Derniers Avis : L'Île aux chiens - Page 8

Wes Anderson est un créateur atypique aux univers complètement loufoques avec un casting 4 étoiles qui lui reste fidèle de film en film. On pourrait le qualifier de rolls royce du cinéma indépendant américain. Conquis avec son The Grand Budapest Hotel, L’île aux chiens ne pouvait que me convaincre : des messages sociétaux, un mélange entre les traditions et le modernisme, une mise en scène synchronisée... Pourtant, je suis resté assez de marbre lors de mon visionnage. Il faut alors diagnostiquer le problème pour en apporter une conclusion satisfaisante : cela ne découle pas de la trame principale habile - aux allures d'un conte qui narre le conflit opposant le groupe des chats et des chiens - et qui pose les bases d'un Japon steampunck. Peut-être des nombreux messages de tolérance et de pacifisme ? Probablement pas même si je dois le reconnaître que le film engageant devient sur la longueur pompeux et cela au détriment de notre histoire. La mise en scène ? Absolument pas. C'est probablement le point fort du film. Le crayonné est magnifique, les décors inspirés et inspirants ; le tout animé offre une saisissante expérience visuelle singulière dans l'industrie cinématographique. Je ne compte même pas les différents effets sonores et bande-son d'une justesse sans égard. Malgré tout ces atouts, je ne suis jamais entré dedans. L'intrigue devient rapidement simpliste avec un happy-end alors connu à l'avance. De plus, les personnages souffrent d'un background qui empêche le spectateur de s'identifier à leurs destins. A la sortie de mon visionnage, j'étais mitigé. Voulant apprécier le film, ayant une grosse attente, je n'en ressors que déçu. Le moment fut agréable mais trop long et sincèrement inintéressant. Dommage !

Fantastic mister Fox était un cadeau mais là c'est une offrande !
Ce film va plus loin que toutes ces productions attendues aux schémas plus ou moins prévisibles. Pixar fait un travail magnifique, mais on sait tellement vers où ça va en général...
Là on vit une histoire ordinaire extraordinaire et inversement.
J'ai enfin vu quelque chose d'original, beau et intelligent.
Je suis fan.

Ayant vu ce film il y’a à peine quelques minutes, je peux déjà m’en faire une idée très définie. Mais quelle CLAQUE !!! Wes Anderson s’est à nouveau dépassé.
Les décors ainsi que les personnages sont extrêmement travaillés, reflétant parfaitement leurs émotions (même si je dois avouer que dans certaines scènes on pouvait que c’était de la caricature).
Le scénario est fort bien pensé, arrivant même à nous montrer le monde tel que « le meilleur ami de l’homme » le perçoit. Ce film arrive à défendre la cause animale,notamment des chiens de manière subtile et apporte un approfondissement sur ce sujet . Pour la continuité de l’intrigue et le découpage de ce dernier, Wes Anderson s’est inspiré d’un géants du cinéma moderne Quentin Tarantino.
Le cadrage est réussi , ressemblant en tout point au précédant et premier film d’animation de Wes Anderson Fantastique Mr Fox que j’ai énormément apprécié , avec en plus l’ajout d’un faux travelling avant ( étant donné que c’est du stop motion) et des effets de lumière magnifique
Bref que dire de plus a part que ce film a réussi à m’intéresser de plus près à la cause animale
Chapeau l’artiste

On le savait déjà, mais Wes Anderson continue encore et toujours de nous prouver son génie en matière de mise en scène ! "L'île aux chiens", en plus d'être un travail dantesque, est une vraie perle de savoir-faire sur tous les plans. L'animation (stop motion) est magnifique, la réalisation est tout bonnement impressionnante, la bande originale de son désormais compère Alexandre Desplat est excellente, les voix (doublage français également) sont parfaites, le scénario est terriblement emballant, "L'île aux chiens" a vraiment de quoi séduire. Ce style unique signé Wes Anderson ne cesse de fasciner sous ce travail ô combien soigné, et qui plus est doté d'une touche humoristique, d'une double lecture, et d'une dimension politique. Un immense réalisateur pour un sublime film !

