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    L'Île aux chiens
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    300 critiques spectateurs

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    Roselyne P.
    Roselyne P.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Un pur chef d'oeuvre !!! Wes Anderson a mis tout son talent ou plutôt tous ses talents dans ce film qui réunit avec brio toutes les prouesses techniques , un scénario magnifique et riche de références artistiques et culturelles s'inspirant même du code des Samouraïs ! Une histoire émouvante sous fond de politique et d'écologie. Même la bande son est magnifique ! UN PUR CHEF D OEUVRE !
    Martin K.
    Martin K.

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Les films de Wes Anderson : Quand vous en avez vu un , vous les avez tous vus (toujours les mêmes acteurs, le même genre de personnages, le même genre d'humour, le même genre d'histoire décalée, etc.). L'avantage c'est que si vous aimez ses films, vous ne serez jamais déçu !
    Comme d'habitude avec ce réalisateur, ce film est drôle et bien foutu... sauf, bien-sur, pour ceux qui détestent son style bien spécifique et bien visible.

    Isle of Dogs est une aventure efficace et mignonne, avec une morale évidente (donc un peu pathos et niaise) sans pour autant être aussi grossière et condescendante que dans certains autres films (je pense notamment à The Shape of Water de Del Toro) ; ce n'est pas un film complexe et ce n'est pas son but, c'est un bon divertissement.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    219 abonnés 2 871 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2019
    De l'animation pour mettre en scène la race canine, celle qui se dévoue, qui subit et glorifie la race humaine. La race humaine qui rejette malgré tout son meilleur ami au premier revirement sans discernement dès le temps venu. Cette fable douce amère est une anticipation féroce en application au monde d'aujourd'hui. Le Japon est ici magnifique et se révèle étrangement ici comme le bouc émissaire qui a déjà trop souffert, dans un monde où la protection de l'homme prime sur le reste du monde. Les chiens de Wes Anderson sont exceptionnels d'animation.
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    **Une grippe canine frappe la ville de Megasaki au Japon. Le maire Kobayashi décide d'exiler la totalité de la population canine sur une île pleine de déchets. Le neveu du maire, Atari, va tenter une opération de sauvetage à bord d'un petit avion pour retrouver son chien spot. Atari va être aidé dans son aventure par 5 chiens déportés: Chief, Boss, Rex, King et Duke.**

    **L'île aux chiens** est un film d'animation de **Wes Anderson** qui sortira le **11 avril 2018**.
    Après le très réussi **Fantastic Mister Fox**, le réalisateur américain revient au film d'animation dans une nouvelle aventure bluffante.
    Annoncé depuis plusieurs mois par une bande annonce vraiment maline, le film est un plaisir pour les yeux et les oreilles. Réalisé en stop motion, l'île aux chiens soigne particulièrement le détail du scénario et de ses personnages.
    Les véritables héros du film sont les chiens déportés. Se concentrant sur les 5 chiens précités dont les dialogues sont désopilants et sur Spot, le réalisateur dresse un portrait des canidés particulièrement bien vu, touchant et souvent drôlatique (Oracle, le Carlin "devin" au regard bleu perçant qui regarde la télévision pour établir ses prédictions m'a vraiment beaucoup plu ainsi que les 5 chiens guest stars qui éternuent toutes les 3 répliques... ).
    C'est une odyssée que vont vivre Atari et ses compagnons à 4 pattes pour retrouver Spot et sauver l'ensemble des chiens de l'île de la folie meurtrière des hommes et d'autres périls (les "prétendus" chiens cannibales..). Le dénouement du film est particulièrement touchant sauf si vous n'aimez pas les animaux.

    Derrière cette fable décalée, enfantine et touchante qui traite de l'exclusion massive du meilleur ami de l'homme, Wes Anderson dresse le constat d'un monde et de son pays, les Etats-Unis, qui gèrent les réfugiés avec peu d'humanité par peur de l'autre. Wes Anderson célèbre également le Japon.

    Si certains ont trouvé que le réalisateur n'allait pas assez loin dans le pamphlet, j'ai pour ma part trouvé le film équilibré et je suis satisfait que le film ait conservé la fraîcheur de la fiction et du divertissement

    La bande originale d'**Alexandre Desplats** est superbe.

    Pour les voix, on retrouve notamment **Bryan Cranston**, **Bill Murray** et **Scarlett Johanson**.
    Nath N.
    Nath N.

