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    On l’appelle Jeeg Robot
    Note moyenne
    3,3
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    132 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Le mythe du super-héros a toujours fait rêver les foules. A une époque où mondialisation et internationalisation des échanges culturels sont de mises, un être doué de pouvoirs incroyables et défendant la veuve et l'orphelin, ça fait forcément rêver. Mais a côté des Avengers et autre Homme de fer, il existe une sorte de contre-culture évoquant la figure du super-héros dans ce qu'elle a de plus intimiste. "Incassable" bien sûr mais aussi "Kick-Ass" d'une certaine manière, sont des oeuvres qui ont fait le choix de porter aux nues leurs protagonistes pour explorer la part humaine de ces personnages incroyables. "On l'appelle Jeeg Robot", qui a la particularité d'être un film italien mais aussi une première pour le réalisateur Gabriele Mainetti, s'intéresse au destin d'Enzo, petit malfrat propulsé méga-criminel du jour au lendemain après avoir fait trempette avec des produits toxiques. Départ classique pour un film qui a le mérite d'explorer de façon originale les notions de bien et de mal. Ici, Enzo est le reflet d'une société portée par la peur et le désespoir dans une Rome minée par les attentats et tenue d'une main de fer par les familles mafieuses. Au milieu de toute cette violence, Alessia, jeune dingo transposant son univers à travers le prisme d'un manga japonais, fait figure d'innocence incarnée et va croiser la route d'Enzo. Entre consommation excessive de crèmes vanilles et visionnages compulsifs de pornos, le héros de cette histoire est constamment en équilibre entre perversité et pureté enfantine. Car ce n'est pas la force qui sauvera la ville de Rome mais bien une espèce de retour aux choses simples que sont l'imagination et l'amour dénué d'arrières pensées. Mainetti nous dépeint un monde baignant dans la perversion, à l'image de son méchant outrancier, et s'écarte en cela des enjeux habituels du film de super-héros où méchant veut détruire Terre et héros doit sauver tout le monde. Ici, c'est la lutte de l'âme qui est au centre de cette histoire et le film place ses enjeux dramatiques dans un contexte beaucoup plus réaliste et humain que les grosses écuries Marvel. L'ensemble est vraiment bien foutu et, malgré une fin qui se laisse rattraper par les archétypes du genre, il est intéressant de voir à quel point Mainetti a réussi le parfait dosage entre exploration des caractères et pur film de genre. On attend la suite de la carrière du bonhomme avec impatience.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Présenté comme un film de super-héros, Jeeg Robot est surtout un drame sordide qui vient dépoussiérer le genre et qui ressuscite par la même occasion le cinéma populaire italien qui semblait assoupi ces dernières années. Certes, l’histoire reprend des thèmes classiques avec son héros doté de pouvoirs à cause de fûts chimiques, avec son méchant mégalo qui veut faire sauter une bombe en plein Rome. Toutefois, le traitement de l’intrigue n’a rien de banal puisque le cinéaste prend son temps pour filmer la Rome des bas quartiers, avec ses taudis, ses mafieux minables et sa population délaissée et sans avenir. Le personnage principal est lui-même un marginal qui reprendra goût très progressivement à la vie. En gros, le ton n’est pas à la gaudriole et le film est loin des divertissements américains. On note des excès de violence et même du gore à l’occasion. Toutefois, le rythme est parfois languissant et le temps paraît parfois long dans ce film de deux heures un peu trop étirées. Le montage, en étant resserré aurait pu être bien plus percutant.
    Nicothrash
    Nicothrash

