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Votre avis sur Chouf ?
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Tout le monde sait que Marseille est une ville où les réseaux de drogue se font une guerre sans merci avec règlements de comptes et meurtres. Donc, ceux qui HURLENT à une réalité enfin montrer, calmez vous. Perso, j'ai trouvé l'acteur principal moyen, j'ai pas été attendri par sa recherche de vengeance car je n'y ai pas cru une seconde. Y a beaucoup de morts, un peu trop à mon goût parce que ça fait très surenchère: j'adore quand les films osent de tuer leurs personnages, mais là c'était beaucoup trop. Sinon, le reste du casting est réaliste, le film passe bien, et la fin m'a beaucoup surpris.
Quelle belle surprise, ce film a tout d'un grand film à sensation car on y retrouve tout ce qui fait l'actualité des banlieues durs de Marseille. Derrière un vrai scénario très bien ficelé, il y a de très bon acteurs plus vrai que nature, les attitudes ne sont pas poussées, ça respire le vrai ici. La réalisation tout comme la bande son du film participent vraiment à l’authenticité de l'histoire qui est haletante, prenante jusqu à retenir son souffle lors des moments "chauds". On est pas dans "La haine" mais dans son sillage...un film réussi sans conteste.
Nicolas V
Chouf est une traversée des quartiers de Marseille à travers l’œil de Sofiane : étudiant loin de ce milieu devenu malfamé.
Ce dernier est revenu en quête d'explication concernant le meurtre de son frère.
Ne jouant pas sur les clichés ( pourtant facile ) et la surenchère, le film traite la violence , la vengeance, le deuil et le quotidien d'une génération abandonnée de Marseille.
Chouf se sert du contraste pour renforcer son impact . Comme les ados tirant à la mitraillette à coté d'enfants qui passent avec leur mère. Ou le caractère du héro : introverti, face à des personnages violents et volubiles .
Avec un réalisme maîtrisé et un scénario qui arrive à surprendre, le film Marseillais touche assez vite au but en ne laissant pas indifférent.
Ce dernier est revenu en quête d'explication concernant le meurtre de son frère.
Ne jouant pas sur les clichés ( pourtant facile ) et la surenchère, le film traite la violence , la vengeance, le deuil et le quotidien d'une génération abandonnée de Marseille.
Chouf se sert du contraste pour renforcer son impact . Comme les ados tirant à la mitraillette à coté d'enfants qui passent avec leur mère. Ou le caractère du héro : introverti, face à des personnages violents et volubiles .
Avec un réalisme maîtrisé et un scénario qui arrive à surprendre, le film Marseillais touche assez vite au but en ne laissant pas indifférent.
Dans le petit match des films de quartier sur fond de trafic de drogue, et après en avoir vu des pas mauvais puis très en-deçà, Chouf est un film dont j'ai eu un peu de mal à prendre. Puis entre règlements de compte et grosse incompréhension entre les missions, on passe un peu du tout est dessiné à un vrai revirement de situation. Et puis la fin au final vraiment tout le monde s'y attendait pour une fois... Film relativement bien structuré, prenant.
Le commerce du shit à Marseille épouse les méthodes enseignées dans les écoles de commerce. Ce film policier avec les surprises, les tensions liées au genre conviendra à ceux qui aiment les histoires bien ficelées servies par des acteurs crédibles. Nous découvrons un aspect des mœurs dans ces quartiers en général assez impénétrables où l’économie de la drogue a généré des lois impitoyables. Celles-ci s’acclimatent aux lois générales qui maintiennent une paix sociale ponctuée de meurtres déstabilisant les équilibres surtout quand ils se déroulent au centre ville. Les mamans payent la cantine du petit avec le produit des trafics. Passionnant.
on est pas sur un chef d'œuvre certes, mais quel film excellent ! évolutif, réel, prenant et touchant. les acteurs sont nickels au coeur d'une triste réalité fréquente de Marseille. un peu cliché parfois pour y vivre (ce ne sont pas uniquement des blancos qui vont toucher du shit loin de là) mais à part ça c'est vraiment un très bon film
Le scénario est un peu convenu mais pas manichéen. Film noir mais avec une approche psychologique intéressante. Si la réalisation est assez banale , la direction d'acteur est plus remarquable. Le jeu des comédiens est le point fort du film, qui se laisse regarder avec plaisir.
