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    On l’appelle Jeeg Robot
    Note moyenne
    3,3
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    132 critiques spectateurs

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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2019
    Il est des hybrides étranges en cinéma, et il semblerait qu’un drame de science-fiction aux couleurs des banlieues romaines en fasse partie. En guise d’intro, le personnage brasse le Tibre pour devenir de la crasse le Tigre, se transformant en surhomme après quelques symptômes d’empoisonnement radioactif annonçant le divertissement filmoactif.

    Trop de crasse, sans doute ; chercher des moyens de mettre en scène la violence à tout prix, puis inventer des façons de tuer pour le spectacle d’un corps bringueballé, c’est trop ; au mieux, c’est un spectacle d’effets visuels, mais macabre, trop macabre. La truanderie à l’italienne prend des airs de Tarantino dans cette Dark City de Rome d’où, jadis, émana la gloire de toute l’Europe. Gloire que les personnages cherchent de nouveau, mais par YouTube ; un élément qui de veut moderne dans le scénario (et qui n’est pas traité de manière trop ridicule) mais qui arbore au final des airs faussement conciliants.

    On préférera que soit tissé le réseau d’allusions à l’époque actuelle (par les portables, voire le nom du pape François à la télé) pour servir de toile de fond au cynisme de Claudio Santamaria. Si ses airs de brute sont charmants, c’est Luca Marinelli qui m’aura marqué par son interprétation délicieuse d’un Joker mafieux, à l’œil fou et aux manières précieuses.

    Inconstablement maître du mouvement, Mainetti prend son temps pour donner de la valeur à son film, le laissant mariner (trop) longtemps dans un style blomkampien dépressif et épuré qui rend le visionnage gourd et terne. Mais il est capable de poésie, et saura le montrer dans la modestie du déjà-vu (un ballon prend son envol) aussi bien que dans de plus impressionnantes démonstrations d’empathie.

    Peu de choses peuvent me faire changer d’avis sur un film aussi abruptement que la preuve que deux opposés sont employés et maîtrisés à un niveau fondamental, comme la violence et la poésie de Jeeg. Le style est trop « rouge et noir » pour attirer mon approbation, mais cette coalition fabuleuse vaut beaucoup.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Un film de super-héros italien, voilà qui change des films Marvel ou DC Comics. Formellement, le propos est plus modeste : pas d'effets spéciaux spectaculaires, de grandes bagarres ou d'explosions en tous genres (sans doute à cause du budget bien plus réduit, mais pas que).
    Le point de départ peut faire un peu penser à Toxic Avenger, mais la ressemblance entre les deux films ne va pas plus loin.
    Le grand mérite du film, si ce n'est pas une parodie ni même vraiment une comédie, est de ne pas se prendre trop au sérieux. La description des relations entre le héros et cette jeune femme fragile qu'il rencontre (c'est elle qui, au départ, le surnomme Jeeg Robot, héros d'une série japonaise dont elle est fan) apporte un peu d'émotion.
    Si le film n'a pas vraiment d'aspect chronique sociale, le cadre dans lequel vivent les personnages (une banlieue romaine qui a connu des jours meilleurs) est bien décrit.
    Toute l'interprétation est excellente. Mention spéciale à Luca Marinelli, en gangster minable (et déjanté) qui se prend pour un artiste, parce qu'il a participé un jour à un télé-crochet...
    gandalf001
    gandalf001

