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William Dardeau
32 abonnés
176 critiques
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2,0
Publiée le 10 février 2019
« Cinéaste fat et creux » aurait écrit un critique des cahiers, d’après un des contributeurs de ce site. Je ne saurais dire mieux, concernant Yorgos Lanthimos. J’avoue qu’il s’agit du premier film de ce cinéaste que je vois. Mais tant de prétention ne m’incite absolument pas à voir ses précédents ! On avait déjà eu droit à Peter Greenaway dans les années 80 et 90 qui s’y entendait dans le boursouflage et l’inanité de pensée ; il semblerait bien qu’il ait désormais un héritier ! Y aurait-il quelque chose à sauver dans La Favorite, exceptées les actrices ? J’en doute ! S’il suffisait d’une photo éclairée à la bougie pour rattraper le Kubrick de Barry Lindon, ce serait trop facile ! Le simplisme de l’ensemble laisse songeur ; la cour d’Angleterre réduite à des alcôves et des petites intrigues, sans aucune finesse ni hauteur de vue, finit par lasser. Sans même évoquer cette sexualité crue mal exploitée par le tâcheron. Mieux vaut revoir Que la fête commence, pour les intrigues à la cour
Je suis quand même allée voir le film malgré les nombreuses critiques négatives et effectivement soit on adore, soit on déteste! Quoi qu'il en est ce film ne vous laissera pas indifférent! J'ai adoré le jeu d'acteur d'Olivia Colman que je trouve absolument magistrale, tout comme Rachel Weisz parfaite dans son rôle. Les costumes sont somptueux et la musique qui a pu agacer certaines personnes est pour moi bien choisie et juste avec chaque scène. L'oeil du réalisateur est unique et original et j'ai aimé voir quelque chose de différent.
Ce que j'ai aimé dans ce film c'est l'arrière plan historique bien plus que le reste. C'était fascinant pour moi de voir les intrigues du palais, j'y voyais tellement de similarité avec la situation actuelle.... Des individus qui dans leur "palais" prennent des décisions en fonction des intrigues des partisans de ceci ou cela et le peuple en otage de ces intrigues... Un film d'une grande qualité de réalisation et visuellement avec des acteurs parfaits.
Que reste-t-il de « La favorite » de Yórgos Lánthimos en dehors du jeu des 3 actrices qui est assez exceptionnel (notamment au niveau des mimiques) et de costumes et de décors somptueux mais c’était la moindre des choses pour ce type de film même si à mon goût il y a une profusion de bougies. L’histoire est menée en 8 actes sans aucune surprise avec une rivalité entre une femme brune et une femme blonde qui de surcroît sont cousines. Le dialogue est parfois très cru contrastant avec les phrases ampoulées des ministres et des lords devant une reine déjantée et cynique qui n’a d’amour que pour ses enfants, des lapins. La mise en scène est moyenne avec un abus de travellings le long des couloirs du palais royal, d’utilisation de focales courtes et de fish-eye, de contre-plongées, de champ et contre champ avec une caméra tournant autour du sujet principal … et un abus de contraste en termes de lumière et on est bien loin du « Barry Lyndon » de Kubrick (1976). A noter une scène d’inspiration fellinienne (la scène des jets d’orange) … Il y a trop de cris et de hurlements au niveau des dialogues et la bande son est fatigante et très inégale avec de façon curieuse une chanson lors du générique de fin (qui au passage est impossible à lire), chanson dont on aurait aimé avoir la traduction. Je reste assez surpris par les critiques qui encensent ce film et lui promettent 10 trophées aux Oscars !
Film mauvais. Les plans systématiquement déformés par les prises en grand angle sont pénibles. On sent une certaine recherche dans les lumières et le style cinématographique noir et contrasté, mais c'est laborieux et sans finesse. La mise en scène est pauvre et les dialogues sans relief si ce n'est dans l'extrême vulgarité. "Conne, petite bite, fuck, baise-moi, merde" à tour de bras : sympa la cour d'Angleterre au 18ème... Anachronismes qui voudraient faire tendre vers la farce ? Si c'est le cas, c'est totalement raté. En dehors de ça, ce film est glauque, les rapports entre les personnes sont d'une violence malsaine, l'esprit du film est avilissant. Rien n'élève ni n'apporte une petite lumière de beauté, si petite soit-elle. RIEN. Ce film est vide et d'une tristesse infinie.
