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Dans "Hostile", l'exercice de style proposé par Mathieu TURI se révèle assez concluant et offre au cinéma français indépendant l'occasion de montrer son savoir-faire. La mise en scène soignée comporte quelques invraisemblances, mais l'ensemble se tient avec un duo d'acteurs intéressant interprété par Brittany ASHWORTH et Grégory FITOUSSI.
Un film post-apocalyptique français en huis-clos, qui, pour les besoins du scénario, nous inflige des flash-back incessants.
Un film, qui nous appâte d'abord avec des scènes extérieures assez bien filmées, belle lumière, beau travail de la couleur, photo impeccable, puis qui se déroule essentiellement en huis-clos avec des allers-retours réguliers dans le Manhattan d'avant la catastrophe, pour raconter une romance, qui peut paraître insipide. Ce jeu entre passé et présent, fini par, non seulement, fatiguer, mais également par nous faire deviner assez facilement et rapidement le dénouement.
Je ne le spolierai pas, à chacun d'essayer et d'apprécier la qualité de ce film réalisé par Mathieu Turi, qui fût aussi assistant réalisateur complémentaire pour Luc Besson sur Lucy et pour Tarantino dans Inglorious Bastard.
Il est ici le scénariste et le producteur d'Hostile son premier long-métrage.
Un film, qui nous appâte d'abord avec des scènes extérieures assez bien filmées, belle lumière, beau travail de la couleur, photo impeccable, puis qui se déroule essentiellement en huis-clos avec des allers-retours réguliers dans le Manhattan d'avant la catastrophe, pour raconter une romance, qui peut paraître insipide. Ce jeu entre passé et présent, fini par, non seulement, fatiguer, mais également par nous faire deviner assez facilement et rapidement le dénouement.
Je ne le spolierai pas, à chacun d'essayer et d'apprécier la qualité de ce film réalisé par Mathieu Turi, qui fût aussi assistant réalisateur complémentaire pour Luc Besson sur Lucy et pour Tarantino dans Inglorious Bastard.
Il est ici le scénariste et le producteur d'Hostile son premier long-métrage.
Un bon film pour sa partie survivaliste ainsi que pour sa fin poétique, dommage que les flashs-back soient moins réussis.
C'est vrai, le film comporte des incohérences. Ou des ellipses, quand on est bon public comme moi. C'est vrai, l'histoire d'amour en flash-back peut dérouter pour les ruptures de ton et décalages vis-à-vis de la narration au présent. Ou apporter des respirations bienvenues à un quasi huis-clos angoissant mais minimaliste. Quand on est un spectateur davantage sensible à l'émotion et qui aime se laisser happer par une narration intrigante, alors on risque fort de ressentir ce frisson désarmant si rare au cinéma, qui bouleverse et fascine! Et quand un film est capable d'offrir ça, je n'ai aucune envie de chercher les incohérences. Je profite!
De nos jours, ce n'est pas souvent qu'on est surpris par l'audace d'un petit film. C'est le cas d'Hostile, un film dont la facture européenne est indéniable. Contrairement aux productions US hyper-standardisées, même dans le cinéma Indie, celui de Sundance et des autres, ces films qui ne sont disponibles que sur des plateformes de téléchargement US, Hostile alterne les scènes intimistes avec l'action.
L'histoire est simple. L'apocalypse est arrivée dans le monde sous la forme d'attaques chimiques. La civilisation s'est effondrée. Les survivants sont réduits à fouiller dans ce qui reste du monde d'avant pour trouver nourriture, armes et munitions, nourriture... La planète, pour une raison non expliquée, s'est couverte de déserts. Au milieu de tout cela, une femme survivante mène des missions d'exploration et de maraudage pour alimenter un camp de rescapés. Le problème est que ce monde est également peuplé par des êtres extrêmement dangereux, formes humanoïdes se nourrissant d'humains la nuit. Alors qu'elle rentre à la base, l'héroïne a un accident et se trouve bloquée à l'intérieur de son véhicule alors que le soleil se couche sur le désert. Personne ne peut lui porter secours. Elle doit s'en sortir toute seule. C'est à ce moment que commence le récit à proprement parler, alternant les flash-back sur ce qu'a été la vie de la jeune femme avant les événements.
On y retrouve notre société, avec tout ce que l'opulence et l'oisiveté peut amener de dérives. On suit l'évolution de l’héroïne, son amour, ses joies et, surtout, les horribles blessures que lui inflige une vie sans concession dans laquelle ses choix antérieurs se paient cash. Certains spectateurs pourront être rebutés par l'alternance de scènes consacrées à sa vie sociale d'avant avec son existence de rat traqué de toute part aujourd'hui. La rupture de rythme et de focus est importante et pourrait en laisser plus d'un sur le côté de la route. Mais il faut persévérer pour laisser le temps au réalisateur de nous montrer ce qui lui tient à cœur. C'est bien fait, un peu prévisible, bien sûr, mais il y a de la texture, du propos et de la profondeur dans l'histoire délicate qui nous est contée.