Une affiche qui peut faire pensée à une énième comédie caricaturale de la cité.... Il n'en n'est rien. Un petit film sans prétention qui a son rythme. Une traduction sous titrée serai parfois la bienvenue pour les moins Marseillais d'entre nous. Si vous aimez le genre, film esprit quartier, regardez le. 3 étoiles pour moi. ----Septembre 2017----
Histoire (0,5/1) : Histoire claire et nette ! Plongée dans l'univers d'un trafic de drogue dans un quartier de Marseille. De la mise en place aux détails, il y a de la matière. Cependant, le récit est pour moi très/trop simple et par moment résonne comme un "emballé c'est pesé".
Personnage (0,5/1) : Belle et bonne énergie des principaux personnages qui font vivre le film. Après tout comme l'univers, dont je parlerai plus tard, qui se veut réaliste, certains détails chez les personnages sortent du fameux cadre réaliste et apparaissent un peu surfaits et caricaturaux. Le personnage principal quant à lui est parfois difficile à cerner et manque de cohérence dans son écriture.
Univers (0,5/1) : Cadres et environnement justement très réalistes mais quelques détails rend certains passages, comme expliqué avant, semblent très caricaturaux. La frontière est souvent mince dans ce film qui perd un peu de valeur.
Réalisation (0,75/1) : Le choix bé des scènes réalisées dans le quartier et d'autres sur les hauteurs de Marseille donne un joli rendu au film. Comme une bouffée d'air frais qui contrebalance. La bande-son aurait pu proposer plus par contre c'est bien dommage et le film aurait pu proposer un peu plus au niveau des détails de son univers.
Bonus (+0,75) : La note que ce film mérite car on regarde ce film avec beaucoup d'attention pour avoir le dénouement mais parfois peut-être un peu trop caricatural dans l'univers.
Personnage (0,5/1) : Belle et bonne énergie des principaux personnages qui font vivre le film. Après tout comme l'univers, dont je parlerai plus tard, qui se veut réaliste, certains détails chez les personnages sortent du fameux cadre réaliste et apparaissent un peu surfaits et caricaturaux. Le personnage principal quant à lui est parfois difficile à cerner et manque de cohérence dans son écriture.
Univers (0,5/1) : Cadres et environnement justement très réalistes mais quelques détails rend certains passages, comme expliqué avant, semblent très caricaturaux. La frontière est souvent mince dans ce film qui perd un peu de valeur.
Réalisation (0,75/1) : Le choix bé des scènes réalisées dans le quartier et d'autres sur les hauteurs de Marseille donne un joli rendu au film. Comme une bouffée d'air frais qui contrebalance. La bande-son aurait pu proposer plus par contre c'est bien dommage et le film aurait pu proposer un peu plus au niveau des détails de son univers.
Bonus (+0,75) : La note que ce film mérite car on regarde ce film avec beaucoup d'attention pour avoir le dénouement mais parfois peut-être un peu trop caricatural dans l'univers.
Je viens de voir ce quasi documentaire sur ce que nous voudrions tant ignorer et qui pourtant est le quotidien des cités. C'est dur, ça fait mal mais c'est instructif. Pas de grand spectacle ici, la mort brutale et sordide des un et des autres, le mensonge, les trafics, les compromissions... La vraie vie très bien rendue par tous ces jeunes interprètes "au naturel", sans fards, avec leurs qualités et leurs défauts. Tout d'un coup, Marseille fait beaucoup moins rêver!
Les quartiers de Marseille, la "famille", le " charbon" (business du shit), mais très bien réalisé, filmé, documenté... Et puis des comédiens amateurs excellents, avec de vraies "tronches"... On voit que le réalisateur sait de quoi il parle. Tout est maîtrisé, crédible et aussi touchant. Tout y est, même le suspens: du très bon cinéma!
Le principal défaut de ce film, c'est que les comédiens (amateurs ?), non seulement s'expriment en argot, mais mangent leurs mots, de sorte qu'une bonne partie des dialogues est incompréhensible. Sinon, ça sonne assez juste, mais le scénario et les péripéties sont assez convenus. On regrettera surtout que la partie sociale soit si peu développée, au profit d'une simple histoire de gangsters. Tel quel, Chouf donne l'impression que, à part les femmes, un peu mieux loties, les cités de Marseille ne seraient peuplées que de dealers.
