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traversay1
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2,5
Publiée le 10 janvier 2017
Notre regard d'occidental sur le cinéma indien a changé depuis Gangs of Wasseypur et surtout The Lunchbox. Au pays de Bollywood, une bonne dose de réalisme social change singulièrement la donne avec une place enfin primordiale donnée aux femmes et à leurs combats (Déesses indiennes en colère, Titli, La saison des femmes). Chanda, une mère indienne, met particulièrement l'accent sur l'éducation et l'inégalité des chances dans une société toujours dominée par les castes. Un sujet que connait bien la réalisatrice Ashwiny Iyer Tiwari, qui signe ici son premier long-métrage. Le film parvient à évoquer la pauvreté et le sens des rêves d'une veuve pour sa fille sans céder au misérabilisme et avec parfois une narration subtile. Mais pas toujours car le mélodrame n'est pas loin et quelques affèteries (ralentis gratuits, chansons sucrées) renvoient à un cinéma plus "facile" et convenu. Et Chanda, une mère indienne, n'a pas non plus l'aisance dans la mise en scène des films cités plus haut.
Mère de deux jumeaux et travaillant dans la publicité, Ashwiny Iyer Tiwari est également une personnalité engagée qui soutient l’autonomie des femmes en Inde, un pays dans lequel 38% des filles abandonnent les études avant le secondaire. Avec "Chanda, une mère indienne", un film qui s’apparente à un conte, la réalisatrice espère contribuer à éveiller les consciences sur ce problème et inciter les jeunes filles à pousser leurs études autant que faire se peut. Avant même la sortie de ce film, tourné en hindi, dans la partie du pays pratiquant cette langue, un remake en tamoul a été réalisé par Ashwiny Iyer Tiwari. Les deux films sont sortis en Inde à quelques semaines d’intervalle. Cherchant avant tout à promouvoir les vertus des études auprès de ses jeunes compatriotes et de leurs parents, la réalisatrice indienne Ashwiny Iyer Tiwari a simultanément réussi à proposer un très beau film de cinéma, à même d’émouvoir et d’intéresser tous les publics.
Nil Battey Sannata représente le néant... Je parle bien évidemment du titre qui signifie rien ou zéro, car pour ce qui est du film, c'est tout sauf zéro, c'est même très bien. Inquiète pour l'avenir de sa fille qui pense que la fille d'une femme de ménage ne peut devenir à son tour qu'une femme de ménage, une mère de famille décide de reprendre le chemin de l'école pour la faire réagir. Ça ne va pas faire plaisir à la jeune fille et la relation entre les deux va se détériorer, mais peu importe, Chanda s'accroche entre l'école et ses boulots pour mettre assez d'argent de côté afin de payer les futures études de sa fille Appu. Un film loin des clichés qui montre que même si le milieu social peut être un frein, la persévérance et le travail peuvent permettre de franchir tous les obstacles présents sur le chemin de notre rêve. C'est un bel hommage à toutes les mères courages avec un message social sur l'importance de l'éducation en milieu défavorisé qui est fort. C'est un très bon film à la fois joyeux et émouvant qui est porté par Swara Bhaskar tout simplement excellente.
C’est l’histoire d’une femme de ménage déscolarisée. Ne voulant pas que sa fille, démotivée par l’école, prenne ce même chemin, elle décide de reprendre les cours pour inciter sa fille, par un jeu de concurrence, à mieux travailler. Voici une histoire où mièvrerie côtoie la tendresse, où joie de vivre essuie la mélancolie. Chanda, une mère indienne saura attendrir les cœurs fragiles grâce à un équilibre dramatico-humoristique. Mais ce premier long-métrage d’Ashwiny Iyer Tiwari est aussi un film d’espoir face aux 38% de filles indiennes qui abandonnent l’école avant le passage au secondaire. Iyer Tiwari signe une œuvre modeste et accessible loin de la kitscherie Boolywoodienne qui ne sied pas à tous. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Chanda, veuve, élève seule sa fille Appu à Agra de nos jours en Inde. Chanda est domestique et Appu est élève en troisième, mais celle-ci ne souhaite pas s’investir dans les études. Pour elle, si un enfant d’ingénieur deviendra ingénieur, un enfant de domestique sera forcément domestique. Chanda refuse cette fatalité. Pour donner conscience à sa fille de l’importance des études, elle va jusqu’à s’inscrire dans sa classe et passer l’année scolaire à ses côtés.
Swara Bashkar porte ce film atypique de bout en bout, elle est émouvante et lumineuse. Il y a des couleurs, il y a de l’humour, de l’émotion dans cette relation mère fille assez compliquée.
On oublie le côté un peu sucré parfois moralisateur (surtout à la fin), devant la sincérité, la vitalité, l’urgence des messages de ce film : Un appel à une scolarisation longue pour les filles, un encouragement pour tous ceux qui étudient et essayent de sortir de leur condition modeste, un appel aux mères lesquelles sont les mieux placées pour insuffler de l’ambition professionnelle à leurs filles.
Ce film est une véritable catastrophe ! À chaque instant, tout est un peu “trop”. Les gentils sont trop gentils... et trop beaux ! Les moins doués sont trop bêtes et... trop moches ! Tout est surjoué. Pas une seconde du film n’est crédible, je n’exagère pas ! Quant au Taj Mahal ... on le voit ... trop peu !!!... : une seconde seulement au début, de très loin dans la brume, puis le même cliché à la fin ! C’est la note zéro qui s’imposerait dans ce cas.
Pour moi « cucul » est le terme le plus approprié pour qualifier ce film sirupeux, niais sur le fond spoiler: (le contenu des cours de maths est à hurler de rire ! l’ambition professionnelle) , médiocre sur la réalisation, majoritairement mauvais sur l’interprétation. Il n’est sauvé ni par la bonne prestation personnelle de Swara Baskar ni par celle du jeune doué en maths. Une seule scène poignante est à la hauteur du propos structurant de ce premier long métrage qui , par ailleurs, dessert plutôt le message voulu: l’éducation = levier de la promotion sociale (des femmes en particulier) ; la volonté = levier de l’apprentissage.