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    L'Île aux chiens
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    4,2
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    300 critiques spectateurs

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    Paul O.
    Paul O.

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    « L’île aux chiens « : fable de Wes Anderson située au Japon. L’esthétique de l’animation convaint immediatement par sa singularité et dynamisme. On est dans la lignée de Mr. Fox pour ce qui est de l’humour, le film est très drôle . Le message porté (ecologisme, inhumanité humaine) n’est pas original mais efficacement relayé. Le fond musical est superbe et le travail sur les voix (bryan cranston principalement et edward norton) est impressionnant: à voir en VO. Un poil (de setter) trop long. Léger, drôle et virtuose: 15/20
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    J'ai toujours apprécié l'univers de Wes Anderson, mais avec une réserve, la construction millimitrée de ses films ayant souvent tendance à brider les ressentis. L'utlisation de l'animation semble libérer le réalisateur de cette difficulté. Très riche visuellement (en même temps d'une originalité réjouissante), "l'Ile aux chiens" délivre également de belles émotions.
    Jonathan M
    Jonathan M

    136 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Un cinéaste comme Wes Anderson, c'est quelqu'un qui pose son empreinte sur un film. C'est comme remarquer la marque d'un vêtement au premier coup d'oeil, son cinéma est unique. Une petite entreprise qui est source de génie. Il y a cet humour cocasse qui rend le film à mi-chemin entre burlesque et comédie british. Il y a ce travail titanesque du stop motion qui rend plus vrai que vrai cette tribu canine. Ambitieux, exigeant, intelligent, pertinent, infiniment drôle, un bijoux visuel et une maestria de plans qui se succèdent les uns après les autres. Royal. *TOP 4 FILM 2018*
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    182 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Le maniaque Wes Anderson nous sert un film d'animation d'une virtuosité ébouriffante, un dédale fourmillant de détails, d'idées et de références à la culture nippone. L'incroyable beauté du Stop-motion ringardise et surpasse sans peine la totalité des films mises en scène par ordinateurs. Fable poétique et brûlot politique servi par un casting que seul le réalisateur texan peut réunir, cette oeuvre n'est pas la plus originale de son auteur et souffre presque de son perfectionnisme. A un ou deux détails prês ce film canin aurait pu être royal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Un film unique plein de fraîcheur, de satyre, d'humour et de tendresse. Technique innovante qui sort avec élégance et sincèrité de ce que l'on voit communément. Merci, il y a encore de vrais créateurs.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2018
    Petit bijou esthétique mais aussi iconoclaste et savamment subversif qu'est le dernier film de Wes Anderson. Toujours aussi débordant d'imagination et de fantaisie, le scénario nous emporte dans un Japon fantasmé mais terriblement en phase avec notre monde moderne. Avec beaucoup d'humour et de poésie, Anderson, avec son obsession du détail (le film mérite d'être revu pour relever tous les details), livre tout à la fois une nouvelle épopée picaresque, un pamphlet politique et une ode au respect entre espèces totalement décoiffant.
    Poupi p
    Poupi p

    42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2018
    Trop de longueurs interminables 4 parties qui auraient pu être plus rythmées.
    Je n’accroche pas aux dessins et l’histoire je n’ai pas aimé .
    Ludovic D.
    Ludovic D.

    4 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Original et intéressant
    C'est un concept à part entière, dont il s'agit. Sur fond de politique absurde qui tourne en dérision une opposition entre les défenseurs des chats et les amoureux des chiens, ce film d'animation aborde un thème totalement imaginaire mais qui prend drôlement vie. Avec une revendication non dissimulée de fortes influences japonaises, L'île aux chiens ressemble à un curieux melting-pot à la croisée des chemins entre le film d'action, le dessin animé, la pâte à modeler, les marionnettes... comme si plusieurs arts s'entrechoquaient.
    À l'instar du sujet soi-disant grave, l'ambiance est sérieuse, parfois lourde, musicalement illustrée par un orchestre avec des tambours, gongs et autres percussions occasionnant des airs presque tribaux qui contrastent avec une moralité servie par beaucoup de poésie ainsi qu'une bonne dose d'humour.
    Arnaud R
    Arnaud R

