Le road movie est un genre narratif à part dans la comédie (le plus souvent), permettant autour d’un ou plusieurs personnages centraux servant de fil conducteur d’en rencontrer d’autres et de multiplier les scènes, les confrontations, les expériences de vie… En fil conducteur, le père, la mère et l’ado se sentant à l’étroit et un peu honteux, lire différent, avec ses géniteurs un peu fol dingues dans leur vie de tous les jours, socialement pas facile mais ils font avec comme ils peuvent. Le fils aîné ayant déjà pris ses distances mais contraint de revenir les rejoindra puis, tour à tour, un compagnon de voyage en covoiturage, puis deux rencontres de circonstance, puis la copine de lycée d’un milieu hautain grandement différent (le milieu, pas elle ; elle essaye aussi de prendre ses propres distances). On en redemande et on en voudrait toujours plus pour alimenter les tableaux successifs. Un ton plaisant et badin. Un message aussi sur ce qu’est le bonheur, le désir de paraître ou de faire comme on est, avec quelques contradictions à assumer parfois. Très plaisant et agréable à suivre. Quand les spectateurs commentent entre eux certaines scènes à la sortie, ça ne trompe pas !
Un film sympa mais sans grand intérêt. Benoit Poolvoerde livre une très belle prestation (comme à son habitude) et correspond au rôle auquel on s'attend. Certaines répliques sont également très sympa mais bon... Ne dépensez pas 12 euros pour aller voir ce film.
Superbe moment, joué par d’excellents acteurs, Poelvorde n’est fait pas trop, c’est bien. L’histoire est belle, de belles images, film qui nous emporte.
Réjouissante comédie. Pas de grands éclats de rire mais de (très) nombreux rires et sourires. Personnages et acteurs attachants. Benoît Poelvoorde en père de famille combinard est égal à lui-même. Ce n'est pas une révélation. Les enfants en revanche sont davantage une découverte pour le spectateur. Le film vaut également pour ses choix musicaux (Reggiani, Julien Clerc, AIE amunya) Le moins : quelques ficelles du scénario attendues (le vol de la moto) ou déjà éprouvées. Ainsi la comédie "sociale" qui joue sur le contraste entre deux milieux différents (Neuilly sa mère, La vie est un long fleuve tranquille.
Un film qui fait du bien, c'est drôle, touchant et sensible. Il y a du fond et de la forme ,les dialogues sont pertinents et que dire des acteurs...tous excellents. Eh non, la famille parfaite n'existe pas et le bonheur n'est pas toujours là où on le cherche. Une belle fresque humaine à ne pas rater.
tres bons acteurs Valerie et Benoit, et en parents, c est tellement bien joué et authentique. Vivre avec des adages, c est optimiste, comme un cap a tenir dans la vie. pas grave qu on se perd, le principal est de savoir ou l on doit arriver au final. 3 histoires sentimentales, differentes et à des ages differents et importantes ! j ai passé kn nin moment, je me suis dit en sortant, qu il y a des lecons que je peux retenir, appliquer finalement. le tout est de vivre heureux suivant ce que lbon est. lol
Assez unanimement, les critiques de profession ont boudé ce film, bien à tort : un jeune garçon tombe amoureux d’une musicienne de son âge, qui, harpiste jouant dans l’orchestre de son père, l’invite à son prochain concert... à Venise. Or le garçon, Émile, joué par l’excellent Helie Thonnat, appartient à une famille fauchée. Pour ne rien arranger, ses parents, très typiques dans le style baba cool, décident de l’y emmener à bord de leur caravane, ce qui le consterne. Mais, trop gentil, il n’ose pas leur dire de lui ficher la paix.
Le voyage, très mouvementé, aura lieu, le concert aussi, mais le père de la jeune fille, seul personnage antipathique, le vire de chez lui. Et, dès le lendemain, lui et sa fille ont quitté Venise pour Londres. Fin de l’aventure.
Cette comédie dans laquelle presque tout le monde est gentil tranche un peu sur la production habituelle des films familiaux, volontiers sarcastiques. Et on échappe au canevas habituel, les problèmes de cœur des trentenaires plutôt friqués. Ici, le personnage principal a quatorze ans, et il est plutôt timide. On en oublie un peu les pitreries lourdingues de Benoît Poelvoorde.
Beau film, des acteurs à la hauteur des personnages, bien qu’il manque une partie de l’intrigue présente dans le livre. Malheureusement on y retrouve pas les fondements de l’émotion qui porte le livre.
Comment peut-on émettre la moindre critique négative sur ce film qui est une véritable pépite?Mon fils de quatorze ans et moi-même avons ri du début à la fin.Ce film est intelligent et drôle. Il porte un regard aiguisé sur nos propres travers ,nos maladresses éducatives avec malgré tout, beaucoup d indulgence de tendresse et de bonhomie .....Les acteurs sont formidables.Bref!un film français comme on aimerait en voir davantage.......
Venise n'est pas en Italie est une comédie orchestrée par le duo Poelvoorde et Benneton, un duo qui fonctionne bien. Il faut pas s'attendre au vu de ce film a un film hyper drôle mais le scénario est composé de tellement de rebondissements que cela passe vite, on ne s'ennuie pas un instant. Certes le scénario nous amène à un dénouement attendu mais la qualité de l'ensemble nous amène a un film a voir.
Sous forme de roadmovie, le film reste assez lent avec quelques passages intéressants. Malgré tous l'ensemble est très moyen, le jeu des acteurs approximatif, parfois sur-joué.
Comme pour son précédent film ("L'Etudiante et Monsieur Henri") Ivan Calbérac adapte une de ses oeuvres (récente : roman, puis pièce de théâtre). Et c'est une vraie réussite ! Emile Chamodot a 14 ans. Doué pour les maths (comme le metteur en scène...), mais nul au ping pong (en dépit d'une balle fétiche), il est plutôt timide. Il habite dans une zone pavillonnaire de Montargis, mais sur un terrain non constructible, et dans une caravane (avec annexe pour lui au fond du garage de la voisine). Ses parents sont fantasques, et vivotent de leur mieux : Annie, la mère (Valérie Bonneton), livre des produits bio en voiturette, et le père, Bernard (Benoît Poelvoorde), démarche à domicile (serrurerie de sûreté). Le garçon, dûment "amélioré" par Annie à coup de décolorations blondes depuis sa petite enfance, bien que très attaché à ses parents, en a clairement honte. Sentiment qui va croissant quand Bernard attelle la caravane, les grandes vacances arrivant, direction Venise. Ce faisant, Annie aura enfin son voyage de noces, attendu depuis 20 ans, et Emile pourra assister au concert de Pauline, sa condisciple au lycée. La jeune fille, rejeton unique d'un maestro internationalement réputé (Nicolas Briançon), est en effet harpiste... "Venise n'est pas en Italie" croise avec bonheur le "road movie" (du Loiret à la Lagune, avec péripéties...), et le récit d'apprentissage, pour les deux ados, aux antipodes culturels et sociaux l'un de l'autre. Le tout donne un "feel good movie", genre en général guimauve - et que je ne goûte guère, ordinairement. Mais là, les personnages sont bien venus, les situations, cocasses ou dramatiques, maîtrisées, les dialogues bien troussés... Et les interprètes, parfaits.