    17 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    On l'appelle Jeeg Robot mélange le style mafia avec le style super Héros. S'ajoute à cela deux personnages complètement allumés. On obtient un film qui n'est pas intéressant mais à la limite de l'acceptable. Le rythme et l'action sont bien dosés et font passer la pilule.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2018
    Le succès jamais démenti depuis plus de dix ans des Marvelleries à grand spectacle a eu le mérite de réveiller les expériences et les sensibilités locales et, quelques années après un sympathique ‘Garçon invisible’, l’Italie, terre plutôt accueillante pour le genre, livre un nouvel opus superhéroïque à dimension humaine, qui ressemble surtout à un de ces polars violents et crapoteux façon ‘Suburra’, et qui dénonce au passage l’état de délabrement des infrastructures publiques et des quartiers populaires de la péninsule et la prolifération d’une sous-culture de la célébrité instantanée : la petite frappe qui va hériter par accident de pouvoirs surhumains va tout d’abord s’en servir égoïstement, pour son propre intérêt, avant de se découvrir une propension à oeuvrer pour le bien, au contact d’une jeune femme retardée, convaincue qu’il est le héros de l’Anime japonais dont elle est fan. Soucieux de sa street-credibilty, ‘On l’appelle Jeeg robot’ ne recourt jamais à la moindre imagerie numérique et s’attache plutôt à assumer dans une certaine mesure l’héritage néoréaliste italien, afin de dépeindre au mieux ces zones gangrenées par le crime organisé et abandonnée par les autorités. Il n’empêche que Gabriele Mainetti sait faire preuve, dans le même temps, d’un respect appuyé envers la logique des Comics américains, dont il se colle docilement à la structure narrative de base avec cet anti-héros qui va progressivement virer de bord, et un méchant grimaçant et excessif, qui n’est pas sans évoquer le Joker : il en ressort qu’un film qui pouvait potentiellement faire preuve d’énormément d’humour noir et de mauvais esprit - on en a quelques exemples durant la première demi-heure - privilégie sur la durée une approche totalement Premier degré. Néanmoins, ‘On l’appelle Jeeg robot’ demeure assez singulier, ne serait-ce que par cet environnement culturel auquel on n’est pas vraiment habitué, et le conformisme des films de superhéros est aujourd’hui tel que toute variation sur ce thème, qui échapperait miraculeusement au hollywood-washing, reste bonne à prendre. Il y a quelques décennies, l’Italie était le moteur principal du cinéma populaire européen : des films comme ‘Jeeg robot’ apportent la preuve que si les moyens font défaut, la volonté et les idées sont toujours bien présents.
    ned123
    ned123

    156 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2018
    J'ai vu un film... de super-héros italien... Alors bien sûr, vu comme ça, ça fait bizarre, mais c'est film qui tient très bien la route, avec une approche qui oscille entre l'humour noir et le drame absolu... Les personnages sont des caricatures excessifs... On est tellement de ce que l'on a connu que l'on se dit que ce serait courageux de représenter les anti-héros, comme ceci plutôt que comme Deadpool ou Venom... Les personnages sont originaux, et l'univers est particulièrement réaliste.
    on est séduit par le casting et les personnages. L'histoire est vraiment originale. Et bien que l'on sente qu'il n'y ait pas de très gros moyens, il y a eu énormément d'intentions, et les personnages évoluent au fil de l'eau jusqu'à un bouquet final somptueux... J'ai beaucoup aimé...
    Incertitudes
    Incertitudes

