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jeff21
64 abonnés
296 critiques
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3,5
Publiée le 12 février 2016
L'amour, toujours et encore, difficile et complexe. Un film débordant de fraîcheur où chacun trouvera son compte et du plaisir à suivre ces deux amoureux aux destins improbables. Je conseille ce film à cellles et ceux qui doutent encore de l'amour. beau film.
Ils se rencontrent sur le toit d'un hôtel de luxe. Elle a les fesses à l'air et passe un casting, il est serveur dans cet établissement de luxe, engoncé dans un costume de pingouin. Fausto et Nadine vont s'aimer, se perdre de vue, se retrouver, souffrir... Rien de bien nouveau dans ce drame romantique orchestré par Claudio Cupellini mais les premières images laissaient présager quelque chose de fiévreux, de romantique et de passionné. Le réalisateur n'atteint pas forcément toutes ses ambitions. "Alaska" est un drame ambitieux, se déroulant sur plusieurs années avec des parcours de personnages qui s'entrecroisent mais il reste néanmoins trop sage, pas assez bien construit. Les personnages, en l'occurrence, nous sont vite étrangers. Ils apparaissent surtout avec leurs défauts, leurs coups de gueule, leurs indécisions. Difficile de s'attacher à cet italien si ambitieux qu'il n'hésite pas à emprunter de l'argent à Nadine sans lui demander l'autorisation et difficile de s'attacher à cette française un peu paumée, ne sachant visiblement pas trop ce qu'elle fait. Que les personnages doutent, c'est bien normal mais sans aucune empathie, le film crée un vide et ce malgré le charisme des deux acteurs vedettes, offrant une certaine intensité de jeu. Non ce qui pêche ici c'est la rigueur de la structure, la tournure dramatique des événements parfois trop exagérée ou encore la mise en scène, maladroite et brouillonne. Les acteurs comme le sujet méritaient mieux que ce semblant d'énergie trop fade pour être appréciée.
"Alaska" est un drame de moeurs franco italien réalisé par Claudio Cuppelini.Fausto est italien et serveur dans un grand hotel parisien, il rencontre Nadine, mannequin en devenir lors d'un "shooting". Arrêté pour voie de fait et incarcéré, il la retrouve à sa sortie de prison pour une histoire qui sera de plus en plus tumultueuse...
"Alaska" est une réussite dans le genre à plus d'un titre. Avec des acteurs convaincants (Elio Germano vu dans "Subbura" et Astrid Bergès) et un scénario à rebondissements, le réalisateur nous entraîne pendant 2 heures dans une histoire d'amour compliquée toujours crédible avec 2 personnages principaux à fleur de peau. Le duo évolue au milieu d'une galaxie de personnages secondaires qui joueront un rôle important dans leurs trajectoires et choix respectifs.
A mettre au crédit du film une très belle affiche et une bande originale inspirée où on reconnaitra le groupe Interpol.
On peut regretter une distribution homéopathique de ce film qui gagne à être vu.
Quel film ! Quelles interprétations ! Quelle justesse ! Quelle souffrance et quel bonheur ! Vraiment, un concentré d'émotions qui prend à la gorge. La grande question des Passions dans toute sa splendeur. Y a t il un équilibre entre l'amour et le bonheur quand l'amour est destructeur ? Bon, j'arrête mes réflexions pseudo-philosophiques, mais j'ai vraiment été touchée au coeur de moi-même. Je ne m'attendais pas à grand-chose, même si le thème était suffisamment intéressant pour me faire déplacer dans l'une des deux seules salles de Paris à diffuser cette oeuvre franco-italienne. Je pensais voir un enchainement de douleur et de sexe, sans vrai scénario ... quelle bonne surprise j'ai eue ! Une histoire qui vous tient en haleine du début à la fin, des situations véridiques et des dialogues qui changent des discours typiques que l'on a l'habitude de voir au cinéma, qui sont si prévisibles et si différents de la réalité. Non, vraiment, à voir et à revoir ! Bravo à ce duo d'acteurs dont le jeu procure une alchimie plus vraie que nature !!
Voilà un film sorti dans l'anonymat le plus total. Je n'en avais pas entendu parlé et les raisons qui m'y ont poussé sont bien légères : je trouvais l’affiche très belle et Elio Germano (Diaz, La nostra vita, Suburra...) est très séduisant (et aussi très bon acteur). D'entrée, j'ai accroché et me suis attaché aux personnages. De la première à la dernière minute, j'ai été scotché au siège par cette histoire d'amour impossible et violente. Entre Paris et Milan, sur cinq années et autant d'ellipses, on suit la passion amoureuse et destructrice de Nadine et Fausto. Ils sont impeccablement interprétés par Elio Germano donc, formidable, et une étonnante Astrid Bergès-Frisbey. Si l'acteur italien n'a plus à faire ses preuves, la jeune actrice française nous offre là son meilleur et plus beau rôle. Il faut dire qu'entre Pirates des Caraibes et La fille du puisatier elle n'a pas eu grand chose à défendre non plus jusqu'ici. Elle est une vraie et belle révélation. Ils sont tous les deux pour beaucoup dans la réussite du film. Tellement pris par l'interprétation et l'histoire, je ne suis sans doute pas très objectif quant à la mise en scène (tout de même brillante) et au scénario (même si toujours sur le fil) que j'ai trouvés, naturellement, parfaits. Une histoire d'amour intense et puissante qui nous apporte une fois de plus la preuve de la bonne santé (Suburra, Vierge sous serment, Les opportunistes...) du cinéma italien (même si c'est une co-production française). J'y ai trouvé un vrai souffle romantique autant qu'une urgence de vivre malgré les obstacles de la vie. Prenant, bouleversant et magnifique, Alaska est donc un très gros, autant qu'inattendu, coup de cœur.
