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    On l’appelle Jeeg Robot
    Note moyenne
    3,3
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    133 critiques spectateurs

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    Spider cineman
    Spider cineman

    159 abonnés 2 056 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2024
    Ovni italien, un mixte entre polar et science-fiction de super héros. La réalisation convaincante, le rythme et un peu d humour en font un film distrayant et original
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mai 2017
    Les eaux du Tibre ont des pouvoirs surnaturels. En échappant à quelques voyous de son espèce, Enzo a sauté dans le fleuve contaminé par des fûts radioactifs. Il en est ressorti doté d’une force herculéenne. Quand il se fait balancer d’un 9e étage, il se relève sans une égratignure. Et lorsqu’il a besoin de sous, il arrache un distributeur de billets avec ses petits bras. Ou alors il défonce carrément un fourgon de convoyeurs de fonds...
    Au début, il met sa surpuissance au service du mal. Pris dans la rivalité de la mafia romaine du sanglant psychopathe Fabio avec la Camorra napolitaine. Mais sous l’influence d’Aléssia, une « fée » sévèrement déjantée aux faux airs de Nikita, il va muter. Et se laisser convaincre qu’il est l’incarnation de Jeeg Robot, héros positif de manga japonais, venu sur terre pour sauver le monde. Enzo met alors sa force surnaturelle au service du bien et de l’amour !
    Le premier long métrage de Gabriele Mainetti a déjà été récompensé en Italie. Au-départ, son Jeeg Robot emprunte autant au polar qu’à la fiction. Mais Enzo n’est pas un héros en collant qui vole. Mais un type « presque » ordinaire qui porte nos propres fragilités. Et il est bien de notre temps, au cœur de Rome menacée par les attentats. Ce mélange des genres contribue au côté un peu foutraque du film. Mais c’est bourré d’humour et remarquablement filmé, avec des flots de raisiné dignes de Tarentino
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    158 abonnés 985 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Premier film de Gabriele Mainetti et première franche réussite avec ce film qui adapte le genre de super héros avec la vision italienne et du cinéma de genre. Car On l'appelle Jeeg Robot souffre certes d'un manque de budget pour offrir des scènes d'actions plus impressionnantes et épiques mais coté scénario c'est très bon. Une personne banale, petit délinquant, va se retrouver avec des super pouvoirs. Mais en le faisant de façon nettement meilleure que les films Marvel, Mainetti montre que les pouvoirs ne suffisent pas à faire un super-héros, et que le personnage principal va réellement évoluer pour en devenir un (et il n'est pas "né pour ça"). L'antagoniste est interessant bien que pas particulièrement menaçant. En tout cas, c'est bien interprété, c'est bien filmé, l'ambiance est soignée avec une bonne BO et le ton assez décalé fonctionne bien mieux que les productions du MCU. Bref, un film de superhéros pas des plus impressionnants mais idéal pour ceux qui n'aiment plus (la majorité) des propositions actuelles sur ce genre !
    Cheapsheep21
    Cheapsheep21

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Pourquoi... Pourquoi ce film a-t-il suscité un tel engouement critique ? C'est la question qui m'a hanté tout au long de cette interminable séance.

    Importer le genre super-héroique sur le vieux continent - qui plus est dans le milieu des mafia italiennes - c'était un parti pris qui aurait pu avoir du charme... si le film avait su dépasser les innombrables clichés déjà présentés 1000 fois dans le cinéma US.

    Ce n'est pas le cas : origine story vaseuse (littéralement), personnages "torturés" qui virent à la caricature ridicule, 2nd degré absent (contrairement à ce que j'avais pu lire), scénario prévisible et nanardesque... ce film n'a su trouver grâce à mes yeux sur aucun plan.

    J'aurais aimé lire ce commentaire avant d'aller voir le film *sigh*
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Moi qui suis hermétique aux films de "super héros", j'ai été scotché par cette approche italo-japonaise du genre (Bon dosage avec des références populaires à ces 2 pays). Excellent scénario (de l'humour, de l'imprévu, des scènes sanglantes... ), mise en scène et interprétation au diapason, on ne s'ennuie pas une minute devant ce film loin des effets pyrotechniques tape à l'oeil des films Marvel ou DC Comics (quelques petits clins d'oeil quand même). Chaudement recommandé!
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2017
    L’intention de déplacer le sempiternel film de super-héros hors des Etats-Unis est plus que louable. On ne voit pas pourquoi les américains auraient le monopole du genre. Mais à la vue du résultat de cette tentative italienne, on est en droit de douter de l’exportation artistique réussie de ce genre si prisé en tant que divertissement par les spectateurs actuels. A la décharge de ce projet qu’on peut affirmer raté, le manque de budget flagrant qui a obligé le metteur en scène à des subterfuges plus ou moins logiques et probants. Cependant, les voies qu’il a choisi sont tellement iconoclastes voire étranges qu’on se demande où il a voulu en venir. Le résultat est un étrange mélange, très bancal, de film de série Z pour public averti et de grosse production pour tous publics.

