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Dkc
24 abonnés
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2,0
Publiée le 10 mai 2017
Comme dans un bon vieux sergio leone les italiens revisitent un style ; donc après le western le film de super héros ; mais là aussi c'est plus crade, plus anti que super, et c'est très violent et plein de désespoir... mais dommage que le film se perde en longueurs et redites ; au total : bof quand même
Jeeg robot est un film touchant. Un film qui navigue entre comédie, drame, et action. Mais c'est surtout un film touchant et émouvant. Bref, un film étrange mais vraiment bien pensé
Pépite : quand le mauvais goût rejoint les films de super héros (on lorgne du côté du joker pour le méchant), tout en traitant des problèmes sérieux et de fort belle manière le tout de manière efficace et divertissant et toujours avec justesse ca donne une belle surprise et une première pour moi du côté du cinéma romain.
" on l'appelle jeeg robot " grand gagnant des derniers " césars italien " est un film de super héros distrayant. En effet malgré quelques approximations dans la composition et scénario j'ai aimé ce mélange d'action ,comédie noire et de film fantastique prenant de bout en bout .
Le genre super-héro est déjà tellement surexploité du côté des grosses productions hollywoodiennes qu'il est difficile d'imaginer une petite production, italienne en plus (!), tenter d'y faire une apparition remarquée. Concernant le fondé de la démarche on a tendance à être retissant à l'idée d'un nouvel anti-héro refourgué de pouvoirs par hasard. Surtout quand les pouvoirs en question n'ont rien d'extraordinaire, force décuplée et régénération de son corps. Première réaction : c'est tout? Ils se lancent dans la gorge du loup avec un superhéros si basique? Et puis on comprend vite que c'est là, la véritable force de ce film. Laissons à Marvel et DC Comics le soin de nous trouver de super pouvoirs encore pas imaginés... Jeeg Robot n'est pas là pour ça. En fait il utilise plutôt la recette des tout premiers films du genre qui fonctionnaient très bien. Trouver une trame s'intégrant à une ambiance, à un lieu, pour finalement ne pouvoir dissocier l'un et l'autre dans la fiction. Avec Rome la magnifique en décors (même si elle n'est pas filmer au mieux), la mafia italienne, la crise qui touche le pays et des manifestations pacifiques face à la menace terroriste sur la capitale, sans oublier la ferveur autour du football, indissociable avec la culture italienne aussi, on est happé par l'intrigue. Le déjanté Gitan qui joue le rôle du super méchant en rappellera bien d'autre même s'il a un petit quelque chose, une folie dans le regard toute appréciée. C'est surtout la force tranquille de notre héro qui est plus inédite, en donnant tantôt du mystère insondable, tantôt la force à ses apparitions, et réussira à laisser place à l’empathie. Le manga à la sauce napolitaine est assez incongru pour être retenu aussi, mais ce n'est pas tout, la relation toute particulière entre notre héro et la femme qui le révélera est aussi originale. Quand on sait que cette dernière n'est pas saine d'esprit mais reste autant attachante et bénéfique pour lui. Un type de relation trop atypique pour avoir sa place dans le moule des superproductions américaines feront de ce "blockbuster" italien une expérience plutôt appréciée. Voilà plutôt dans quel sens Lo chiamavano Jeeg Robot fait sa confortable place. Mais vous l'aurez compris, pour la surenchère de spectaculaire et les pouvoirs étranges, passez votre chemin.
Tout simplement génial. De l'humour, de l'amour, de la réflexion, de la satire... un ovni qui a bien mérité son succès, tant l'outrance est au rendez-vous. Et un vrai questionnement philosophique : qu'est-ce un héros ? Une interprétation de première classe et un duo de choc et de charme qui séduit d'emblée. Une production qui insuffle un vrai élan de fraîcheur à un genre trop hollywoodien initialement. Oui, il est possible de faire un film de super héros sans cape ou collant bicolore, sans être américain et avec un budget fauché de chez fauché. Un premier film qui annonce un réalisateur qui promet de compter à l'avenir dans le paysage du cinéma européen.
Bon film de "super héro " mais sans les moyens d Hollywood ni sa dramaturgie excessif. le personnages sont attachiants et le méchant très décalé.et trash. le scenario et explications sont un peu simplistes mais ça se regarde avec un bon second degré
Et voilà l'OVNI de ce début d'année 2017. Un melting pot de comédie, drame, passion, science fiction. Mais malgré le mélange des genres ça reste cohérent. Incomparable et inclassable. Une curiosité à laquelle j'ai adhéré mais qui pourrait laisser certains sur le bord de la route.
Pourquoi... Pourquoi ce film a-t-il suscité un tel engouement critique ? C'est la question qui m'a hanté tout au long de cette interminable séance.
Importer le genre super-héroique sur le vieux continent - qui plus est dans le milieu des mafia italiennes - c'était un parti pris qui aurait pu avoir du charme... si le film avait su dépasser les innombrables clichés déjà présentés 1000 fois dans le cinéma US.
Ce n'est pas le cas : origine story vaseuse (littéralement), personnages "torturés" qui virent à la caricature ridicule, 2nd degré absent (contrairement à ce que j'avais pu lire), scénario prévisible et nanardesque... ce film n'a su trouver grâce à mes yeux sur aucun plan.
J'aurais aimé lire ce commentaire avant d'aller voir le film *sigh*
Super film ça change des super héros américain. Un film dans une très belle ville on je ne suis pas ennuyé de la première à la dernière seconde. Du rire, de l'amour, de la violence ou on voit bien ce que la mafia est capable de faire. Pas d'artifices ou de super effets spéciaux comme dans les Marvel et c'est vraiment appréciable
Sympa à regarder sans plus, les scènes de combat sont assez décevantes pour certaines, mais je me dis qu'avec déjà une BO plus soignée il aurait été vraiment mieux.