L'histoire est simple. L'apocalypse est arrivée dans le monde sous la forme d'attaques chimiques. La civilisation s'est effondrée. Les survivants sont réduits à fouiller dans ce qui reste du monde d'avant pour trouver nourriture, armes et munitions, nourriture... La planète, pour une raison non expliquée, s'est couverte de déserts. Au milieu de tout cela, une femme survivante mène des missions d'exploration et de maraudage pour alimenter un camp de rescapés. Le problème est que ce monde est également peuplé par des êtres extrêmement dangereux, formes humanoïdes se nourrissant d'humains la nuit. Alors qu'elle rentre à la base, l'héroïne a un accident et se trouve bloquée à l'intérieur de son véhicule alors que le soleil se couche sur le désert. Personne ne peut lui porter secours. Elle doit s'en sortir toute seule. C'est à ce moment que commence le récit à proprement parler, alternant les flash-back sur ce qu'a été la vie de la jeune femme avant les événements.
On y retrouve notre société, avec tout ce que l'opulence et l'oisiveté peut amener de dérives. On suit l'évolution de l’héroïne, son amour, ses joies et, surtout, les horribles blessures que lui inflige une vie sans concession dans laquelle ses choix antérieurs se paient cash. Certains spectateurs pourront être rebutés par l'alternance de scènes consacrées à sa vie sociale d'avant avec son existence de rat traqué de toute part aujourd'hui. La rupture de rythme et de focus est importante et pourrait en laisser plus d'un sur le côté de la route. Mais il faut persévérer pour laisser le temps au réalisateur de nous montrer ce qui lui tient à cœur. C'est bien fait, un peu prévisible, bien sûr, mais il y a de la texture, du propos et de la profondeur dans l'histoire délicate qui nous est contée.
Film classifié "horreur". Déjà, c est faux. C est un film d'amour.
La musique est géniale, belle photographie, jeux d'acteurs parfait.
Et pourtant....la sauce ne prend pas. Même si ça se laisse regarder.
On n arrive pas à avoir de l'empathie pour l'héroïne. Au fur et à mesure de l'histoire, c est même plutôt le contraire .....on la déteste. Enfin personnellement, je me suis dit que c était une vraie idiote .
C est peut être ça le bas qui blesse.
Et puis le final qui se devrait être très émouvant, à nous faire verser 3 larmes , du coup ..perd toute son intensité et son effet.
L héroïne à tout gâché et ce qui lui arrive ne nous atteint pas.
Bon après, pour le contexte, c est du vu et revu ...l'éternel scénario d un virus transformant les humains en zombies vampires tueurs.....mais le film n explique pas et exploite peu ce qui se passe réellement sur la planète à ce moment là.
Ce n est pas de l horreur ...c est de l amour...
A voir mais sans plus.
La musique est géniale, belle photographie, jeux d'acteurs parfait.
Et pourtant....la sauce ne prend pas. Même si ça se laisse regarder.
On n arrive pas à avoir de l'empathie pour l'héroïne. Au fur et à mesure de l'histoire, c est même plutôt le contraire .....on la déteste. Enfin personnellement, je me suis dit que c était une vraie idiote .
C est peut être ça le bas qui blesse.
Et puis le final qui se devrait être très émouvant, à nous faire verser 3 larmes , du coup ..perd toute son intensité et son effet.
L héroïne à tout gâché et ce qui lui arrive ne nous atteint pas.
Bon après, pour le contexte, c est du vu et revu ...l'éternel scénario d un virus transformant les humains en zombies vampires tueurs.....mais le film n explique pas et exploite peu ce qui se passe réellement sur la planète à ce moment là.
Ce n est pas de l horreur ...c est de l amour...
A voir mais sans plus.
Le film est très bon dans ses deux facettes (la partie survival dans un monde apocalyptique et la partie romance de nos jours en flashback) grâce à une bonne mise en scène et une photographie intéressante. On reste donc à l'écoute...jusqu'au
spoiler:
twist
auquel je reprocherais d'une part d'être spoiler: totalement improbable et d'autre part de nous apporter aucune explication sur les origines de ce monde dévasté (d'une attaque au gaz dans un métro, on se retrouve avec des créatures décharnées à la force surhumaine dans une terre désertique. Pourquoi? Quand? Comment?)
. Malgré ce final bancal, il s'agit d'une réussite qui plaira aux adeptes du genre.
auquel je reprocherais d'une part d'être spoiler: totalement improbable et d'autre part de nous apporter aucune explication sur les origines de ce monde dévasté (d'une attaque au gaz dans un métro, on se retrouve avec des créatures décharnées à la force surhumaine dans une terre désertique. Pourquoi? Quand? Comment?)
. Malgré ce final bancal, il s'agit d'une réussite qui plaira aux adeptes du genre.
Un film prenant et touchant, curieux vous me direz pour un film de ce genre. Mais vous comprendrez à la fin. L'actrice est sublime et magnifique.