    365 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2017
    Film de super-héros au titre improbable, cette petite trouvaille italienne puise sa source dans l'originalité la plus totale, au moins pour le genre en tout cas. Dès les premières minutes c'est un petit vent de fraîcheur qui s'abat sur le spectateur avec un esprit décalé et un anti-héros qui s'avère rapidement attachant. Néanmoins , sur la longueur, l'ensemble a sérieusement tendance à s'étioler. La drame prend une place peut être un petit trop importante et le temps se fait parfois bien long. Certaines scènes n'apportent pas grand chose non plus et d'autres apparaissent quelque peu gênantes, d'autant que les acteurs ne sont pas tous à la hauteur, par ailleurs le personnage féminin du métrage n'apporte pas grand chose et pour finir, bon nombre d'incohérences viennent plomber un peu l'ambiance. A côté de ça, les effets spéciaux sont intéressants et on trouve une multitude de bonnes idées à la mise en scène, sans oublier son petit lot d'effets gores. L'essai est louable et relativement convaincant mais ça manque de punch au final et le manque de budget ressort clairement à certains moments, à voir une fois au moins pour l'aspect décalé et l'acteur principal qui tient bien la barre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2017
    Très beau film. Les images sont belles, la caractérisation des personnages profonde. Émotion, violence, folie on en frissonne :) Il nous touche a différent degrés, je recommande Jeeg Robot les yeux fermés.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    689 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2018
    Jeeg Robot tente de décaler les codes stéréotypés du film de super héros. Pour autant, à part un changement dans la dimension spatiale, rien de bien surprenant n'apparaît. Les personnages lorgnent vers la caricature, l'histoire aurait gagné à être d'avantage concise, et les scènes d'action, tres réussies, ne sont pas assez présentes. Finalement On l'appelle Jeeg Robot est une série B un peu amusante, mais vite ennuyeuse.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/

    https://www.critique-film.fr/critique-on-lappelle-jeeg-robot/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Très bon film, réalisé, interprété comme un manga, convaicant et très bien réussi. Avec notament un super casting (de très bon acteurs jouent dans ce film) , sinon les personnages de l'histoire sont à la fois originales et attachants. film assez long ce qui est un .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Un excellent film! Je ne m'y attendais pas du tout, je suis allée le voir par hasard et une belle découverte !
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    75 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Un film de "super héros" terriblement violent et réaliste, avec de "vrais gens". On est à des années lumières de l'univers Marvel. Très bon.
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Film etonnant qui aurait pu etre tres bon avec encore plus d'humour et de folie. Ce melange de genre avec un peu de violence , un peu d'humour et surtout cette histoire d'amour au milieu gache l'ensemble.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Enzo est un petit voyou. Quand il ne mange pas des Danette devant des films porno dans son appartement crasseux de la banlieue de Rome, il participe à des combines à la petite semaine. Il est secrètement amoureux de sa voisine, une jeune femme qui, pour échapper aux violences domestiques infligées par son père, s'est réfugiée dans le monde des "anime" japonais. Après être tombé dans le Tibre et avoir été contaminé par des substances toxiques, Enzo se découvre des pouvoirs surhumains. Quel usage en fera-t-il ?

    "On l'appelle Jeeg Robot" s'inscrit au point de rencontre de deux genres.

    D'un côté, le film de super-héros. Depuis "Deadpool", ses codes sont subvertis avec un humour jubilatoire. Gabriele Mainetti ne prend pas le parti de la vanne trash mais celui du comique de situation. On attend par avance la scène où le loser absolu qu'est Enzo va découvrir l'étendue de ses super-pouvoirs ; on ne la savoure pas moins pour autant. Et, même si Luca Marinelli en fait des tonnes, il compose un super-méchant d'anthologie.

    D'un autre, le polar italien version "Romanzo Criminale" (où jouait déjà Claudio Santamaria) ou "Suburra". Des films violents, poisseux, dramatiques qui utilisent et détournent les codes du polar américain.

    "On l'appelle Jeeg Robot" a connu un immense succès en Italie où il a raflé une moisson de récompenses aux derniers "Davids". Crier au chef d’œuvre serait allé trop vite en besogne. Ce film n'en a pas l'envergure ; il a d'ailleurs l'humilité de ne pas en avoir l'ambition. Mais, seul ou en famille, il constitue un réjouissant divertissement.
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2017
    Un film de super-héros italien, c'est pas courant, et ça fait du bien !

