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    L'Île aux chiens
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    Korbô D.
    Korbô D.

    12 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2018
    Encore un chef d’oeuvre du maitre Anderson.
    Sublime animation. Les décors, la musique, les chiens: tout est à tomber.
    Dg75
    Dg75

    12 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2018
    Un pur moment de bonheur. Drôle, émouvant et parfois et même souvent féroce, sans concession. Un message politique fort. On ressort de ce film le sourire aux lèvres : enfin nous parlons et comprenons le langage "chien" . Je me verrai bien dans la peau du "rebelle". :-)
    NB : je recommande ce film à tous nos politiques y compris notre cher ministre de l'écologie !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 mai 2018
    Une aventure digne des films de Wes Anderson. Plein de poésie, d’humour. Et une belle morale. On comprend pourquoi une telle distribution s’est laissée tenter par le scénario.
    Barry.L
    Barry.L

    33 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2018
    Après le foutraque mais réussi ''Grand Budapest Hotel'', Wes Anderson revient avec un film d'animation en stop motion. Genre dont il avait déjà tâté avec ''Fantastic Mr. Fox'' en 2009. ''L'île aux chiens'' en plus d'un chaleureux accueil critique et public a reçu l'Ours d'argent du meilleur réalisateur. Accueil peut-être un peu trop excessif pour ce talentieux mais (un peu) surestimé Wes Anderson.

    L'intrigue prend place dans un Japon futuriste. Face à la propagation d'une grippe canine, le maire de Megasaki, Kobayashi ordonne que les chiens soient bannis et exilés sur une île décharge. Six mois plus tard, Atari Kobayashi, le neveu et pupille du maire se rend secrètement sur l'île pour retrouver Spots, son chien garde du corps. Il va croiser sur sa route les chiens dociles Rex, King, Duke, Boss et un chien errant Chief. Ces derniers décident de lui venir en aide pour retrouver Spots.

    C'est globalement un film qui plaira aux fans de Wes Anderson. On retrouve sa patte si particulière, l'humour si élégant et décalé qu'on voit assez peu aujourd'hui (et qu'on peut rapprocher de l'humour d'un... Luis Bunuel!). On retrouve aussi -et c'est le plus grand atout de cette ''îe aux chiens''- les dialogues absolument brillants d'Anderson qui, comme souvent, se paye le luxe d'un casting affolant (on aime les listes, donc en VO : Bryan Cranston, Edward Norton, Bill Muray, Jeff Goldblum, Bob Balaban, Liev Schreiber, Greta Gerwig, Frances McDormand, Scarlett Johansson, Harvey Keitel, F. Murray Abraham, Tilda Swinton et même Yoko Ono ; dans le genre name dropping, seul ''Avengers : Infinity War'' peut en 2018 rivaliser avec ''L'île aux chiens''!). Une chose toutefois, pourra surprendre : c'est à quel point ''L'île aux chiens'' est un film politique. C'est sans doute une première chez Wes Anderson. Il présente ainsi un Etat qui, sous couvert d'être une démocratie est en réalité une véritable dictature (le maire est élu avec un score aberrant, on laisse parler les personnalités hostiles au pouvoir pour mieux les assassiner par la suite... tout cela est proche de la Russie d'un Vladimir Poutine). De plus, la manière dont les chiens sont mis au ban de la société et exilés sur île décharge raisonne avec la situation actuelle. Celle des migrants qui avec l'émergence des nationalismes ont de moins en moins d'échappatoire. Cette impression est renforcée quand on connaît le court-métrage de Serge Avédikian ''Chienne d'histoire''. Dans ce film glaçant, l'histoire était très proche de celle de ''L'île aux chiens''. Les parallèles avec l'immigration étaient encore plus évidents avec ce film (qui avait reçu la Palme d'or du cout-métrage en 2009). ''l'île aux chiens'' bien que souvent léger cache un fond bien sombre, voire glauque. Plus sombre en tout cas que ne l'était ''Fantatic Mr. Fox''.

    Mais des problèmes peuvent être relevés. D'abord la fin est beaucoup trop expédiée et classique (ce qui est gênant pour un auteur comme Wes Anderson qui est tout sauf classique). Mais le bémol ultime est le même que celui de ''Fantastic Mr. Fox''. Le gros problème de ces deux films, c'est sans conteste l'animation. On peut en effet rester de marbre devant le stop motion. L'animation propose en général au spectateur de pénétrer dans un univers totalement différent du nôtre. Et si l'esthétisme du stop motion est ''originale'', cette dernière ne permet nullement au spectateur de pénétrer dans l'univers proposé. L'animation doit créer des émotions inédites (qu'on ne trouverait pas dans un film avec des acteurs en chairs et en os) mais en nous faisant oublier qu'on est devant des dessins ou objets animés. Et le stop motion met en avant toute son artificialité. Il est donc délicat d'entrer dans ce monde car on voit davantage les composants des personnages que les personnages eux-mêmes. On sait et on sent tout du long que ce qu'on a sous les yeux est faux. Anderson, puisqu'il dit avoir voulu rendre hommage au cinéma nippon, aurait du adopter le style des films d'animation japonais (où la beauté des protagonistes favorise plus aisément l'entrée des spectateurs dans l'univers proposé).