    Ce constat bicéphale a pour conséquence deux heures de purge cinématographique où quelques bonnes idées et séquences réussies côtoient au mieux du vide, au pire du grand n’importe quoi. Et quand on voit que le film a reçu moultes récompenses lors de la cérémonie italienne de nos équivalents des Césars, c’est à se demander si les votants n’ont pas voulu primer plutôt la tentative courageuse du cinéaste que le piètre long-métrage que voilà. Pourtant ça commençait bien avec ses plans larges sur les rues de Rome et cette course-poursuite qui amène à la transformation du personnage principal qui prouvent que l’homme soigne ses images. On suit la trame classique de ce type de film et l’amorce est plutôt intrigante. Et le choix de montrer cet homme comme un anti-héros (il matte des pornos et commence l’apprentissage de ses pouvoirs en braquant un distributeur de banque !) est un choix osé et déviant qu’on ne pourra qu’acclamer.

    Mais plus le film avance et plus on se rend compte que pas grand-chose ne va dans « On l’appelle Jeeg Robot ». L’histoire n’est guère palpitante mêlant la mafia et une histoire d’amour ratée et interminable à des références au manga japonais dont s’inspire le film. Références qui s’avèrent en total décalage avec l’ambiance générale du projet. Le super-héros n’est ni aimable ni consistant, le méchant est un cliché sur patte qu’on a envie de baffer et le personnage féminin principal pourrait concourir dans la catégorie du personnage féminin le plus énervant de l’année. L’intrigue se traine et seules deux scènes d’action bien troussées (un règlement de comptes sur un parking et les premiers méfaits du méchant avec ses pouvoirs) réveillent un peu notre intérêt. Les bizarreries s’enchaînent et lorsque le final arrive, guère original ni maîtrisé, on a déjà hâte d’avoir quitté la salle. On se demande comment un tel film a pu se frayer un chemin dans les salles françaises quand tant d’autres se retrouvent directement en VOD !
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2017
    Quand on a pas d'idées qu'est ce que l'on fait? On recycle,c'est ce que fait le réalisateur de Jegg robot tout en voulant faire croire que le film a une approche différente du genre superhéros. Pour cela il fait se mélanger les genres,enfin non en fait il ne mélange rien,car j'allais presque dire qu'il mélange la romance et le film de gangsters,mais non tout ça est déjà dans les films Marvel et DC. Et pour ce qui est du parcours du personnage il est fort classique,il ressemble en tout point de vue à ceux des héros marvel. Puisque l'on retrouve ici un loser qui lors d'une course poursuite va tomber sur un bidon radioactif ce qui va lui donner des supers pouvoirs. Ce petit bonhomme dont tout le monde se fout va changer sa vie,il va y avoir de la romance et de la justice. Bon il n'y a rien de bien neuf derrière tout ça,alors oui ça se passe en Italie avec la mafia,mais sinon quelle est la différence avec les autres films qui ont un sujet identique? Aucune. Le super héro ne balance même pas des pizzas à la tronche de ses adversaires,non il se bastonne en donnant de vulgaire coups de poings avec sa super force,mais quelle banalité tout de même.Balancé des pizzas aurait eu plus de gueule tout de même.

    Ce fameux Jegg Robot regarde du porno à longueur de journée,mais ça n'est pas suffisant pour en faire un personnage décalé,d’ailleurs c'est plutôt dans les poncifs du genre. Si tu veux faire un personnage décalé,il faut le faire seul,crados,qui picole,qui consomme du porno etc... bon l'angle d'attaque est carrément usé et le réalisateur ne fait absolument rien pour renouveler tout ça,non il le fait de façon convenu,bien trop convenu même. Il ne joue avec aucun code du genre mais il ne fait qu'appliquer la formule liée au genre,dommage.Et deux heures c'est long,surtout le démarrage. Car si on voit bien que le personnage se retrouver modifié il met un sacré moment avant de s'en rendre compte et puis même deux heures c'est bien trop pour ce que le film raconte.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    Film particulier d'un héro qui n'a pas que de bonnes intentions (capable d'assouvir ses pulsions au détriment de l'autre). Un bilan mitigé.
    PLV : un voyage ailleurs
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 604 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Film etonnant qui aurait pu etre tres bon avec encore plus d'humour et de folie. Ce melange de genre avec un peu de violence , un peu d'humour et surtout cette histoire d'amour au milieu gache l'ensemble.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2017
    "On l'appelle Jeeg robot" est un film de super héro qui ne révolutionne pas le genre mais qui suffit amplement à nous divertir.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2019
    Il est des hybrides étranges en cinéma, et il semblerait qu’un drame de science-fiction aux couleurs des banlieues romaines en fasse partie. En guise d’intro, le personnage brasse le Tibre pour devenir de la crasse le Tigre, se transformant en surhomme après quelques symptômes d’empoisonnement radioactif annonçant le divertissement filmoactif.

