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gandalf001
17 abonnés
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3,0
Publiée le 3 décembre 2018
On l'appelle Jeeg Robot mélange le style mafia avec le style super Héros. S'ajoute à cela deux personnages complètement allumés. On obtient un film qui n'est pas intéressant mais à la limite de l'acceptable. Le rythme et l'action sont bien dosés et font passer la pilule.
J’avais découvert “Freaks Out” au cinéma et j’étais vraiment très curieux de découvrir le précédent film du réalisateur, en l’occurrence, parce que son style m’intéresse. Et je suis un peu déçu car j’ai trouvé ce film assez moyen et pas à la hauteur de mes espérances après avoir vu son second film.
En ce qui concerne la réalisation, je l’ai trouvé assez simple dans sa globalité. Selon moi, les petites spécificités du réalisateur sont assez similaires à la mise en scène très dynamique de “Snatch” de Guy Ritchie. Il y a également des couleurs assez saturées mais ce n’est pas si dérangeant par rapport à d’autres films. Sinon, j’apprécie la photographie du film qui est assez identique à ce qu’on pourrait s’imaginer d’un conte moderne.
Par contre le scénario est un peu plus original mais il y a deux intrigues distinctes (l’histoire d’amour du protagoniste et les péripéties de l’antagoniste) ; et malheureusement, l’histoire d’amour est assez chiante à suivre malgré son importance. Sinon, les protagonistes sont concrètement attachants et une fois que les deux intrigues se relient, le récit devient beaucoup plus prenant.
Malencontreusement, je ne pense pas conseiller ce film car le récit ne m’a pas attrapé malgré de belles images et un dernier tiers intéressant.
C'est un excellent film. Au début, je pensais avoir affaire à un film de super héro de plus. Bon distrayant. Et en variante : italien. Et quelle surprise. L'aspect super héro est totalement secondaire. D'ailleurs il est juste un peu plus fort c'est tout. Mais la rencontre du héro avec Alessia est tellement hors du commun et romantique en fait. Et finalement les deux sont d'une gentillesse et d'une simplicité ! Tout est fondé sur cette rencontre entre deux êtres complétement paumés qui apprennent à se connaître. Et l'autre méchant apporte le coté déjanté qui allège le film, fait qu'on ne s'ennuie pas une minute. Un film qui sort vraiment de l'ordinaire. Bravo les italiens. A quand la même chose en France. Pas d'effet spéciaux à l'odinateur, tout est filmé simplement mais avec talent. En fait il ne faut pas faire attention au titre qui parait un peu simplet. C'est à la fin qu'on comprend ce titre. Par contre l'affiche est vraiment laide et a dû dissuader pas mal de spectateurs. C'est en tout cas ce qui m'avait fait hésiter. Film à voir absolument. Et on s'en souvient encore en sortant.
Très bon film, réalisé, interprété comme un manga, convaicant et très bien réussi. Avec notament un super casting (de très bon acteurs jouent dans ce film) , sinon les personnages de l'histoire sont à la fois originales et attachants. film assez long ce qui est un .
4 521 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 20 juin 2020
Ils voulaient faire un film de type super-héros mais ils ont fait les choses qui ont été faites auparavant. Rien de nouveau et rien de spécial. Le film est devenu si ennuyeux après la première moitié que j'ai continué à le regarder en pensant qu'il pourrait s'améliorer, mais ce n'était pas le cas. Rien n'a fonctionné pour ce film, impossible de trouver quelque chose de positif. Il vaut mieux faire autre chose que de regarder un clone de Kick-Ass ou Hancock mal joué et avec un scénario mal écrit. Au moins Kick-Ass était drôle et ironique, Hancock avait de grands effets spéciaux. Ce film essaye même d'être dramatique sans succès. Le seul personnage qui se développe tout au long du film est la fille folle et elle est tuée sans aucune raison. Son jeu d'actrice est horrible mais son personnage est le seul élément d'intérêt dans le film...
nul nul nul nul!!! ennuyeux a mourir!!le hero est fade sans intérêt,le méchant vaut pas mieux!! ca traine en longueur,interminable j'en pouvais plus sur la fin!
Le genre super-héros est ici un peu revisité... à l'italienne. Mais on y retrouve les incontournables: la princesse à sauver (même si elle est un peu siphonnée du cerveau), le héros romantique aux super pouvoirs (même s'il baise la princesse sans grande classe dans une cabine d'essayage) et un méchant qui veut tout faire sauter (semblant tout droit sorti de The Rocky Horror Show). Du comics-spaghetti en somme, et la sauce prend pas trop mal.