    Retrouvez mon analyse en 4 questions :
    Tiger Boy : pourquoi attendre tout un court-métrage pour que le héros retire son masque ?
    Pourquoi est-ce tout l’inverse dans « On l’appelle Jeeg Robot » ?
    Un masque cousu main… tout un symbole ?
    Peut-on faire un film de super-héros sans licence Marvel, DC Comics ou Vertigo ?
    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2017
    "On l'appelle Jeeg Robot", peut-être, mais surtout comment appeler, ou classer ce film italien si incroyable dans son imagination, son originalité et son audace ?
    On ne s'attend absolument pas à une telle débauche d'idées qui mélangent les genres et les influences comme jamais !
    C'est comme si le réalisateur avait voulu tout inclure dans sa recette : de l'humour, de la cruauté et du réalisme à l'état pur (ici on ne fait pas semblant !), de la tendresse et de l'amour, et même une petite dose de philosophie !
    On pourrait être perplexe de ces ingrédients pour élaborer une histoire de super-héros, bien particulière il est vrai, mais ça marche !
    Gabriele Mainetti plante déjà le décor dans une Rome inquiétante, où des terribles gangs mafieux n'y vont pas de main morte, où la violence n'est pas dissimulée d'autant plus que celui qu'on surnomme Le Gitan est une espèce d'individu qu'on préfèrerait ne pas croiser au coin de la rue...
    Et pourtant, au milieu de tout cela, notre super-héros plutôt mal dégrossi dans son comportement et ses habitudes, perdu et mal parti dans la vie, sera malgré ses nouveaux pouvoirs, loin d'être le reflet de ceux auxquels on pense.
    C'est bien cet aspect, en le voyant évoluer dans un contexte dangereux et anxiogène, en défenseur de sa petite protégée encombrante mais très touchante (Ilenia Pastorelli), qui nous ravie au plus haut point, toute plongée dans son monde de manga délirant qu'elle est !
    Cette note va d'ailleurs influencer l'esprit du film avec beaucoup de malice !
    On passe ainsi de l'horreur brute et sanguinaire à la douceur naïve en un instant, de la folie pure et incontrôlable à une étreinte douce et réconfortante...
    Indescriptible et du jamais vu !
    Ici, au contraire des productions américaines, et même de l'excellente parodie "Deadpoll", on s'éloigne de très loin des codes en vigueur, et ce sont des situations complètement surréalistes qui font la différence; elles s'enchaînent à la folie, avec des personnages déjantés et très différents, et ce sans que l'on s'y attendent le moins du monde.
    Dans le genre Claudio Santamaria (Jeeg Robot) paraîtrait même bien sage à côté de l'extravagant et déglingué Luca Marinelli (Le Gitan)...
    Tout n'est que surprise jusqu'à la fin (et quelle fin explosive !), tout est nouveau et hors norme...
    Et que ça fait du bien, franchement !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2017
    drôle, bien fait et bien amené, tout est réuni pour un agréable moment dans un film qui ne paye pas de mine et qui pourtant fait parti des nouveau grand film à voir du cinéma Italien
    Franck T
    Franck T

    10 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2017
    Suicid squad : nul
    Gardiens de la galaxy 2 : trop chiant

    FONCEZ VOIR CE FILM !!

    Meme le joker de suicid squad fait pitié a coter du mechant du film.
    Jadore cet anti heros
    Vivement le 2

    🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mai 2017
    Déjanté. N'y allez pas en comparant avec les MARVELs, y'a pas grand chose en commun. le grain du film, les cascades... on comprend vite qu'on est pas venu pour un Hulk de plus.
    Le héros est un anti-héros: il mate des film pornos, il traficote de ci de là, il est crade sur lui, et son appart est un taudis. Il se fout de tout et de tous. En fait il pense qu'il y a un destin et que le sien est de mourir, comme le reste de ses amis d'enfance. Ce qui va lui donné un super pouvoir tient aussi du même registre : l'eau crade et polluée du Tibre spoiler: les tonneaux de produit dangereux
    . Du coup c'est normal qu'il utilise son pouvoir pour des trucs sordides et cons. Bref c'est mal parti.
    Sauf qu'arrive l’héroïne qui va tout changer. Elle a un air de Béatrice Dalle dans "37.2 le matin", c'en est incroyable. aussi ingénue, aussi animale, et surtout aussi folle. Et son innocence va transformer cet anti-héros en héros de manga, en passant cependant par des ratés, tout n'est pas à l'eau de rose ( spoiler: cf. la scène de sexe, à la limite du viol
    ). le Vilain est superbe, j'ai vraiment beaucoup aimé. Et cela n'appelle pas de suite.
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