Un film âpre, nerveux, très prenant…certes on n’apprend pas grand-chose de neuf sur la vie des quartiers nord de Marseille. L’excellente enquête documentaire de Frédéric Ploquin ( Les gangsters et la République) , présentée cette semaine sur France 5, montrait dans un de ses volets, la situation de ces quartiers, gangrénés par le commerce du cannabis, véritable économie parallèle qui faisait vivre une partie de la population, et non seulement les jeunes…on voit dans le film une mère qui n’hésite pas à demander à son fils petit trafiquant, l’argent de la cantine de la petite sœur, et celui de la facture EDF…on y voit des policiers ripoux qui viennent toucher leur enveloppe, des politiques qui achètent la paix social en fermant les yeux sur les trafics…Le réalisateur Karim Dridi a construit une histoire autour du jeune Sofiane qui a quitté ces quartiers pour des études en école de commerce à Lyon…alors qu’il revient parmi les siens, son frère Slim, second du réseau local dirigé par Reda, est exécuté au bas de son immeuble…Sofiane veut connaitre la cause de cette exécution et le venger…alors que tous y compris les trafiquants amis de son frère, l’incite à retourner à ses études, il s’incruste et comme le Michael Corléone du Parrain, il va jusqu’à utiliser ses connaissances de gestionnaire pour faire évoluer le trafic…le réalisateur a fait appel à des habitants de ces cités et les a préparés pendant deux ans au métier d’acteur. Le résultat est stupéfiant, ils manient une langue drue, crue et parfois obscure, au débit précipité qui mériterait parfois un sous-titrage…plus encore que le personnage de Sofiane, c’est celui de Reda , interprété par l’impressionnant Foued Nabba, qui crève l’écran, colosse à la voix douce même quand il prononce un arrêt de mort…drogue, armes de guerre, vies foudroyées, tout y passe…y compris la référence à Farid Berrahama, dit le rôtisseur, dans la façon de faire disparaitre les corps…le film allie âpreté documentaire et noirceur d’un polar ..C’est efficace, réaliste et quasiment sans espoir !!!
Vu hier soir à Rennes en avant-première en présence du réalisateur Karim Dridi, j'ai adoré !
Jamais un film ne m'a autant plongé à ce point dans la vie quotidienne de trafiquants de drogue et de guetteurs de quartiers. Le réalisateur nous a révélé être allé à la rencontre d'habitants des quartiers Nord marseillais, et ça se sent du début à la fin : probablement aucun cliché (je ne connais pas les quartiers Nord de Marseille, mais j'ai eu l'impression d'être immergé dans la vrai vie de jeunes délinquants de la cité phocéenne), filmé sur les lieux même de l'histoire, et le « parler marseillais » omniprésent (qui peut être difficile à comprendre pour un spectateur qui n'est pas du Sud, même si on comprend (ou du moins on apprend à comprendre) au fur et à mesure chaque expression marseillaise).
Quant à la violence, elle est très explicite, presque jamais cachée ou sous-entendue, afin de montrer de façon la plus crédible possible la violence qui règne dans les quartiers Nord, tout en montrant un grand plus par rapport aux médias : l'humanité de chaque gangster, qui est un humain à part entière avec son histoire, sa vie en dehors du grand banditisme, sa famille et ses amis ; la violence bien que très présente (et ce de plus en plus au fur et à mesure que l'intrigue avance) n'est donc jamais gratuite mais toujours expliquée, avec ses causes et ses conséquences.
Enfin, certaines scènes sont à mes yeux magnifiques, comme la scène d'ouverture sur fond de rap qui montre en un clin d'œil le quotidien des guetteurs qui CHOUF pour voir si la police ou un gang concurrent ne vient pas sur leur territoire, et une scène d'exécution dans les Calanques de Marseille (je n'en révèle pas plus) avec en arrière-plan le coucher du soleil.
J'ai ainsi repensé à des grands classiques comme "Scarface" (l'argent facile malgré la mort omniprésente qui veille sur chaque personnage tel l'épée de Damoclès), "L'Impasse" (l'engrenage qui conduit au cercle vicieux et à la spirale infernale de la violence) et "American Gangster" (le trafic de drogue marseillais, amélioré par l'antihéros principal qui mène des études en école de commerce à Lyon (« Le même principe que le Drive de chez McDo : on place un charbonner qui prend les commandes, un autre qui encaisse et un autre qui donne le shit »), est montrée de façon très réaliste et avec une grande minutie), et comme l'a souligné un spectateur lors du débat, le film de Karim Dridi fait beaucoup penser à "La Cité de Dieu", ou comment des adolescents qui grandissent dans la violence grandissent très vite, trop vite, et apprennent très vite, trop vite (le personnage principal : Sofiane (remarquable Sofian Khammes, qui m'avait déjà beaucoup plu dans "Le Convoi" dans lequel il interprète également un trafiquant de drogue, convoyeur dans un go fast) m'a beaucoup fait penser à Malik El Djebena dans "Un prophète" : un jeune garçon qui apprend (trop) vite et qui va mettre son intelligence au service du crime.