    91 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Un excellent film d'animation plein de poésie et de conscience environnementale sur un ton décalé tel que Wes Anderson sait si bien le faire
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Excellent film, sûrement le meilleur film d’animation de l’année, drôle et poétique à la fois, je recommande à tous de le voir
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Après l'aboutissement esthétique "The Grand Budapest Hotel", Wes Anderson poursuit dans une voie politique puisque dans un avenir proche, les chiens sont rejetés sur une île-poubelle et sur le point d'être exterminés, écho terrifiant à la Solution finale et à l'impérialisme japonais durant la Seconde guerre mondiale. Mais si ce totalitarisme ne pouvait être combattu dans le précédant film du cinéaste – le dandysme était donc vaincu – il peut ici se remettre en question et permettre, plus que les retrouvailles entre un petit garçon et son chien, la libération d'une communauté et la possibilité d'un futur sain. Le happy end d' "Isle of dogs" ne doit cependant pas faire oublier le trajet tortueux vécu par les personnages où l'humour, s'il est toujours présent, est moins évident que dans les autres films d'Anderson. Le film est empreint d'une tristesse inhérente à son sujet qui contamine la mise en scène : les mouvements de caméra sont toujours aussi symétriques mais ils sont plus secs, plus épurés; quant à la sophistication de la photographie qui mêle couleurs ternes et chaudes, elle raconte bien le contraste entre la morosité politique à l'oeuvre et une quête remplie d'espoir dans laquelle se multiplient les hommages au cinéma japonais, en particulier à celui de Kurosawa. Toujours indécis dans ses tonalités, "Isle of dogs" est avant tout un geste formel impressionnant, qui ne cesse de puiser dans les détails du champ, qui mène son tempo à travers le dynamisme du montage alterné et expérimente ingénieusement le split screen, raccord avec le message d'amour adressé à la singularité du langage et au cosmopolitisme. Seules les vingt dernières minutes déçoivent, trop rapides dans l'exécution de la résolution et faisant quelque peu perdre au film de sa force corrosive. "Isle of dogs" n'en demeure pas moins un très beau film où l'art de son cinéaste se voit de nouveau altéré.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2018
    L'univers visuel est original et agréable. Le scénario est intéressant. Mais quelques facilités dans le récit et une fin faiblarde (c'est souvent un problème pour Wes Anderson que de faire tenir dans la durée ses films) entament un peu le plaisir.
    Cinephille
    Cinephille

    160 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2018
    Au début on est bluffé par la créativité et la précision de Wes Anderson, et puis....le temps passe, le scénario ne justifie aucunement la durée du film, la deuxième partie devient répétitive. On se félicite de ne pas avoir amené d'enfants qui auraient fini par dormir ou ronchonner. Bien évidemment on comprend toutes les allégories, mais des allégories n'ont jamais fait un film passionnant. Encore un film dont il aurait fallu couper au moins une demi-heure. Dommage.
    Cine vu
    Cine vu

    147 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Au delà d’un conflit.

    Un portait de famille confronté au deuil. L’histoire se compose en trois tableaux .

    Première partie : L’arrivée soudaine de l’armée israélienne pour annoncer à Michael et Dafna, la mort de leur fils Jonathan, jeune soldat de 19 ans.
    Puis en plan rapproché la douleur du père, que l’on va suivre dans l’appartement. Sous le choc il est désorienté, mais la colère prend le dessus.
    Sa femme, sous sédatif, s’abrite dans le sommeil.

    Lior Ashkenazi est saisissant et multiple, une performance incroyable qui nous renverse.
    Seulement l’armée s’est trompée de soldat et Michael exige le retour, immédiat de son fils.

    Deuxième partie : On rejoint quatre jeunes soldats postés au poste frontière entre Palestine et Israël. Ils sont chargés de vérifier chaque véhicule de passage. En plein désert quatre jeunes hommes à peine sortie de l’enfance, qui s’ennuient écrasés sous le soleil, parfois la barrière se lève, non pour faire passer un ange mais un dromadaire.

    Le cadre est surprenant, une zone sinistrée, un van déglingué, un parasol au-dessus du poste de garde et une chambre en tôle qui bascule dans la boue. Les gamins laissent passer le temps, dansent, se racontent des histoires et se relayent par deux pour assurer les gardes.
    Une ambiance particulière où quelques voitures vont passer et chacune est une histoire dans l’histoire. Les lampes torches, la tension palpable, les palestiniens angoissés et les jeunes soldats trop inexpérimentés pour affronter un vrai conflit.

    Un terrain de jeux dangereux où peut se jouer le pire. On va croiser trois voitures et chacune avec des passagers désorientés par la violence de ce conflit sans fin.

    Un couple sans histoire passera sans trop de difficulté, puis un deuxième.
    Là, les soldats inquiets font sortir le couple, la femme, vêtue comme pour un mariage, va rester sous la pluie, humiliée, en attendant l’autorisation. Cette scène est bouleversante, son désespoir est poignant mais d’un regard son mari va tenter de la rassurer, c’est dans le non dit que le scénario est le plus parlant.
    La troisième voiture transporte de jeunes palestiniens joyeux et insolents, mais un malentendu va déclencher le pire. Jonathan est sous le charme de la jeune femme dans la voiture et d’un regard il est amoureux. Ce gosse est plein d’imaginaire, il raconte en dessins l’histoire de sa famille et de son père, c’est cocasse et triste.

    Troisième partie, nous voilà de retour dans l’appartement à Tel Aviv. Michael et Dafna semblent s’être séparés et le chagrin est présent. Une confrontation avec une complicité remplie de tendresse où le couple se dévoile enfin.

    Tout est parfait : la réalisation, la lumière, la photo, le scénario et le casting.

    Un film à voir absolument pour nous éclairer sur un pays en guerre et les conséquences collatérales pour deux peuples, des gens ordinaires qui n’ont rien demandé, rien revendiqué, mais subissent le pire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Un véritable bijou d’animation, un scénario subtil, de l’émotion, de l’humour,
    Que du bonheur
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