    Le talent certain de Wes Anderson et son fourmillement d'idées viennent se heurter à l'animation en stop motion, assez laide. Dès lors, ''L'île aux chiens'' devient un film plus susceptible d'être admiré qu'apprécié.
    Aubertin C.
    Aubertin C.

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2018
    bonjour, j ai adore ce film de wes Anderson.on y retrouve son univers si singulier et son esthétisme incroyable.un magnifique hommage à la culture nippone! De réel prise de risques.un film d animation bien trop rare aujourd’hui.une fable futuriste écologique pas si éloigné de nous finalement...une vraie pépite.que dire de plus du casting 5 étoiles que ce soit dans la version originale ou française.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2018
    Le texan Wes Anderson remet le couvert 10 ans après le cultissime « Fantastic Mister Fox » avec ce film d’animation en stop motion baigné de son univers très personnel. Avare en films, son autant cultissime « The Grand Budapest Hotel » remonte déjà à 4 ans. Juste quelques chiffres pour appréhender le travail de Titan autour de ce long métrage : 1000 marionnettes sur 5 échelles de taille différentes et 240 décors… Des chiffres pharaoniques pour une épopée en miniature. Techniquement irréprochable, chez Wes Anderson, chaque plan est construit comme une œuvre picturale à part entière. D’une richesse incroyable, ses films nécessitent plusieurs visionnages afin d’en capter toute la densité. Visuellement abouti et reprenant beaucoup des codes graphiques nippons voire des estampes ; que dire du scénario, d’une densité jamais égalé par le réalisateur texan… jusqu’à un trop plein frustrant. Des sens de lecture multiples destinés aussi bien aux plus jeunes qu’aux adultes ; voire même plus orientés en direction de ces derniers. Toujours très fantaisiste dans son cinéma, Wes Anderson livre ici, sous forme de fable, son film le plus politique et le plus engagé. Humaniste, dérangeant et terriblement d’actualité avec la question des migrants (entre autres choses), c’est un brûlot politique ; mais surtout un appel à la révolte en direction des exclus. Le régime en place dans son film est très vogue dans le monde moderne et prend le joli nom de démocrature ; savant mélange de démocraties officielles et de tendances dictatoriales dont les têtes de gondole sont la Russie, la Turquie,… mais qui amènent à réfléchir aussi sur la mauvaise santé de nos démocraties occidentales. Comme dans « Fantastic Mister Fox », l’animal voire l’animalité est mise au centre du film. Là, il va plus loin car l’humain est présent, mais c’est lui que l’on ne comprend pas et c’est lui qui fait moins preuve d’humanité ; une énième pique de Wes Anderson contre le monde moderne. Ses humains ne sourient pas, parlent sèchement (la langue nippone y est pour beaucoup) ; ses humains peu empathiques étouffent un peu l’émotion qui aurait pu naitre au cours du film. Même la relation entre Spot et Atari n’est guère engageante. L’ambiance sonore concocté par Alexandre Desplat est tout simplement splendide et apporte une ampleur considérable aux images ; tambours, cuivres, tous les effets visuels sont accentués. Passionnant et magnifique mais manque l’envolée affective et comique de son précédent film d’animation.
    En aparté : pourquoi avoir choisi de faire incarner la révolte par une étudiante… américaine… un nationalisme malvenu
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 362 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2018
    Eh ben me voilà bien con ! Moi qui d’habitude rédige des pavés pour vous expliquer ce qui me exalte ou qui me chiffonne dans un film, là je ne trouve quasiment rien à dire de particulier sur cette « Île aux chiens » si ce n’est que… eh bah c’est un film de Wes Anderson avec toute la magie que ça implique. Franchement que dire de plus ? Qui connait Wes Anderson voit très bien de quoi je parle. Chaque plan est l’illustration de sa créativité sans borne et du très grand sens plastique qu’il y adjoint en permanence. Et bien évidemment, il faut qu’en plus tous ces plans soient au service d’une narration toujours en décalage avec les codes en vigueur et les attentes. Du