Ce fût une incroyable expérience cinématographique. Je ne m’attendais vraiment pas à autant aimer ce petit projet italien. La distance que cela prend avec les grosses productions américaines fait du bien et continue à me faire penser que quand on veut on peut. Les Marvels sont des bons blockbusters, mais dans l’ensemble, cela n’apporte rien au public, à part les faire s’hébéter devant des gros bras en armure qui se fracassent la tête pendant deux heures. Là, Gabriele Mainetti apporte de belles valeurs. Ce doux mélange entre de l’Orange Mécanique de Kubrick dans l’ambiance, du Astérix et Obélix Mission Cléopâtre d’Alain Chabat lors des combats de super héros, les quelques références à The Dark Knight de Nolan et aux bons côtés d’Hancock de Peter Berg dans l’écriture du script ; cette multitude de genre utilisée par le cinéaste italien est rafraichissant.
Pour son premier long métrage, Gabriele Mainetti n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a produit et écrit ce petit bijou tout seul (un an et huit versions plus tard, le scénario était enfin opérationnel) puis s’est même offert le luxe de composer la musique. La musicalité proposée dans cette œuvre est vraiment louable et apporte un sens au propos de l’auteur. La critique sociétale subjacente fait corps avec les effets sonore, la photographie et un montage précieux d’Andrea Maguolo, lui aussi récompensé pour son travail dans Jeeg Robot. Le romain critique les bourgeois hautains des beaux quartiers de la capitale italienne et souhaite leur montrer que leurs idéologies sont fausses. Ce n’est pas parce qu’il y a un décalage entre la vie dans la capitale et dans la banlieue que les gens n’ont aucun rêve et surtout ne peuvent pas changer le monde.
Je ne vais pas aller plus loin dans l’analyse de cette œuvre, mais je vous encourage vivement à vous diriger dans vos salles de cinéma pour aller voir On l’appelle Jeeg Robot. Il n’y aura certes aucune star que vous connaissez, mais si vous souhaitez voyager, découvrir de nouvelles choses et pourquoi pas changer d’avis par rapport aux grosses productions hollywoodiennes, foncez, vous ne serez pas déçu !
N'hésitez pas à venir découvrir la critique complète et d'autres films sur notre blog ;)
L’intention de déplacer le sempiternel film de super-héros hors des Etats-Unis est plus que louable. On ne voit pas pourquoi les américains auraient le monopole du genre. Mais à la vue du résultat de cette tentative italienne, on est en droit de douter de l’exportation artistique réussie de ce genre si prisé en tant que divertissement par les spectateurs actuels. A la décharge de ce projet qu’on peut affirmer raté, le manque de budget flagrant qui a obligé le metteur en scène à des subterfuges plus ou moins logiques et probants. Cependant, les voies qu’il a choisi sont tellement iconoclastes voire étranges qu’on se demande où il a voulu en venir. Le résultat est un étrange mélange, très bancal, de film de série Z pour public averti et de grosse production pour tous publics.
Ce constat bicéphale a pour conséquence deux heures de purge cinématographique où quelques bonnes idées et séquences réussies côtoient au mieux du vide, au pire du grand n’importe quoi. Et quand on voit que le film a reçu moultes récompenses lors de la cérémonie italienne de nos équivalents des Césars, c’est à se demander si les votants n’ont pas voulu primer plutôt la tentative courageuse du cinéaste que le piètre long-métrage que voilà. Pourtant ça commençait bien avec ses plans larges sur les rues de Rome et cette course-poursuite qui amène à la transformation du personnage principal qui prouvent que l’homme soigne ses images. On suit la trame classique de ce type de film et l’amorce est plutôt intrigante. Et le choix de montrer cet homme comme un anti-héros (il matte des pornos et commence l’apprentissage de ses pouvoirs en braquant un distributeur de banque !) est un choix osé et déviant qu’on ne pourra qu’acclamer.
Mais plus le film avance et plus on se rend compte que pas grand-chose ne va dans « On l’appelle Jeeg Robot ». L’histoire n’est guère palpitante mêlant la mafia et une histoire d’amour ratée et interminable à des références au manga japonais dont s’inspire le film. Références qui s’avèrent en total décalage avec l’ambiance générale du projet. Le super-héros n’est ni aimable ni consistant, le méchant est un cliché sur patte qu’on a envie de baffer et le personnage féminin principal pourrait concourir dans la catégorie du personnage féminin le plus énervant de l’année. L’intrigue se traine et seules deux scènes d’action bien troussées (un règlement de comptes sur un parking et les premiers méfaits du méchant avec ses pouvoirs) réveillent un peu notre intérêt. Les bizarreries s’enchaînent et lorsque le final arrive, guère original ni maîtrisé, on a déjà hâte d’avoir quitté la salle. On se demande comment un tel film a pu se frayer un chemin dans les salles françaises quand tant d’autres se retrouvent directement en VOD !
Un peu déçue par ce film assez particulier, montrant ici un paumé/voleur qui acquiert des pouvoirs et devient super-héros malgré lui. L'histoire est très classique, voire un peu trop basique. Malgré un jeu d'acteurs assez bon, entre le héros voyou au cœur tendre et le méchant complètement déjanté (et c'est d'ailleurs un des meilleurs points du film), il manque quelque chose. Je m'attendais sûrement à un peu plus de folie sur cette histoire. Alors oui, ça change des films de super-héros Marvel/Comics, c'est tout de même sympa à regarder mais on en ressort un peu frustré, le film aurait pu frapper plus fort.