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Bernard D.
111 abonnés
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1,0
Publiée le 10 février 2019
Que reste-t-il de « La favorite » de Yórgos Lánthimos en dehors du jeu des 3 actrices qui est assez exceptionnel (notamment au niveau des mimiques) et de costumes et de décors somptueux mais c’était la moindre des choses pour ce type de film même si à mon goût il y a une profusion de bougies. L’histoire est menée en 8 actes sans aucune surprise avec une rivalité entre une femme brune et une femme blonde qui de surcroît sont cousines. Le dialogue est parfois très cru contrastant avec les phrases ampoulées des ministres et des lords devant une reine déjantée et cynique qui n’a d’amour que pour ses enfants, des lapins. La mise en scène est moyenne avec un abus de travellings le long des couloirs du palais royal, d’utilisation de focales courtes et de fish-eye, de contre-plongées, de champ et contre champ avec une caméra tournant autour du sujet principal … et un abus de contraste en termes de lumière et on est bien loin du « Barry Lyndon » de Kubrick (1976). A noter une scène d’inspiration fellinienne (la scène des jets d’orange) … Il y a trop de cris et de hurlements au niveau des dialogues et la bande son est fatigante et très inégale avec de façon curieuse une chanson lors du générique de fin (qui au passage est impossible à lire), chanson dont on aurait aimé avoir la traduction. Je reste assez surpris par les critiques qui encensent ce film et lui promettent 10 trophées aux Oscars !
Maniant le cynisme et la misanthropie avec toujours autant d'habileté, Yorgos Lanthimos change un peu de style en s'attaquant à une histoire vraie, celle de la rivalité entre Sarah Churchill et Abigail Masham pour être la favorite de la reine Anne d'Angleterre. C'est donc un film en costumes, différent du Lobster ou de la Mise à mort du cerf sacré, pourtant Lanthimos y décrit l'humanité éternelle ; il profite de la rivalité entre ces deux femmes pour railler la superficialité et le ridicule des prises de décision dans les cercles du pouvoir. La photographie est raffinée et la mise en scène magnifique malgré des personnages au langage cru et aux attitudes sordides. Lanthimos aime faire référence à la mythologie grecque et, après Iphigénie dans le La mise à mort du cerf sacré, c'est cette fois Icare que l'on peut deviner dans la dernière scène extraordinaire, celle de l'héroïne si près du soleil et qui voit fondre ses ailes de cire en étant ramenée à sa condition. Magnifique.
Comme quoi on peut détester un film d'un réalisateur et en adorer un autre de ce même réalisateur. Oui j'avais détesté énormément "The Lobster" que j'avais trouvé horrible et glauque. Là il se trouve que j'ai adoré "La Favorite". Déjà j'adore les films qui parlent d'histoire mais aussi j'adore les films en costumes et les querelles féminines. Ce film avait tout pour me plaire. Aussi, ce film est remarquablement réalisé et interprété. C'est un vrai petit bijou et c'est un régal jubilatoire de le visionner.
Yorgos Lanthimos revient en force avec " la favorite " dans une comédie d'une noirceure totale nommee 10 fois au oscar . En effet l'histoire se déroule en Angleterre pendant le XVIIIEME siècle ou une reine va se faire courtiser par deux femmes pour être sa favorite dans une oeuvre cruelle,drôle et une nouvelle fois le réalisateur grecque nous démontre la noirceur de l'homme avec un trio d'actrice au sommet. Une totale réussite
Le dernier Yórgos Lánthimos, The Favourite est un portrait visuellement somptueux,intelligent moralement repoussant et extrêmement drôle du pouvoir politique qui se concentre autour de la cupidité, du narcissisme et de la peur de ses participants.Ce drame délicieusement machiavélique n'offre pas d'horreurs comparables à celles de The Lobster ou de The Killing of a Sacred Deer, mais la misanthropie créative et la cruauté de l'orchestre sont tout aussi frappantes. C'est une pièce d'époque acerbe mettant en scène trois des meilleures performances féminines de l'année, notamment une Olivia Colman toujours brillante, n'a jamais semblé plus divine.Une bande-son baroque du XVIIIe siècle, des dialogues brillants et fragiles, trois performances féminines magistrales dignes des Oscars et un décor de la cour anglaise de la reine Anne, suffisent à faire de ce film un triomphe absolu !! Un chef d'oeuvre ! Lanthimos ne déçoit pas.