Quel talent. De l'art pur. Un monde complètement farfelu mais où l'on se retrouve parfaitement. On parle japonais, on parle chien, on est sans cesse entre vue "réelle", manga, animation 3D et dessin animé trad voire stop motion. Un délire absolu. Petit bémol, la pause dramatique est un peu longue au milieu du film mais c'est un ressenti personnel. Les dièses maintenant : une image stupéfiante où l'on perd ses repères même si on les reconnait parfaitement. Des personnages humains en carton pâte mais les personnages chiens avec une profondeur sidérante. Cette inversion entre l'homme binaire et le chien complexe provoque une jubilation. Le décors... aussi improbable que réel avec ses téléphériques qui mènent partout et nulle part. Et ces chiens qui subissent tout en agissant sur leur destin. Bien sûr, le message est puéril au second degré immédiat. Mais la narration cinématographique, le pragmatisme à l'état pur, est explosive. "Je crois qu'on spoiler: serait mort depuis longtemps si ce machin fonctionnait
normalement, non ?". Du délire je vous dis.

Vraiment génial !! mon fils de 6 ans a adoré (et moi encore plus ;)) ! Encore un chef d’œuvre de W.A, magnifique ds l'émotion, le régal et quelle justesse ds le comte ! S'accorde parfaitement au pays du Soleil Levant et quelles animations..!!
On en voudrait plus souvent de ce genre là.. Une magnifique & belle grosse cerise sur le gâteau un peu branlant du cinéma ;).. Encore merci à W.A

Un film d'animation germano-américain qui se déroule au Japon, pourquoi pas... Si le décor (une île peuplée uniquement de chiens) et le registre fantastique (des chiens qui parlent) donnent déjà un côté original à cette production, ce sont vraiment ses personnages et sa qualité visuelle qui m'ont séduit. Je pense sincèrement que L'île aux chiens a le potentiel pour plaire aux petits comme aux grands.

Une superbe realisation et une histoire trés intéréssante ! Wes Anderson fait encore un travail trés remarquable avec son nouveau film " L'île aux Chiens "

Il y a un très gros casting (en VO comme en VF) la musique est super et l'animation vraiment sympa. Beaucoup de bonnes idées, c'est original... ceci dit, les critiques sont un peu trop dithyrambiques, c'est un bon film d'animation, c'est intelligent, mais le rythme est un peu lent et on s'ennuie parfois.

Encore un très bon film d'animation de la part de Wes Anderson. Mais contrairement à "Fantastic Mr. Fox" sorti 8 ans plus tôt, qui était adapté d'un roman de Roald Dahl et qui était plus adapté pour un jeune public, "L'Île aux Chiens" est nettement plus profond, plus créatif, plus encré dans la réalité et plus sombre éventuellement. Y'a des dialogues (très peu quand même) qui peuvent tourner à la grossièreté, des scènes assez glauques par moment et un contexte politique bien encadré dans l'histoire du film. D'ailleurs en parlant de ça, je trouve que l'histoire de "L'Île aux Chiens" très bien construite, on imagine un futur proche avec une surpopulation de chiens qui peut avoir de fortes conséquences, et je trouve ça vraiment intelligent et créatif. L'animation est juste impeccable, d'ailleurs je me demande si ce film a été nommé aux oscars dans la catégorie des films d'animation. Mais de toutes façons, tout le monde sait que la méthode d'animation de Wes Anderson est époustouflante et remarquable. Concernant les personnages, je dirais qu'ils sont attachants, même s'ils manquent un tout petit peu de développement, y'a une bonne relation entre les personnages qui arrive à nous les faire attacher, même si y'en a certains qui sont mis en retrait et qu'on voit pas beaucoup. Le film part dans une intrigue aussi vachement prenante qui nous offre des scènes bien bluffantes, aussi bien en terme d'animation qu'en terme de retournement de situation. Surtout que ça rebondit bien et la fin du film est absolument irréprochable et excellente, ça nous offre bien un spectacle d'animation hors du commun. Concernant le doublage, étant donné que j'ai vu le film en VF, j'ai aucune idée de ce que vaut la VO. Mais avec les voix d'Edward Norton, Bill Murray, Scarlett Johansson, Jeff Goldblum, Bryan Cranston, Bob Balaban, Tilda Swinton, Frances McDormand, Greta Gerwig ou encore Liev Schreiber, à mon avis ça doit être très bien. Mais la VF est aussi composée de Vincent Lindon, Mathieu Amalric, Romain Duris, Hippolyte Girardot, Léa Seydoux, Daniel Auteuil, Yvan Attal ou Isabelle Hupert qui correspondent chacun à leur personnage et qui apportent bien au film. La musique est très brusque mais rentre bien dans le cadre du film. En conclusion, "L'Île aux Chiens" est une oeuvre d'art vivante, mais sans pour autant être un grand film, car je l'ai pas trouvé si excellent que ça non plus. Mais en tout cas, je le conseille bien évidemment, surtout à ceux qui aiment l'animation de Wes Anderson.

