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    Okja
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    Alain D.
    Alain D.

    588 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2017
    Sous un fond d'écologie, cette fiction nous délivre de belles images de la Corée et de spectaculaires effets visuels. Ce film d'aventure mis en scène par le scénariste et réalisateur Sud-coréen Joon-Ho Bong nous délivre un scénario très inégal dans son évolution : après un début joli et poétique, il tourne vite à la débandade avec de gros travers de comédie hollywoodienne ou de fable Disney pour adolescents.
    La BO se révèle surpenante et le casting lui aussi très inégal : si la jeune actrice de 13 ans Seo-Hyun Ahn se révèle parfaitement naturelle et émouvante dans le rôle principal de Mija, on ne peut que regretter le jeu emprunté voire forcé de Tilda Swinton qui tient le rôle de Lucy Mirando, et de Jake Gyllenhaal dans celui de Johnny Wilcox. (Cela est probablement voulu pour le scénario, mais le résultat est assez navrant).
    Le pitch : Dans le but de sauver la planète de la famine, Lucy Mirando, directrice d'un centre de biotechnologie, a créé une nouvelle race de porcs OGM. Les nouvelles créatures sont envoyées un peu partout dans le monde pour designer le meilleur éleveur.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2017
    Après avoir fait polémique à Cannes, "Okja" sort enfin sur Netflix et forcé de constater que Bong Joon Ho nous propose une nouvelle fois un super film. Sous une forme rappelant presque un conte pour enfants, le réalisateur coréen tisse un film puissant et touchant. La question de la maltraitance animale est traité avec beaucoup de finesse en évitant les clichés mais aussi avec du culot. Le film traite son sujet de manière originale et atteint la fin pour asséner un véritable coup de poing au spectateur avec un final marquant et profondément émouvant. En plus d’être important par son message le film brille par son casting que ce soit la petite fille qui assume pleinement son rôle de personnage principale avec beaucoup de justesse ou Tilda Swinton et Jake Gyllenhaal très bons dans leur rôles secondaires. "Okja" est un long-métrage original et important, profondément ancré dans son époque qui mérite d’être traité comme tel et non d’être conspué simplement parce que seul Netflix a accepté de mettre de l'argent sur la table.
    Isuldof U.
    Isuldof U.

    7 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2017
    un vrai chef-d’œuvre avec un message fort et réaliste sur la consommation de viande et l'agroalimentaire. Pourtant je suis un gros mangeur de viande mais il m'a impacté car il montre une réalité que l'on occulte beaucoup trop.
    Comment exterminer et se nourrir d'être vivants pratiquement aussi intelligents que nous, ce film le met en évidence.
    De bons acteurs, une fin pas facile, un bon scénario et un attachement certain à ces créatures.
    Ce film met en lumière les ogm et la manipulation des lobbies sur le grand publique à ce propos.
    Alfredibut
    Alfredibut

    21 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2019
    Ce film est un navet dégoulinant de bons sentiments, mal joué, aux répliques et scènes plus gênantes les unes que les autres et au scénario cousu de fil blanc. Un genre de fable écologiste à la Avatar avec des gros sabots, qui saute allégrement et a pieds joints dans tous les clichés les plus ridicules. La grosse société qui représente de façon à peine voilée un géant de l'agroalimentaire du genre Monsanto, qui a l'air gentille mais dont on sent que c'est des méchants, et la petite fille héroïne, très gentille, remplie d'humanité, qui va s'opposer à la grosse société, car c'est des méchants, et c'est elle la gentille, car elle a compris le sens de l'amour... On ajoute à ça une volée de personnages tous plus surjoués et peu convaincants les uns que les autres : la PDG de l'entreprise agroalimentaire, dans un style un peu "Cruella d'Enfer", le présentateur TV qui fait le foldingue, en imitant des attitudes et des répliques à la Rocky Horror Picture Show ou Phantom of The Paradise (sauf que c'est raté et tout simplement gênant) et surtout, la bande d'écolos genre "L214" ou "Animal Liberation Front" en version édulcorée. Tous les clichés sur l'écologie, la protection de la nature, le militantisme, le végétarisme... Un film extrêmement décevant, j'attendais quelque chose de beaucoup plus subtil... Mais finalement, rien d'étonnant pour un film Netflix, les rois des films de série B (voire de série C, voire Z...). Bien sur, on notera l'absence totale de 2nd degré, d'humour un peu subtil et de réflexion un peu approfondie... Bref, un film qui risque d'en décevoir plus d'un !
    Nebetbastet
    Nebetbastet