Même si le film se déroule au début du XVIIIeme siècle, la réalisation brillante et flamboyante le rend étonnement moderne et dynamique. La musique, les décors somptueux, les dialogues truculents et l'interprétation intelligente de tous les acteurs, Olivia Colman en tête, en font un petit bijou mordant, incisif et truculent. "La favorite" et "Green book" qui sont les grands gagnants de cette édition d'Oscars de l'année en sont les exacts opposés. Les défauts du second sont dans le premier gommés, et c'est définitivement "la favorite" qui aurait dû emporter l'Oscar du meilleur film. Du très bel ouvrage !
Un biopic en costume réalisé par Yórgos Lánthimo, il y a de quoi être piqué par la curiosité tout en pouvant douter du résultat. Qu’à cela ne tienne, telle une mouche qui pare un faciès poudré, « La Favorite » est un film plus abordable mais tout aussi cinglant que ses précédentes réalisations. Si l’académisme historique et les dialogues guindés vous repoussent, n’ayez crainte, cette proposition est en totale opposition avec les poncifs du genre ! La sublime photo de Robbie Ryan, aux rotations de caméra très travaillées, renforce la sensation d’isolement dans les grandes salles du palais royal et donnent une majestueuse impression de tournis. Filmé en lumière naturelle, la grisaille Anglaise est un écrin brumeux qui sied aux complots et accentue la crasse ambiante. La musique toujours au diapason, elle aussi moderne dans son approche minimaliste, accentue le sentiment d’oppression qui convient parfaitement aux manigances qui se jouent derrière les murs tapissés. Les dialogues sont joués de manière très moderne, ce qui peut sembler anachronique et fort mal venu permet en fait de faire un lien impertinent avec notre époque où les intrigues de pouvoir ont finalement peu changé. L’humour fin, les dialogues ciselés, les situations cocasses et les manigances dans les coulisses du pouvoir offrent un terrain de jeu fabuleux à un trio d’actrice au sommet de leur art. La rivalité entre Rachel Weisz et Emma Stone est acide et perfide à souhait, Olivia Colman est -c’est le cas de le dire- impériale car elle parvient à montrer la dualité d’Anne Stuart, tour à tour odieusement capricieuse puis étonnamment touchante. A cette époque, les hommes sont plus poudrés que les femmes, maniérés au possible, ils tentent tous, à leur façon, de manœuvrer une reine aussi instable que leurs perruques blanches. Bien qu’en infériorité numérique et supposément de pouvoir, ce sont bien les favorites (d’ailleurs moins maquillées que ces Messieurs), au gré d’unions avec la gent masculine, qui façonnent les décisions. Au petit jeu des alliances et des manigances, ces Dames ont plus d’esprit, plus de perfidie et les abus de pouvoir et des richesses annoncent le déclin d’un empire. Ce joyau de la couronne est ciselé par du souffre, le fond et la forme sont en totale adéquation et l’audace à tous les étages font de cette offrande une réussite totale.