    Trop de crasse, sans doute ; chercher des moyens de mettre en scène la violence à tout prix, puis inventer des façons de tuer pour le spectacle d’un corps bringueballé, c’est trop ; au mieux, c’est un spectacle d’effets visuels, mais macabre, trop macabre. La truanderie à l’italienne prend des airs de Tarantino dans cette Dark City de Rome d’où, jadis, émana la gloire de toute l’Europe. Gloire que les personnages cherchent de nouveau, mais par YouTube ; un élément qui de veut moderne dans le scénario (et qui n’est pas traité de manière trop ridicule) mais qui arbore au final des airs faussement conciliants.

    On préférera que soit tissé le réseau d’allusions à l’époque actuelle (par les portables, voire le nom du pape François à la télé) pour servir de toile de fond au cynisme de Claudio Santamaria. Si ses airs de brute sont charmants, c’est Luca Marinelli qui m’aura marqué par son interprétation délicieuse d’un Joker mafieux, à l’œil fou et aux manières précieuses.

    Inconstablement maître du mouvement, Mainetti prend son temps pour donner de la valeur à son film, le laissant mariner (trop) longtemps dans un style blomkampien dépressif et épuré qui rend le visionnage gourd et terne. Mais il est capable de poésie, et saura le montrer dans la modestie du déjà-vu (un ballon prend son envol) aussi bien que dans de plus impressionnantes démonstrations d’empathie.

    Peu de choses peuvent me faire changer d’avis sur un film aussi abruptement que la preuve que deux opposés sont employés et maîtrisés à un niveau fondamental, comme la violence et la poésie de Jeeg. Le style est trop « rouge et noir » pour attirer mon approbation, mais cette coalition fabuleuse vaut beaucoup.

    septiemeartetdemi.com
    Dkc
    Dkc

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Comme dans un bon vieux sergio leone les italiens revisitent un style ; donc après le western le film de super héros ; mais là aussi c'est plus crade, plus anti que super, et c'est très violent et plein de désespoir... mais dommage que le film se perde en longueurs et redites ; au total : bof quand même
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    41 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Un peu cul cul la praline à l'image d'Alessia. Aucun attachement que ce soit pour le héros ou la fille qui ont le charisme d'une huître (ainsi que le méchant). Ça ne décolle jamais à cause d'une mise en scène cheap qui nous offre peu de scènes d'action et de combats. Un manque cruel de spectaculaire, de folie, des longueurs interminables. Même pas de compassion et de tristesse spoiler: face à la mort d'Alessia
    , rien. Triste film !
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2017
    Pas trop attiré au départ mais je n’en ai entendu que du bien. Finalement, j’ai bien fait car j’ai adoré. C’est noir, glauque, très violent, mais aussi très drôle et plein d’émotion. Un cocktail détonant mené de main de maitre par un jeune réalisateur italien, Gabriele Mainetti (à suivre avec attention), qui détourne ici les codes du film de super-héros et donne un coup de fraicheur au genre. Une mise en scène nerveuse et précise, un scénario, certes sans surprise, mais intelligent et carré, sans oublier une interprétation sans faille. Peu de défaut, en résumé, pour ce film qui a raflé sept David Di Donatello, les César italiens, dont trois pour ses acteurs principaux. Techniquement, c’est superbe et avec un minimum d’effets spéciaux. Sur fond de crise sociale, de camora et de drame personnel, On l’appelle Jeeg Robot séduit d’emblée et devient jubilatoire. Voilà donc un premier long métrage qui ne se prend pas au sérieux, mais ne nous prend pas pour des imbéciles non plus. Aussi revigorant que sombre et touchant, une belle surprise qui nous fait passer un excellent moment. Batman, Superman et autres héros en collants ont trouvé leur maitre et il s’appelle Jeeg Robot !
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Face aux déceptions perpétuelles du genre super-héros dans le cinéma américain, il semblerait qu'une nouvelle alternative ait émergé au moment où Disney commençait à se répéter, et Warner à sombrer : On l'appelle Jeeg Robot, film italien multipliant les références et mélangeant les genres avec un savoir faire plaisant, sans pour autant tomber dans une réflexion poussive et prétentieuse sur le genre dont il s'inspire, apporte un regain d'air frais à un cinéma devenu paresse et répétition commerciale.

