrouver son fidèle compagnon. Entouré d’une bande de chiens, il va alors découvrir une conspiration politique. C’est le film le plus engagé d’Anderson et par la même occasion, son plus sombre. En rejetant les chiens, le cinéaste donne écho à une société devenue ingrate à tout séparer. Cette fable pour l’égalité est pourtant bien pessimiste et donne rarement l’occasion au spectateur de sourire. Le thème musical nui d’ailleurs énormément à l’ambiance déjà pas très gaie de l’histoire. Quant à la mise en scène, signature de Wes Anderson, elle ne surprend plus et les personnages en stop motion et les décors ne sont pas là non plus pour rehausser le ton. On remarquera aussi le manque significatif de personnages féminins qui va en deçà de l’idée générale du film. Enfin, le trop plein de légendes et de langues non sous-titrées épuisent fortement notre intérêt. « LÎle aux chiens » déçoit grandement par son manque de fantaisie et de légèreté. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Première grosse déception pour un film de W.Anderson que j'aime habituellement beaucoup. C'est un réal qui a "la carte" d'où les bonnes critiques mais n'empêche : une bonne partie de l'animation est d'une laideur sans nom, la hype du Japonisme pour toucher un public plus jeune n'apporte rien au propos, il n'y a aucun humour qui fonctionne. Le jeu blanc et très plat qu'on trouve dans ses films avec vrais acteurs ne convient pas du tout à l'animation. Au moins j'ai bien dormi.
Je ne dirais pas que c'est nul, je n'ai toujours pas réussi à entrer dans l'histoire et l'univers.Le film est trop soporifique j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand choses d'intéressant Malgré qu'il y ait une morale intéressante , je n'ai pas apprécié ce film.
Une fois de plus Wes Anderson nous transporte dans un univers extraordinaire ! L’esthétique est folle ! Le doublage VO est exceptionnel ! L’un des plus beaux films d’animation que j’ai eu la chance de voir !
pas mal: à voir pour le style bien japonais ...le scénario final laisse à désirer, une chute un peu pauvre je trouve mais bon...un moment d'amusement; sur le coup super, après coup,pas tant que ça ^^
Moi qui adorais Wes Anderson d'ordinaire, j'avoue que pour le coup, j'ai été déçu. J'ai trouvé le film trop farfelu, trop long, des discours à n'en plus finir, et un univers un peu glauque (qui d'habitude ne me déplais pas). Je l'ai vu au cinéma le jour de sa sortie et je peux vous assurer que pour la deuxième partie, j'ai failli partir de la séance. Cependant, j'ai trouvé le thème original, il faut aussi avouer que la forme - que l'on aime ou pas - sort de l'ordinaire, la bande originale est intéressante et surtout, on s'y croirait presque. Peut-être que j'ai été trop sévère au vue de ses autres longs métrages que j'avais vraiment apprécié mais bon ... c'est le jeu. Mi figue, mi raisin donc. 10/20.
Réputé pour sa marque de fabrique légendaire, Wes Anderson sort les crocs et dézingue l’animation classique grâce à « L’Île aux Chiens », une oeuvre brute et détonante. Bien qu’au premier abord, les éléments graphiques peuvent paraître archaïques, l’animation base sa construction visuelle au profit d’un recyclage des matières premières. Créer l’univers d’une île de déchets avec des personnages issus d’une politique de non gaspillage, voilà ce à quoi correspond habilement la destinée écologique qu’entreprend le métrage. Cette sensibilité visant à protéger notre planète et nos ressources se joint à une actualité dont la résonance se veut anticipative. « L’Île aux Chiens », c’est aussi un rapport culturel direct avec la société chinoise. En prenant au pied levé le mythe du chat tant ancré dans les traditions locales, Wes Anderson traduit à travers ce virus canin fictif, une peur de l’étranger. Les chiens sont exclus, pour certains exterminés et le reste est envoyé sur une terre isolée. Cet attrait politiquement engagé s’étend ensuite sur le fil conducteur du récit : spoiler: Des chercheurs ayant trouvé un remède médical pour contrer la maladie, le régime dictatorial chinois impose une diplomatie du silence. Rien ne doit s’améliorer. Le film s’engage dans la dénonciation d’un système pourri jusqu’à l’os… Quoi qu’il en soit, l’intégration du personnage d’Atari est là pour faire preuve de contre-exemple et rappeler que le chien reste le meilleur ami de l’homme. Il y a, dans nos sociétés, un besoin d’affection réciproque avec l’animal, et cette mise en narration des personnages canins offre au spectateur une intégration au sein du groupe des chiens. spoiler: Entre autre, Spots, l’outsider rebelle du groupe, manifeste cette nécessité éternelle de présence humaine mais déçu, il la réfute. Jusqu’à l’arrivée d’Atari…
D’un style manant, cette animation atypique est une savoureuse aventure pleine d’harmonieux sentiments. Rustre, cynique, drôle mais juste, voilà le cocktail inhabituel d’une fable moderne qui a du mordant ! Bilan : « L’Île aux chiens », une interprétation rugueuse à prendre dans le sens du poil. Encore plus de critiques sur Cinephilion.net !