Je conseille donc ce film à tous les amateurs de films de gangsters et de films sur le trafic de drogue. "Chouf" est bel et bien l'un de mes films favoris de 2016.
Jamais un film ne m'a autant plongé à ce point dans la vie quotidienne de trafiquants de drogue et de guetteurs de quartiers. Le réalisateur nous a révélé être allé à la rencontre d'habitants des quartiers Nord marseillais, et ça se sent du début à la fin : probablement aucun cliché (je ne connais pas les quartiers Nord de Marseille, mais j'ai eu l'impression d'être immergé dans la vrai vie de jeunes délinquants de la cité phocéenne), filmé sur les lieux même de l'histoire, et le « parler marseillais » omniprésent (qui peut être difficile à comprendre pour un spectateur qui n'est pas du Sud, même si on comprend (ou du moins on apprend à comprendre) au fur et à mesure chaque expression marseillaise).
Quant à la violence, elle est très explicite, presque jamais cachée ou sous-entendue, afin de montrer de façon la plus crédible possible la violence qui règne dans les quartiers Nord, tout en montrant un grand plus par rapport aux médias : l'humanité de chaque gangster, qui est un humain à part entière avec son histoire, sa vie en dehors du grand banditisme, sa famille et ses amis ; la violence bien que très présente (et ce de plus en plus au fur et à mesure que l'intrigue avance) n'est donc jamais gratuite mais toujours expliquée, avec ses causes et ses conséquences.
Enfin, certaines scènes sont à mes yeux magnifiques, comme la scène d'ouverture sur fond de rap qui montre en un clin d'œil le quotidien des guetteurs qui CHOUF pour voir si la police ou un gang concurrent ne vient pas sur leur territoire, et une scène d'exécution dans les Calanques de Marseille (je n'en révèle pas plus) avec en arrière-plan le coucher du soleil.
J'ai ainsi repensé à des grands classiques comme "Scarface" (l'argent facile malgré la mort omniprésente qui veille sur chaque personnage tel l'épée de Damoclès), "L'Impasse" (l'engrenage qui conduit au cercle vicieux et à la spirale infernale de la violence) et "American Gangster" (le trafic de drogue marseillais, amélioré par l'antihéros principal qui mène des études en école de commerce à Lyon (« Le même principe que le Drive de chez McDo : on place un charbonner qui prend les commandes, un autre qui encaisse et un autre qui donne le shit »), est montrée de façon très réaliste et avec une grande minutie), et comme l'a souligné un spectateur lors du débat, le film de Karim Dridi fait beaucoup penser à "La Cité de Dieu", ou comment des adolescents qui grandissent dans la violence grandissent très vite, trop vite, et apprennent très vite, trop vite (le personnage principal : Sofiane (remarquable Sofian Khammes, qui m'avait déjà beaucoup plu dans "Le Convoi" dans lequel il interprète également un trafiquant de drogue, convoyeur dans un go fast) m'a beaucoup fait penser à Malik El Djebena dans "Un prophète" : un jeune garçon qui apprend (trop) vite et qui va mettre son intelligence au service du crime.
Je conseille donc ce film à tous les amateurs de films de gangsters et de films sur le trafic de drogue. "Chouf" est bel et bien l'un de mes films favoris de 2016.
J'ai ressentie une très forte émotion en regardant le film, un film très fataliste, qui donne l'impression que les protagonistes sont coincés dans le milieu. Mais en réalité c'est ce qu'il se passe, l'impression devient réalité quand le personnage n'arrive pas à prendre le train pour quitter la ville. La descente aux enfers se fait petit à petit, on a aucune prévisibilité jusqu'à ce qu'un des personnages principaux dise : ' la marche arrière est cassée'. Ainsi, les évènements vont se succéder. Le film permet de redécouvrir la loyauté, la trahison et l'amitié mais surtout la réalité à Marseille. J'étais très déçu des films français jusqu'à maintenant, c'est un film que j'ai découvert aujourd'hui, même si on ressent l'amateurisme des personnages, étrangement cet amateurisme dans le rôle apporte une très grande qualité au film, car dans la vraie vie et dans ces milieux populaires, tout le monde est amateur et rien est structuré.
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