Qu'est-ce que je viens de voir. Dix Oscars pour ça ?! J'ai du mal à croire que ça... ai pu créer un engouement au Oscars. J'ai vu de mauvais film avec de bons acteurs mais là c'est réellement la cerise sur le gâteau. Le rythme est inexistant du début à la fin, et des scènes où "passe les anges" pour citer ce film, sont d'un ennuie. Je rédige rarement une critique sur les films, mais réellement je veux me faire rembourser les 2h que j'ai passé devant cette chose.
3 actrices au top....des décors, des costumes, .mais.....des longueurs , des langueurs, une musique inadaptée et envahissante des prises de vue au fish eye lourdes, un montage discutable, une mise en scène inexistante. Encore chef d’oeuvre Loupé.
Loufoque, décalé et décadent. « La favorite » est un film majestueux, réalisé avec une très grande modernité et audace. Du jamais vu encore aujourd’hui. Il est important de souligner l’interprétation des actrices principales qui est exceptionnelle. Un grand moment de cinéma.
Une loufoquerie baroque sous couverts de sentiments de de pouvoir... Excellentes actrices, le trio fonctionne parfaitement. Les hommes sont relégués en bouffon...C'était "Amazing" comme lors d'une Fashion Week !!!
Yorgos Lantimos qui va se risquer dans un drame historique à la cour d’Anne Stuart ? J’avoue que ça m’a mis la puce à l’oreille. Je me demandais comment l’auteur grec allait pouvoir exprimer son esprit farfelu dans un genre cinématographique aussi codifié. Eh bien – surprise – le bon Yorgos a décidé de s’assagir un peu pour mieux faire coïncider ces deux univers : celui d’Anne Stuart et le sien. Ainsi se retrouve-t-on avec une intrigue assez classique de conspiration de palais et de lutte d’influence mais le tout est clairement imprégné d’une espièglerie, aussi bien dans la forme que dans le fond, qui sait apporter le souffle (et le souffre) nécessaire pour dynamiser le tout. On sent dans la réalisation de Lanthimos l’envie de malmener ses personnages en même temps que de les prendre en pitié. Les lieux et les codes sociaux sont clairement des entraves qui oppriment ces hommes et ces femmes, les poussant régulièrement à l’absurde, au ridicule ou au vice. Aussi, chercher de l’humanité dans ce monde de fou revient à s’exposer. Et ceux (et surtout celles) qui savent jouer de ces faiblesses deviennent les rois et les reines de ce théâtre (politique) de l’absurde. Et avec cette fresque historique Lantimos sait donc se montrer sage, il n’en reste pas moins juste. Par des lentilles de très grand angle il parvient à la fois à apporter une distorsion des lignes suggérant une certaine oppression par le lieu, autant qu’il parvient à apporter de la vitesse et du dynamisme dans la plupart des dépassements opérés. Tout ceci ne traduit que d’autant mieux toutes ces tensions refoulées par chacun, puissant moteur des uns comme des autres. Et j’avoue que j’admire d’autant plus la mesure que l’auteur a su mettre dans son œuvre qu’il est parvenu à insuffler une vraie tension sexuelle aussi malaisante qu’elle est liée à chaque fois à des rapports de pouvoir, de domination et de manipulation, mais tout en sachant s’arrêter là où il faut, sans sombrer dans une sorte de racolage malsain. Bien évidemment, si l’exercice fonctionne aussi bien, c’est aussi parce que l’ami Yourgos a su réunir de l’autre côté de la caméra un trio Weiz / Watson / (et surtout) Colman remarquable d’efficacité. Alors après, certes, cela reste malgré tout, dans l’ensemble, assez classique aussi bien dans le propos que dans la démarche globale, mais ne serait-ce que pour ce dynamisme de forme et l’efficacité de l’interprétation, je dois bien le reconnaitre : j’ai été conquis. Donc bravo Yorgos ! Mais bon, après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Vu un peu par hasard, dans une flânerie, très agréable surprise. Le lieu et le temps n'ont pas vraiment d'importance dans ce film. Mais l’étiquette de la cour d'Angleterre et le ridicule (pour nous, aujourd'hui) de l'apparat nous dépayse vraiment. Superbes images, très bon rythme, des actrices magnifiques (car ce sont les femmes les héroïnes, les hommes ne sont qu’accessoires) . Par contre, la scène finale n'est pas réussie à mon gout, elle aurait mérité une minute de plus pour pousser l'intensité de cette soumission à une reine qui prend le dessus sur sa favorite.
Excellente réalisation, surprenante, et qui rend le film très prenant. Le jeu des trois actrices principales est magistral, juste et équilibré. Le film est aussi très drôle tout en ne dénaturant pas le propos parfois grave de la vie de cette femme, reine.