L'île aux chiens est une œuvre poétique, originale et universelle. Ce film d'animation embarque le spectateur dans un monde imaginaire, où chacun trouve son intérêt quelque soit l'âge. Partant d'un univers sombre et sans espoir, le réalisateur, comme un peintre impressionniste, introduit progressivement des petites touches d'humanité et d'humour qui redonnent espoir et rêve. Du beau cinéma.
Mordant de tendresse, voilà une île fidèle à son maître. Wes Anderson est un magnifique donneur, celui d'un homme qui aime transmettre un semblant de bonheur, cependant je reste quand même sur ma faim. Le film est formidable, beau et sale comme j'aime. Ce qui raconte est super-intéressant et profond. Malheureusement, il me manque ce petit truc, ce pincement cette sensation que le film ne prend pas assez son temps. J'aurais aimé que le film soit plus contemplatif. Il donne énormément, voire trop par moments et m'a fait perdre toute émotion. Sinon, que cela est agréable de retrouver la symétrie de sa mise en scène un véritable bonheur. Boulevardducinema.com
Prouesse technique d'abord car chaque plan est admirable et rempli d'une multitude de détails, ensuite très bonne musique, très bon doublage (VO) et finalement l'histoire s'avère plutôt pas mal, on s'attache à ces chiens et au jeune garçon. Mais je préfère néanmoins les films d'Anderson avec un peu plus d'humour.
A mon sens, en dehors de toutes sortes de métaphores, la partie la plus émouvante de ce film est un reste de chaleur entre les humains et les chiens. J'aime beaucoup l'histoire de le garçon et les chiens , elle est simple mais pleine d'amour.Je pense que même si vous ne pensez à rien, l'humour foide de ce film est assez risible.
Totalement genialissime. Le maître de la stop motion à frappé. Un nouveau bijou de Wes à voir et revoir pour saisir tous les détails. Seul mini bémol la fin me semble un peu bâclée. Mais rien qui puisse vraiment ternir ce petit chef d oeuvre.
Wes Anderson est un cinéaste que l'on ne peut qu'aimer. Son imagination sans limites, sa fantaisie et son humour, son univers à la fois loufoque et d'une grande logique, son sens de l'esthétique, autant de points forts qui nous invitent à le suivre et à apprécier ses films qui sont toujours de véritables expériences. Cette fois-ci il a recours à l'animation et plus particulièrement à la stop-motion qu'il avait expérimentée avec "Fantastic Mr Fox". Le scénario semble viser un public d'enfants. Et pourtant.... Dans un Japon futuriste, un maire autocrate décide, à la suite d'une épidémie de grippe canine, de bannir tous les chiens de la ville de Megasaki et de les déporter dans une île au large de la cité empestée. Or le fils adoptif du tyran, un garçon de douze ans, se rend sur l'île maudite dans l'espoir de retrouver son compagnon, le fidèle Spots. Là il découvre... Mais n'en disons pas davantage. On le voit, le scénario est de nature à plaire à de jeunes enfants ou à des adolescents baignant dans un univers de mangas : un préadolescent qui se veut - et deviendra - le sauveur d'animaux bafoués et relégués dans une île qui apparaît comme une décharge à ciel ouvert, un manichéisme évident opposant les "gentils" et l'infâme tyran, une histoire qui verra bien sûr le triomphe du bien sur le mal, la structure d'ensemble résumée ainsi évoque des schémas classiques de films ou de romans pour enfants. Et pourtant le film s'adresse à tous - et parfois plus encore à des adultes qu'à de jeunes esprits. La preuve en est la complexité qui affecte le scénario dans le détail. Et surtout la surenchère de gags et de trouvailles diverses qui a parfois de quoi lasser. Certes Wes Anderson est un cinéaste surdoué, mais sa pratique de l'expérimentation est souvent excessive. Et l'on se perd en étonnements et en surprises face à des effets qui soulignent de manière excessive la virtuosité de l'artiste. Oh, le cinéphile se plaira à déceler mille et une influences, depuis le cinéma des plus grands metteurs en scène japonais, Kurosawa ou Ozu, jusqu'au cinéma d'animation de Miyazaki et de sa talentueuse école. Il n'empêche que l’œuvre pèche par une surabondance d'effets gratuits et qui détournent de l'essentiel. Osons le dire : entre deux îles, celle des chiens et celle de Moonrise Kingdom, nous préférons de loin la seconde. Mais peut-être réagissons-nous ainsi parce que nous ne disposons plus de la fraîcheur de l'enfance sans doute indispensable à la bonne réception de ce film.
Wes Anderson a lancé son audace sur une pelouse glissante, celle du film d'animation. Et c'est une réussite, une oeuvre racée, un film qui a du chien grâce à une histoire simple mais bien menée et un humour aussi fin que les poils d'un setter irlandais. Mais c'est surtout l'envoûtante bande-son composée par Alexandre Desplat qui donne tout son charme au film et fait lever l'oreille du spectateur. On se lèche déjà les babines à l'idée de le revoir en DVD. Wouf !