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Absurde, déroutant (voire dégoûtant), « Pieles » allie une esthétique volontairement kitschissime à une accumulation de situations toutes plus scabreuses les unes que les autres. Sans réelle construction scénaristique cohérente, il bénéficie d’intentions louables (dénoncer les diktats de l’apparence physique ainsi que les exclusions qu’engendre la différence) mais se révèle pénible, écoeurant et grotesque tant il manque de subtilité.
Dérangeant...
Aussi réel que peut l'être le cinéma...
Plus crédible que la vie...
Différent par nature !
Aussi réel que peut l'être le cinéma...
Plus crédible que la vie...
Différent par nature !
À la fois dérangeant et émouvant. Glauque au premier abord, je me suis finalement laissée embarquer, séduite tant par l'originalité de cette œuvre que par son esthétique incroyable ! Subjuguée par ce mélange de beau et de laid. Les histoires se croisent, mêlant subtilement personnages hors-normes et attachants à des scènes violentes et sordides. Une réflexion sur la différence et les vices de notre société, à conseiller à tous les amateurs d'ovnis cinématographiques !
🎬 RENGER 📼
Dans un monde étrange, plusieurs protagonistes aux nombreuses difformités, tentent de trouver leur place dans la société et surtout, qui les accepte tels qu’ils sont.
Pour son premier long-métrage, Eduardo Casanova (25ans lors du tournage) a visiblement laissé libre court à son imagination la plus folle et excentrique qui soi. Le jeune cinéaste espagnol nous entraine dans un univers à la Tod Browning (Freaks - 1932) où pendant 75 minutes, on assiste à un défilé de personnages hors-normes et autres freaks répugnants.
Quelques années auparavant, le réalisateur avait réalisé un court-métrage de 3min sobrement intitulé Eat My Shit (2015) et qui mettait déjà en scène le personnage incarné par Ana Polvorosa. Pour son premier film, il reprend la quasi intégralité de son court-métrage où l’on retrouvait Samatha, née avec un système digestif inversé (pourvue d’un anus à la place de la bouche et d’une bouche à la place du trou du cul…).
A travers ce film, le réalisateur met en scène toute sorte de freaks pour mieux dénoncer la stigmatisation, le rejet de l’autre et le droit à la différence, mais était-ce nécessaire d’en passer par là ? Pêle-mêle, le réalisateur y aborde la pédophilie, la prostitution, la scatophilie, la scarification, … Bien trop de sujets et de freaks traités ici en si peu de temps.
Alors certes, si le réalisateur a voulu choquer et dégouter l’assistance, c’est réussi, mais est-ce que pour autant le film est réussi ? Ça, c’est une autre question. Le film enchaîne les histoires courtes comme un assemblage de plusieurs courts-métrages avec pour point commun, ce rose pastel flanqué dans toutes les scènes (décors, costumes, accessoires, …) et ce dégout qui vous suit durant toute la durée du film.
Si Pieles (2017) ne parvient pas à convaincre, il faut tout de même reconnaître l’excellent travail fourni sur les makeup effects qui sont tout bonnement remarquables (ce qui vaudra d’ailleurs au film d’être nominé au Goya dans cette catégorie).
Après avoir vu ce film, on comprend mieux d’où est venue l’idée à Rob Mulligan & Isabelo Pascual de réaliser Hellitosis : La légende de la bouche puante (2020), où là aussi, on y retrouve un homme affublé d’un anus à la place de la bouche.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Pour son premier long-métrage, Eduardo Casanova (25ans lors du tournage) a visiblement laissé libre court à son imagination la plus folle et excentrique qui soi. Le jeune cinéaste espagnol nous entraine dans un univers à la Tod Browning (Freaks - 1932) où pendant 75 minutes, on assiste à un défilé de personnages hors-normes et autres freaks répugnants.
Quelques années auparavant, le réalisateur avait réalisé un court-métrage de 3min sobrement intitulé Eat My Shit (2015) et qui mettait déjà en scène le personnage incarné par Ana Polvorosa. Pour son premier film, il reprend la quasi intégralité de son court-métrage où l’on retrouvait Samatha, née avec un système digestif inversé (pourvue d’un anus à la place de la bouche et d’une bouche à la place du trou du cul…).
A travers ce film, le réalisateur met en scène toute sorte de freaks pour mieux dénoncer la stigmatisation, le rejet de l’autre et le droit à la différence, mais était-ce nécessaire d’en passer par là ? Pêle-mêle, le réalisateur y aborde la pédophilie, la prostitution, la scatophilie, la scarification, … Bien trop de sujets et de freaks traités ici en si peu de temps.