Le réalisateur abuse un peu trop des plans au grand-angle et de la musique angoissante mais quel brio ! Entre les dialogues trash dans la bouche d’aristocrates, les émanations méphitiques du pouvoir et de la boue, les luttes entre femmes pour soi se maintenir ou conquérir le pouvoir, la façon dont a le réalisateur de définir les hommes (veules, lubriques et manipulateurs -comme les femmes- dans la fin du XVIIIe siècle en Angleterre en guerre contre la France). Bref, un joli jeu de massacre qui pourrait inspirer plus d’un gilet de couleur jaune fluo !
Film à voir, mais pas en VO . En effet, les sous-titres sont de très mauvaise qualité,quasiment illisibles lorsqu'ils sont sur fond blanc . Et ainsi,on est frustré de , par moment, ne pas pouvoir suivre les dialogues.
Ce film, comment dire… Passé vingt minutes je réalise que je ne parviens pas à y "entrer". Je m'interroge et je réalise au générique de fin qu'en réalité il n'y a aucune porte par laquelle on puisse y entrer. C'est un objet à l'esthétique lourdement recherchée, poussive, qui abrite un argument réduit dans sa narration à un fil extrêmement mince. L'intrigue tient en quelques lignes (une relation de désir, d'amour et de pouvoir entre trois femmes), jouée par des actrices qui certes "jouent correctement" leurs rôles mais dont pourtant rien n'irradie. Une histoire mille fois racontée dans un décors bien trop grand pour elle, décors qui écrase littéralement la (très) maigre narration. Un film froid, mort-né, sans élan, sans générosité, prétentieux, qui n'offre rien par où le spectateur pourrait rentrer dans un monde nouveau. La vacuité dans le bouddhisme est un vide mais un vide riche de tout ce qu'il permet de faire apparaître et qui apparaît effectivement. Ce film est vide car de son vide il ne fait rien apparaître. C'est un objet glacial, triste, vain, finalement sans intérêt. A éviter sans hésiter.
Quel horreur ce film : pour resumer glaude, malsain, sans interet ! au vue de la filmographie du realisateur, ca m ‘etonne guere. il devrait changer de style cinématographique et se lancer des films porno. au moins il pourrait mettre en scene tous ces fantantasmes sexuels.
C'est un film déprimant. Malsain et complaisant. L'aristocratie est caricaturée. Tous les personnages sont cinglés, pervers, arrivistes, et 2 heures c'est vraiment long.
Un des films les plus détestables de ces 10 dernières années. Des actrices qui en font des caisses, qui passent leur temps à hurler. Pas d'histoire, un film lourd et prétentieux qui tape vite sur les nerfs. Le fish-eye devient insupportable. Un naufrage cinématographie! A fuir!
Un film graveleux, malaisant et très vulgaire. Quel gâchis pour de si talentueuses actrices. Ce film ne transparaît aucune émotion à part du moche, du moche et encore du moche. Des anachronismes sur les coutumes de l'époque... invraisemblable pour un film dit "historique". Je ne recommande pas et surtout pas en famille !
Je déconseille ce film d’un cinéaste que l’on essaie de nous faire prendre pour un génie... pas de mise en scène, un barbouillis d’images, des outrances inutiles, bref le degré zéro de l’écriture cinématographique.
18ème siècle à la cour anglaise : la reine Anne (Olivia Colman) est instable et malade, c'est sa favorite et amie Sarah Churchill (Rachel Weisz) qui pilote le pays en ces temps de guerre contre la France. Tout se passe normalement jusqu'à l'arrivée au palais d'une jeune servante, Abigail Masham (Emma Stone), qui va petit à petit bousculer la hiérarchie établie et tenter par tous les moyens de retrouver son ancien rang d'aristocrate. Le réel intérêt du film réside dans le talent de ces trois actrices dans leurs rôles respectifs : il faut reconnaître que c'est vraiment brillamment interprété. Pour le reste, l'histoire est assez plate et tourne rapidement en vase clos entre ces trois protagonistes se crêpant le chignon chacune leur tour. Assez fade et moyen dans l'ensemble. --> Site CINEMADOURG