    7 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Je suis très étonnée par les critiques dityrambiques reçues par ce film, aussi bien de la part de la presse que du public. Pour ma part, bien que j'adhère parfaitement au message, je l'ai trouvé extrêmement mal traité : personnages ultra-caricaturaux et grotesques, propos simplistes et manichéens, grosses ficelles peu crédibles, gags pipi-caca, tout ça soupoudré de bons sentiments. Dommage car l'idée de départ me semble plutôt bonne (et originale) et aurait pu donner lieu à un bon film. On voit vraiment que les longs métrages ne sont pas la priorité de Netflix : ils sont totalement bâclés. Le scénario n'a pas été bien travaillé.
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2018
    Okja n'est pas un film de mauvaise qualité. Avec sincérité, son message sur la cause animale doit nous sensibiliser chacun que ce soit sur la maltraitance ou notre mode de consommation. Okja est donc un film pédagogique qui derrière son message humaniste, cache une aventure, une amitié entre l'enfant et son animal de compagnie, génétiquement modifié par une FTN, Okja. Larmoyant mais sans tomber dans le pathos (à l'exception de sa fin), Okja devait être une invitation au voyage et à l'amitié mais rapidement, il se détourne de son sujet originel pour traiter du rôle et statut des ONG. C'est probablement une des parties qui m'a le moins convaincu malgré le talent indéniable de son chef de gang, Paul Dano - brillant dans la finesse de son personnage. En revanche, le personnage de Jake Gyllenhaal est tout simplement insupportable. Tida Swinton est insignifiante en méchante prête à tout pour conquérir des marchés. Et ne parlons pas du reste du gang dont les rôles se cantonnent à servir l'histoire et non la composer. Vous avez compris, le principal problème d'Okja sont ses personnages. L'écriture est paresseuse et nous ne sommes à aucun moment concerné par le sort des protagonistes. Reste l'animal Okja et sa meilleure amie, Mija, qui sauve le film du naufrage. De plus, tout le gratin des cinéphiles parle du génie Joon-Ho Bong. Pour le moment, je suis assez réticent. Je n'ai en effet pas trouver son style cinématographique qui me paraît après visionnage assez classique. Je dois impérativement me familiariser avec son cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    "Okja" joue énormément sur les clichés et le contraste et s'amuse à mettre en opposition de façon outrancière trois camps: la ligue de protection des animaux dont les membres obéissent aveuglement au "credo" et prônent la non-violence, la firme transnationale caricaturée par des personnes sans cœurs et avides d'argent à l'excès (le personnage du docteur Johnny Wilcox empreint de démesure), ainsi que la famille reculée et isolée au sommet d'une montagne en dehors des valeurs de matérialisme. Une seule vocation: éveiller notre haine envers les "méchants" de l'histoire et provoquer notre désintérêt envers les "gentils" malgré les dégâts qu'ils causent.
    Les situations sont souvent grotesques et manquent de réalisme: spoiler: les membres de l'A.L.F qui arrivent à s'immiscer partout alors qu'il est mentionné plusieurs fois la haute sécurité de la firme, la compétition qui se déroule en plein air alors que des contestations évidentes circulent... L'échec de Mirando Corporation se dessine peu à peu et ne surprend plus personne lorsque le seul atout qui lui reste est le bas coût de sa viande
    . Pourtant, spoiler: si l'on reste sur la réussite de Mija à ramener Okja chez elle, c'est l'entreprise qui triomphe
    . Tous ces efforts pour rien, donc ?
    Le film ne défend pas la cause animale, mais le destin d'Okja uniquement, dont la mise en scène tend à amener le spectateur vers cette seule préoccupation. spoiler: Il est le seul (avec le petit de la fin) qui échappe à cette fin tragique
    , mais dans quel but ? Il semble juste surfer sur la vague "vegan" et appuyer les images d’abattoir qui circulent déjà depuis plusieurs mois, histoire de véhiculer une vérité déjà sous nos yeux sans y apporter de solution.
    Si Okja reste très attachante et m'a arraché plus d'une larme, et que le film propose du divertissement sans conteste avec des très belles images et de bons acteurs, il n'en reste pas moins qu'il demeure extrêmement vide.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    À mi chemin entre Spielberg et Miyazaki... Ou quelque chose comme ça. C'est ce que j'ai lu dans la presse. Un conseil : si vous avez des enfants, n'en croyez pas un mot. Ce film est d'une grande cruauté et certaines images sont choquantes. C'est traité comme une fable certes, mais c'est avant tout un pamphlet contre l'industrie agro-alimentaire. Voilà pour le petit avertissement...
    Le précédent film de Bong joon-ho, avec son casting international m'avait un peu déçu. J'ai trouvé qu'on y perdait le décalage entre les cultures coréenne et la notre, qui font qu'en plus d'être des produits extrêmement bien finis, les films coréens sont très rafraîchissants. En tant que spectateur occidental, ce cinéma nous sort de notre zone de confort. Et en regardant le Transperceneige, j'ai surtout vu un blockbuster américain, un peu moins conventionnel que d'habitude certes, mais finalement peu surprenant.
    Eh bien Okja n'est pas un blockbuster américain. Ce film ne ressemble pas du tout à E.T. En fait, ce qui s'en rapproche le plus c'est un autre film du même auteur, The Host. Mais avec des effets spéciaux réussis cette fois.
    J'ai presque tout aimé dans Okja. La petite fille est craquante, le monstre est adorable et message écolo est très efficace. Tellement que je me tâte à acheter des steaks de soja.
    C'est naïf sans être niais et le propos est beaucoup moins manichéen qu'il n'en a l'air. Une vraie réussite.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    186 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    Film très émouvant très écolo et assez bien traité. Mais comme pour The host, il y a un problème de rythme dans l'histoire. Les effets spéciaux sont suffisants, bluffants. On reste touché devant cette histoire d'amitié entre un gros cochon et une petite fille. Cela un petit coté manga (myazaki). Le film a quelques scènes dures et choquantes.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2017
    Comme nous l’apprend si bien Confucius, « quiconque a entendu les cris d’un animal qu’on tue ne peut plus jamais manger de sa chair ». Les vertus de ce film sont vraiment osées. Et au-delà du degré d’agression morale, Netflix et Joon-Ho Bong nous propose du bon cinéma. On pourrait s’inquiéter de confronter à un ton documentaire, mais il n’en est rien. Après avoir renversé le genre du thriller avec « Memories of Murder », et suite au bouleversement de notre société de consommation en plein dans le déclin avec son « Snowpiercer, Le Transperceneige », il réunit ses meilleurs codes pour s’attaquer aux saveurs l’Homme.