Cinéphiles 44
Mathieu Turi a été assistant réalisateur de Luc Besson pour Lucy et a travaillé pour des films hétéroclites comme Inglourious Basterds, Red 2, Sherlock Holmes 2, Les Schtroumpfs 2 ou encore Les Recettes du Bonheur. Hostile, son premier long-métrage en tant que director décrit le parcours de Juliette qui arpente les routes de jour à la recherche de nourriture. Le monde a été détruit par une catastrophe inconnue et la nuit des morts-vivants sortent en chasse. Mais suite à un accident en voiture, Juliette va être seule et devoir affronter la nuit. Sur le papier, le survival movie est intéressant. Malheureusement, le réalisateur fait le choix d’alterner ces séquences avec d’incessants retours dans le passé pour comprendre la vie du personnage en amont, quand tout allait plus ou moins bien. Au départ junkie, elle va tomber amoureuse du personnage de Grégory Fitoussi, qu’on a souvent vu dans la série télévisée Souuuuuuus le soleil, bleu marine et blue. Ebloui pareil. Jusqu'à en oublier tout … Ok. Si nous pensions que ces flash-back serviraient à comprendre pourquoi le monde est devenu ainsi, il n’en est rien. C’est alors qu’on espère ces retours au présent malgré la multitude d’incohérences dans le scénario et le montage. Annoncé comme un film d’horreur post-apocalyptique, Hostile s’avère plutôt être un nanar qu’on risque de découvrir directement en VOD.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Quand je vois certaines critiques élogieuses je me suis dis que j'étais passé à côté du film mais franchement je me suis ennuyé à mourir!
Cette histoire d'amour flash-back à contresens du futur apocalyptique m'a beaucoup dérangé car ça m'a cassé le peu d'intérêt que j'avais pour le film.
Je n'ai pas mis la note la plus basse pour l'esthétisme du film que j'ai trouvé de qualité mais ça s'arrête là...
Cette histoire d'amour flash-back à contresens du futur apocalyptique m'a beaucoup dérangé car ça m'a cassé le peu d'intérêt que j'avais pour le film.
Je n'ai pas mis la note la plus basse pour l'esthétisme du film que j'ai trouvé de qualité mais ça s'arrête là...
Il y a deux films dans "Hostile". Deux intrigues séparées par une apocalypse. D'un côté, on est face à un drame romantique et de l'autre à de la post-apo horrifique. Le principal problème vient justement du fait que les deux se mélangent très mal. Pire, ces flashbacks intensifs viennent casser la dynamique de ce long métrage et notamment l'ambiance normalement angoissante des passages futuristes. Rien ne prend si ce n'est ce sentiment d'ennui qui apparait rapidement.
Quant au twist final que plusieurs spectateurs ont apprécié, je n'ai pu m'empêcher de sourire face à son ridicule.
Quant au twist final que plusieurs spectateurs ont apprécié, je n'ai pu m'empêcher de sourire face à son ridicule.
Nicothrash
Un film de genre intéressant de la part de Mathieu Turi qui a la bonne, ou la mauvaise, idée de scinder son métrage en deux partie voire deux univers totalement différents mais qui prendront sens sur la fin. La partie est post-apo est aussi sobre que bonne avec un visuel intéressant et une tension palpable. La partie romance est forcément moins palpitante mais demeure intéressante puisque l'histoire en elle-même sort quelque peu des sentiers battus. Le mix des deux peut surprendre, pourtant ça matche plutôt bien et la scène finale est tout de même bien pensée tandis que les comédiens assurent pas mal. On aurait aimé une partie post-apo plus étendue et plus fouillée mais Turi rend tout de même un bon boulot et l'ensemble apparaît maîtrisé, une bonne surprise pour ma part.
Un bien mauvais mélange de sous - sous - Mad Max et de drame Romantique ! Rien ne passe, ni le scénario, ni les acteurs ...
Objectivons
Le genre "science-fiction" me semble un peu exagéré pour caractériser ce film, qui est en réalité plus un drame teinté de fantastique qu'autre chose. Il se compose d'un genre de huis-clos paradoxalement en plein désert et de nombreux flash-backs pour nous raconter le passé du personnage principal.
S'il y a un effort pour que l'histoire tienne la route, la fin m'a véritablement déçu. Je me suis dit - comme cela risque de vous arriver : "tout ça pour ça"...
A noter tout de même qu'il s'agit d'un film français. Le résultat aurait pu être meilleur, mais comme nous réalisons peu de films de ce genre, la tentative est à saluer.
S'il y a un effort pour que l'histoire tienne la route, la fin m'a véritablement déçu. Je me suis dit - comme cela risque de vous arriver : "tout ça pour ça"...
A noter tout de même qu'il s'agit d'un film français. Le résultat aurait pu être meilleur, mais comme nous réalisons peu de films de ce genre, la tentative est à saluer.
Je m'attendais vraiment a un film nul. Puis finalement il en devient presque poétique. Au début, on a un peu de mal avec les nombreux flashback, mais tout est bien construit pour nous donner cette fin surprenante mais malheureusement peu crédible. Les acteurs sont à ma grande surprise bon ainsi que la réalisation. A voir si vous aimez les 8 clos en mode post apocalypse avec un soupçon de romantisme et de "monstre chelou".
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