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2018
    Je ne suis pas une super fan du film d’animation ni du théâtre Kabuki , mais j’aime bien ce que fait Wes Anderson, donc je me suis dit qu’il parviendrait peut-être à me réconcilier avec les deux genres : pari réussi, j’ai bien aimé ce joli conte sur fond de révolte citoyenne/ canine face à la tyrannie politique et l’endormissement des foules. Beaucoup de fraîcheur, de poésie, de fantaisie, de personnages attachants tour à tour drôles, émouvants ou caustiques, un joli graphisme fourmillant de détails et une intrigue à laquelle on se laisse prendre. Un moment de cinéma très sympa !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Très belle histoire, on voyage dans un univers riche et on se laisse emmener par le réalisateur. J'ai beaucoup aimé le rendu visuel du film c'est original et j'ai passé un moment très agréable. Merci !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Je n'ai trouvé aucun défaut à ce film.
    Mais ceux qui seront réfractaires à l'animation stop-motion n'aimeront évidemment pas.
    Ceci dit ce serait dommage de pas passer outre vu l'excellent moment que vous devriez passer.
    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Il se dégage des films réalisés en stop-motion, c’est-à-dire mettant en scène des figurines fabriquées à la main en pâte à modeler (ce que fait le studio Aardman) ou selon la technique des marionnettes et filmées image par image dans des décors en modèles réduits, un charme particulier. Ce procédé, qui semble avoir quelque chose d’archaïque mais qui, en vérité, garde tout son pouvoir de fascination, Wes Anderson le maîtrise à la perfection comme il l’avait déjà démontré en 2010 avec « Fantastic Mr Fox ». Avec son nouveau film, « L’île aux chiens », il atteint même des sommets d’inventivité qui font merveille et qui ont été récompensés à Berlin où il a obtenu l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur.
    L’imagination n’ayant pas de bornes chez Wes Anderson, le cinéaste nous propose, cette fois-ci, un voyage dans un Japon dystopique, futuriste, réinventé, où le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas bon y vivre, surtout si l’on appartient à l’espèce des canidés. Kobayashi, le maire de Megasaki, mégalopole totalement fictive, a en effet décrété le bannissement de tous les chiens, devenus dangereux parce que porteurs d’une grippe qui pourrait se transmettre à l’homme. En conséquence, ceux-ci sont impitoyablement pourchassés, arrêtés et transférés sur une île-poubelle où règne l’insalubrité et où ils sont abandonnés à leur sort, réduits à ne manger que des détritus. C’est là que décide de se rendre un jeune garçon de 12 ans, Atari, qui n’est autre qu’un neveu et fils adoptif de Kobayashi (ses parents ayant été tués accidentellement). Peu soucieux de provoquer la colère de son potentat de père adoptif, le garçon se fait un devoir de retrouver son propre chien, Spots, qui fut le premier des canidés déportés sur l’île. Or son expédition lui fait rencontrer une bande de cinq chiens qui ne tardent pas à s’attacher à lui au point de devenir ses alliés.
    On n’en finirait pas de raconter toutes les péripéties d’un film qui ne lésine pas dans les rebondissements de toutes sortes. Le scénario multiplie les flash-back (parfois, peut-être, un brin trop explicatifs) et les détours, comme dans un récit à tiroirs. Même si l’on a affaire à un film d’animation, il ne s’agit nullement d’une œuvre destinée aux enfants, mais plutôt à un public d’adultes. On peut d’ailleurs en faire une interprétation clairement politique (ce qui est une totale nouveauté dans la filmographie de Wes Anderson). Le maire Kobayashi et ses conseillers ne sont pas sans évoquer les leaders populistes qui n’ont que trop tendance à pulluler à notre époque, des gens capables des pires manigances et mensonges pour conquérir et consolider leur pouvoir. Heureusement, quelques courageux osent les défier en prenant parti pour les chiens. Quant à un scientifique mettant au point un sérum pouvant guérir les animaux de leur maladie, il représente une gêne plus qu’un espoir pour ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change.
    Les chiens, eux, parqués sur leur île qui, à elle seule, illustre tous les maux de notre temps, toutes les menaces environnementales, toutes les pollutions, les chiens eux-mêmes prennent une dimension politique qui ne manque pas de similitude avec notre actualité. Abandonnés à leur triste sort sur une île-poubelle, ils font penser aux migrants contraints de survivre dans des « jungles » comme ils font penser à tous les parias du monde (et, pourquoi pas, aux lépreux de l’île Molokaï à l’époque de saint Damien). Doués de paroles, ces chiens de conte nous disent, bien évidemment, quelque chose de notre humanité : ils symbolisent toutes les exclusions. Eux-mêmes d’ailleurs, ces chiens, ne manquent pas de personnalité ni de connotations politiques. Dans la bande des cinq canidés qui assistent le jeune Atari dans sa quête, il en est un qui se distingue. Il s’appelle Chief et, contrairement aux quatre autres, ne veut pas entendre parler de maître ni d’obéissance à qui que ce soit. C’est l’anarchiste de la bande, le rebelle, l’indigné. Et pourtant, bien que personnage de film d’animation, son regard finit par changer. spoiler: Non pas qu’il accepte d’obéir à un maître, mais parce qu’il découvre une autre forme de relation, fondée non sur la dépendance, mais sur la bienveillance.