Remarquable sur la forme comme sur le fond, ce dessin animé en forme de parabole qui pourrait s'appliquer sur tant d'autes sujets nous renvoie avec humour et causticité à la peur de l'autre, à l'exclusion. Ce sont ici des chiens, meilleurs amis de l'Homme à qui l'on donne la parole. Graphisme épuré imprégné des codes asiatiques où d'ailleurs l'action se passe, stylisme dans le coup de crayon, humour et profondeur, cette "ile aux chiens" est un petit bijou à ne pas rater.

Ce film d'animation davantage destiné aux adultes qu'aux enfants impressionne tant chacun de ses plans bénéficie d'un travail conséquent. Réalisé en stop motion, ce récit écologique et vaguement politique sait nous emmener hors des sentiers battus. Comme en témoigne sa "binationalité" américano-nippone qui nous fait vivre des dialogues tantôt en anglais, tantôt en japonais. Un peu vain, mais sacrément brillant quand même.

Bien évidement, la principale vertu de L’île aux chiens c'est l'incroyable côté technique. Un travail d'artisanat qu'on n'avait jamais connu. Le moindre détail se magnifie grâce à la mise en scène. Chaque guignol est enregistré avec des micro-caméras qui donnent l'impression que les personnages ont été fabriqués à taille réelle. Aussi, pour créer une illusion de profondeur, les éléments du paysage en deuxième plan sont de taille réduite. Ainsi, le contraste avec les premiers plan des personnages, donnent une sensation de distance entre les différents objets.

En plus, toutes les retransmissions qu'on voit sur les télés du film sont intégralement animées au méthode traditionnel. Le contrecoup que ça crée par rapport aux marionnettes tridimensionnelles amplifie la délicatesse de chaque poupée et chaque décor. Au-delà de l'image, Anderson traite soigneusement le son. Les voix de chiens sont en anglais et la plupart des humains parlent en japonais, sans sous-titres, s'appuyant seulement sur des autres personnages secondaires qui traduisent ce qu'ils dissent. Le cinéaste sublime encore une fois le côté visuel de son film avec quelques idées bien exécutées qui font de L'île aux chiens son travail le plus intéressant jusqu'à la date.

Ce n'est pour rien que cette fois-ci Anderson va plus loin du plaisir visuel pour charger le film d'un message politique assez critique, contrairement au reste de sa filmographie, si jolie comme creuse. La déportation d'un groupe de la population visé pour le pouvoir, d'un jour au lendemain, résonne comme une claque dans la gueule de Trump même si le fond du film se cache derrière la culture nippone. Une première pour le réalisateur, qui donne un coup sur la table sans renoncer à son style si particulier.

Depuis qu'on avait connu la synopse de L'ìle aux chiens, l'attente semblait interminable. Un gamin de douze ans qui s'échappe sur une île abandonnée pour récupérer son chien. On aurait dit que, enfin, après une carrière centré sur l'extravagant et l'excentrique, Anderson misait sur l'émotion. Ces dernières années, Pixar a perfectionné la formule touchante pour les adultes qui reconnectent avec leurs sentiments de l'enfance, devenant aujourd'hui le référent principal dans l'industrie. Aussi, la figure du chien comme être naïf et câlin devrait aider le film pour émouvoir son public. Malgré toutes ces facilités, la tendresse du scénario ne sort pas en surface.

Les blagues de Wes Anderson ne marchent pas à tous les coups. C'est un humour sec, blindé de sarcasme, qui frappe les spectateurs. spoiler: On trouvera ce style comique au début du film, quand il nous fait croire que le chien du protagoniste est mort parce-que personne savait ouvrir sa cage. On le retrouve aussi quand le char de la grue avec les chiens dedans tombe dans un incinérateur, ce qui nous fera penser quelques minutes que la moitié des chiens protagonistes sont morts aussi.
Il s'agit de ces coups d'effet si fermes qui coupent le fil narratif d'une façon trop directe qui nous contrarient, incapables de nous surprendre ou nous faire rire. Dommage pour Anderson, qui préfère laisser son empreinte frivole sur l'humour au lieu d'approfondir dans le portrait des personnages si bien retouchés en surface.

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Wes Anderson nous revient avec cette fable canine. La bande son est somptueuse avec des percus d'enfer. Problème la mise en scène symétrique pollue le film comme le propos politique qui tombe un peu à l'eau. A voir en vo pour entendre un casting de voix impressionnant.

Whaou(f). Realisation hyper dynamique et débordante de trouvailles, scénario au diapason, c'est riche, ça fourmille d'idées, c'est magnifiquement exécuté, brillamment écrit, sans temps morts, sans fausses notes. Son meilleur film tout simplement et le meilleur de cette année. A ne pas rater.