Yórgos Lánthimos est vraiment un réalisateur qui clive : certain.e.s le portent aux nues, d'autres le vilipendent à tour de bras. Et si on restait entre les deux, après tout ! Beaucoup considèrent que "La favorite" est son film le plus accessible. C'est vrai, même si on y retrouve indéniablement tout ce qui, chez lui, plait aux uns et déplait aux autres : beaucoup d'images tournées avec un grand angle, des clins d'œil plus ou moins prononcés à la tragédie grecque, beaucoup de musique (le plus souvent très agréable, le plus souvent en accord avec l'époque décrite mais qui s'en écarte vers la fin avec Schubert et Schumann. Plus, à 2 ou 3 reprises, des sons qu'il est difficile de qualifier de musique, terriblement oppressants et fort désagréables). Le scénario, auquel Yórgos Lánthimos n'a pas participé, est tiré de l'Histoire avec un grand H : au début du 18ème siècle, la rivalité féroce entre 2 cousines, Sarah Churchill et Abigail Masham, pour s'attirer les bonnes grâces de la reine Anne d'Angleterre. Un film en costume, donc, très bien mis en scène et qui n'hésite pas à employer un langage très cru. En tête d'affiche, 3 comédiennes au sommet de leur art : Olivia Colman (Anne) est en lice pour un Oscar, mais on a le droit de penser que Rachel Weisz (Lady Sarah) et Emma Stone (Abigail) le mériteraient tout autant. Quant à la photographie, magnifique, elle est l'œuvre de Robbie Ryan, qu'on a déjà vu, entre autres, auprès de Ken Loach et de Andrea Arnold : bel éclectisme !!
Et un film en costumes pour Yorgos Lanthimos. Ceux qui s'attendent à ce que le cinéaste grec dépoussière l'histoire anglaise ne seront pas déçus. La favorite est à peine moins radical que Canines ou The Lobster mais comme il est fidèle, dans les grandes lignes, à l'histoire du règne d'Anne d'Angleterre, le film marque un renouvellement bienvenu dans la carrière du réalisateur. La favorite raconte la guerre farouche qui opposa la favorite de la reine à sa cousine, qui n'avait pas d'autre objectif que de la supplanter, quitte à utiliser les plus basses manoeuvres pour y parvenir. C'est à un combat de garces (c'est le terme le moins trivial que l'on puisse utiliser) auquel le spectateur est invité à assister avec moult injures et actes d'une moralité douteuse. En même temps, c'est une lutte politique sans merci qui s'engage puisque ces femmes influencent voire dirigent toute la diplomatie anglaise de l'époque, dans le contexte d'une guerre contre la France (nous sommes au début du XVIIIe siècle) et de l'opposition entre Whigs et Tories. Une cour des grandes où tous les coups sont permis et les hommes des objets que ces dames traitent selon leur bon vouloir. Ceux qui n'aiment pas le cinéma de Lanthimos trouveront sans doute le film vulgaire et outrancier dans sa vision historique. Mais cela fait intégralement partie du plaisir de ce long-métrage, qui est aussi une farce grotesque, réalisé avec une maîtrise et une virtuosité stupéfiantes. Le trio d'actrices est dément : Olivia Colman en souveraine infantile, entourée de sa cohorte de lapins ; Rachel Weisz en maîtresse de la reine, cruelle et arrogante ; Emma Stone en arriviste forcenée et manipulatrice. Cette dernière, à mille lieux de La La Land, domine la distribution en incarnant son personnage avec une délectation manifeste.
Le meilleur film de 2018/2019, enfin du cinéma projeté sur une toile, ça nous change des "filmeurs de scénario" locaux... Tout est maîtrisé, ici, du jeu à l'image splendide, à la lumière, aux décors, bref, ce qui fait d'un film, un Film. On se laisse emporter par l'histoire et on aimerait que ça ne s'arrête pas. Les comédiennes sont sublimes, notamment la Weisz, toujours impeccable.