    La gourmandise est un péché qui pousse l’être humain à consommer davantage de viande que de légume. Le carnivore prédomine ainsi chez l’individu, inconsciemment nourrit dans l’excès. Notre société mondialise et industrialise tout à l’heure actuelle. Pour répondre à la famine, la surpopulation et aux solutions écologiques, la biochimie intervient de nouveau dans l’agroalimentaire. Les tendances OGM et malbouffe font débat au cœur d’une société qui se divise peu à peu sur le plan alimentaire. Alors que les ressources naturelles manquent en abondance, la multinationale et entreprise familiale Mirando tourne ses valeurs vers l’avenir.

    Bien que le récit voie la sensibilité augmenter au fur et à mesure que l’on avance, les propos mis en avant sur la complicité éleveur-animal reste burlesque. Sans forcément sombrer dans l’excès de mise en scène, le réalisateur adopte un ton orienté « humoristique » afin de poser son contexte. Puis, vient une saveur narrative qui prend rapidement le goût amer de la viande commerciale. Le géant Américain est donc le grand méchant de l’intrigue, composé de son PDG malfaisant, ainsi que son zoologiste star Dr. Johnny Wilcox. Ensemble, ils s’affirment dans la médiatisation de la nouvelle ressource à l’étude, portée à la controverse. Ils subissent ainsi beaucoup d’assauts moraux, où la maltraitance des animaux entre en jeu.

    Cependant, le réalisateur ne se contente pas de se moquer du camp exploitant. Les militants veillant à changer la donne sont également sous les feux des projecteurs. A travers le leader du soutien animal, on ressent une once d’absurdité. La conviction et le devoir s’entrechoquent violemment et on ne sait plus où donner de la tête. Le système bloque pour chacun et on laisse place aux images choquantes, qui parle au nom du message marketing.