    203 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    Un film de super-héros italien ? Mais oui, ça existe. Évidemment, il ne s'agit pas d'une version alternative d'Iron Man. Seulement, quand il n'y pas les mêmes moyens, il faut mettre en place le fameux principe cher à James Cameron dans son Terminator de 1984 : mettre le paquet sur les personnages pour compenser. Enzo est à la base un voleur de petite envergure vivant dans un HLM entre deux vols à l'étalage pour subsister. Quand il obtient ses pouvoirs, il ne va pas s'en servir pour faire le bien tout de suite. Pendant longtemps, il restera un minable, un pauvre type solitaire, dans son univers, se nourrissant exclusivement de crème dessert à la vanille et de films pornos. Celle qui lui ouvrira les yeux sera sa voisine de palier avec qui il entretiendra une liaison louche. Je dis ça parce que, suite à un traumatisme d'enfance, elle a gardé la mentalité d'une enfant de six ans dans son corps d'adulte. Une enfant déconnectée de la réalité. Partie se réfugier dans l'univers rassurant et niais des dessins-animés japonais. Ça, ce sont pour les gentils. Pour les méchants, on quitte le film de super-héros et toute sa mythologie pour entrer vers le film de mafieux. Un gitan efféminé et toute sa clique de gros bras stupides versus des Napolitains. Ce gitan a finalement une personnalité relativement creuse. Ancien participant d'une émission de télé-réalité, son unique but est de faire le plus de vues grâce à des vidéos sur Youtube. Et ainsi, d'acquérir le respect qu'il mériterait selon lui. Son goût pour l'anarchie et sa transformation finale rappellerait éventuellement le Joker. La violence, l'humour trash aurait un petit goût de Deadpool. On l'appelle Jeeg Robot serait donc un hommage rendu par les Transalpins aux héros des comics américains. Pourquoi on pourrait pas essayer de faire pareil en France ?
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    289 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Après le plutôt réussi "Garçon invisible", l'Italie se démarque encore dans le genre film de super-héros avec ce "Jeeg Robot". Très éloigné de l'esprit Marvel, c'est le moins que l'on puisse dire, ce film d'anti super-héros en impose par sa réalisation très sobre et réussie, et par une interprétation au niveau. Un peu de violence ici, jamais gratuite en tout cas. La relation qui se noue entre les deux personnages principaux fait tout le sel de ce film qui a une âme, une vraie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 août 2018
    Un super héros sombre, décalé et charismatique, le cinéma italien m a bluffé par ce film cependant quelques longueurs et un début extrêmement long et indécis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Attention: petite pépite!!
    Oubliez les DC Comics et autres Marvel, c'est un film de super héros italien..
    Mais ne jamais se fier aux apparences! Il m'a fait penser un peu à la claque que j'ai prise avec Kick Ass, à d'autres niveaux. On a droit à un film qui se passe dans une Rome désoeuvrée et qui va nous plonger dans ses bas fonds, loin des clichés de carte postale. Alors oui, il utilise les passages obligés d'un film de super héros (rédemption, recherche personnelle, découverte de soi, love story, vilain...bien vilain etc) mais il apporte une fraîcheur certaine. Cela est du à un mélange des genres totalement maitrisé, c'est réaliste, violent, percutant, drôle, attendrissant... Pas de gros budgets ici, les trucages sont minimalistes mais font le job, le héros peu charismatique mais le personnage n' est pas des plus dégourdi, le vilain à la folie de tout les supers vilains bien vénéneux (qui a dit Joker??) et encore de très belles trouvailles bien amenées (manga power)... Dans le déluge de films de super héros où la démesure fait loi, revenir aux fondamentaux fait du bien. Simple mais loin d'être simpliste, une très belle surprise! Back to basics!
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    36 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Un peu cul cul la praline à l'image d'Alessia. Aucun attachement que ce soit pour le héros ou la fille qui ont le charisme d'une huître (ainsi que le méchant). Ça ne décolle jamais à cause d'une mise en scène cheap qui nous offre peu de scènes d'action et de combats. Un manque cruel de spectaculaire, de folie, des longueurs interminables. Même pas de compassion et de tristesse spoiler: face à la mort d'Alessia
    , rien. Triste film !
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Une curiosité, un film de super héros italien qui reprend les codes des films Marvel mais adaptés pour parler de la société italienne. Car le personnage central du film n’est pas un héros à la base. Petit délinquant affreux sale et méchant, car vivant dans un quartier très pauvre et n’ayant que ça pour survivre, il va d’abord se servir de ses nouveaux pouvoirs pour voler avant de prendre conscience de certaines choses et de défendre les personnes de son groupe social qui sont les premières victimes comme lui de la mafia, de la crise économique, des attentats... Cela ne révolutionne pas le genre loin de là, surtout que le film est loin d’avoir les moyens américains mais cela apporte une touche d’originalité intéressante.
    Philippe G.
    Philippe G.

    120 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Incompréhensibles les avis laudatifs qu'on lit ici ! Film lent, ennuyeux, pauvrasse. Interprétation moyenne. Ne mérite pas une étoile.
    moket
    moket

    523 abonnés 4 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Un superhéros qui n'est pas sans faire penser à Deadpool, l'humour décapant en moins, le côté comédie dramatique et film social en plus. Le film traite avec originalité la naissance du superhéros et offre un spectacle plutôt plaisant bien que l'univers soit assez morose.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2018
    malgré quelques lacunes, on ne pourra certainement pas reprocher au film de miser sur l'originalité et sortir des sentiers battus. Entre drame social, film de gangsters et de super-héros avec un zeste d'humour noir, "On l'appelle Jeeg Robot" mélange habilement les genres pour s'imposer comme une belle fraîcheur italienne.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    136 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Un bon film de super-héros, héros sur le tard et super vulnérable, bonne prestation de l'ensemble du casting.
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