Cette démonstration de l'absurdité du pouvoir, en Angleterre, au XVIIIème siècle, est formidable car elle a quelque-chose d'universel: elle ne cesse de parler de notre monde contemporain. Il a changé d'aspect, de code, et de vocabulaire; mais la courtisanerie dans le but de gravir les échelons y est identique. Ainsi cette fresque grinçante raconte la chute vers laquelle mène l'excès d'ambition. Le pouvoir absolu n'est pas synonyme d'épanouissement; et surtout, il se trouve toujours quelqu'un pour être supérieur à l'autre. "La Favorite" nous raconte ce fonctionnement sociétal des dominants et des dominés, que les humains réinventent perpétuellement; comme si aucun autre schéma n'était possible. Cette peinture de l'homo sapiens est somptueusement filmée par Yorgos Lentinos. On est emporté dès les premiers instants par la singularité et la beauté baroque de chaque plan, y compris quand ils représentent l'horreur et la décadence du pouvoir. L'intrigue est littéralement captivante, avec des dialogues férocement drôles et des actrices et acteurs remarquables. D'une certaine manière, "La Favorite" parle aussi avec justesse de la solitude. La Reine est profondément seule au milieu de ses dorures, et les deux femmes qui se disputent ses faveurs sont seules avec leur ambition; prisonnières de leur perpétuel jeu de stratégie où il s'agit de se trouver au plus près de la souveraine. spoiler: C'est probablement la dernière séquence, pleine d'ironie et de lucidité sur la condition humaine, qui confirme "La Favorite" en tant que bijou cinématographique: on voit le personnage d'Emma Stone s'apercevoir silencieusement que même avec son statut de favorite, elles est encore une esclave, voire un animal en cage, comme les petits lapins de la Reine.
Ne manquez pas de découvrir cette oeuvre d'art, si riche de sens.
Excellent film, avec un style bien particulier une vraie signature de Yórgos Lánthimos, les plans filmés pour certains en " oeil de poisson" et cerclés de noir font penser aux peintures d'El Gréco, le jeux des acteurs est remarquable et Emma Stone, entre autres, interprète son rôle à merveille, je le recommande vivement...
Mon genre De film: J'adore les grands films avec décors et costumes et là on est au coeur de la splendeur (et miasmes) de la royauté et c'est absolument superbe ...la photographie est également très travaillée chatoyante ou même dans le noir , on se régale des plans visuels. .. la distribution est au top avec 3 actrices qui sont au sommet de leur art ...la réalisation est très audacieuse ...et le montage vigorifie le tout ...La musique est baroque et ne plaira pas à tout le monde mais c'est tout à fait mon genre de musique...le scénario aussi ne plaira pas à tout le monde puisqu'il y a des sujets très dérangeants comme (spoiling ) mais je dois dire qu'il y a vraiment beaucoup de rebondissements dans le film et donc vraiment une histoire très originale... et enfin une Olivia Colman qui à mon avis méritait largement le Golden Globe et qui part "Favorite" pour les Oscars on verra dans 3 semaines. Alors je dois dire qu'il y a un autre film qui a eu beaucoup de nominations pour les Oscars (je ne cite pas de nom) et que j'ai vu et que j'ai adoré( et que peut-être plus de personnes aimeront car il est plus abordable) aussi ce sont mes deux coups de cœur pour l'année et je vous recommande de ne pas rater ce film pour vous faire votre propre opinion en tout cas moi c'est mon style de film et j'adore ...Bien sur l'autre film aussi j'ai adoré
Pourtant au départ ça partait bien, pendant on va dire cinquante minutes, on expose longuement les personnages, on voit celui d'Emma Stone prendre de plus en plus de place auprès de la reine, commence à sentir qu'il y a un jeu de pouvoir qui se joue entre elle et Rachel Weisz. Le problème, c'est que ça n'aboutit sur rien.
Le film se perd dans des niaiseries à base de caprices insupportables de la reine au lieu de jouer la carte de l'intrigue politique alors qu'il y avait tout pour. J'ai l'impression que le réalisateur a voulu absolument cantonner son histoire à ces deux femmes qui veulent être la favorite de la reine, mais sans jamais vouloir voir au-delà (ou sans pouvoir, c'est possible aussi).
Finalement cette lutte de pouvoir n'est que très rarement drôle, cynique ou que sais-je encore, c'est surtout assez convenu et prévisible. Alors je sais bien, c'est une « histoire vraie », mais il y avait sans doute moyen de faire naître plus d'émotions, plus de haine envers les personnages qui sont tous des salauds manipulateurs. Là on voit juste Emma Stone marquer des points face à Rachel Weisz et c'est tout.