    Au final, « Okja » séduit par son discours écologique. Le second plan qui illustre l’amitié certain de Mija et d’Okja est parfois délaissé au profit de la satire capitaliste. Bien que ce soit touchant, on frôle énormément le ridicule qui adoucie les émotions le moment venu. Alors que le dénouement bâcle un peu le travail d’anticipation, le récit bute sur sa nature propre qu’est la sensibilisation. Ce film présente tout de même une audace rare, basée sur l’autodérision. Il est donc intéressant de réserver un regard objectif sur la situation, vu par Hollywood et le continent asiatique, le symbole rural par excellence.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    Okja ou la mascarade de l'année. Bong Joon-Ho se cache derrière la polémique de Cannes pour attirer l'attention sur un film qui n'en vaut clairement pas la peine.
    Pas besoin de résumer l'histoire; on la connait par cœur: Vous prenez E.T en prenant un cochon mutant à la place de l'alien et une gamine encore plus énervante que Eliott et vous faîtes 2 scènes grand max sur la cause animale.
    Rien n'est maîtrisé du début à la fin: la mise en scène ne vaut pas mieux que certaines productions Blumhouse, les acteurs sont faux comme ce n'est pas permis et le message vegan n'est juste présent que dans 2 scènes comme je l'ai dit plus tôt.
    Bong Joon-Ho avait réussi à mieux maîtriser sa créature sur "The Host" et avait posé un vrai regard critique sur la pollution maritime en Corée du Sud. Bref un film aussi mauvais que le "BGG" de Spielberg.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 juillet 2017
    Bon on aime ou on aime pas.
    C'est une niaiserie. Alors soit on adhère soit on se rend compte qu'on perd son temps. Personnages falots, scénario ultra prévisible, personnages sans épaisseur, aucun "twist"... on est à des années lumières du talent de Disney et ses personnages facétieux et inventifs.
    Le style est un peu moins "coréen" que dans The Host (dont on parle dans ces critiques) qui lui est alors la... insupportable (tenu 20mn).
    Dans vingt ans John Ho... Bong (pas le John Who qui a du talent, l'autre) saura peut-être raconter une histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juin 2017
    Okja est un film bon dans l'ensemble.
    Un enfant ou un adulte n'en sortirai pas indemne de cette expérience.
    La réalisation est propre et significative, le scénario simple et efficace, des sujets abordés intéressants et poignants.
    Okja est une fable satirique. Un conte choquant et mouvant qui pointe du doigt les incohérences et défauts de notre société. Des scènes sont tres poignante et la relation entre Okja et Maji arrive à traverser l'écran.
    Le scénario reste quand même classique et sans réel prise de risque. On a l'impression à certain moment de s'enliser dans le récit, peut être un manque de péripéties et actions qui ponctueraient correctement l'histoire.
    La satire exposé est à mon goût légèrement "too much", trop mis en avant, rabâcher dans toutes les scènes et à des moments un peu trop caricatural.
    Mais on en sort quand meme ébloui de Okja, qui avant tout émeu, choque et fait réfléchir.
    Hortense H
    Hortense H

    16 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2017
    Encore une fois, la bande-annonce en montre trop pour ce film d'action militant et spectaculaire qui s’avérera être un storytelling pour grand public. Le cochon tant aimé dans les cultures asiatiques est un produit d'appel avec anus et crottes pour rappeler la présence US, sans qui rien ni personne ne pourrait produire quoi que ce soit. On est bien évidemment concernés par la cause animale et avons déjà été sensibilisés par des images militantes - à petit budget. L'interprétation ici affleure très souvent le ridicule malgré l’aspect cartoon souhaité. On passe néanmoins un très bon moment mais The Host reste bien mieux positionné dans la filmographie du réalisateur.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Le héros est donc bel et bien un gros cochon, ou plutôt une nouvelle sorte de pachyderme inventé par une multinationale qu'on devine être un pastiche du nauséabond Monsanto, et qui doit être le nouvel eldorado des supermarchés pour les citoyens moutons du monde. Si le film oscille entre comédie et drame le propos est toujours d'un sérieux de fond assumé et assuré pour en faire d'abord une satire anti-capitaliste assez violente qui fera de plus plaisir aux végétariens de tous poils. A voir et à conseiller !
    Site : Selenie
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