C'est l'histoire d'un mec qui tombe dans un fleuve, qui entre en contact avec une substance radioactive et qui se retrouve donc avec des pouvoirs. Celui de tomber de neuf étages sans une égratignure, d'arracher un distributeur de billets à son socle ou de casser un mur en un coup de poing. Sauf que c'est une histoire qui n'est pas tirée d'un comics, qui se passe en Italie et que notre héros, Enzo, est un voyou minable. Une bonne façon de donner du piment à une histoire déjà vue des dizaines de fois dans le cinéma américain et qui se retrouve ici traité avec tout ce qui fait le sel du cinéma italien : son langage fleuri, sa violence crue, ses gueules (Claudio Santamaria vu des années plus tôt dans "Romanzo Criminale" mais aussi Luca Marinelli), ses truands et son humour. "On l'appelle Jeeg Robot" est donc une bonne surprise, dopé aux références culturelles mais avec sa propre identité. Son héros n'est qu'un minable qui s'humanisera peu à peu au contact d'Alessia, jeune femme perturbée et obsédé par l'anime japonais "Jeeg Robot" et son méchant est également un minable, un pauvre type qui ne recherche que la gloire et l'approbation de tous. Bien qu'un peu laborieux en milieu de parcours et parfois un peu cheap dans ses effets, "On l'appelle Jeeg Robot" a la qualité de ne pas rechercher le spectaculaire avant tout et de donner du corps à ses personnages, les inscrivant dans une réalité sordide. Le film préfère d'ailleurs se concentrer sur la relation entre Enzo et Alessia (Ilenia Pastorelli, révélation venue de la téléréalité dans un rôle difficile de femme enfant touchante et sexy) plutôt que de tout miser sur l'action. Sans concessions, un peu gore quand il le faut, "On l'appelle Jeeg Robot" fait preuve d'originalité dans un registre ultra-calibré, n'échappant pas à certaines ficelles mais se montrant diablement intelligent, audacieux et attachant.
Malgré la nationalité italienne de ce film (j'ai un peu de mal avec les italiens), il est plaisant à suivre. On déplorera toutefois le gros manque de charisme du méchant, qui nuit à quand même beaucoup à l'ensemble spoiler: et je n'ai pas aimé que la fille meurt .
Un film un peu inclassable, mais brillant, le portrait d'un anti-héro, d'un mec qui à raté sa vie et qui se retrouve avec des superpouvoir. Oublier le superman qui va sauver le monde, Jeeg Robot est loin de tout ça, le film se veut sombre et violent. Au antipode des blockbuster. Un petit Ovni qu'il faut voir, ne serait ce que par curiosité.
Film de super-héros au titre improbable, cette petite trouvaille italienne puise sa source dans l'originalité la plus totale, au moins pour le genre en tout cas. Dès les premières minutes c'est un petit vent de fraîcheur qui s'abat sur le spectateur avec un esprit décalé et un anti-héros qui s'avère rapidement attachant. Néanmoins , sur la longueur, l'ensemble a sérieusement tendance à s'étioler. La drame prend une place peut être un petit trop importante et le temps se fait parfois bien long. Certaines scènes n'apportent pas grand chose non plus et d'autres apparaissent quelque peu gênantes, d'autant que les acteurs ne sont pas tous à la hauteur, par ailleurs le personnage féminin du métrage n'apporte pas grand chose et pour finir, bon nombre d'incohérences viennent plomber un peu l'ambiance. A côté de ça, les effets spéciaux sont intéressants et on trouve une multitude de bonnes idées à la mise en scène, sans oublier son petit lot d'effets gores. L'essai est louable et relativement convaincant mais ça manque de punch au final et le manque de budget ressort clairement à certains moments, à voir une fois au moins pour l'aspect décalé et l'acteur principal qui tient bien la barre.
Une belle surprise. C'est le second film SF italien qui m'a vraiment scootché après Invisible Boy. Le scénario reste sur une ligne réaliste et sobre. L'Italie réussi là oû la france patine toujours...
Enzo est un petit voyou. Quand il ne mange pas des Danette devant des films porno dans son appartement crasseux de la banlieue de Rome, il participe à des combines à la petite semaine. Il est secrètement amoureux de sa voisine, une jeune femme qui, pour échapper aux violences domestiques infligées par son père, s'est réfugiée dans le monde des "anime" japonais. Après être tombé dans le Tibre et avoir été contaminé par des substances toxiques, Enzo se découvre des pouvoirs surhumains. Quel usage en fera-t-il ?
"On l'appelle Jeeg Robot" s'inscrit au point de rencontre de deux genres.
D'un côté, le film de super-héros. Depuis "Deadpool", ses codes sont subvertis avec un humour jubilatoire. Gabriele Mainetti ne prend pas le parti de la vanne trash mais celui du comique de situation. On attend par avance la scène où le loser absolu qu'est Enzo va découvrir l'étendue de ses super-pouvoirs ; on ne la savoure pas moins pour autant. Et, même si Luca Marinelli en fait des tonnes, il compose un super-méchant d'anthologie.
D'un autre, le polar italien version "Romanzo Criminale" (où jouait déjà Claudio Santamaria) ou "Suburra". Des films violents, poisseux, dramatiques qui utilisent et détournent les codes du polar américain.
"On l'appelle Jeeg Robot" a connu un immense succès en Italie où il a raflé une moisson de récompenses aux derniers "Davids". Crier au chef d’œuvre serait allé trop vite en besogne. Ce film n'en a pas l'envergure ; il a d'ailleurs l'humilité de ne pas en avoir l'ambition. Mais, seul ou en famille, il constitue un réjouissant divertissement.