Il n'y a même pas de grosse révélation où on se rendrait compte que Emma Stone est une manipulatrice, on le voit dès le départ... J'ai trouvé ça d'un plat... d'un ennui...
Et puis il y a cette fameuse mise en scène tape à l’œil... Mais si ça l'éclate de faire son film d'époque avec des ralentis putassiers, des très grands angles qui déforment totalement l'image... ça aurait pu participer à l'ambiance, s'il se passait le moindre truc dans son film... Qu'il s'amuse... Mais en pratique ça ne sert pas à grand chose, c'est plus un artifice pour dire « je suis différent »... Et c'est le moment où on explique qu'être différent n'est pas forcément une qualité et ça ne veut pas dire que c'est fonctionnel.
Bon je suppose que certains aimeront, grand bien leur fasse... Moi ça m'indiffère, je baille gentiment...
Finalement Lanthimos échoue à renouveler le film d'époque, à en faire une fresque cynique, pleine d'humour noir... Je trouve ça juste fade... heureusement qu'il y a le sourire d'Emma Stone, parce que ça sauve un peu le film. Le reste c'est des gesticulations pour faire croire qu'il se passe un truc dans un film qui se fait dépasser par son sujet et dont il ne sait pas quoi faire... et où Lanthimos choisit donc de ne rien faire, ne rien dire, ne rien proposer que de l'esbroufe.
De beaux costumes et décors, des performances d'actrices marquantes, mais que dire du reste... Difficile de ressortir enthousiaste d'un tel film. Le premier problème conséquent que j’observe, c’est le saut vers l’inconnu que Yórgos Lánthimos nous oblige à faire. En effet, on ne sait pas vraiment à quoi on a affaire en début de film et même si l’on comprend les enjeux entre cette reine déboussolée et ses deux confidentes, on a du mal à s’y intéresser. L’intrigue évolue assez lentement et même à la fin on se sait plus trop où on en est. Pourtant, quelques moments de tensions sont bien présents (mention spéciale aux scènes de souffrance de la reine où la musique est assez mémorable et pénible pour le spectateur, notamment avec l’archet qui frotte légèrement les cordes d’un violon…) et les acteurs parviennent à nous plonger dans cet univers macabre. C’est aussi une belle satire de la royauté, dans toute sa splendeur excessive. La réalisation est particulièrement bluffante avec des scènes filmées au grand angle dans d’étroits lieux, ce qui renforce le sentiment d’oppression. J’aurais aimé ne pas bouder ce film mais malheureusement, à force d’y réfléchir, je le trouve particulièrement creux et long. Cette idée selon laquelle une ancienne de l’aristocratie devenue bonne va se tirer la bourre avec la première confidente de la reine pour s’en attirer les faveurs, c’est intriguant sur le papier. Malheureusement le scénario est des plus téléphonés. Il faudra bien que cette ex-aristocrate replonge dans les abus de la royauté qu’elle a connue auparavant et qu’elle en profite pour prendre la place de Lady Sarah en quelques jours… Formidable peste que nous joue là Emma Stone. Mais la petite gentille qui devient méchante et la méchante qui n’était finalement pas si vilaine, sans vouloir vulgariser le travail de Lánthimos, on nous a déjà fait le coup. D’un point de vue historique, je trouve que les faits relatés autour de l’existence de la reine Anne sont assez dérisoires, et une adaptation sur grand écran n’apportera pas grand-chose en plus. En soi, je ne reproche pas au film d'être ce qu'il est (le sujet est d'ailleurs retranscrit et traité comme il faut), mais plutôt d'avoir fait le choix de s'arrêter sur une page de l'histoire de la royauté anglaise pour le moins insignifiante. Pour faire simple, on n'a que faire des sauts d'humeur de cette reine et de sa soi-disant favorite. Et même si le film est bien réalisé, le reste ne peut être sauvé !