Suivre un couple de cas sociaux coléreux et instinctifs n'est pas de tout repos, ni pour eux évidemment, ni pour le spectateur également à bout de souffle. Sur ces années qui défilent, de très belles scènes émotives ou sensuelles se dévoilent, mais l'ensemble aurait gagné en force en étant un peu raccourci.
Alaska est l’histoire d’amour toxique et destructrice d’un couple fragile lié par la poisse. On est étrangement fasciné par cette relation qui ne cesse de sombrer dans la noirceur craignant à chaque fois le pire pour le personnage de Nadine jouée brillamment par la trop rare Astrid Bergès-Frisbey face au terrifiant Fausto (Elio Germano). Il n’y a certainement que les spectatrices qui pourront comprendre l’attirance que Nadine peut ressentir pour lui, les spectateurs masculin n’y verront eux principalement un très bon drame violent aux accents mafieux plus qu’une belle histoire d’amour. (lire la critique complète sur le site)
Il faut croire très fort au couple d'Alaska car le scénario, s'il ne manque pas d'ambition, s'engage parfois dans des impasses quand il n'use pas de ficelles narratives forcées (la fin). Ceci dit, Claudio Cupellini, réalisateur auparavant d'Une vie tranquille, croit dur comme fer aux histoires romanesques dopées à la passion amoureuse, quitte à ce quelques invraisemblances ou coïncidences viennent aider son récit. On apprécie en tous cas son ancrage social sur fond d'extrême fossé entre une poignée de riches et une majorité d'individus tout juste au-dessus des critères de pauvreté. Avec le toujours excellent Elio Germano, crédible en toutes circonstances, Alaska possède son assurance tous risques. Plus surprenant est l'interprétation d'Astrid Bergès-Frisbey, jusqu'ici peu gâtée par le cinéma. Du coup, oui, on s'attache vraiment à ce duo malmené par les vicissitudes de la vie.
Le bonheur des uns fait le malheur des autres, une expression qui est encore plus difficile à vivre lorsqu'il est ramené au duo Nadine / Fausto. Pour son 3ème long-métrage, le réalisateur italien Claudio Cupellini a donc choisi de nous présenter l'histoire de ce couple qui s'étale sur plusieurs années. Une relation évidemment empreinte d'amour et de passion mais traversée aussi par les moments de doute et les drames. Si Alaska se montre passionnant c'est en grande partie grâce aux présences de ces amants magnifiques que sont Astrid Bergès-Frisbey & Elio Germano qui sont simplement impeccables. Un beau film qui nous rappelle qu'il n'est pas toujours facile d'aimer !
Film franco -italien se deroulant à Paris puis à Milan. Sur une relation amoureuse entre deux personnes qui vont s'aimer , de déchirer, se retrouver.
Ils feront leur lot de bêtises chacun , ce qui induit qu on a du mal a s attacher à eux puisque leurs actes sont assez répréhensible , d un coup on va être pour la fille , d un coup le mec.
Leur amour est fort =, on les envierait presque mais leur choix sont assez douteux. Le film se regarde assez bien malgré une fin qui tâtonne beaucoup et on voit pas trop comment ça va se goupiller. Mais , les parti pris , les dialogues en italien et en francais sont assez bien , l histoire est sympathique.
Les acteurs très bon , surtout Astrid que j ai découvert dans i origins qui est l un des plus beaux film d amour jamais fait ! Ici elle m a légèrement déçue , Elio germano s'en sort mieux !
Noyé parmi les 19 autres films sortis cette semaine, programmé dans deux salles parisiennes seulement, éreinté par la critique, "Alaska" risque de passer inaperçu. Ce serait dommage.
Nadine est une banlieusarde de vingt ans qui n'a pour elle que son joli minois. Elle rencontre, à l'occasion d'un casting dans un grand hôtel parisien, Fausto, Rital charmeur. Mais le destin les sépare douloureusement. Fausto part en prison tandis que Nadine devient top model.
Leur histoire s'étendra sur de nombreuses années, emplissant sans peine les plus que deux heures que dure le film. De Paris à Milan, les succès de Nadine coïncideront avec les revers de fortune de Fausto. Et réciproquement.
L'histoire de cette passion destructrice est filmée par le scénariste de "Gomorra". On y retrouve l'ambiance nocturne et pluvieuse qui caractérise cette école italienne et dont "Suburra" constituait récemment une réalisation encore plus convaincante. Comme chez Matteo Garrone, le réalisateur de "Gomorra", le thriller est le prétexte à une critique sociale plus radicale. Ici, celle d'un capitalisme qui exploite les corps et asservit les âmes.
Les deux principaux protagonistes sont de belles révélations : Elio Germano, poids mouche nerveux, et Astrid Bergès-Frisbey, grande brune sensuelle. De même,Roschdy Zem est magistral dans un (trop bref) second rôle.
Une magnifique histoire d'amour servie par deux superbes comédiens. Elio Germano est comme d''habitude bouleversant et je dois dire qu'Astrid Berges m'a bluffé !
Une histoire romanesque moderne et passionnelle entre deux êtres, que tout oppose et qui ne pourront finalement plus se quitter. Une mise en scène brillante qui révèle un duo d'acteurs magistral, entre douceurs et violences, passions et intérêts. Déraisonnable, charmant et incroyablement bien maîtrisé.
Un film bouleversant qui pousse à la reflexion . L' amour passionnel est-il compatible avec le bonheur, quel est le rôle de l'argent dans cette quête du bonheur ? Les acteurs jouent à la perfection. J'ai adoré.