Alors certes, si le réalisateur a voulu choquer et dégouter l’assistance, c’est réussi, mais est-ce que pour autant le film est réussi ? Ça, c’est une autre question. Le film enchaîne les histoires courtes comme un assemblage de plusieurs courts-métrages avec pour point commun, ce rose pastel flanqué dans toutes les scènes (décors, costumes, accessoires, …) et ce dégout qui vous suit durant toute la durée du film.
Si Pieles (2017) ne parvient pas à convaincre, il faut tout de même reconnaître l’excellent travail fourni sur les makeup effects qui sont tout bonnement remarquables (ce qui vaudra d’ailleurs au film d’être nominé au Goya dans cette catégorie).
Après avoir vu ce film, on comprend mieux d’où est venue l’idée à Rob Mulligan & Isabelo Pascual de réaliser Hellitosis : La légende de la bouche puante (2020), où là aussi, on y retrouve un homme affublé d’un anus à la place de la bouche.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
L'esthétique du film est superbe. Je pense avoir compris le message, ce que le réalisateur veut nous faire comprendre ; le problème c'est que ce film passe du dramatique au ridicule toute les 5 minutes et nous empêchent de pleinement adhérer.
Premier film de Eduardo Casanova et déjà une masterclass.
Le film est brillant dans son approche de la différence qui est le grand thème du métrage.
Tantôt drôle, tantôt dérangeant, le film réussi pratiquement tout ce qu'il entreprend.
Le film est brillant dans son approche de la différence qui est le grand thème du métrage.
Tantôt drôle, tantôt dérangeant, le film réussi pratiquement tout ce qu'il entreprend.
Un film qui joue entre le malaise et l'émotion. Une belle prouesse qui ne vire pas au cauchemar mais à l'amour de l'un envers l'autre.
Une bo formidable et très imprégnée de nombreux sentiments.
Les couleurs, les effets spéciaux, la lumière, la mise en scène sont des atouts majeurs qui en font un film vraiment profond et perturbant. Il vient comme pêcher dans nos entrailles tous les vices pour que l'on puisse s'identifier, ou au mieux être touché. Un grand bravo à toute l'équipe.
Un film dur, sensible, déroutant et malaisant, mais plein de tendresse et finalement, de réalisme.
Une bo formidable et très imprégnée de nombreux sentiments.
Les couleurs, les effets spéciaux, la lumière, la mise en scène sont des atouts majeurs qui en font un film vraiment profond et perturbant. Il vient comme pêcher dans nos entrailles tous les vices pour que l'on puisse s'identifier, ou au mieux être touché. Un grand bravo à toute l'équipe.
Un film dur, sensible, déroutant et malaisant, mais plein de tendresse et finalement, de réalisme.
Dérangeant, décalé, osé. Alors que la production mondiale nous laisse le choix entre des superproductions ou le virtuel remplace le talent, des films soi disant comiques aux gags éculés et des "premiers films" dit d'auteurs plus chiant qu'un jour sans soleil, les espagnols font preuve d'audace et d'originalité que ça soit dans les séries ou au cinéma. Pieles en est la preuve. Ce n'est pas un chef d'oeuvre donc je ne lui mets pas 5 étoiles, mais il mérite largement plus que 4.
Alors je ne sais pas par où commencer.
Le message qui est censé être transmis est peu compréhensible au vu de tout les détails que nos esprits essayent d’assimiler.
Je dirais réellement bizarre.
C’est un film dont je me demande d’où les idées sont venues.
Les personnages sont d’une étranges car nous ne sommes pas habitué à voir ce genre de chose.
Il y a du sexe dans ce film.
Je suis perdu dans mon esprit sur le faite d’enlever tout ça de ma tête ou d’y réfléchir et trouvé quelque chose à en dire ou juste trouver quelque chose d’intéressant.
Le message qui est censé être transmis est peu compréhensible au vu de tout les détails que nos esprits essayent d’assimiler.
Je dirais réellement bizarre.
C’est un film dont je me demande d’où les idées sont venues.
Les personnages sont d’une étranges car nous ne sommes pas habitué à voir ce genre de chose.
Il y a du sexe dans ce film.
Je suis perdu dans mon esprit sur le faite d’enlever tout ça de ma tête ou d’y réfléchir et trouvé quelque chose à en dire ou juste trouver quelque chose d’intéressant.
pas mal... film original sur Netflix... il s agit d une ode a l anormalité a la fois physique et mentale... il traite de l acceptation de soi en général... les personnages ont tous une anomalie particulière... on observe leur quotidien puis certaines trajectoires vont se croiser... c est dommage ici qu'on ne développe pas assez la vie de ces personnages... c est un peu court ds l ensemble... PS : la fille avec un anus a la place de la bouche est plutôt bien travaillée et son histoire est très touchante...