Un grand bonheur que de voir ce film d'époque, réalisé avec une telle qualité de jeu et une remarquable qualité de scénario.. Les actrices y sont magnifiques, à commencer par Olivia Colman, et la réalisation surprenante... Dans un genre que nous avons vu mille fois à toutes les sauces... et rarement abouti, voici enfin une réussite qui rhabille les Versailles et autres tentatives publicitaires et racoleuses du cinéma dit "d'époque"... Je recommande vivement !! Un coup de coeur que j''irai sans doute revoir... ( Naturellement à voir absolument en Version Originale, sous titrée pour ceux qui ne parlent pas l'anglais. )
Un beau film ambigu, séduisant mais avec un petit arrière-gout d'amertume et d'inachevé. Lanthimios nous propose un long métrage caractérisé par un montage dynamique, des prises de vue sophistiquées, des décors intérieurs et des costumes somptueux. Le réalisateur ne manque pas de souligner l'habituelle déconnexion de la noblesse dans les cours royales, tournée ici en ridicule avec des paris sur une course de canards ou un concours de jet de fruits exotiques sur un noble nu comme un ver! La nouveauté réside dans la confrontation au sommet entre trois femmes, et la relégation au second rang des personnages masculins. Le casting est remarquable, en particulier Olivia Colman dans le rôle de la reine malade, cyclothymique et autoritaire. Qu'en retire-t-on à la fin, une fois passée la mascarade de ce faux film historique? Une sorte d'exercice de style brillant, auquel il manque peut-être une conclusion par le haut pour ne pas être rattrapé par la fatuité de ces jeux de pouvoirs pervers et destructeurs. Cinéma 1vo - février 2019
La Favorite est un film surprenant et déstabilisant par sa mise en scène et son ton décalé. Les 3 interprétations féminines sont puissantes et amènent de la profondeur au récit : chaque émotion est significative et touche en plein cœur le spectateur. ��
Ah la la le film « La Favorite » est parfaitement maîtrisé! Yórgos Lánthimos s’essaye à un style différent cette fois-ci, au lieu d’un synopsis loufoque et incongru qui se dirige vers quelque chose de commun à l’humain, il part avec un fait historique pour montrer ce qu’il y a de tordu là dedans. On sens également que le réalisateur cherche à être cette fois-ci plus grand publique. Il se sert d’un effet fish-eye qu’on aurait eu peine à imaginer dans ce genre de film, ce qui lui donne des bords arrondis et donne le sentiment de regarder la scène dans le corps d’un cyclope. Au niveau du casting il est excellent, Emma Stone en Abigail Hill qui a soif d’ascension social (ce qui nous rappelle un certain Barry Lyndon) Rachel Weisz en Lady Sarah qui voit d’un mauvais œil la montée dans la hiérarchie d’Abigail Hill et qui ne supporte pas être remplacé. Et bien sûr sans oublier Olivia Colman qui joue parfaitement la reine Anne, folle, soufrante et aux tendances suicidaires. On passe dans le montage des scènes difficiles et crue aux scènes d’une élégance et d’un raffinement. Je souhaite donc à La favorite de repartir avec l’oscar de la meilleur actrice pour Olivia Colman, celui des meilleurs costumes ainsi que celui du meilleur réalisateur pour Yórgos Lánthimos. Je vous recommande fortement ce bijoux délicieux méchant qu’est La Favorite proche du chef d’œuvre!
Olivia Colman est formidable, plus que jamais. Rachel Weisz est bien, sans plus. Et Emma Stone (que je n'aimais pas jusque là et surtout dans ce navet de La La Land) est sensationnelle en punaise arriviste, manipuleuse et retorse. Mais la réalisation est un fatras de prétention, d'images déformées au grand angle, accompagnée d'une musique originale horripilante, de contre-plongées à n'en plus finir qui font qu'on passe son temps à explorer l'intérieur des narines des comédiens. Sur le plan scénaristique, mieux vaut connaître autre chose de l'histoire de l'Angleterre que "Marlbourough s'en va--t-en guerre..." parce qu'il n'y a pas d'exposition de l'époque. Maniéré et snob, laid à vomir par moments, ce film n'est supportable que grâce au talent des comédiennes. Et encore...
Un film assez déplaisant sur le fond (les humains ramenés à leur animalité, tout ici étant histoire de rivalité) où les afféteries stylistiques du réalisateur (lentille "fish eye" déformant les images, ralentis) témoignent du mépris dans lequel il tient la cour de la reine Anne, en Grande Bretagne, au début du XVIIIe siècle. Reste trois bonnes actrices et un scénario bien construit. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Histoire peu connue de la reine Anne ce film nous montre avec drôlerie et férocité la faiblesse et l’emprise que certains peuvent avoir pour accéder au pouvoir et l’argent. Trois comédiennes absolument fabuleuses dans des rôles pas faciles. Un belle atmosphère servi par une musique assez baroque. Les costumes sont très beaux . Une atmosphère baroque à souhaits j’ai beaucoup aimé