coup chaque visionnage d’un film de Wes Anderson se transforme toujours en un voyage dans un pays inconnu capable de nous surprendre à chaque instant. Cette « Île aux chiens » n’avait pas commencé depuis une minute que j’étais déjà scotché. D’ailleurs, pour le coup, je trouve qu’en termes de rythme et de densité, ce film pousse quand même les curseurs très loin. Alors du coup, vous vous doutez bien qu’autant d’Andersoneries autant concentrées dans un seul long-métrage a de quoi cliver. Il y aura ceux qui adoreront et ceux qui se feront éjecter du film tout aussi sec. En cela « L'îe aux chiens » est à la fois une œuvre totalement originale et surprenante par rapport aux autres œuvres de l’auteur, mais d’un autre côté elle porte aussi vraiment bien sa patte (…de chien ! ho ! ho !) On retrouve encore ces jeux de contrastes et de renversements chez ses personnages : où les enfants sont des adultes et les adultes sont des enfants ; où les situations sérieuses sont traitées avec frivolité et les situations frivoles avec sérieux. On retrouve aussi ce monde aux logiques rudes et cruelles mais constamment dédramatisées par cette forme infantilisante de grand théâtre de marionnettes. Enfin, on retrouve également – et surtout – ce jeu assez dingue de décalage permanent. A peine quelque-chose est-il posé sur un ton que dans la seconde qui suit quelque-chose vient le rompre pour aller dans le ton opposé. Il y a une maitrise tellement hallucinante de ce qui est sérieux / ridicule / tragique / risible / tendre / cru que voir le maitre Wes jouer à emmêler tout ça est juste un régal. En somme : oui j’adore cette « Île aux chiens » comme j’adore le reste de la filmographie de l’ami Anderson. Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mai 2018
    A master piece! Wes Anderson shows, again, that he is a true genius and one of the best directors of these last 20 years. Isle of dogs is beautifully made, funny, unique and intense. Through this movie, Wes Anderson talks about very current and urgent subjects such as immigration, the rejecting from a society of a part of its individuals, environmental issues, political corruption, mass movements, resistence, love and friendship. All these themes are studied in a very light and dramatic/complex and simple way through the eyes of young caracters who are more sensible and reasonnable that adults (a recurrent themes in Wes Anderson work). The photography, the dialogues, the script, the soundtrack, everything is beautifully achieved!
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    192 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Wes Anderson, le cinéaste à l'univers bien défini, revient avec un film d'animation suite au très beau succès de Fantastic Mr. Fox. On retrouve la même ambiance, la même technique d'animation, le même style d'histoire des films du cinéaste. C'est très réussi, l'animation étant vraiment excellente. L'histoire est originale et on se laisse séduire par cette quête menée par une petite meute de chiens afin d'aider un garçon à retrouver son fidèle compagnon. Tout est bien ficelé, même si des fois on peut trouver que certaines situations sont un peu trop orchestrées. L'explication des animaux qui parlent et que nous comprenions alors que nous ne comprenons pas les humains est vraiment intéressante et très séduisante. Wes Anderson nous séduit, voire même un peu plus qu'avec ses autres films.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    A force parfois d’un souci aigu de l’esthétisme, le cinéma de Wes Anderson peut paraître perché et très rébarbatif. Cette fois, avec son « Ile aux Chiens », il s’attaque à ce qu’il sait faire de mieux : le film d’animation. On se souvient de son autre film très anthropomorphique « The Fantastic Mr Fox » qui racontait les déambulations modernes d’un renard. Nous voilà plongés dans un autre univers urbain, celui des japonais, qui ne déroge pas à la tyrannie d’un pouvoir centralisé, où dominent la pollution, la corruption, l’autorité et la tuerie généralisée. Sauf, qu’au lieu des hommes, les victimes sont des chiens parlants que les autorités confinent sur une ile remplie d’ordures pour se protéger des virus.