    Oui, même dans un film de ce genre, on peut aborder les sujets les plus graves et faire évoluer les personnages de la plus belle des manières. Tout le film, ajoutons-le, est un régal pour les yeux autant que pour l’intelligence. Chaque plan, chaque scène, abondent de mille détails et de surprises à n’en plus finir. Le travail réalisé par Wes Anderson et ses collaborateurs mérite tous les éloges.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Un film d’animation complètement singulier qui utilise les codes japonais pour mener une histoire hors du commun basée sur la race canine. La photographie - si on peut toutefois utiliser ce terme pour un film d’animation - est d’une grande beauté. À voir absolument, un ovni.
    Cynévore
    Cynévore

    62 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    À ceux qui espéraient un tournant dans la filmographie du réalisateur, ce n'est pas demain la veille. Wes Anderson reste Wes Anderson, y compris dans le cinéma d'animation. Pas de tournant donc, mais le même esprit créatif. Et là, on pense surtout au thème principal du film : les chiens, et à la fine manière dont sont racontés leurs rapports avec les humains ; tout dans le sacrifice et la noblesse d'âme, malgré leur position de victimes et de créatures dépendantes.
    Aussi, on pense à la musique. Et quelle musique! Un ensemble de percussions, aux résonances asiatiques - car le film se passe au Japon -, incroyablement intenses et évocatrices (dans le même style que le batteur de Birdman). L'image est belle, les personnages sont touchants, rien à redire, sinon que comme dans les autres films d'Anderson, le style visuel écrase un peu l'histoire, par excès de performance et de beauté...
    Donc, si vous sentir projeté hors du film pour des excès de qualités esthétiques ne vous dérange pas, allez voir L'île aux chiens. C'est un plaisir pour la rétine et une novation dans le genre de l'animation.
    vonvon1961
    vonvon1961

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Je jubile d'avoir vu ce petit bijou d'animation aussi subtil que sublime. Pour moi c'est un chef d'oeuvre dans le film d'animation. C'est un véritable poème et une majestueuse ode à la vie, et à la solidarité dans ce monde d'égoïsme.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Comme à son habitude Wes Anderson dévoile une esthétique renversante, une image pleine de relief, des chiens attachants, et un visuel superbe. Avec son parallèle avec l'isolation des minorités délaissées, rejetées et isolées des classes traditionnelles, L'île au Chien est porteur d'une identité forte, téméraire, préférant l'aventure et la soumission.

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-lile-aux-chiens-de-wes-anderson.html
    Lambert C.
    Lambert C.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2018
    1 h 40 de poésie ! Merci Wes Anderson
    On s’attache à ces chiens comme à nos enfants !
    Et quelle satire de notre société
    Matis H.
    Matis H.

    26 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2018
    N'ayant jamais été un grand admirateur du cinéaste, trouvant sa symétrie systématique étouffante et mécanique, "Isle of Dogs" représente une surprise de poids. Si on peut évoquer comme défaut une représentation culturelle du Japon parfois douteuse (le prologue, certains éléments iconographiques etc.) cela intervient dans une construction cinéphilique de son univers, l'utilisation d'une musique des "Sept Samouraïs" n'est pas anodine, sans que cela excuse les-dites maladresses.

    Au delà de ça, Anderson livre une proposition de cinéma réjouissante, où son style donne enfin corps à son propos : celui d'un pouvoir écrasant, au sein duquel les laissés pour compte sont tout simplement évacués. Si on peut reprocher au récit d'expédier trop rapidement certains éléments décisifs (le passage de flambeau, la découverte de spot etc.), les décisions formelles, elles, ne flanchent jamais.

    Le cinéaste, dans un geste impressionnant, questionne le pouvoir de l'image, aussi bien dans le récit, que dans sa mise en scène. Les split-screen, artificiels ou bien au sein même du cadre, se multiplient, Anderson démontrant que sa problématique principale est celle de la communication (les différentes langues, les médias etc.) et voit en l'image une solution, et une langue, universelle. En somme, c'est un renouvellement salvateur pour Anderson, qui emmène son cinéma vers des horizons inattendus.

    Cependant, si le film est d'une grande richesse formelle et thématique, je ne peux m'empêcher de penser que mettre des mots sur les choix du réalisateur, bons comme mauvais, ce serait, finalement, en perdre la magie.
    selenie
    selenie

    6 385 abonnés 6 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Le cinéaste, sous couvert d'une aventure canine à première vue inoffensive, signe surtout un pamphlet anti-impérialisme teinté d'un manifeste pour la tolérance. Il fustige ainsi la caste politicienne corrompue et se joue de la couleur des poils canins. En prime, une réflexion sur la condition féminine placée judicieusement. Par contre, l'humour se fait plus discret, moins mordant et le rythme est un peu plus monotone que dans "Fantastic Mr. Fox" mais offre, dans le même temps, un récit plus dense et sans doute plus ambitieux.
    Site : Selenie
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