Skins n'est certainement pas un film pour les sensibles ou les faibles de cœur. Il aborde de nombreux sujets tabous comme la maladie mentale et les handicapes. Ma perception initiale du film était qu'il s'agissait d'un type de sujet très différent, audacieux et différent de celui que de nombreux réalisateurs sont généralement prêts à engager. Ma perception a changé lorsqu'un personnage particulier a été introduit. L'introduction du personnage Samantha et je n'oserai pas dire la forme de son handicap. Ce personnage très grotesque et exagéré ruine beaucoup le ton que les autres personnages avaient précédemment établi. Le ton et l'image du film sont très différents et abstraits et je suis sûr que le film a beaucoup de symbolisme visuel que je n'ai pas retenu. Dans l'ensemble le film se présente très différemment de ce qu'il finit par être réellement. Je recommanderai le film aux personnes à la recherche d'un frisson rapide, morbide mais même ne vous attendez pas à trop. Le cinéma espagnol nous a habitué a mieux croyez-moi...
Vous n'apprécierez ce film qu'en parvenant à séparer le fond de la forme. J'ai beaucoup ri, j'ai aimé l'esthétique et surtout la morale sur le rapport plastique/société.
elles sont rares , les oeuvres de ce genre , si déroutantes , si enveloppantes que dès la premiere minute on se sent plonger dans la poésie à l'etat pur du Chten Andalou ou de Freaks de Broxning . Un autre Cinéma , bien sur , qui peut heurter ou que l'on peut ne pas ressentir en ses veines ....mais une oeuvre à jamais dans le coeur et l'àme de ceux qui ont vibré . Le cinéma Espagnol avance si vite , dans les pas de Bunuel et bien d'autres
Les premières images sont déstabilisantes :
spoiler:
en 2000, un homme dont la femme vient d’accoucher d’un garçon, refuse d’aller la voir et se rend chez une mère maquerelle, nue, vieille et obèse pour une relation avec une jeune fille et à qui il offre 2 pierres roses à placer sur son visage sans yeux
. Nous voilà embarqués dans un monde glauque, essayant d’imaginer la suite (qui se déroule 17 ans plus tard) et ne sachant quel sentiment éprouver… Eduardo Casanova fait preuve d’une grande maitrise en restant sur le fil du rasoir. Son 1er film, à 26 ans, c’est « La monstrueuse parade » (« Freaks ») (1932) de Tod Browning, revisité par Pedro Almodóvar ! Du grand art ! Malgré le sujet grave et douloureux, l’humour noir et décalé est toujours présent. Quatre personnages défigurés, en marge de la société et souffrant, en plus de leur handicap, de leur solitude, vont se croiser dans des décors improbables où le rose, le mauve, le parme et le lilas sont les couleurs dominantes : spoiler: un homme au visage brûlé, Laura, femme sans yeux qui se prostitue, Samantha, une femme au tube digestif inversé (l’anus à la place de la bouche et vice-versa, il fallait oser !) et Ana, femme à la moitié du visage flasque. Sans oublier un homme qui rêve d’être une sirène, une femme obèse et une naine contrainte de se déguiser. .
. Nous voilà embarqués dans un monde glauque, essayant d’imaginer la suite (qui se déroule 17 ans plus tard) et ne sachant quel sentiment éprouver… Eduardo Casanova fait preuve d’une grande maitrise en restant sur le fil du rasoir. Son 1er film, à 26 ans, c’est « La monstrueuse parade » (« Freaks ») (1932) de Tod Browning, revisité par Pedro Almodóvar ! Du grand art ! Malgré le sujet grave et douloureux, l’humour noir et décalé est toujours présent. Quatre personnages défigurés, en marge de la société et souffrant, en plus de leur handicap, de leur solitude, vont se croiser dans des décors improbables où le rose, le mauve, le parme et le lilas sont les couleurs dominantes : spoiler: un homme au visage brûlé, Laura, femme sans yeux qui se prostitue, Samantha, une femme au tube digestif inversé (l’anus à la place de la bouche et vice-versa, il fallait oser !) et Ana, femme à la moitié du visage flasque. Sans oublier un homme qui rêve d’être une sirène, une femme obèse et une naine contrainte de se déguiser. .
Film tordu effectivement mais quand on cherche a voir un peu plus loin, a réfléchir un peu plus, on découvre plein de choses intéressantes. Ça peut parfois être choquant, ou paraitre idiot et pourtant il y a une morale derrière...bref, en tout cas je le conseil et vous en ressortirez un peu décontenancé, de toute façon on aime ou on aime pas. Au début j'ai failli zapper, puis finalement je me suis laisser happer par la folie douce du réalisateur et j'ai pas regretté !
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