    Drôle de clin d’œil que ces chiens qui parlent anglais et ces japonais qui parlent japonais, que des speakerines traduisent lorsqu’il s’agit de l’affreux maire. Pour une fois dans le cinéma d’Anderson, on s’amuse beaucoup. Il s’agit d’ailleurs d’un cinéma engagé qui s’attache à regarder avec humour l’état de notre planète, et la façon dont nous traitons la différence. A l’instar d’un Montesquieu en son temps, le réalisateur met en scène son récit dans une contrée orientale, comme pour mieux dénoncer un mode de gouvernance totalement arbitraire et violent.
    A cela s’ajoute une esthétique absolument superbe. Les chiens sont magnifiquement dessinés, et le film constitue à lui tout seul un exercice de bravoure dans les effets. On imagine le temps passé à animer ces personnages. Pour autant, le réalisateur ne se contente pas de soigner que l’image. La bande-son est proprement enivrante. Le spectateur est particulièrement bluffé par les percussions japonaises qui donnent un rythme drôle et envoutant au récit. D’ailleurs, tout le film est pris dans une énergie incroyable que des dialogues d’une rare drôlerie accompagnent.

    La version américaine est tout aussi intéressante que la version française. Le doublage qui a été fait relève d’un véritable jeu d’acteurs. Wes Anderson a participé à la mise en scène des voix de Huppert, Duris, Lindon, Almaric, etc., ce qui démontre un attachement du réalisateur à faire des films projetés dans des pays étrangers une œuvre à elle toute seule.

    « L’ile aux Chiens » constitue un petit chef d’œuvre d’animation, de satyre politique et d’humour.
    nefastodelirio
    nefastodelirio

    17 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mai 2018
    Soporifique, très ennuyeux, agaçant, vexant, ennuyeux, une vraie torture, gaspillage de temps.
    Rarement je me suis irrité à ce point.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 mai 2018
    En sortant de la salle, je ne savais pas si j'avais aimé le film ou pas. J'ai passé un relativement bon moment, je n'ai jamais été vraiment saisi mais je n'ai jamais été vraiment lassé. Au début on introduit les personnages et ils sont cools ! Ils sont intéressants et assez marrants. J'ai vraiment accroché avec le style graphique et les idées de mise en scène qui sont nombreuses et originales. On sent monter une tension car le gouvernement veut clairement éradiquer tous les chiens, au prix de certaines actions... peu éthiques. Le héros Atari est très déterminé, mais on comprend dans certaines scènes qu'il reste humain, en se laissant distraire par des futilités, ce qui le rend encore plus attachant. Le fait que les personnages humains ne s'expriment qu'en japonais (des fois traduit par une machine ou une personne) montre la difficulté de compréhension entre les chiens et Atari, ce qui est un pari assez risqué, mais qui rend très bien à l'écran. Plus les héros approchent du but, plus les méchants utilisent des méthodes peu orthodoxes pour arriver à leurs fins. L'ambiance devient de plus en plus anxiogène, et on a un climax pour moi très réussi. Le film est génial en fait ! 5/5 ! Mais attends film, où voulait-tu m'emmener en fait ? J'ai compris une espèce de morale comme quoi la fausse propagande c'est pas bien, mais c'est tout ? Bien que j'ai vu le film une semaine avant d'écrire cette critique, je ne suis pas sûr d'avoir compris la fin du film. Si la morale est celle exposée plus tôt, elle arrive de façon bien trop implicite et ne va donc pas vraiment en profondeur ?! Mais je pense être simplement trop inintelligent (j'adore ce mot) pour ce film finalement. Un film à regarder sans trop y cherhcer de message donc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Intelligent, créatif, loin devant le convenu habituel déprimant et suffisant. A voir en VO bien sûr!!
    Francis P
    Francis P

    6 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    La dernière folie de Wes Anderson dont le cerveau bouillonne toujours d'idées insensées.
    Sans revenir sur la technique et le sujet du film bien expliqués par ailleurs, il s'agit bien d'une fable politico-poétique qui jette un regard angoissant sur notre monde.
    Certes comme toujours chez Anderson, il y une idée par plan et parfois même plus d'une seule idée. Le film fourmille de trouvailles et l'on voyage de merveille en merveille en se laissant porter par la force des images.
    Mais au delà de ça, on comprend peut-être le succès un peu moindre de ce film qui a plus de mal à trouver son véritable public. Conçu plus comme un film pour adultes vue la gravité du sujet, on a parfois l'impression que les scénaristes n'ont pas oser donner libre cours à l'humour habituel dont Anderson sait faire preuve. Que ce soit dans Mr. Fox ou Budapest Hotel, pour ne prendre que ses films plus récents, l'humour est constant et particulièrement bien intégré à l'histoire.
    Dans l'Ile Aux Chiens, en revanche, les rares traits d'humour sont paraissent être conçus à contre-cœur, on sourit parfois mais il manque un vrai relâchement qui aurait certainement bénéficier au film.
    C'est dommage mais c'est le seul reproche que je ferai à ce nouvel OVNI de Wes Anderson dont il ne faut décidément jamais rater le moindre film.
    P.S. : Le meilleur gag du film se trouve peut-être dans le générique où on peut lire : Voix du caniche muet : Anjelica Huston !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 mai 2018
    Un film relevant plus souvent du délire de génie du stop Motion qu’autre chose. La photographie est excellente, l’animation est absolument remarquable, nous offrant des séquences sublimes (la préparation des sushis, par exemple, est somptueuse ), dissimulant un scénario assez inintéressant et tombant vite dans des clichés ou des incohérences. Wes Anderson oblige, les personnages sont attachants (mais moins que dans ses autres films) ,mais au final...assez creux.C’est dommage...
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