    Quand on voit le désastre des productions sorties en 2019, il paraît judicieux de revoir (ou de découvrir) cette petite série b italienne trouvant sa valeur dans son honnêteté, sa simplicité ainsi que l'originalité avec laquelle elle gère le pouvoir de son personnage phare. Si l'on comprend difficilement, au départ, d'où lui viennent ses fameux pouvoirs, on omettra l'introduction confuse pour mieux la comprendre ensuite, quand les personnages reviendront dessus et que l'intrigue sera pleinement lancée.

    Sans trop nous prendre par la main, Lo chiamavano Jeeg Robot (vous l'aurez compris, de son titre original) avance son intrigue avec une certaine humanité, amenant au spectateur une vision plus intimiste de la figure du super-héros. Pour ce faire, il accumule les références à d'autres films internationalement réputés comme des oeuvres de référence, quand il ne cite pas les personnages phares des grandes firmes du genre, en switchant notamment entre des citations des personnages phares de Marvel et DC.

    S'il tente de développer un côté méta réflexif à la [Incassable][1] (jusqu'à reprendre la scène du stade), c'est [Léon][2] qu'il citera le plus dans la relation qu'entretient le terriblement médiocre personnage de Claudio Santamara avec la gamine au visage de vice interprétée par une Ilenia Pastorelli visiblement beaucoup trop âgée pour interpréter une fille d'à peine 15 ans (pour rappel, elle est née en 1985).

    S'il s'enferme dans une série de références cinématographiques pour gagner ensuite son indépendance et développer une intrigue surprenante, il retombera, une fois survenue la menace finale, dans la reprise des succès anglophones. Quand Luca Marinelli s'imposera comme l'antagoniste principal de l'oeuvre, le réalisateur, Gabriele Mainetti, se calquera pour son premier long-métrage sur le ton décalé des compères Guy Ritchie et Matthew Vaughn, prenant autant de l'idiotie des personnages de Snatch que de l'ultraviolence esthétique et grotesque de l'excellent Kick Ass.

    S'il ne manquera pas de pomper pour s'assurer de n'avoir aucune personnalité, On l'appelle Jeeg Robot s'enfermera lui-même dans la farce héroïque par l'évolution d'aspect de son antagoniste : à la base mélange parfait entre Jake Gyllenhaal et The Crow, il évoluera à mesure que le film partira dans son délire de super-pouvoirs surpuissants en vision anachronique d'un Alice Cooper periode disco.

    Certes parodique, il n'en demeurera pas moins sans aucune crédibilité, rendant illégitime et peu trépidant ses super-plans de destruction de masse. Si l'on louera l'idée (certes commune) d'incruster les réseaux sociaux dans la diffusion d'une tuerie monumentale (remercions encore Kick Ass), principal moment de gloire d'un méchant qui ne s'était pas encore caricaturé à trop se vouloir devenir sous Joker, les répétitions de clichés et de motivations destructrices des antagonistes de comics que l'on retrouvera à foison dans la scène de rencontre au stade (couplées à la recherche permanente des meilleures punchlines pour être toujours plus crédible et intimidant) témoigneront d'une inversion de ce que proposait initialement On l'appelle Jeeg Robot.

    Lui qui débutait avec humour noir et son ton décalé de ramassis de personnages salauds et profiteurs vire, par un drame certes bienvenu mais toujours très convenu, dans ce que les américains font de plus classique, là où les italiens pouvaient, comme avec le western en leur temps, apporter une vision moins idéalisée, propre, gentillette de la figure super-héroïque.

    Comme s'il avait perdu son courage en route (la scène de presque viol dans la cabine d'essayage reste un sacré pied de nez au super-héros purement héroïque), le film trouve l'excuse de la rédemption du pécheur pour nous livrer une seconde partie d'intrigue beaucoup trop classique et sans grande folie, qui rappelle trop pour ce qu'elle invente trop peu. La première heure, jusqu'à la seconde transformation, était pourtant passionnante.

    A l'image de sa mise en , On l'appelle Jeeg Robot est un film en demi-teinte, ni trop fade ni trop expérimental, ni trop noir ni trop blanc, entre le terne et le gris profond. Violent mais comique, amoral sur son départ devenu moralisateur par une rédemption de tous les étages, il quitte peu à peu le cinéma indépendant pour épouser la structure répétitive et sans grande imagination des films de super-héros grand public actuels.

    Décidément, le genre serait-il voué à se répéter jusqu'à n'intéresser plus personne?
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